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 Demeure de Kansen

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Seikou Kansen
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Seikou Kansen


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MessageSujet: Demeure de Kansen   Demeure de Kansen Icon_minitimeSam 5 Avr 2008 - 23:46

Demeure de Kansen Sundown_by_exeq

Ooooooooooooooooooooooooooh

    L’enfoiré…

Bordel, j’ai bien l’air conne moi maintenant… A genoux, là dans la boue… Merde, je venais de me laver… J’sais même pas qui c’est, cette femme qui s’est ramenée avec ses hurlements… Elle est arrivée entre l’entrée et le dessert… Elle a débarqué comme une tornade en colère… A peine le temps de me rhabiller… Elle n’en avait rien à foutre de moi alors qu’elle engueulait son imbécile de mari… C’est ça quand on prête serment de fidélité avec un pervers maniaque et sado-masochiste…

Fallait assumer, pauvre garce !... Elle m’a jeté de chez elle comme les affaires de son mari… Heureusement, j’ai emprunté la porte, parce que sa valise, elle, a appris à voler depuis la fenêtre… Le jeter plutôt que le castrer… Attendre qu’il revienne en rampant, en voilà un plan… Et moi ? Mon pantalon traîne dans la boue… Quelle galère, quelle galère ! D’un mouvement du bras, je remets mon t-shirt par-dessus mon nombril. Il essayait de se barrer lui aussi, ce con. Et mes cheveux ? Ah ! Encore en bataille… Et gras en plus de ça ! Ce pervers aux doigts boudinés ne se lavait pas les mains après s’être branlé devant moi trois fois…

Pourquoi j’ai fait ça ? Bah voilà… Me relevant, c’est 20 ryos que je tenais dans la main. Ouais, c’était tout ce que je valais… Une si petite somme d’argent, qui pourtant était désormais tout ce que je possédais… Il les avait glissé entre mes vêtements alors qu’il me déshabillait avec empressement… Gros, gras, dégoûtant… Et pourtant, j’avais pris mon pied… Pas assez longtemps, si vous voulez mon avis… Et les doigts acérés de sa femme avaient mis fin à mon prétendu bonheur… Mais je n’allais pas m’en plaindre ! Car tandis que je me relevais, remettant ma tignasse en ordre et mes vêtements décemment, cachant vaguement le bandeau de Konoha dans une de mes poches, je notais du coin de l’œil les regards des passants glisser sur moi. Hautains, condescendants,… Je leur rendais leur regard avec une mine qu’il ne valait mieux pas contrarier… Qui était-ils pour me juger, ces enflures ? Qu’était-ils, ces petits moutons, avec leurs règles et leur éthique stupide ?...

J’aime pas la société… Elle me débecte ! J’en vomirais si j’avais quelque chose dans l’estomac, luxe que je n’ai pas, évidemment… Ils sont tous là, avec leurs beaux habits, leurs belles maisons, petits enfants qui gambadent un peu partout ! Et moi ? Genin de Konoha même pas capable de conserver assez d’argent pour manger, dormir, travailler… Non ! … J’aime pas la société… Rien à faire là, moi, j’étais si bien dans la rue à faire ma vie sans règle et sans frontières… Alors qu’est-ce que je fous là maintenant ?

Je ne sais pas où aller avec ma gueule et mes vêtements pleins de boue… Personne ne veut me voir là, ni ailleurs… d’ailleurs. Même moi j’n’ai pas envie d’aller quelque part. Mais faut bien que je me barre, sinon l’autre furie aura tôt fait de me virer à coup de balai… Porte qui s’ouvre… Je fais trois pas sur le côté, histoire de ne pas me prendre le gars en pleine tronche. Il sort, évidemment, suivi de sa femme… Qui gueule bien sûr… Ah ! Les disputes de couple, j’en ai vu tellement… Qu’il n’y a plus rien à apprendre de cette nouvelle scène… Je tourne les talons, me rendant compte que mes sandales doivent être restée dans la chambre… Putain de m… Ah non, elles sont là bas, elles ont suivies la valise…

« … Si la rue en était pavée, tu te trémousserais à plat ventre dessus ! Tu me dégoûtes ! Enfoiré ! Erreur de la nature ! Sors de chez moi ! Ne m’approche plus ! Je ne t’avise même plus de m’adresser la parole ! Et toi, là, tu devrais avoir honte ! A ton âge, tu ferais mieux de retourner jouer à la poupée plutôt que de voler le mari des honnêtes jeunes femmes comme moi ! »

Ce petit chemin, qui sent la noisetteuh… Me rappelle soudain, ce beau jour de fêêêteuh… Voilà, mes sandales sont remises en place ! Qu’est-ce qu’elle a dit, l’imbécile ? Ah, elle a refermé la porte… Hé bien, tant mieux pour elle.

