La révélation ! [Ayame/Kenda]

Il faisait vraiment bon ce matin, et Ayame ne regrettait pas de s'être levée de bonne heure. Profitant des tous premiers rayons du soleil, la kunoichi aux yeux ambrés s'allongea sur l'herbe humide d'un des nombreux parcs de Kirigakure no Sato. Elle étira ses bras, et saisit dans ses mains une touffe d'herbe verte et tendre, qu'elle arracha et qu'elle rapporta devant ses yeux. Ele esquissa un sourire ravie, *C'est vraiment une saison magnifique, on a rarement de l'herbe aussi belle ici.* et lança au dessus d'elle les minces brins de verdure. Ils furent emporté par une brise tiède matinale, et Ayame suivit leur lente procession des yeux.

Transportée par de faibles courants ascendant, l'herbe s'éloigna de plus en plus, virevoltant avec une grâce presque fantomatique au-dessus d'un chemin sablonneux, et se déposa sur les épaules d'un homme, sortit probablement pour les mêmes raisons qu'Ayame.

"Hum ?" L'homme, qui marchait paisiblement, s'arrêta et retira d'un geste ample de la main les brindilles.

"Oh, pardon monsieur !" Ayame se releva immédiatement, sans se soucier de ses vêtements trempés par l'humidité de son matelas d'herbe, et s'inclina en signe d'excuse à l'homme qui s'aprochait d'elle à vive allure. "Sumimasen ! Je ne savais pas qu'il y avait quelqu'un d'autre ici !"

"Mais ? Ayame ? Qu'est ce qui t'arrive ?"

"Kendaaaa !" Ayame se jeta au cou de son ami, et lui fit une bise légère sur la joue, avant de se détacher un peu de lui et de lui offrir son plus radieux sourire. "Je suis confuse ! Je n'avais pas senti ton chakra !" Elle gloussa. "Tu progresse tellement vite... Tu masque à merveille ton signal de chakra..." Elle plongea son regard dans le sien, et y décela une attitude un rien moqueur. Elle haussa les sourcils, se demanda ce qui le faisait tant rire, et senti quelque chose de mouillé dans son dos.

Ayame ouvrit grand les yeux, et se tourna sa tête atant qu'elle le pouvait pour examiner ses arrières... Complètement trempés... "Oooh non ! Mer- credi... " Elle se rattrapa de justesse, et rougit comme une pivoine, embarrasée par sa propre naïveté.

Elle tenta de changer de sujet en répondant à la question de Kenda. "Euuh... Je voulais juste profiter des premiers rayons du soleilet de cette fantastique douceur matinale avant d'aller manger le petit déjeuner chez mes parents..." Son visage s'illumina. "Je sais ! Tu veux venir avec moi ? Ma mère fait d'excellents pancakes !"

Elle regarda avec des yeux de bambi son ami, et lui dit d'une toute petite voix "S'il-te-plaîîît !" Et lui tira la langue par espièglerie.

Ayame fut surprise d'une telle question. Elle se retourna vers lui, interrompant sa marche, et le regarda d'un air interloqué. Ses parents ? Elle n'en avait jamais parlé à personne... Ce sont des gens si discrets, si... Etranges. On dirait toujours qu'ils ont quelque chose à cacher, et possèdet une lueur dans les yeux qui mettaient souvent la kunoichi mal à l'aise. Elle s'était toujours demandé ce qui leur était arrivé, mais elle n'avait jamais osé leur poser la question...

"Mes parents ?" Kenda lui donna un signe d'assentiment bref, laissant bien apparaitre son évidente curiosité. "Eh bien... On va commencer par le tout début, ce sera plus simple."

Elle reprit sa marche, mais progressait maintenant aux côtés de son ami. Une brise légère et tiède leur souffla dessus, et elle commença son récit, un sourire radieux aux lèvres.

"Je suis née dans un petit village de montagne, loin des tumultes des guerres ninja. Je pense que tu t'en doute déjà, mais je suis originaire du pays de Suna. Seulement, la verdure de mes montagnes était si resplendissante, que je ne pouvais à l'époque me douter de la véritable nature de ce pays : des kilomètres et des kilomètres de sable et de rochers, et tout ça à perte de vue." Elle ferma les yeux, nostalgique. "Enfin, je m'égare un peu..." Ayame soupira silencieusement, et pris une profonde inspiration. "Après la disparition de Shiro, mon frère ainé, j'ai eu la conviction profonde que nous serions réuni si je devenais Kunoichi. Mon rêve s'est réalisé, mais aété de si courte durée..." Elle mis samain sur son torse, et serra sa chemise dans son poing. Les larmes ne semblaient pouvoir couler... "Quant à mes parents, ils m'ont toujours encouragé, dans quelque situation que ce soit... Sauf quand je leur ai annoncé ma décision quant à mon avenir militaire ! La tête qu'ils ont tiré ce jour là ! Ahahahaha... Aha..." Elle rit d'un air faux, et se mordit la lèvre. DEpuis ce jourlà, leur comportement avait changé vis-à-vis d'elle, comme s'ils avaient peur de perdre quelque chose à nouveau. "Bon, passons... Pour résumer, mes parents sont des amours de tendresse. Ils ont toujours été là pour moi. Ma mère a de beaux cheveux argentés et les yeux bleux. Mon père a, quant à lui, les même caractéristiques physique que moi ; les yeux ambrés et noisettes, et des cheveux bruns. mais bon, les décrire ne me sembla pas essentiel."

