Une haine envers les humains [privé]

Le printemps était enfin arrivé sur les contrées du village de la feuille. Le soleil dégnait enfin pointé le bout de son nez tandis que la nature revivait peu à peu. Autour des enceintes qui protégées les shinobis de Konoha, de grands arbres avaient repoussés élargissant la grande forêt. De nouvelles espèces s'étaient installées et des fleurs qui étaient sensées avoir disparus recommençait à pousser sous le soleil doux de la fin d'hiver. Les camps de bûcherons avaient été saccagé pendant la nuit par on ne sait qui, bien dès fois le village avait tenté de reconstruire les sites détruits mais bien vite ils furent à nouveaux démembrés. Dans chaque camp une lettre était laissée à l'intention du dirigeant de Konoha, celle-ci exigeait l'arrêt de la déforestation des environs du village sous peine de lourds sévices sur les bûcherons eux-mêmes. Ce mouvement de défense des arbres faisait la une des informations, des milices étaient employés pour surveiller les lieux mais jamais le shinobi ne fut attrapé. Dans son bureau, Kabuto lisait son journal, souriant en coin en lisant les informations sur cet ennemi public. Personne ne pouvait se douter que l'auteur de ces actes n'était d'autre que le commandant des forces armées en personne. Après tout, quelles seraient les motivations d'un shinobi si respecté que lui qui le pousseraient à s'attaquer à des bûcherons sans défenses. De plus, en tant que commandant des forces armées du village, celui-ci avait donc comme ordre de trouver le coupable de ces saccages, ce qui rendait la situation encore plus comique à ses yeux. Le journal qui était entre les mains du Yakushi était écrit en brail, à cause de l'infirmité visuelle de celui-ci. Une fois qu'il eut fini de lire l'article sur ses soit disant méfaits, Kabuto posa son journal et sortit doucement de son bureau. Il était déjà cinq heures du soir et le soleil brillait toujours dans le ciel bien qu'il n'était plus très haut. Une fois sortit du complexe administratif, le shinobi se dirigea gaiement vers les portes du village. Une fois arrivé, un garde le fixa et dit :

• Kabuto-sama vous connaissez la procédure...
• Pffft... ça commence à devenir chiant tu sais...
• C'est pas moi qui fait les règles dit alors le garde d'un ton d'excuse

Kabuto sortit de sa veste une carte indiquant qu'il avait bien accès à l'extérieur du village car, depuis les récents évènements, les shinobis du village n'avaient plus le droit de sortir sauf pour les missions afin de ne pas geler le village.Grincant sur leurs gonds, les lourdes portes s'ouvrirent étroitement devant le commandant des forces armées. Une fois qu'elles furent complètement ouvertes, le Yakushi passa l'ouverture pour sortir du village. Devant lui, sur une trentaine de mètres, il n'y avait qu'une fine pelouse et de grands sentiers de terres mais, au delà, c'était la forêt qui régnait. La vision extérieur de cette étendue végétale était magnifique. Le mélange des couleurs des arbres semblait avoir été fait par la main de l'homme, ce qui était vrai. Des fleurs tapissaient les bords des sentiers, les rendant plus visible et plus agréables. Une longue ballade s'étalée sur une centaine de mètre avant de donner sur une clairière parsemée de fleurs blanches et délicates. Dans cette clairière, la pelouse semblait plus verte et plus haute, comme si elle était régulièrement entretenue par une main invisible. Dans cette partie de la forêt, il n'y avait ni espèces dangereuses, ni espèces bruyantes, afin de rendre les lieux aussi paisible que pourrait être le paradis. Kabuto s'allongea mollement sur l'herbe fraîche et attendit ainsi quelques minutes, voulant vérifier qu'il était bien seul. Une fois qu'il se sentit vraiment isolé, il composa quelques signes et disparus dans un nuages de fumée. En quelques instants, le shinobi de Konoha quitta la douce clairière pour se retrouver plus loin dans la forêt. Cet endroit était sombre et plutôt broussailleux. Des ronces entravaient le passage tandis que les racines des arbres sortaient du sol un peu partout. La pelouse avait disparue, laissant place à la terre humide et boueuse. Le soleil ne passait pratiquement plus entre les arbres ce qui rendait les lieux froids et hostiles. Au loin, hors de vue des humains, un petit village caché semblait s'activer. Ses habitants marchaient tous sur deux pattes mais n'avaient rien d'humains. Ce refuge de sédentaire était composé de porc-épics semblant parler et marcher comme un homme.