Je m’étire en baillant. Bordel, mon dos n’est plus tout jeune. Et j’ai encore cette vieille blessure à l’épaule qui tiraille mes muscles lorsque je m’en sers… Preuve de mon passé… Une blessure qui avait failli me tuer… Mais je l’aime bien, moi, cette étoile imprimée juste au dessus de ma clavicule… Si je me souviens bien, c’était une vieille barre de fer, contre laquelle j’étais tombée suite à une chamaillerie avec un gars qui passait par là et qui avait voulu s’amuser avec moi… J’avais failli nourrir les rats ensuite… Mais, à la place, j’ai atterri dans cette vie, pauvre rats, pauvre moi…

Au programme… bain et alcool dans un coin du village en attendant ma prochaine convocation… Avec des gars mignons et propres, si possible… Mais le monde ayant décidé de me faire chier !, c’est après seulement trois pas que je sens le premier obstacle m’agripper l’épaule… Le porc est encore là, et il me retourne vers sa tronche de jambonneau bavant vers lui.

« T’en n’as pas eu assez pour ta journée, ‘Denko ? Retourne ramper aux pieds de ta femme et laisse-moi retourner dans ma vie de merde, le soleil va se coucher… »

Quand on pense que je me suis réveillée d’un embrumé sommeil il y a à peine trois heures, j’aurais pu ne pas être crédible. Malheureusement, je le suis… J’aurais dû faire actrice, le monde du cinéma, c’est peut-être mieux que celui des ninjas ?...

« J’retournerai pas chialer aux pieds de cette greluche ! Viens avec moi, Kan, finir ce qu’on a commencé. J’te donnerai même un supplément ! … Si tu restes avec moi tout le temps… »

Je grimace… Eurk… Non… La seule chose qui pourrait faire rester cet homme collé à moi plus d’une heure par jour serait de bouffer l’un de ses organes pas trop englué de graisse, et là il ferait partie intégrante de moi, en quelque sorte. Mais vivre avec ?! Il rêve lui…

« Les abonnements de pute, c’est dans les bas quartiers. J’ai déjà un abonnement à vie avec une autre agence. Lâche moi, du con, où tu verras ce qui t’attend la prochaine fois que tu m’adresses la parole… »

J’ai vu le coup venir du coin de l’œil, mais je n’ai même pas pris la peine d’essayer de l’esquiver. Vu sa taille, son poids et sa vitesse, j’aurais pu… J’aurais dû, même, sans doute… Me voici atterrissant à nouveau dans la boue. Les passants s’arrêtent et nous regardent. Du moins, ceux qui ne reluquaient pas déjà le spectacle avec dégoût. Fait mal… Salaud… Enfin… Il s’éloigne en gueulant que je ne vaux pas mieux qu’une véritable pute…

Bah ! Je souris, je ris même. Encore un à ajouter à la liste… Je me relève, encore. Le sol est bien bas ces temps-ci. Et tourne, encore !, les talons. Qu’ils aillent se faire foutre, tous. Moi je souris comme une bienheureuse, les emmerde et retourne à la maison. Car il me faut maintenant me changer !...

J’ai un petit appartement dans l’une des rues de Konoha… Genre, le clapier à lapin perché au dernier étage d’un immeuble… Je marche, un pied devant l’autre, tandis que dans ma tête défile les différentes méthodes de cuisson du cœur de ‘Denko. J’connais même pas son prénom entier… C’est c’qu’il m’a dit de hurler tandis qu’il était penché sur ma poitrine, à la palper comme on palpe un animal d’abattoir afin d’en tâter la viande… Tendre ou coriace ?...