Elle remarqua que Kenda avait tiqué. Elle n'y fit pas vraiment attention, et poursuivit.

"Il faut que je te prévienne. Il leur est arrivé quelque chose la veille de ma venue au monde... Ils ne me l'ont jamais dit, mais je sais qu'ils ont perdu quelqu'un. Je ne sais pas s'il est parti, si on l'a enlevé ou s'il est mort, mais c'était quelqu'un de terriblement important pour eux. Ils en étaient tellement malades que c'est mon frère Shiro qui en a baver.Et il s'est enfui de la maison. Mes parents ont alors redoublé d'attention pourmoi. J'avais cinq ans je crois..." Elle se sentait un peu gênée de dévoiler sa vie privé ainsi, mais préféra vider son sac jusqu'au bout. "Je crois... Qu'ils ont perdu deux personnes. Je ne sais pas ce qui me faire dire ça, mais je resent comme un vide dans leur regard quand ils me fixent. On dirait que je suis une sorte de 'réincarnation' pour eux..."

Kenda s'était arrêté de marcher. Ayame avait fait preque cinq bons mètres avant de s'en rendre compte, tant elle était plongée dans ses pensées. "Ke-Kenda ? Pourquoi tu me regarde comme ça ?"

Ayame chancela. Un filet de sang coulait aux coins de ses lèvres, et elle était si choquée qu'elle ne pris même pas la peine de l'essuyer. Tout se chamboulait dans son esprit... Coïncidence ? Hasard ? Tout semblait concorder...Tant au niveau des dates qu'au niveau physique. Ayame n'y avait jamais fait attention, mais il ressemblait si étrangement à sa mère !Le même regard, la même chevelure souple et brillante... Une ressemblance aussi frappante que celle qu'il y avait entre elle et son propre père.

Ayame fixait le sol depuis un moment déjà, et aucun mot ne semblait vouloir sortir de sa bouche. Cette dernière information, le lieu de la découverte de Kenda, était la pièce qui manquait à la Kunoichi pour en déduire quelque chose d'invraisemblable.

"Nous avons les... Les même parents ?" Sa pupille se rétrécie dangereusement, et elle quitta le sol des yeux pour plonger son regard dans celui de Kenda. "Mais c'est... Absurde... Ce n'est pas possible !" Elle porta sa main à son visage, et la posa sur sa joue. Elle aurait bien voulu se réveiller, mais cette journée était tout sauf un rêve. Elle se releva, et se dirigea avec une démarche fantomatique vers Kenda, avant de se mettre à trembler de toute part.

"Grand... Grand frère ?"

Ayame soupira, la douceur de son frère était si agréable. Ses bras qui l'enlacent, qui la sert dans les bras. Ce souffle près de son visage... Depuis tant d'année... Tant d'année l'ont privé de ce bonheur ! Un bonheur fraternel... Ses lèvres se mirent à trembler, et des larmes roulèrent sur ses joues.
"Grand frère... Hic ! Je-je-je... Je suis si..." Les mots ne sortaient plus. Elle voulait savourer toute sa vie cet instant, et rester là avec Kenda. Elle enterra son visage dans le cou de son frère, et laissa couler les larmes sans honte. Plus que de la tristesse, ce sont des larmes de joie qui coulaient et qui mouillaient les vêtements du Ninja.

Après une simple minute dans les bras du Mizukage, qui paru éternelle à la Kunoichi, elle se détacha de ce dernier, retirant son visage de ses épaules, et regarda son frère dans les yeux. On pouvait deviner dans les yeux de la jeune femme une lueur infiniment joyeuse et heureuse ! Elle rassembla alors tout son courage, pris une profonde inspiration, et remonta avec ravissement les coins de sa bouche.

C'est le plus beau sourire du monde qui se dessinait sur son visage.

"Je t'aime grand frère."

Les rayons du soleil se firent plus intense, et illumina les deux shinobi. Les joues humides d'Ayame brillaient, et une brise légère et tiède fit virevolter les cheveux d'Ayame autour de son visage radieux. Elle irradiait de plenitude, et... De bonheur.

"Je pense à quelque chose... Tu es oncle... " Et La kunoichi aux yeux ambrés pouffa de rire, soulagée de toutes ces années de solitude. "Kyoko et Chô vont être ravis !"