Tandis que Kabuto prenait garde où il mettait les pieds, celui-ci avançait vers sa destination. Avant son éclipse de la clairière, il avait prit le soin de créer sur son épaule son familier Hana qui avait son irréversible façon de se comporter. Au bout de quelques minutes, Yakushi entra dans le village et fut tout de suite arrêté par un garde.

• Humains, comment as-tu fais pour venir ici ?

L'hystricidae qu'il avait en face de lui semblait plutôt jeune et craintif. Kabuto sourit et leva la main d'un signe amicale mais le garde fouetta instantanément sa queue sur le sol afin de se donner du courage et intimider son interlocuteur mais à peine eut il fit ce geste qu'un second hystricidae vint

• Kabuto-kun, content de te revoir. Ici, tes bien faits ne sont pas aussi rependus que dans ton village mais Benzô et Hoko sont fiers de toi.
• Merci Shiroku, d'ailleurs c'est pour Benzô que je suis venu, est il là ?
• Oui, je crois qu'il fait encore la sieste mais tu peux le réveiller sans crainte
• Merci !

Lorsque Kabuto partit Shiroku se tourna vers le jeune porc-épic et lui dit :

• Ce n'est pas comme ça que l'on traite l'un de nos héros !
• Désolé...

Le shinobi se dirigeait à présent vers le terrier de Benzô. Depuis son dernier voyage les lieux n'avaient pas changés ce qui aida le commandant des forces armées à se retrouver parmi ce dédale. Une fois devant le bon terrier, celui-ci tapa à la porte et entra. Comme l'avait prévu Shiroku, le sage dormait. Yakushi ferma lentement la porte avant d'aller s'asseoir en face du vieil hytricidae. Une fois cela fait, il sortit son katana et joua un petit morceau. Peu à peu, Benzô bougea au fil du rythme et bientôt il ouvrit les yeux d'un air completement reposé. Lorsqu'il vit Kabuto il dit alors de son habituel voix grave et chevrotante :

• Yakushi-sama, content de vous voir. Vos exploits sont arrivés jusqu'ici, merci de votre aide.
• De rien, j'ai tenue ma promesse. Alors, comment va votre village ?
• Bien, bien. Voulez-vous du thé ? Il est fait à partir d'herbes de la forêt
• Volontié.

Le vieux sage se leva difficilement, soutenu par Kabuto puis alla chercher sur une table non loin une théière en éteint ainsi que deux tasses en porcelaines. Malgrès son vieil âge, Benzô ne tremblait pas dans ses gestes. Le breuvage bouillant de couleur brune remplis peu à peu les deux tasses dans un petit nuage de fumée. Kabuto souffla longuement sur la surface du liquide avant de prendre timidement la première gorgée. Alors que le sage but à son tour, la porte de la tanière s'ouvrit aux éclats et soudain Shiroku accompagné de Sachibi et d'autres sentinelles. Ceux-ci semblaient affolés et fatigués ; Kabuto ainsi que Benzô posèrent leur tasse de thé tandis que Shiroku s'assit à côté d'eux.