Moi, j’ai tendance à être coriace. Et en général, les pervers aiment ça. Et quand ce n’est pas à un pervers auquel je m’attelle, je me fais tendre… Voire douce, parfois. Mais je les quitte toujours sur le même ton…

Bizarre ? Bof… On s’y fait…

Je tache le sol de mon appart’ de boue… Bah ! Je n’ai pas fait le ménage depuis un moment, ce n’est pas cela qui changera quelque chose à la pièce au point où elle en est. J’attrape des vêtements propres ( Chose étonnante, d’ailleurs… Faudrait que je pense à éclaircir ce mystère… ) Et sort de chez moi comme j’y suis entrée : par la fenêtre. Rien à voler ici, elle peut rester ouverte tandis que les Onsen n’attendent plus que moi. Qui sait, peut-être y trouverais-je quelque chose d’amusant !

~ * ~


La mine sombre, j’arrivais enfin aux Onsen. J’avais perdu mon sourire en cours de route, effacé par le ruissellement de la pluie sur mon visage. Chaude, elle était agréable, comme un pré nettoyage avant le bon bain qui m’attendait derrière ces portes…

J’entrais, arrachant un regard désapprobateur au propriétaire des lieux… Cela fait douze ans que j’ai abandonné l’idée de faire sourire quelqu’un à la simple idée de ma présence. Pas aujourd’hui que je vais en pleurer. Il voit bien que j’en ai passablement rien à foutre de ces airs de contrarié. Il devrait s’ôter le balai qu’il a de coincé entre les fesses, celui là… Bon… C’est dans le vestiaire féminin que je me change, ôtant les vêtements crasseux pour les poser dans un coin, laissant mes affaires non loin... Un frisson de froid… Cela ne m’était plus arrivé depuis longtemps… Mais là, j’ai encore quelques plaies à vif… Le sadique m’avait frappé pour que je crie plus fort… Résultat, je l’ai mordu, mais cela n’en avait pas effacé la douleur de ses coups sur mon dos.

Enroulée dans une serviette blanche, je me dirigeais vers les bassins d’eau chaude. Une fois arrivée au pied des bassins mixtes, j’observais l’étendue fumante de l’eau… Il avait arrêté de pleuvoir depuis deux minutes seulement, mais cela m’arrangeait… Je posais la serviette sur un rocher, ainsi que le paquet de cigarettes que j’avais emporté. Avec lenteur, je plongeais mon corps meurtri et marqué dans l’eau bouillante…

Délicieuse sensation après cette journée fatigante… Les yeux clos, je laisse mon dos reposer contre la pierre pendant que j’allume la clope que je viens de glisser entre mes lèvres délicates. Ouais… C’est ça… Délicate, moi ?...

Je ne suis qu’une pute, comme une autre, travaillant de temps à autre comme Genin pour le village… Obligée à travailler pour le village, j’erre dans les rues en d’autres temps, seule sans l’être vraiment… Quel est mon but dans tout ça ? Je soupire, m’enfonçant un peu plus dans l’eau histoire de calmer les envies de meurtre qui coulent dans mes veines, comme pour exprimer le manque d’adrénaline…

Droguée, en plus de ça…


Dernière édition par Seikou Kansen le Dim 6 Avr 2008 - 13:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Demeure de Kansen   Demeure de Kansen Icon_minitimeSam 5 Avr 2008 - 23:47

Mais qu’est-ce que je fous là, bordel de merde ?...

Voilà que je ferme les yeux, bien au chaud, en train de réfléchir à comment j’allais faire pour atténuer cet effet de manque que le temps qui m’espaçait de mon dernier meurtre de sang froid avait creuser en moi. Et que, quelques secondes plus tard, je me retrouve dans les Onsen, dans un bon bain d’eau chaude. Dites-moi ce que je fous là alors que je déteste les bains ? Je n’en ai rien à faire, d’être propre ou non ! Qu’est-ce que ça change que ma peau soit douce et sente la fleur si, à l’intérieur, ça pue la merde et c’est poisseux comme le sang granuleux de petite enfoirée qui coule dans mes veines ? … Enfin bref, qu’est-ce que je fous dans ce bain ?...