Ayame esquissa un sourire affecté. Elle comprenait parfaitement ce que Kenda pouvait ressentir, et ce qui pouvait le tirailler après toutes ces révélations (^^). La Kunoichi à la chevelure brune posa ses mains sur les épaules de son frère, et lui parla avec un timbre de voix emplit de gentillesse.

"Je comprends tout à fait ce que tu peux ressentir. N'ai pas peur. Tu n'es pas obligé de dire à mes parents que tu es leur fils biologique. Car je..." Elle soupira, elle aurait bien voulu que Shiro soit là... Pour rencontrer son frère. "Tes parents sont et seront toujours ceux qui t'ont élevé. Les liens du sang ne fabriquent pas un 'père' et une 'mère'. Maman et papa sont uniquement tes... Géniteurs."

Elle retira ses mains des épaules de Kenda, et fit un peu la moue. "Quoique j'aimerais bien que tu appelle ma mère 'maman' aussi !" Elle lui tira une nouvelle fois la langue, non plus par espièglerie mais par taquinerie fraternelle. Mais bon... On ne pouvait pas toujours rire danbs la vie, surtout avec ce qui allait se passer...

"Il va falloir y aller, où je vais finir par être en retard." Elle tendit sa main à Kenda, espérant de tout coeur qu'il accepte de venir avec elle chez ses parents. "Tu... Tu viens avec moi grand frère ?"

Ayame pinça ses lèvres, et ouvrit grand les yeux. Elle savait que ses parents ne seraient rien d'autre qu'heureux d'apprendre que leur tout premier enfant est encore en vie, et en pleine forme qui plus est, mais... Elle avait peur qu'ils s'accrochent trop à lui. Emotifs et à fleur de peau, ils avaient tendance à vouloir toujours 'trop' des gens qui les entourent. Ayame hésita un peu avant de reprendre la route, et fini par avancer d'un pas léger, la main de son frère dans la sienne.

"Je... Je ne sais pas." Elle haussa les sourcils, un peu interloquée. "Il est de notre devoir de le leur dire mais... J'ai peur que cela ne les fasse souffrir également. Enfin bref, j'ai confiance en toi, je sais que tu sauras trouver les mots qu'il faut pour le leur annoncer."

Sa main commencaient à devenir moite, et elle devenait de plus en plus anxieuse à chaque pas qu'elle faisait. Une boule se formait peu à peu dans sa gorge, et la gênait pour parler. "Il va falloir y aller. Nous avons une longue route avant d'arriver là-bas. Heureusement que les montagnes de Suna soient juste à la frontière entre Kiri et le pays du vent !"

Ayame desserra son étreinte, et lâcha la main de son frère. Elle lui adressa un sourire plein de compassion ; Kenda devait être mal à l'aise... Elle chassa toutes pensées négatives de son esprit, et malaxa un peu son chakra dans la plante de ses pieds. Elle dit alors d'une voix ronronnante, "On fait la course ?" et attendit le bref signe d'assentiment amusé de son frère, avant de lancer le compte à rebour. "Cinq, quatre, trois, deux, un..." Elle pris une profonde inspiration, et...

Parti sans plus tarder !!!

*Alala je suis méssante avec lui !*

Ayame gonfla ses joues comme un poisson rouge (^^) et se mit à faire semblant de bouder. Elle tourna le dos à Kenda et ne put s'empêcher de rigoler... Son frère s'était en effet mis devant elle et la regardait avec de gros yeux de chat ronronnant... Mizukage vous dites ? Heureusement qu'ils étaient seuls...

La Kunoichi lui sourit alors gentiment, et lui indiqua d'un signe de la tête qu'il était temps de continuer. Mais... Elle avait un peu de mal à respirer. Elle avait mis toute son énergie dans la course, et dissimula son manque de souffle par un savoir faire assez considérable. Ce n'était pas la première qu'elle jouait la comédie, et c'était d'ailleurs son plus grand point fort en tant que ninja.

"Bon ben c'est repartie, on y va plus doucement cette fois par contre..." Ils reprennèrent leur course, mais comme tous frère et soeur qui se respectent, ils ne purent s'empêcher de faire la course... Encore... Avec évidemment, deux trois coups vaches pour tricher (comme faire un croche-patte par exemple... Ayame se souviendra toute sa vie du nez de son frère dans la poussière, et de son propre rétamage de tronche...)

Après une course impressionnante, ils arrivèrent au pieds des montagnes de Suna. Ils avaient passé la frontière sans vraiment s'en rendre compte, et furent même surpris qu'il n'y ai pas eu plus de surveillance... Le pacte unissant Kiri et Suna était plus qu'une aubaine. Ayame n'avait vraiment pas envie de devoir donner son idendité à tout bout de champ pour passer une simple ligne de délimitation. Purin de législation militaire à la noix... Sur ce plan, le monde des ninja est un peu sévère >.< Un système comme l'Europe ce serait bi-OUPS la narratrice s'égare -_-"


Ils grimpèrent tranquillement le flanc de la montagne, trichant en utilisant leur chakra, et traversèrent ensemble des paysages enchanteurs... Avant d'arriver sur les rives d'un lac azurée tout à fait splendides, surplombé d'immenses montagnes, dont les cimes se teintaient d'un voile blanc scintillant. Les yeux d'Ayame s'illuminèrent, naviguant de la forêt de pins à la maison au bord du lac... La maison ?!