~ - Benzô-sama, les erinaceidae on étaient attaqués !
• Comment ça ?
• Les hommes ! Ils ont encerclés la forêt et on mis le feux. Ca c'est passé à une vingtaine de kilomètres de notre position, ils ont attaqués le clan de seiiki no boorei et incendié toutes les tombes !
• Hum... Violez le lieu où repose les protéger des hérissons, très mauvais signe

A cet instant, la petite hérissonne qui se trouvait sur l'épaule de Kabuto frissonna et ses piques sortirent d'un coup, éraflant la joue du shinobi. Après tout, le familier tirait beaucoup de ses racines animales et réagissait comme chaque bête qui aurait comprit la situation l'aurait fait. Cependant, bien que du sang coula de la joue du shinobi, la blessure se referma bien vite. A présent, l'hérissonné avait oublié sa flegme habituel pour laisser place à une excitation qui devenait presque dangereuse pour son maître qui dut l'éloigner un peu pour ne pas se reprendre des piques dans la figure. C'est alors que Shiroku reprit son discours d'un ton empressé :

• Il faut aller les aider ! Kabuto, si tu es notre allié, va aider tes frères !

Kabuto regarda longuement sa créature puis se tourna lentement vers Benzô et enfin regarda Shiroku dans ses petits yeux.

• C'est d'accord... Hoko vient avec nous ?
• Oui...
• Alors c'est bon je crois, nous avons toutes nos chances de notre côté
• Au fait, comment trouvez vous le thé Yakushi-sama ?
• Très bon merci. A bientôt...

A ces mots, le Yakushi se leva lentement et sortit de la tanière avec le reste de la garde. Dehors, Hoko les attendait ; celui-ci se tenait à quatre pattes afin de pouvoir transporter sur son dos les valeureux guerriers qui iraient défendre leurs amis. Lorsque le porc épics géant vit Kabuto, celui-ci eut un grand sourire. Bien qu'ils ne s'étaient pas vus depuis longtemps, le temps leur manquait. Les sentinelles hytricidae s'installèrent au niveau de la tête d'Hoko, là où les piques étaient les plus petits. Kabuto les suivis de près et, en une fraction de seconde, Hoko s'était déjà mis à courir. Tout en sautant par dessus les terriers de se congénère, il prenait garde à ne pas laisser tomber sa queue sur l'un d'eux. Celle-ci était grande et lourde. Les piques dont elle était composée étaient plus grands que le plus part des autres piques qu'il avait sur le corps. Au loin les arbres se rapprochaient à une vitesse affolante. En face d'eux, un mur d'arbres semblait empêcher tout passage, c'est alors que Shiroku sortit un parchemin et récita rapidement l'incantation. Hoko ne ralentissait pas, se sentait il plus fort que les arbres ? Non ! Lorsque Shiroku eut fini de prononcer l'incantation, les arbres s'écartèrent à leur passage. La technique étonna fortement le shinobi ; ainsi les hytricidae pouvait aussi bien maîtriser la nature ? Le Yakuchi avait à présent du mal à distinguer les alentours, ces yeux du coeur ayant du mal à suivre la vitesse de tous ses arbres si proches qui s'ouvraient et se refermaient à leur passage. Intrigué par cette merveilleuse technique le commandant des forces armées de Konoha se tourna vers Shiroku et lui demanda :

• Comment t'as fait ça ?
• C'est un parchemin du vieux Benzô, il connait tout sur la nature !
• Il faudrait que je lui en reparle...

Pendant une dizaine de minutes, le noir absolu régnait sur la forêt puis au loin, une odeur de roussi se fit sentir. Peu à peu on put constater de grandes flammes rouges, léchant la cime des arbres de leur langue perfide. Alors qu'au par avant un froid glaciale s'était emparé de la forêt avec la tombée de la nuit, la chaleur des flammes donna un sentiment de mal aise au shinobi. En quelques secondes, le ninja et les porc épics se retrouvèrent si près des grandes flammes qu'ils commençaient à transpirer. Shiroku qui avait la vue la plus perçante parmi ses congénères vit sur la droite le village des erinaceidae. Pendant que Shiroku et Sachibi sautèrent d'un bond du dos de Hoko, suivi des autres hystricidae, Kabuto entama une rapide discussion avec le guerrier animal.