Fait chaud et je commence à m’endormir à force. Soupir. Faut que je sorte de là… En plus, je suis seule, ce n’est même pas… Hm ?... Un bruit ?

Ah oui… J’avais oublié que je m’étais planquée derrière une grosse pierre chaude… Bah… J’n’ai pas envie de voir quelqu’un pour l’instant, énervée comme je suis, je risquerai de gâter la source et de me faire jeter dehors par le proprio des lieux…

Je sais, mais même si je veux sortir de base déjà, ce n’est pas une raison pour que je refasse un troisième plongeon dans la boue… Maintenant que je suis propre, autant le rester plus de … Qu’est-ce que je raconte encore comme connerie moi ?! Bon, matons un peu qui vient d’entrer dans le périmètre…

Taille moyenne, âge moyen, beauté moyenne, sexe moy… masculin… arheum… Cheveux bleus… Tiens, élément peu commun… Ninja, sans doute. Genin ? Chuunin ? Il semble avoir mon âge à première vue… Smile qui se plaque sur mes lèvres, et au départ il n’a rien d’avenant, mais l’habitude le transforme rapidement en charmant…

Ca fait longtemps que je n’ai pas passé la nuit avec un p’tit jeune…

Je devrais me limiter à un homme par jour, vous croyez ?

Et lui, que voit-il ? Une jeune femme aux cheveux roux comme le feu, aux yeux verts comme les émeraude et au corps parfait ! … Non, pas parfait. Mon corps comporte par mal de marques, cicatrices ou bleus, c’est du pareil au même. Néanmoins, mes formes restent convenables, voire même très bien, en fait…

Je le fixe, attendant de voir sa réaction face à moi, mon regard, mon sourire, mon corps… Ce qui serait amusant, c’est qu’il se pense en droit de me mater là, tout de suite…

« Hé bien… A qui ais-je l’honneur ?... »
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MessageSujet: Re: Demeure de Kansen   Demeure de Kansen Icon_minitimeSam 5 Avr 2008 - 23:48

Mon petit oiseau
A pris sa volée
Mon petit oiseau
A pris sa volée
A pris sa, à la volette
A pris sa, à la volette
A pris sa volée…

free music


Ah… Vous connaissez cet air, hein, vous aussi ?
Le regard levé vers le ciel, il tournait dans ma tête. Un nuage, deux nuages, trois oiseaux, quatre gouttes de pluie… Ah ! Ca promettait une nuit agitée. J’allais peut-être être envoyée en mission. Les missions, c’est chiant. Protéger Konoha, j’n’aime pas. Y a des murs, hein ! Les habitants ne peuvent pas se battre comme de grands garçons ?

Nooon, faut qu’ils restent bien au chaud dans leurs petites maisons bien douillettes pendant que nous, on se les gèle sous la pluie à combattre des gens qu’on ne connaît pas, qu’on ne hait pas spécialement, tout ça pour des gens que je hais ! Ha, où va le monde ?! Et c’est qui, le schtroumpf, là, qui me fixe comme une imbécile, avec ses cheveux bleus, ses yeux cachés et son corps tout nu ! Moi aussi je peux te fixer, si tu veux, hein !

Tiens ! Ses lèvres remuent… Il parle ?

Il ME parle ? C’est la meilleure ça ! En quoi il se croit le droit de m’adresser la parole, c’te con ? Argh ! Pourquoi est-ce que j’ai entamé la conversation ? J’aurais dû l’envoyer chier, comme les autres, ça lui aurait fait les pieds…

… Quelle vie, moi j’me marre pas…

Est allé se mettre
Sur un oranger
Est allé se mettre
Sur un oranger
Sur un o, à la volette,
Sur un o, à la volette,
Sur un oranger.

