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 Mission de rang C de Arano Yuhei

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Kaelris
Raïgeki et Chef du Clan Sakurazuka
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Kaelris


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MessageSujet: Mission de rang C de Arano Yuhei   Mission de rang C de Arano Yuhei Icon_minitimeVen 25 Jan 2008 - 21:41

Trois jours s'étaient déjà écoulés depuis que j'avais reçu le titre de genin. Et ce matin là, je reçu la visite d'un émissaire du Kazekage, venu me délivrer mon premier ordre de mission. Une fois le messager parti, j'ouvrais fébrilement le pli portant le sceau du Jûdaime Kazekage.

Le vieux Kendo s'est perdu dans le désert à l'ouest du village. Tu es chargé de le retrouver dans les plus brefs délais. Pour cette mission tu seconderas un ninja plus expérimenté: le genin Mazehi Hatake. Tu dois Le retrouver à midi devant la porte ouest de Suna, il te donnera de plus amples informations sur ta mission.

Le désert... Je n'y étais pas retourné depuis notre arrivée à Suna. Il était encore synonyme pour moi de peur et de souffrance. Bien sûr, ma réaction craintive à l'égard de ma mission n'avait rien de justifié: le vieil homme n'était sans doute pas en grande santé et ne pouvait apparemment pas rentrer au village par ses propres moyens, mais un ninja même jeune et inexpérimenté comme moi n'aurait probablement pas de difficultés de ce genre. De plus, j’allais être adjoint à un de mes sempai, qui connaîtrait probablement mieux que moi la conduite à tenir dans le désert. Il s’agissait de ma première mission, on ne m’avait donc probablement pas confié un rôle trop dangereux.

Suivant mes ordres, je me rendais donc à la porte ouest à l’heure prévue. La première chose que j’appris sur celui qui allait être mon compagnon d’armes au cours de cette mission fut son manque de ponctualité. A une heure de l’après midi, alors que je commençais à me demander si j’étais bien au bon lieu de rendez-vous, j’aperçus un jeune homme de mon âge qui arrivait sur la place. Il était roux et un peu plus petit que moi, avait l’air jovial et décontracté, et son apparente attitude insouciante contrastait avec le bandeau de shinobi de Suna qu’il portait négligemment à la ceinture. Un bien étrange ninja… Alors qu’il se dirigeait vers la porte de la ville en scrutant les gens autour de lui, je compris qu’il était celui que j’attendais. Je lui fis signe, puis enfin il m’aperçut et vint vers moi.


- Mazehi-sempai, c’est bien ça ?

- Ouaip, c’est moi. Tu dois être Arano ? Hé ben, t’as pas l’air joyeux mon pote. Je sens que ça va pas être la fête cette mission. Pfff, aller retrouver un vieux… Comme si on avait que ça à faire…

Pour moi qui était terrifié par ma mission et infiniment respectueux des ordres du vénérable Kazekage, l’attitude de Mazehi était parfaitement irrévérencieuse et détestable. Cependant, au fond de moi, j’étais profondément rassuré par sa présence : le dédain avec lequel il prenait sa mission signifiait de toute évidence qu’il n’y voyait pas le moindre danger. Nous sortîmes des murs d’enceinte, puis alors que nous nous éloignions de la sûreté du village, il m’expliqua en détail notre objectif.

- Apparemment, le vieux est parti de chez lui hier dans l’après midi pour se promener dans le désert proche de Suna. Ce qui lui est passé par la tête, j’en sais rien : à cet âge là, on a pas idée… Tout ce qu’on sait, c’est qu’il devait rentrer avant la nuit, et qu’il n’est toujours pas revenu. C’est sa fille qui a donné l’alerte. Il est parti par la porte ouest et a pris la direction que nous sommes en train de suivre. A priori, on n’a qu’à le suivre en espérant qu’il est pas mort de soif depuis hier…Le seul danger possible, ce sont les brigands qui traînent parfois dans le coin, mais bon aucune chance qu’on tombe sur eux. Ah, ça fait du bien de sortir de ce trou à rat…

Sitôt sa période maussade du départ passée, mon comparse avait soudainement retrouvé la joie de vivre qui lui était inhérente. Cela faisait bientôt une heure que Suna n’était plus en vue, et je n’étais pas vraiment rassuré : l’évocation des brigands par Mazehi ne m’avait pour ainsi dire pas mis en confiance, malgré son discours rassurant sur l’improbabilité de les rencontrer. Alors que je frissonnais en regardant autour de moi toutes les minutes, l’étrange shinobi m’abreuvait en permanence de blagues plus ou moins drôles et plus ou moins salaces, d’anecdotes qu’il semblait trouver passionnantes, et surtout de son inimitable rire. Je ne lui répondait pas, dans l’espoir de le faire taire, mais malheureusement pour moi il semblait tout à fait apte à entretenir la conversation tout seul.