"Mèèèère ! Pèèèère !"

Ayame couru à toute allure en direction du petit châlet isolé, bondissant d'arbre en arbre, le visage radieux. Elle se retourna, poursuivant sa course en marche arrière, et fit une pirouette avant de crier, la voix enjouée : "Je sens le petit déjeuner d'ici Kenda ! Wouhouuuuuu !"

Ils étaient enfin arrivés à l'endroit où les parents d'Ayame vivaient, Kenda ayant beaucoup de mal encore pour se dire en lui-même qu'ils étaient également les siens.
Ils arrivèrent juste devant ma petite porte de la maison, après avoir sauté d'arbre en arbre. Kenda passa alors négligemment sa main sur sa veste et son pantalon, en effet il y avait encore un peu de poussière causé par sa chute lors de la seconde course qu'ils avaient fais ensemble, lorsque cette derniere avait une nouvelle fois triché, d'une facon très sournoise, presque fourbe (^^) !! Kenda portait les habits traditionnels des Mizukage, avec comme variante un écusson dans son dos et juste sur le devant de son Kimono qui indiquait qu'il appartenait à la noble famille des Hyûga.

Ayame ? Cette dernière regarda son frère qui venait de murmurer son nom, elle lui ft un petit sourire compatissant, elle savait que ce qui allait se passer durant cette matinée resterait à jamais gravé dans leur mémoires.

- Oui ??

Kenda fixait doucement les portes. Je vais avoir besoin de tout ton soutien, car ma décision est prise, j'ai besoin de leur dire qui je suis !!!

Ayame se rapprocha de lui, lorsque la porte de la maison s'ouvrit doucement, laissant place maintenant à une femme, une femme possédant de beaux cheveux argentés, soigneusement coiffés, et des yeux bleux, ressortant parfaitement sur ce doux visage qu'était le sien. Kenda en eut le souffle coupé, Ayame avait raison, cette femme lui ressemblait étrangement, jusque dans le regard, mis à part le fait que le regard de Kenda était mauve, dû par sa possession du Dojutsu de son clan...

"Mère !" La jeune kunoichi se jeta au cou de sa mère, et lui fit un tendre baiser sur la joue. La dame d'âge mûr rit ouvertement, avec un timbre mélodieux, et repoussa avec gentillesse sa jeune fille pétillante de vie.

"Voyons, voyons... Combien de fois t'ai-je dis de m'appeler 'maman' ?" Elle sourit, et de petites rides apparurent aux coins de ses yeux. Bien que l'âge commence doucement à l'emporter sur son visage, il n'enlevait en rien la beauté de cette femme. Elle irradiait de bonheur en la présence de sa fille. "Mais ? Tu pourrais me présenter au moins !" Elle se rapprocha de Kenda et lui fit un petit clin d'oeil. "N'est-ce-pas ?"

Ayame rougit jusqu'aux oreilles et coupa immédiatement sa mère avant qu'elle ne dise une grosse bêtise. "Maman ! Ce n'est PAS mon petit ami ! C'est.... C'est...Humpf... Kenda, je te présente ma mère, Sachiko." Elle ne dit plus rien. Les mots se trouvaient bloqués au niveau de la boule qui s'était formée dans sa gorge, et elle implorait Kenda du regard de faire quelque chose pour l'aider.

'"Madame... Il faut que l'on parle. Puis-je entrer dans votre ravissante maison ?" Il parlait d'une voix ferme, dissimulant un malaise certain.

"Mais bien sûr ! Entrez, entrez ! J'ai fait des pancakes dont vous me direz des nouvelles !" Ayame pouffa de rire, et monta ses yeux au ciel. Seul Kenda avait vu cette petite moquerie taquine, et afficha un sourire amusé, avant de d'essuyer la goutte de sueur froide qui avait perlé sur son front. *Courage Kenda...*

"Chéériiiii ? Ayame est arrivé avec un des ses amis ! Tu veux bien sortir le sucre pour les pancakes ?"

Une voix grave et profonde, provenant du fond de la maison, cria une réponse assez brève mais directe : "Okayyyy !" La Kunoichi sourit à la voix si familière de son père, et se mordit la lèvre. Que de bonheur que d'être à nouveau chez soi ! Sachiko fit entrer les deux shinobi dans la maison, et leur proposa de s'assoir à table. Une douce odeur de chocolat flottait dans la pièce, et un gâteau était disposé au centre de la table, n'attendant rien d'autre que de se faire manger.