Soupir… Je croise les bras sur ma jolie poitrine et pose un regard désintéressé sur lui. Tu ne m’intéresses pas, non, gringalet. Il faut plus de muscles et plus de classe pour me mettre dans un lit gratuitement. Le gratuitement est important à préciser, après la scène que vous avez vue un peu plus tôt dans la journée. C’est comme de protéger ces villageois… Je ne le fais pas gratuitement ! J’y suis obligée et on me paye. Là aussi, les deux sont importants, car j’ignore totalement si je le ferais même en étant payée… Affaire à méditer plus tard, je crois qu’il attend une réponse…

« Et vous ? Qui êtes-vous ? D'où vous sortez ? Et... Euh... Que faites-vous ici ? »

Questions pertinentes, en effet… C’est qui ce type ? Il ne sait pas contrôler ses nerfs face à une femme ? Si en plus vous me dites qu’il est ninja, je me mets à rire et je ne m’arrêterai pas avant le lever du soleil ! Non mais… Reprends-toi ! Ohé ?

Mince ! …

Dans mon élan pour lui remettre un peu de plomb dans sa cervelle, je me suis approchée et je l’ai giflé… Pourquoi j’ai fait ça ?...

Bah ! Ca ne peut que lui faire un peu de bien…

« T’as jamais vue une fille nue ou quoi ? Un peu de nerf, mon gars ! Kansen, pour ne pas te servir ! Chuunin de ce putain de village occupée à prendre un bain dans la partie mixte des Onsens. T’inquiète, j’n’en ai plus pour longtemps, je vais bien vite te laisser seul avec… toi-même si tu veux te faire plaisir… »

Smile, je recule, m’écartant de lui. Et je m’installe un peu plus confortablement, m’installant, reprenant mon observation du ciel…

A la volette…
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MessageSujet: Re: Demeure de Kansen   Demeure de Kansen Icon_minitimeSam 5 Avr 2008 - 23:49

Une peau cristalline venait de glisser à nouveau sous la surface aqueuse, caressée par une eau chaude aussi douce que la soie. Ah ! Kansen… L’air tout en douceur et pourtant… Il semblerait que notre genin ici présente n’ait pas les idées aussi douces qu’elle le laisserait penser. Mais, si on parle de douceur, on peut aussi énoncer le fait que la vie n’ait pas été non plus très câline avec elle. Jeune, elle n’avait pourtant reçu aucun cadeau, si ce n’était la douleur et la tristesse d’une enfance passée dans les rues sombres du village.

D'ailleurs... Ne pas aimer le village ? Au contraire, il fallait détromper Yekais ! Kan aimait le village de Konoha. Elle aimait y vivre. Mais un jour, on l’avait retirée de cet endroit qu’elle aimait, pour l’insérer dans une académie, avec des gens pour lui inculquer des choses soit disant « Fondamentales ». Oh que si, elle aimait ce village. Sinon, elle ne serait plus là depuis très longtemps… Depuis le premier jour, elle aurait quitté les ombres des feuilles. Mais elle était là…

Elle était là face à lui, et tournait un regard indescriptible sur ce jeune homme…

Elle s’emportait assez vite ? … Oui, parfois, Kan pouvait être colérique. Ses bras bougèrent avec lenteur sous l’eau, entourant ses genoux tandis qu’un sourire éclairait son beau visage. Un sourire charmeur. Il portait peut-être un bandeau devant les yeux, mais elle avait cette étrange impression qu’il la voyait. Il la fixait et elle soutenait ce « regard » comme si elle le mettait au défi de la contrarier plus.

Et oui, elle avait bien dit Chuunin. Depuis peu. Et ce n’était pas sans contentement. Pourtant, elle n’avait rien à faire du grade qu’elle avait. Genin, Chuunin, Juunin… La vie serait pareille. Pourquoi donc avait-elle passé son examen ? Pour être tranquille, tout simplement. Et c’était fait. Elle était seule, la plupart du temps. Et elle adorait ça.

Mais elle secoua la tête lorsqu’il l’accusa de détester Konoha. Toujours avec ce sourire, mi-charmeur, mi-amusé. Elle se redressa un peu, ramenant sa chevelure couleur feu derrière ses épaules.

« Non, je ne déteste pas le village. On s’est mal compris… »

Elle finit par se relever, et s’approcher un peu. Elle n’allait plus le gifler cette fois. Elle se contentait de l’observer un peu plus en détail tandis que lui continuait à parler. Ah, les mots ! Elle n’aime pas vraiment ça. Mais dans la « société », il parait que c’est nécessaire pour que les autres vous comprenne. Allons donc.