- Alors tu viens d’un oasis en plein désert c’est ça ? Hé ben tu devais pas rigoler tous les jours mon pauvre vieux… J’comprends que même Suna aie eu l’air attractif pour toi… Agh !

Il venait de s’arrêter en poussant un cri. Je me retournais, blasé et me demandant quelle nouvelle pitrerie l’avait poussé à s’agenouiller dans le sable. C’est alors que je vis le sol taché de rouge et la hampe de bois qui dépassait de son mollet gauche.

- Attention !

Je me jetais à terre à l’instant où la seconde flèche frôlait mon bras droit, laissant une traînée de sang sur ma tunique. Alors que la panique s’emparait de mon esprit, je me forçais à réfléchir calmement. Où était l’ennemi ? suivant du regard la provenance des projectiles, j’aperçut trois hommes encapuchonnés à une quarantaine de mètres sur notre droite, dont un portait un arc. Dans la terreur la plus totale, je rampais derrière la dune la plus proche, où était déjà abrité Mazehi. Juste avant que les trois brigands ne disparaissent de ma vue, je vis celui qui portait un arc poser son carquois et son arme à terre, puis les trois hommes se mirent à courir dans notre direction.

- Ils arrivent !

- On se calme, pas de panique. Combien sont ils ? Est-ce qu’ils tirent toujours ?

Tremblant de peur, je n’arrivais plus à parler. Je baragouinais une réponse parfaitement inintelligible. Mazehi grogna, puis poussa sur sa jambe pour se lever l’espace d’un instant et lança un kunai en direction de l’ennemi.

- Ils s’abritent, on a gagné quelques secondes. Ils ne sont trois, et de toute évidence ce ne sont pas des ninjas. Reprends tes esprits, si ils s’aperçoivent que je ne peux pas courir et que tu es paralysé, ils vont nous encercler tranquillement et nous abattre comme des chiens.

Le shinobi qui, quelques minutes auparavant, était un boute en train ressemblant à tout sauf à un ninja, était brusquement devenu mon supérieur hiérarchique, et assumait son rôle avec un sérieux impressionnant.

- Ils ne savent pas que nous sommes des ninjas, sinon ils ne se seraient pas rapprochés de nous. Si on arrive au corps à corps, on aura l’avantage. Je ne peux pas bouger, donc je vais rester ici et continuer à lancer des kunais pour leur faire croire que nous sommes immobiles. Pendant ce temps tu vas contourner la dune discrètement et les prendre par surprise. Allez, grouille, on a pas le temps de lambiner !

Je réussis enfin à reprendre ma peur en main. Je cessais de réfléchir, et m’exécutais. Je devais courir, puis frapper, surtout ne pas penser. Courir. Courir. Courir. Je dégainais mon sabre. Dès que je surgis derrière les trois hommes, l’un d’eux fit volte face et me vit. Je connus alors en un seule seconde la plus grande peur et la plus grande chance de ma vie : alors qu’il s’apprêtait à crier quelque chose à ses deux camarades, un des kunais de Mazehi toucha enfin sa cible et l’atteignit à la gorge. Puis tout se déroula en un instant : me précipitant sur l’un des deux brigands restants qui ne m’avait pas encore vu, je frappais :

- Fuuton! Kaze no Ken !

Ce n’était pas ma meilleure technique, mais c’était la plus simple qui me soit venue à l’esprit sur le coup. La lame de vent et la lame d’acier frappèrent l’homme simultanément, le coupant presque en deux. Sous l’effet de l’adrénaline et n’ayant pas le temps de dégager mon arme, j’envoyais mon poing dans la figure du dernier opposant, qui n’avait même pas encore réalisé la mort de ses compagnons. Il chancela, puis trébucha alors que je dégainais l’un de mes kunais. Dans un réflexe de survie, il se releva rapidement et frappa dans ma direction, une lourde épée de fer à la main : mais mon entraînement avait porté ses fruits, et je parvint de justesse à esquiver le coup. A cette distance, mon arme beaucoup plus légère me conférais un avantage non négligeable, et avant qu’il ait eu le temps de lever son arme à nouveau, je lançais mon bras dans sa direction et lui plantait le kunai en plein cœur. Mazehi arrivait en boitant à l’instant où mon adversaire s’effondrait à mes pieds. Alors que mes battements cardiaques se calmaient enfin, je regardais la scène environnante. C’était moi qui avait fait ça ? Les trois cadavres avaient été tués d’un coup mortel, on les aurait dit assassinés par un tueur psychopathe. Je ne ressentais pas la moindre culpabilité : comment aurais-je pu, alors que je ne parvenait même pas à réaliser que c’est moi qui les avait tué ?

- Fuuu, bon boulot. Heureusement que t’as fini par réussir à te reprendre, sinon on était foutus. Quelle bande d’enfoirés… Ca fait mal cette saloperie !