"Voilà voilà !" Un homme quadragénaire surgit alors dans la pièce, une boîte de sucre dans la main droite et une assiette de pancakes dans la gauche. "Bonjour ma belle ! Quelles nouvelles des villages ninja ? Et- Oh ! Bonjour monsieur, excusez mon impolitesse mais je ne vous avais pas vu !" Il sourit jusqu'aux oreilles et poursuivit. "Ma petite fille irradie tant de beauté que je ne voyais plus qu'elle !"

"PAPA !" Ayame s'ecxlama vivement, sous le regard amusé de son frère caché.

Sachiko se mit à rire, et embrassa gentiment son mari avant de s'assoir à son tour, entre sa fille et Kenda. "Sinichi ? Viens t'assoir aussi, on va manger tout de suite, comme ça on pourra discuter en digérant !"

L'homme, de taille moyenne et un peu trapu, avait la même couleur de cheveux que sa fille, bien qu'elle ait tendance à grisonner au niveau des oreilles. Ses yeux ambrés brillaient de vivacité, et de profondes rides autour de sa bouche et aux coins de ses yeux prouvaient que Sinichi souriaittout le temps. Une expression charmeuse se dessina sur son visage lorsqu'il jeta un regard tendre à sa femme.

"Alors Kenda... Que nous vaux le plaisir de vous avoir à notre table?!" Sachiko, ne connaissant strictement rien ni aux ninja ni à leur monde (comme son mari d'ailleurs), ne pouvait se douter du rang et du respect qu'il imposait. Elle lui parla alors ouvertement, et n'avais aucune honte de lui offrir des sourires radieux.

Ayame avait écouté avec attention toutes les paroles de son frère. Elle lui adressa de temps en temps un sourire d'encouragement, et se mordait la langue de temps à autre pour s'empêcher d'intervenir. Kenda devrait s'en sortir tout seul, c'était son épreuve.

Ayame observait les réactions de ses parents, et les vit progresser de simples recepteurs à êtres humains émus et tremblants... Ils n'étaient pas si naïfs qu'ils en avaient l'air. Sachiko commençaient à chanceler sur sa chaise, et Sinichi fut contraint de se lever de sa chaise pour l'empêcher de tomber. Il enterra son visage dans le cou de sa femme, et lui murmura quelques mots inaudibles, qui firent pleurer Sachiko.

*Maman...*

Kenda avait presque terminé de parler, et sa voix devenait de moins en moins forte, si bien qu'il fallait tendre l'oreille pour l'entendre prononcer ses derniers mots. Derniers mots qui firent littéralement fondre en larmes la pauvre Sachiko. Des larmes brûlantes coualient sur ses joues, et elle mordait un chiffon de cuisine pour étoufer ses cris.

Emue et fière de son frère, elle s'aprocha maladroitement de lui, et pris ses mains dans les siennes. Elle remarqua qu'elle étaient moites et tremblantes. Elle les serra alors gentiment, et lui murmura quelques mots que seul lui pouvait entendre. "Tu as bien fait... Grand frère !" Elle lui offrit alors un sourire radieux et un regard mous et adorable. Comment ne pas aimer un frère aussi spécial et gentil ?

Elle entendit alors d'une oreille distraite les pleurs de sa mère. "Ooh..." Elle lâcha non sans réticence les mains de Kenda, et se jeta au cou de sa mère. "Maman... Il est revenu ! Mais... Mais ce ne sera jamais comme cela aurait dû être tu sais...Ses parents sont Hyuga maintenant. Tu comprends ?" Entre deux gémissement, Sachiko tenta de prononcer quelques mots. "Je-je-je saiiiiis... Mais mais mais..." Elle bégaya. "Je suis si heureuse... Mon enfant... En vie !"

Sinichi lui fit une bise sur le front, et lui lança un sourire emplit de tendresse. "Je... Je crois que c'est ce qu'il nous fallait entendre. Merci Ayame, et..." Il lâcha sa femme en pleurs du regard, et se retourna vers Kenda. Il plongea son regard dans le sien, et mis sa main sur sa bouche. Ayame, connaissait parfaitement son père, savait très bien qu'il retenait ses larmes. "Mon fils... Je comprends tout à fait que tu ne nous considère pas totalement comme tes parents. C'est légitime... Mais je te demanderai de bien vouloir m'écouter jusqu'au bout... Le récit de cette nuit..."