Et voilà qu’il l’éclabousse. Détournant le regard, elle se reçoit alors une gerbe d’eau dans la figure. Qu’est-ce que cela signifiait ?...

Elle s’était tendue sur le coup, son regard fixant l’eau, une lueur mauvaise naissante dans ses beaux yeux verts. Mais fugace, fugitive… Elle s’éclipsa aussi vite qu’elle était venue… Ah ! La lune apparaissait enfin, et elle ramena un doux sourire sur le visage de notre demoiselle adorée.

« Je reste donc ! Mais j’ai soif. Ca te dit de boire un verre avec moi ? »

Elle se retourna et quitta le bassin une seconde, s’en allant disparaissant dans le bâtiment, pour revenir tout de suite, une bouteille à la main. Et pour se glisser à nouveau dans la chaleur de l’eau. La nudité lui va bien, tu ne trouves pas ? Le pire, c’est peut-être qu’elle se fait de plus en plus proche de toi, petit schtroumpf alors qu’elle te tend la bouteille après en avoir bu une gorgée.

« Seikou Kansen, mais tu peux m’appeler Kan. »

Ces mots, ils lui seront murmurés à l’oreille, comme si elle avait peur que les murs l’entendent. Lentement, ses hanches étaient venues frôler celles du jeune homme dans ce geste tout à fait inoffensif. Et elle souriait toujours de ce même sourire… Charmeur, innocent, charmant, envoûtant… Ses yeux reflétant la lumière de la Lune… Douce maman lune qui veillait sur la scène, bienveillante.


Dernière édition par Seikou Kansen le Dim 6 Avr 2008 - 13:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Demeure de Kansen   Demeure de Kansen Icon_minitimeSam 5 Avr 2008 - 23:51

~ [ Psst, y a un truc un peu dégoûtant dans ce post, je vous en déconseille la lecture si vous avez un estomac fragile. ] ~


Il y avait un manque, dans cette ambiance… Une sorte d’absence… mêlée à une tranquillité presque terrifiante. La position de la lune, les ténèbres du ciel et le silence… Ils étaient seuls… Et l’eau tranquille qui les entourait reflétait tellement bien cette scène à travers la fumée provoquée par la différence de température. Car l’air se rafraîchissait, ce qui ne semblait pas embêter notre jeune chuunin.

Car il est à préciser quelques petites choses… Kansen n’est pas seulement magnifique : elle est sublime. Ses fesses ont déjà fait une fois le tour des lits de ce village, et non au goût de tous d’ailleurs. Elle est femme avant l’âge, car elle n’a que quinze ans ! 15… 14 + 1… 10 + 5 ou encore 18 - 3 … Ce qui voudrait dire que le quart de la population masculine de Konoha pouvaitt être jugée comme pédophile. Mais cela, qui le sait ? Et qui le dira ? Pas elle ! Elle perdrait une partie de son plaisir de vie, une partie de la liberté qu’on lui donne encore un peu…

Mais que se passe-t-il, dans les Onsen ? Une scène qu’il ne faudrait pas montrer à tout le monde, je pense… D’ailleurs, âmes sensibles de lire s’abstenir ! Car les deux adolescents étaient en train de boire un alcool fort, nus et collés presque l’un à l’autre, dans une lueur tamisée et parfaite pour une bêtise que tout le monde croyait qu’ils allaient faire…

Notre belle damoiselle ne le lâchait plus des yeux… Un bras entourant la nuque du pauvre gamin, l’autre tenant la bouteille qu’il venait de lui rendre après en avoir goûté le contenu. Pathétique ! Vraiment pathétique ! Depuis quand les genin se laissaient avoir si facilement ? Ils buvaient comme ça ! Une fois qu’une inconnue nue qui leur disait être chuunin leur montrait une bouteille ?! Prendre un tel risque, en étant pourtant ninja, était concevable ?! Hé bien, heureusement que les intentions de notre petite MST étaient honorables, sinon le gamin pouvait mourir d’un instant à l’autre, foudroyé par un poison !... Mais en venant aux Onsen, Seikou Kansen n’avait pas prémédité de meurtre… Tuer des gens, c’est mal, vous savez ?

