Le goût du meurtre l'emporte sur celui de la vie...[SEUL]

Encore une journée ennuyante dans ce village sans âme. Accoudé à un à la table de son si petit salon, Nayato restait là, sans rien dire, ni rien faire. Il faisait chaud, et cela ne lui permettait pas de faire ce qu'il voulait : tuer. Ce petit garçon, grandissant, et abordant bientôt la treizième année de sa vie n'avait qu'une idée en tête, le meurtre. Etrnage, pour quelqu'un de sa taille, et de son âge. Pour tout vous dire, il possédait cette envie depuis le massacre de toute sa famille, alors originaire d'Ame, le village où il pleut sans cesse. Quoi de plus étonnant alors, d'être déboussolé par une tel météorologie. Certe, il avait fait quelque mission, mais tout cela n'était pas à son goût. De la paperasse, où nettoyer les trottoirs du village, franchement, si vous y trouver quelque chose d'intéressant là-dedans, dites-lui, car il avait l'air d'être prit pour un chien, un larbin, qui veillait à la propreté des endroits publiques. Toussotant un première fois, le pré-adolescent se leva de la chaise sur laquelle il se trouvait, et se dirigea vers la porte d'entrée de sa miteuse habitation. Il sortirait, pour s'amuser. S'amuser pas comme tout les autres enfants de son âge...
Il ne s'était pas trop trompé. Toujours cette chaleur si pesante, et cet air si aride, qui vous assèche litéralement les poumons. Horrible. A vrai dire, il n'y avait pas grand monde dans les rues. Juste certaines personnes, s'ennuyant dans leur maisons, et désirant marcher sous la chaleur du pays du sable. Nayato marchait d'un pas lent, épiant ainsi les alentours de son regard noir habituel. Il se stoppa alors à la vue d'un affiche, qui montrait une photo d'une personne, une aiguille à la bouche. Il était écrit que cet homme était le Kazekage. Etrange, quand on pensait qu'il y a seulement quelques temps, c'était Sabaku no Gaara. En fait, le jeune garçon n'était pas sortit de sa maison depuis quelques semaines. Positionnant sa main devant ses yeux, pour cacher ses yeux du soleil, il souffla un bon coup, avant de reprendre son chemin.

(Nayato : Après tout, ce n'est pas plus mal. Il n'était pas très en vue dans le village. Espérons juste que ce Genma Shiranui soit plus actif, et organise de nombreuses choses au sein de Suna...) Pensait-il, tout en reprenant sa petite promenade.

Et puis soudain, tandis qu'il rebroussait chemin, en direction de sa vieille et miteuse habitation, éloignée de toute civilisation, un chein lui sauta dessus, voulant ainsi le mordre. Bizarre, en voyant la tête de l'animal, qui ne semblait pourtant pas très enragé, mais non, là, il pétait un plomb, c'était sûr. Repoussant le chien, de toute sa force, il s'éfforçait de réfléchir à cette situation peu commune tout de même. Ce cleps n'était d'autre que celui qui appartenait à l'homme que Nayato avait dût tuer la dernière fois de sa sortie. Enfin le mot "dût" ne correspondait pas à la situation car c'était dans un sursaut d'envie de détruire que le jeune garçon avait sortit son poignard, et lui avait planté en plein coeur. Peu académique... A vrai dire, tout s'était passé affreusement vite. Le Gennin eût à peine le temps de sortir son arme, que celle-ci se retrouvait en plein dans le crâne de la pauvre bête, qui était à présent sur le sol, se noyant dans sa propre mare de sang, et agonisant. Nayato, de son côté, retirait son poignard de la cervelle du chien déchu. Ses convulsions se finirent. Il était décédé... Un rire sanglant en guise d'adieu, il se releva, les mains emplies de liquide pourpre. Soudain, il s'étala par-terre, évanoui. Quel individu avait bien pût le mettre dans cet état-là ? Il n'en savait rien...