Il attrapa une chaise de ses mains puissantes de montagnard, et s'assit avec maladresse. Il pris une profonde inspiration, toujours sous le choc de la nouvelle, et débuta avec une voix tremblante, "C'était tout d'abord une belle journée ensoleillée, et il faisait juste assez doux pour pouvoir se permettre de ne porter qu'une chemise. Les oiseaux chantaient, et Sachiko, assise dans une balancelle devant la maison, murmurait une berceuse enchanteresse, un enfant souriant et joyeux dans les bras." Il sourit rien qu'à l'évocation de ce souvenir, avant de prendre un regard grave, indiquant un changement immédiat d'ambiance dans son récit. "Mais, enceinte de presque neuf mois, cette belle jeune femme eut de fortes contractions, et hurla le nom de son époux ; Sinichi. Ce dernier, en train de rassembler ses bêtes dans les alpages, n'entendit que d'imcompréhensibles plaintes prenant naissance près du lac. Par mesure de prudence, il mena ses bêtes dans un enclos clôturé, et se précipita chez lui." Il respirait doucement, avec un rythme irrégulier et saccadé. "Il trouva alors sa femme, effondrée sur le sol et son enfant dans les bras. Elle hurlait et hurlait de douleur, alors que le petit garçon ne disait rien, et s'aggripait de toute ses forces à la chemise de sa maman. Et moi... J'ai alors commis la pire bêtise de toute ma vie. J'ai pris ma femme et mon fils dans mes bras, et les ai mené à l'intérieur de la maison. Ne sachant pas que faire pour soulager Sachiko, j'ai sellé un cheval et me suis précipité au village le plus proche, environ quinze kilomètres. J'avais pris Takeo avec moi, mon petit fils de deux ans... Le soleil commençait à se coucher, et les chemins devenaient de plus en plus difficile à suivre. J'ai heureusement atteint le village après une heure de galop, et je me suis jeter à la porte du médecin, hurlant que j'avais besoin d'aide."

Sinichi se mit à trembler, se souvenir de ce genre de choses étaient difficile... Autant que de se rappeler l'annonce du décès de leur fils par leur propre fille, Ayame. La famille ne s'en était jamais vraiment remise. Le père aurait bien voulu s'arrêter là, arrêter de se torturer, arrêter de faire pleurer sa femme... Mais il était de son devoir de raconter ce qui s'était passé. Il continua alors, une bouledans lagorge qui écorchait chacun de ses dires.

"Personne n'a ouvert la porte, le village était désert. Je me suis mis à demander de l'aide à toutes lesmaisons, hurlant de toutes mes forces dansles rues du village, jusqu'à ce que... Je me retrouve sur la place du village. Un amas de corps, suintant et puant... Des femmes, des enfants, des vieillards, tout le village y était passé. Et à ce moment, j'ai posé mon regard sur un nouveau-né, transpercé d'une lance, et j'ai pris peur. Si les meurtriers étaient encore là, s'en prendraient-ils aussi à Takeo ? Dans mon corps encore jeune de vingt ans, je me suis remis en selle, et ai talonné comme jamais je ne l'ai fait. Nous galopions à une vitesse folle dans les rues du village, et le bruits des sabots résonnaient partout où nous passions. J'avais peur... Très peur. Les yeux de ma monture roulaient dans leur orbite, et elle s'affolait de plus en plus à chaque foulée de sa course. Mais..." Il ferma les yeux, et tentait de retenir ses larmes, mais c'était de plus en plus difficile pour lui de maintenir sa fierté devant son fils. "Nous sommes sorti du village, et je pensais que nous étions sauvé. Il fallait que je retourne auprès de ma femme, avec ou sans médecin. Je jetais un dernier coup d'oeil derrière moi, vérifiant si nous n'étions pas suivi, et soupirait de soulagement. Je pensais avoir sorti mon fils et moi-même du danger."

Sachiko se calma peu à peu, emmitouflée dans les bras de sa fille. Elle gémissait toujours, mais les cris avaient cessés. Les larmes coulaient toujours autant, mais elle respirait plus calmement.

"Quelqu'un se dressa alors en travers de mon chemin, et lança avec une précison, qui m'est encore impossible de décrire, une sorte de couteau comme Ayame porte dans sa sacoche, et le planta entre les deux yeux de ma monture. J'ai, par simple réflexe, protégé Takeo dans notre chute en faisant office de bouclier. Mais je suis très mal tomber, et me suis brisé en mille morceaux l'épaule, et me suis déboité un coude. Je n'y ai pas fait attention sur le moment, je me mettais en boule autour de mon fils, veillant à ce qu'il soit bien protégé." Il esquissa un faible sourire, observant la réaction de son fils biologique. "Mais une horde de ninja," Il eut un air dédaigneux sur son visage, il n'avait jamais vraiment fait confiance aux ninja, sauf à ceux de Kiri et de Suna. "Venant du pays de l'herbe je crois, ceux même qui avait massacré les habitants du village et pillé leurs richesses. Ils fouillèrent d'abord les sacoches de mon cheval mort, et, voyant que je ne possèdait rien de valeur sur moi, ils me frappèrent jusqu'au sang. Mais je ne lâchais toujours pas mon fils, qui restait silencieux, comme s'il se rendait compte de la gravité de la situation. Et l'un des ninja, pensant que je protégeais dans mes bras une quelconque richesse, usa de son Chakra, si c'est bien le mot, pour m'arracher mon enfant des bras. Je me suis mis à hurler, à mordre et à frapper pour tenter de le récupérer, sous les yeux et les rires moqueurs de mes agresseurs. Mais il se lassèrent rapidement de moi, et l'un d'eux m'asséna un violent coup sur la tête. Avant de perdre connaissance, j'eu juste le temps de voir le petit visage irradiant de gentillesse et de naïveté de mon Takeo..." Il ouvrit les yeux, et des larmes finirent par rouler sur ses joues. Il ne pouvait les retenir plus longtemps. Dans toute sa dignité, il se leva, et s'approcha de Kenda. Il posa une main sur son épaule, et la serra affectueusement.