• Ca faisait longtemps...
• Ouep... Merci de ton aide...
• Pas de problèmes, mais tu vas faire quoi maintenant que les humains sont derrière cette barrière de feux ?
• Alors là t'inquiète pas, descend de mon dos et va aider les autres.
• Ok



[Post trop long : pourvu que le beugue ne recommence pas, un kyub :p ]

Kabuto descendit lentement du dos d'Hoko. Une fois à terre, le guerrier hystricidae se leva sur ses deux pattes arrière. Cet animal était un vrai géant. Son visage long était emprunt d'un sourire terrifiant. Ses longs bras, couverts de piques se levèrent doucement tandis que le feu ne faisait qu'accentué les traits bien trop humains de cet animal. Ses mains étaient dénudées de tout piques, leur taille était assez grande pour y prendre une vache au creux de la pome. Ces longs doigts qui ressemblaient à des troncs d'arbres commencèrent à composer des signes et soudain la terre se mit à trembler. Un grand mur de pierre se mit à s'élever devant l'hytricidae et bientôt monta aussi haut que le sommet de son crâne. Dès que ce mur fut installé la chaleur et la lumière que dégageait le feu fut stoppée mais ce n'était pas tout. Quelques secondes après que ce mur fut construit, celui-ci s'écrasa sur les flammes, les étouffant et soufflant les arbres aux alentours. Kabuto se trouvait déjà au village et discutait avec les guerriers erinaceidae lorsqu'Hoko avait réussi à arrêter l'incendie. Un erinaceidae plutôt vif et existait était en train de parler. Ses piques étaient plus petits que ceux de ses cousins. Il avait en main une sorte de long bâton de prêtre serties d'une longue lame argentée.

• Nos morts sont en danger ! Ils vont le payer !
• Du calme Kozou, nous avons un ami à te présenter.

Kabuto sortit de l'ombre, son hérissonne sur l'épaule. L'erinaceidae le regarda étrangement puis lui dit :

• Un humain ? Shiroku tu m'étonnes... Cependant, il a quelque chose en lui qui me semble familier... Etrange, j'aime pas cette sensation...
• Escusez moi du désagrément. Je voudrais juste vous demander quelque chose, votre rôle et de protéger les morts ?
• Oui tout à fait !
• Hum... attends un peu
• Quoi ?!

Kabuto sortit de ses vêtements un parchemin quelque peu jaunis par le temps. Il le déplia lentement et passa ses doigts sur les différents noms inscrits. En quelques secondes, un cadavre apparu au pieds du shinobi ; il semblait gelé et la rigidité de la mort l'avait quitté depuis longtemps. Le Yakuchi fit quelques signes et posa ses mains sur différents points du cadavre. Ce dernier se leva lentement et s'assis à côté du ninja. L'hérisson fut stupéfait de voir le mort bouger bien que son âme l'ait quitté. L'erinaceidae se rapprocha doucement du cadavre, lui palpa le pou puis regarda avec stupéfaction Kabuto.

• Comment vous avez fait ?
• C'est un don...
• Formidable, nous autres erinaceidae avons toujours rêvé de nous battre aux côtés de nos protégés. Pourriez vous ranimer ceux du cimetière pour nous ?
• Il risque après d'y avoir des conséquences morphologique au niveaux des tissus musculaires.
• Ce n'est pas grave. Kuzo, Banzo, venez, on va se battre !