Tout en parlant, il s’était assis sur le sol et entreprenait d’examiner sa blessure dont la flèche dépassait toujours. Par chance, le muscle n’avait apparemment pas été touché : c’était surtout la douleur qui l’avait immobilisé. Il retira la flèche d’un coup sec en poussant un cri, puis se releva sur sa jambe tremblante.

- Bon, c’est pas tout mais faudrait qu’on trouve le vieux rapidement maintenant. Je peux encore marcher, mais je préfère éviter de passer la nuit en plein désert, sinon c’est l’infection assurée. De toute façon puisque les brigands viennent jusqu’ici, si on le trouve pas très vite ça voudra dire qu’il a été tué.

Inquiet quand à la santé de mon coéquipier, je suggérait d’attendre un moment avant de repartir mais il ne voulait rien entendre. Nous reprîmes donc lentement notre route, lui boitant et moi soutenant son bras gauche. Ce n’est que quelques minutes plus tard que nous aperçûmes enfin la forme du vieil homme évanoui sur le sol, probablement assommé par le soleil. Nous arrosions alors son visage de l’eau douce d’une de nos gourdes, et il reprit doucement conscience. Avec un blessé et un vieillard à peine conscient, notre trajet de retour ne fut pas de tout repos, et il nous fallut bien plus de temps que nous n’en avions pris à l’aller. Cependant Mazehi me guidait sans faillir malgré la fièvre qui commençait à le toucher, et nous finîmes par atteindre Suna peu avant le coucher de soleil. J’accompagnais les deux hommes jusqu’à l’hôpital, puis attendit que le médecin de garde me donne de leurs nouvelles : d’après lui la blessure de mon camarade genin était sans gravité, et le vieux Kendo souffrait seulement d’une légère insolation, aggravée par son grand âge, dont il se remettrait. Rassuré, je pris le chemin du palais du Kazekage pour y faire mon rapport à l’officier en poste. Alors que je traversais le village sous le ciel étoilé, je repensais aux évènements de cette journée difficile. Ce n’était certainement pas ce voyage qui allait me guérir de ma peur du désert. J’avais accompli ma première mission, non sans mal, et ma victoire sur deux adversaires m’avait probablement fait gagner en assurance.

Mon rapport de mission rendu, je me hâtais de rentrer chez moi retrouver Maoi. Ma fatigue me faisait à présent rêver de mon lit comme si rien de mieux que dormir ne pouvait m’arriver. Arrivé au foyer, je saluait la tenancière qui pesta comme d’habitude contre l’heure tardive à laquelle je rentrais, puis je montais l’escalier et rejoignais notre appartement. Ma petite sœur m’y attendait, de toute évidence pas le moins du monde inquiétée par mon retard.


- Yuhei. Tu rentres tard aujourd’hui…


Je lui souris. Pour elle, cette journée avait été une journée comme toutes les autres. J’avais désormais l’impression qu’elle vivait dans un autre monde que le mien, plus protégé, impénétrable. Je me devais de protéger cet univers de sécurité qui l’entourait. Au cours de cette mission, j’avais frôlé la mort à plus d’une reprise, et j’avais désormais pleinement conscience de ma faiblesse. Je devais devenir plus fort… pour ma sœur.

[hrp] Mission terminée... [/hrp]



Dernière édition par le Lun 11 Fév 2008 - 18:23, édité 1 fois
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Kaguya Kazuo
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MessageSujet: Re: Mission de rang C de Arano Yuhei   Mission de rang C de Arano Yuhei Icon_minitimeMar 29 Jan 2008 - 1:22

BOn, tout d'abord, sache que c'est une bonne mission (voila pour le général, passons au détail).

Tout d'abord, le RP à la première personne. Disons qu'en général, je le déconseille et demande des RP à la troisième personne. Non pas parce que c'est nul, mais parce que c'est vraiment plus dur de retranscrire un bon truc en le mettant à la première personne (selon moi du moins.) Mais je trouve que tu t'en sors bien, même si je me pose toujours une question ? Cela aurait donné quoi à la troisième personne ? Je ne pense pasque ça aurait été forcément mieux, mais disons que j'y suis tellement habitué. Enfin bon, je pense quand même que, d'ici peu detemps, je ne me poserais même plus cette question, vu comment tu es partie.

Outre cela, je ne vois vraiment pas que crittiquer. On sent bien que c'est ta première mission, avec ta peur, ton combat plus à l'instinct qu'à la tactique. Bref, je trouve qu'en ce qui concerne la naration, bah il n'y a rien à redire. Pareil pour l'orthographe je pense.

Ma seule hésitation pourrait venir de la première personne, mais vu qu'on se plait à lire ta mission et que je n'ai pas de véritable crittique, je te donne le max, plus le bonus, soit 5000 en stats.
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