"Je suppose que tu avais compris depuis le début, n'est-ce-pas... Takeo ?" Il sentit Kenda frémir sous sous le contact de sa main, et Sinichi la retira en toute pudeur. "Je me suis réveillé au petit matin. Mon épaule et mon coude me faisait horriblement souffrir, et mon premier réflexe à été de crier de douleur. Puis je me suis rendu compte de ton absence. Je t'ai cherché partout, craignant jusque dans mes entrailles qu'ils ne t'aient tués ! Mais je n'ai trouvé aucun enfant. Aucun signe de vie. Aucun indice. Ils ont disparu comme tous les ninja le font : sans laisser de traces." Il se retourna alors vers sa femme, qui avait cessé de pleurer et qui était en train de sécher ses larmes, une lueur de bonheur et de tristesse mélangée dans le regard. "Je suis alors rentré, dépité. Sans repère et complètement perdue, je mis plus d'une journée pour rentrer. Et quand je passa le pas de la porte... Sachiko était là, avec deux enfant dans ses bras. Ma petite Ayame, et... Et... Et Shiro" Sa voix se brisa. Sinichi se mit à trembler de toute part, et il tomba à genou. Trop d'émotion le tiraillait.

Kenda resta sans voix suite au récit que venait de faire Sinichi, il venait de lui retracer l'histoire complete de ce qui lui était arrivé ce soir là. Il ne s'était pas imaginé que les personnes qui l'avaient Kidnappé avait été des ninjas, des ninjas du pays de l'Herbe, cependant lorsqu'il avait appris de la bouche de son père qu'il l'avait récupéré après avoir tué les hommes le retenant, Kenda s'était demandé pourquoi son père en était venu à assassiner les gens l'ayant enlevé, en effet s'ils avaient été de simple voleurs, il les auraient fais arreter, mais de là à les tuer, c'est que les ninjas avaient dû essayer d'affronter le groupe des hyûga...ils n'avaient eu aucunes chances !!
Kenda regarda les deux personnes devant lui, Sachiko commencait à se calmer, Sinichi lui était tombé à genoux sur le sol. Kenda avait sa boule qui lui était revenu au niveau de l'estomac, il s'approcha de l'homme et se pencha doucement sur lui, puis avanca sa main et lui prit doucement la sienne, l'obligeant ainsi à le regarder dans les yeux, puis il l'aida à se relever.
D'une voix alors assez forte pour couvrir les pleurs de Sachiko, il se mit à parler, il avait les mains toujours aussi moites mais il se rendait compte que ce qu'il se passait sous ce toit était quelque chose de très important :

- Takeo, je m'appelais donc Takeo !!! Je vous...non...je te remercie de m'avoir expliqué ce qu'il s'était passé ce soir là. Je savais que mes parents...

Kenda jeta un regard attristé à ses deux parents biologique qui se trouvaient devant lui, il ne tenait pas à leur faire e mal en disant "parent" lorsqu'il faisait hallusion aux membres de sn clan, cependant ils s'étaient vraiment occupés de lui comme un fils, il reprit son récit en regardant toujours droit dans les yeux son père et sa mère :

- je savais que mon père m'avait retrouvé au prise avec des personnes et qu'il avait dû, lui et les autres membres du clan, les exécuter pour me récupérer, je savais également qu'ils avaient tous fait pour retrouver mes vrais parents mais que cela avait été vain !! Je comprends mieux maintenant...et c'est seulement après quelques semaines de recherches intensives qu'ils ont pris la décisions de m'intégrer dans leur famille, et dans leur clan. Ce qu'ils ont fait pour moi, je ne les remercierais jamais assez, je n'ai jamais su que j'avais été adopté, ils m'ont même initié à leur plus grand secret...leur Dojutsu !! Cependant, savoir que j'avais été adopté m'avait porté un petit coup au coeur, en effet je ne connaissais pas mes vrais parents, je ne savais pas exactement ce qu'il s'était passé ce soir là !!

Kenda tendit doucement sa main vers sa mère, qui s'était maintenant calmée, écoutant attentivement ce que venait de dire Kenda, il lui prit la main et l'aida à se lever. A ce moment là Kenda eut une petite larme qui coula le long de sa joue, il n'était pas triste, non, il était simplement heureux, heureux de connaitre enfin ses vrais parents, de connaitre ses racines, son passé. Il s'approcha de ses deux parents et fit une chose qu'il n'aurait jamais pensé faire...il les prit dans ss bras, tout deux !!

