Début de l’entraînement
Première nuit
Pensée : Bon… Avant d’espérer même contrôler mon chakra, je dois tout d’abord le ressentir, quelle que soit la quantité produite. Parce que c’est facile de ressentir son chakra quand on en produit une quantité industrielle! Mais une minuscule quantité… Ca me montrera bien mon niveau de maîtrise du chakra… Et puis comment savoir avec précision où dans mon corps circule mon chakra si l’énergie est telle que tout mon corps la ressent pareillement? Bon… C’est parti.
Et je me mis à malaxer mon chakra, la quantité la plus faible que je pouvais. Ce ne fut au départ pas facile de maintenir cette quantité ; tantôt je commençais à en produire trop, tantôt je n’en produisais plus du tout. Mais je me calmai et réussis au bout de quelque temps à garder le même état un bon moment.
Pensée : Bien… J’y arrive… Bon, maintenant… Il faut que je trouve où ce chakra que je malaxe est “situé” dans mon corps, que je puisse le répartir avec précision dans le reste de l’organisme. Il faut que je ressente… tout mon corps…
Bien entendu, le seul fait de réfléchir comme cela me fit perdre la concentration que j’avais réussi à obtenir. Je mis donc un peu de temps à retrouver la “dose” adéquate de chakra à malaxer, et quand je l’eus trouvée, j’eus encore plus de mal à la localiser. Pour tout dire, j’échouai pendant un temps qui me parut infini. J’essayai ainsi sans succès jusqu’à ce que, lassé, je rouvre les yeux pour voir que le jour, à ma droite, était en train de se lever.
Pensée : Pfffffffffff… Ca me gave… J’ai essayé toute la nuit, et je ne suis arrivé à RIEN. Strictement RIEN! […] Essayons de trouver une raison à cet échec… […] Mais bien sûr! Qu’est-ce que je suis couillon!… Comment est-ce que je peux espérer ressentir un minuscule changement dans mon corps si je n’ai pas appris à le ressentir au départ?… Donc il faut déjà que j’“explore” mon propre corps à la recherche des “sensations” associées à chaque infime partie de mon organisme, que je retienne ces sensations et que j’explore de nouveau mon corps en malaxant mon chakra, et alors seulement je pourrais sentir une différence! C’est bête comme chou, mais y fallait y penser…
Fort de m’être rendu compte de cette boulette, je fis une pause dans ma méditation. Je me relevai d’un bond, ou plutôt le tentait, car comme j’étais resté toute la nuit dans la position du “lotus”, mes muscles étaient comme bloqués dans cette position inhabituelle. Ainsi, au lieu de me redresser, je me vautrai au pied de mon rocher, une formidable crampe dans chaque jambe… Je mis un certain temps à me relever, restant bloqué par terre pendant près d’un quart d’heure. Je n’étais pour le moins pas habitué à avoir des crampes ; il me sembla que je n’en avais pas eue depuis que j’étais ninja à Suna… C’est cela, la dernière remontait à un peu plus d’un an… Mais peu importait quand j’avais eu ma dernière crampe ; une fois que celle qui m’occupait présentement fut passée, je me relevai définitivement, espérai-je. J’étirai mes jambes encore endolories, et plus brièvement mes bras, puis allai m’étendre sur mon rocher. Une nouvelle journée d’entraînement était en train de se lever.