Près des tombes se trouvaient deux hérissons qui tenait à la main les mêmes lances que leur compagnon Kozou. Les prêtres hérissons semblait quelques peu inquiet et démotivé. En effet, à côté d'eux gisait des dizaines de corps de leur semblable, brûlés vifs ou transpercé par des Kunais. A vrai dire, les tombes étaient en majorités des petits fossés creusé à la va vite il y a peu de temps. Bien que démoralisé, l'ardeur de leur frère et l'arrivé des renforts semblait leur donner du courage. Au loin, Hoko semblait combattre comme un titan. Des arbres tombaient dans la nuit noire. Alors qu'il semblait qu'Hoko avait l'avantage, un beuglement horrible fit tressaillez toute la forêt puis, un grand tremblement ; Hoko venait de tomber à terre. En face de lui, un homme plutôt grand, les cheveux blancs et des flammes volant autour de lui. Celui-ci semblait avoir du plaisir à détruire et tuer. Fou de rage, Kabuto fonça droit sur lui, un long scalpel de chakra à la main droite. Sa vitesse était telle qu'il se demandait si l'homme qui se tenait en face de lui pouvait le voir mais, au moment ou il allait le frapper, une des boules de feux qui l'entourait le frappa violemment et l'éjecta sur le corps inerte de Hoko. Par chance le ninja n'avait pas touché les longs piques de l'animal mais, le fait qu'il ait pu se faire surprendre aussi facilement était détestable aux yeux du shinobi. Celui-ci concentra alors son chakra dans son corps qui noircit petit à petit. Bientôt, son bandeau glissa et laissa apparaître ses deux yeux. Ceux-ci brillait d'un éclat flamboyant : les deux nekogans étaient activés. Par mesure de sécurité l'homme blanc refit sa technique et de nouvelle boulle se mirent à graviter autour de lui tandis que pendant ce temps Kabuto venait de mémoriser et de copier la technique. Cette fois-ci l'exon'kyoukage n'allait pas se faire avoir. Son adversaire venait de lancer la contre attaque, des petites boules de feu fusaient à une vitesse ahurissante mais le shinobi réussit grâce aux pouvoir de son dojutsu à éviter les attaques. C'était la deuxième fois que Kabuto avait appris une technique de son adversaire sans riposter mais maintenant la contre attaque allait se faire de son côté. A peine eut il esquivé les boules de feux qu'il créa une gigantesque lame de son qui fonça droit sur son adversaire. Celui-ci prit au dépourvu ne l'esquiva que bien trop tard. La lame percuta son bras droits puis alla s'écraser dans un arbre. Le bras du malchanceux semblait en parfait état mais lorsqu'il le bougea, ses os se brisèrent et du sang coula de son nez. Kabuto en profita pour créer en dessous de lui une main de terre qui profita de son étourdissement pour lui briser les côtes en le serrant de toutes ses forces. Les boules de feux qui le protégeaient disparurent peu à peu mais Kabuto ne le laissa pas mourir, il n'aurait pas cette chance. Le Yakuchi s'approcha doucement de sa victime, passant doucement sa langue sur ses dents. La haine était tel que sa peau se noircit à vu d'oeil tandis que ses yeux du coeur se brouillait sous l'effet de cette émotion si impure. Doucement, il passa sa main sur le visage effrayé de l'homme inconscient, celui-ci était déjà proche de la mort. Mais alors que le commandant des forces armées de Konoha allait le réanimer pour le faire souffrir il se prit une balle en pleine épaule. Son sang coula doucement, se transforma en dragon qui foncèrent dans tous les sens avant d'exploser dans les airs et en quelques secondes il tomba inconscient. A son réveil son bras gauche lui faisait atrocement mal et il ne pouvait pas le bouger. Devant lui, Kuzo lui tournait le dos, parlant à Shiroku. Lorsque Kabuto se leva, les deux cousins le regardèrent quelque peu inquiète et l'erinaceidae dit :

• Déjà rétabli ? Quelle prouesse, nous n'aurons pas l'honneur de vous mettre dans notre cimetière
• Arrête de penser à tes morts dit Shiroku exaspéré
• Ce n'est rien. Au fait on à gagné ?
• Oui, Kokuzu est arrivé à temps !
• Qui c'est ?
• Il est pas peu comme Hoko...
• Il faudrait que j'aille le voir. En parlant de Hoko, il va bien ?
• Oui mieux, il s'est prit une seringue soporifique de la taille d'un obus.
• J'irai lui rendre visite après, mais je pourrais voir Kokuzu s'il te plait ?
• Après quand tu sera complètement rétabli.