- Je vous remercie tout les deux, de tout coeur !!

Les lèvres d'Ayame tremblaient. Elle avait en ce moment même sous ces yeux, toute sa famille réunie ! Un spectacle aussi émouvant qu'impensable... Qui aurait pu croire que Kenda, Mizukage et ninja de renom, depuis si longtemps ami d'Ayame, était justement le frère de cette dernière ?

"Je... Je..." Ayame brisa le silence qui s'était brusquement abattu sur la salle : Sachiko avait le visage enterré dans le cou de son fils, et Sinichi avait sa main plaquée contre sa bouche, retenant ses gémissement. Ils se retournèrent donc tous les trois vers la jeune femme, l'air interloquée et inquiet. Jamais Ayame n'avait employé un timbre de voix aussi tremblant et déchiré.

"A... Ayame ?" Kenda s'avanca vers elle, relâchant l'étreinte avec ses deux parents biologiques. "Ca va ?"

Se mordant la lèvre jusqu'au sang, elle se jeta au cou de son frère, et s'appuya sur son torse. Elle avait du mal à parler, mais parvînt tout de même à lui murmurer un "je t'aime grand frère" quasiment inaudible.

Se rendant bien compte que l'atmosphère était un peu réduite au silence, elle s'écarta gentiment de son frère, qui avait enroulé ses bras autour d'elle, et proposa à toute la petite famille de passer à table d'un signe de la main. "Vite vite ! Les pancakes vont refroidire !"

"LES PANCAKES !" Sachiko se releva brusquement, renversant sa chaise, manqua de faire chuter son époux au passage, et se précipita devant la table. "Ils sont tous froids ! Alala !" Elle saisit avec vivacité le plat débordant de petite crêpes dorées, et se précipita dans la cuisine, sous les yeux inquiets de Kenda. La Sabresue lui posa affectueusement une amin sur l'épaule, lui sussurant : "Ne t'inquiète pas, les pancakes c'est une institution pour elle."

(hrp : j'avais oublié de répondre -__________-")


Ayame pria d'un geste de la main sa mère de s'assoir, et lui servit deux pancakes chauds et fumants, avant d'y verser généreusement une cuillère de sirop d'érable. Sachiko remercia sa fille en lui offrant un sourire radieux, et posa ses mains de part et d'autre de son assiette, attendant poliment que tout le monde soit servit avant de manger.

"Alors comme ça..." Sinichi commença à parler, tendant avec gratitude son assiette à Ayame afin quelle le serve à son tour. "... Tu es le chef du village caché où travaille ma petite fille ? C'est bien." Il remit son plat débordant de gâterie devant lui, et attrapa avec aisance le pot de sucre, le vidant littéralement sur les petites crêpes. Sachiko lui lança un regard noir, elle aurait bien voulu en avoir un peu aussi. "Merci Ayame. C'est gentil de ta part. Donc je disais... Ah oui !" Il enfourna un pancakes en entier dans sa bouche, et l'avala tout rond, sous les yeux exaspérés de sa fille. "C'est une bonne situation, mais je voulais savoir.... Pourquoi diable vous engager des femmes dans vos rangs ? c'est bien trop dangere-"

"PAPA !" Ayame venait de servir son frère, et lâcha la fourchette qu'elle tenait en main sur le sol. Elle affichait un air affligé. "Ce n'est pas parce que je suis une fille que je ne peux pas aider un village ninja tout de même ! Quand arrêteras tu de me prendre aussi peu au sérieux ! Je suis une Sabreuse, une Sabreuse !"

"Voilà, c'est là le hic ! je ne sais même pas ce qu'est une Sabreuse !" Il se leva de sa chaise, foudroyant sa fille du regard. Il ne voulait pas laisser transparaitre son inquiétude devant sa femme, et surtout son fils. Ses bras tremblaient, et on pouvait lire sur son visage à quel point il haïssait les ninja de lui avoir emporté Shiro et Ayame loin de lui.

Sachiko soupira, et repoussa son assiette vide sur le côté, avant de poser ses mains devant elle, jouant avec ses doigts. "Tu sais Ayame, ton père a le droit de savoir de quoi il en retourne tu ne crois pas ? Cela fait longtemps déjà que tu es parti, presque un an ! Tu ne viens qu'une fois par semaine nous donner de tes nouvelles, et tu t'écarte du sujet à chaque fois que nous t'interrogeons sur ta vie en tant que Kunoichi. Qu'as-tu fais durant tout ce temps ?!"

Ayame ne savait plus quoi dire, et priait son frère du regard de l'aider à se tirer de ce semblant de dispute.

"De plus... Je te connais bien ma flle, et il me semble que tu nous as caché quelque chose de très important." La Sabreuse tilta immédiatement, posant avec raideur sa main sur son ventre. Elle ne leur avait toujours pas annoncé.... La peur lui broyait le ventre. Qu'allaient-ils lui dire ?