Le jeune médecin se mit alors debout. Le bandage qu'il avait à l'épaule traversait son torse puis le dos pour revenir sur l'omoplate. Le fait qu'il ne puisse bouger son bras l'empêchait quelque peu mais il avait fait tellement de fois cette technique qu'il pouvait tenter de la faire à une main. Après de long efforts il réussit à faire sortir un long chakra vert de sa main droite pour au final la poser sur son épaule. Bien que le trou marqué par la balle était déjà quelque peu rebouché par la faculté naturelle du shinobi, il lui fut près d'une demie heure pour se soigner complètement. Cet effort l'épuisa beaucoup vu son faible état mais il se devait de continuer. Kuzo voyait bien sur le visage blême du ninja que la fatigue l'étouffait, mais il se doutait qu'il était déterminé à rencontrer le chef erinaceidae, c'est pourquoi il l'accompagna jusqu'à lui. Celui-ci, bien qu'aussi grand que son cousin, semblait moi touffu. Dans son dos, une immense épée à deux mains se tenait dans un fourreau noir. Lorsqu'il vit Kabuto, il baissa sa tête comme pour mieux le voir et dit :

• Merci valeureux guerrier !
• Merci de quoi... je me suis fait avoir comme un bleu...
• La haine n'est pas bonne conseillère. Tâche de combattre avec plus de dicernement mais... tu nous à bien aider. Grâce à toi ils nous on montré leur position, et n'ont pas fait long feu. A vrai dire, je suis rentré juste à temps pour les protéger mais sans toi, je serai sûrement arrivé trop tard. Je t'accorde ma plus profonde reconnaissance et si tu as besoin de nous, mon peuple sera fier de t'aider.
• Et bien... J'ai le pouvoir de réanimer les morts vous le savez et vu que vous êtes leur gardien je vous demanderai si un jours, lors d'un combat ou je me retrouverai en mauvaise posture, je peux vous invoquer.
• Je n'y vois aucune contrainte nous somme heureux de combattre aux côtés de nos protégés.
• C'est bien alors, au fait, Hoko est rétabli ?
• Oui tout va bien, tu peux allez le voir.
• Merci

Les pas du ninja étaient lents mais sûrs. A vrai dire, Kabuto ne connaissait pas trop les lieux mais avait repéré au loin son compagnon, grâce à sa taille volumineuse. A la vue de sa position, on pouvait penser qu'il médité. Le soleil pénétrait abondamment dans ce coin, où la forêt avait été brûlée par la main de l'homme. Après tout, pourquoi tant de haine, de massacre, pourquoi l'homme était il si mal foutu ? Arrivé devant Hoko, Kabuto s'agenouilla et ferma son point devant son thorax puis, leva son index et son majeur comme si lui aussi entrer en médiation. L'hystricidae géant le regarda dans cette position puis dit d'un ton joyeux :

• Content de te voir rétabli.
• Merci, et toi ça va ?
• Ho oui, je me suis fait avoir comme un bleu tout de même.
• Comment ça ?
• Ba je me suis fait piqué dans le dos... Quelles fouines ces humains. Désolé !
• Ce n'est rien... Je vais bientôt devoir partir.
• Pourquoi ne restes-tu pas avec nous ?
• Je dois retourner à mon village...
• Je comprend, au fait tu devrais reparler avec Kokuzu, je crois que vous n'avez pas encore signé le pacte.
• Oui c'est vrai... A bientôt mon ami !
• A bientôt.

Kabuto se leva et retourna donc voir Kokuzu. Celui-ci n'avait pas bougé d'un centimètre depuis que le Yakuchi l'avait quitté. Doucement, le ninja de Konoha sortit un parchemin vierge et demanda à l'erinaceidae de le signer. Ceci fait, il lui fit ses adieux et alla voir les autres hérissons qu'il avait rencontré au cours de son bref voyage au sein de leur village. Une fois toutes les signatures récoltées, Kabuto tenta dans un ultime effort de créer une centaine de nouveaux arbres, pas bien grand, afin de repeupler la forêt incendiée la veille. C'est alors que sans un bruit, le jeune shinobi disparu de la forêt pour se rendre dans son village...

Validé.