Elle ne s’écarta pas, buvant de nouveau une gorgée. Ah, c’était vrai… Elle avait bu avant lui. Il n’était donc peut-être pas aussi stupide que laissait paraître sa nervosité face à elle. Elle devrait combattre plus souvent nue, cela lui éviterait peut-être certains malheurs en combat ? A réfléchir. Le moucheron aux cheveux bleus et sans yeux parlait… Mais il ennuyait déjà notre charmante petite rousse, qui, dans son mouvement pour avaler l’alcool, avait croisé la lune du regard… Ou plutôt, l’absence de lune…

De lourds nuages noirs venaient de se glisser face à l’astre pâle, le cachant de la vue de notre protagoniste. L’ambiance s’assombrit, encore plus…

" Pourquoi tu es venu au Onsen ? Seule ? "

Silence également qui répond à cette nouvelle question. Yekais ne peut pas voir son regard, pour l’instant. Caché par quelques mèches frivoles, les deux émeraudes aussi se sont assombries. Ah ! Cette nuit décidait donc de tout lui enlever ?! Son amusement d’un soir pour un bain dans la boue, et maintenant la lune ! Quand ?! Qui ?! Se décidera d’enfin offrir un petit plaisir à cette jeune fille ? Elle a passé son enfance à souffrir de la faim, de la soif, de la douleur, du froid, de l’absence. Seule, toujours seule. Et ce soir encore ! Encore seule. Pas si seule que ça !

Non… Elle repose son regard sur Yekais… Il lui reste quelque chose. Son regard s’illumine d’une lueur qui n’a rien à voir de naturelle et son sourire s’agrandit… Une lueur folle qui anime maintenant ce visage, d’une extrême beauté, que pourtant, à le regarder de cette façon, on a l’impression de se liquéfier sur place. Quelle est cette sensation qui nous prend aux tripes ? Et ce frisson qui court le long de notre colonne vertébrale ? Mais il est déjà trop tard pour le jeune homme en face d’elle. Le piège est déjà là, l’étau s’est déjà resserré. Car elle s’approche un peu plus de lui : sa poitrine se colle à son torse et ses fines jambes entourent ses hanches. Son visage, à quelques centimètres du sien, … Ses lèvres qui effleurent les siennes… Sa main vient caresser cette joue innocente…

Et lui ? Il recouvrera soudainement la vue… Il verra ces deux yeux verts, d’un vert presque surnaturel… Deux émeraudes qui flamboient dans l’obscurité totale de la nuit. Tout ce qui l’entoure n’est, pendant un moment, que mur de feu : la chevelure de la jeune fille entoure totalement son visage. Il la voit… tout en couleur et en folie. Amour ou peur ? Les deux peut-être, ressentira-t-il face à une femme pareille ?...

Mauvaise chose…

« Onsen ? Seule ?... Mais je ne suis pas seule, Yekais… Regarde donc autour de toi, mon chou… Observe… Observe… »

free music


Le pauvre petit lapin vient de tomber dans le filet de la chasseresse… La voix s’estompe, pour laisser place à…

Un suintement horrible. L’eau dans laquelle il croit se trouver… N’est plus de l’eau. La surface aqueuse, tantôt luisante et chaude, se retrouve glacée et ne reflète désormais plus rien. Non, ce qui flotte dans cette mélasse informe n’est que morceaux de cadavres, sang et mort… La mort… Une mort qui sent et qui s’écoute. Un froid qui glace les os. Lui, il est debout dans cette marre infectée… Un marécage de cadavres putrides et broyés… Ce qu’il voit flotter là ? Il ne s’agit que d’une main : les doigts, rongés par la vermine, auraient été gris si ce dans quoi elle flottait avait été autre chose que du sang mélangé à des boyaux encore puants et des morceaux de corps déchiquetés… Pieds, mains, côtes, têtes écrasées et méconnaissables, jambes, sexes même, ou encore des morceaux d’animaux…

Nul mouvement dans cet enfer… Et pourtant, Yekais sentira, à ses pieds, quelque chose bouger… Ah ! Pourtant Kansen est toujours là, qui l’observe avec une sorte d’incompréhension feinte, une sorte de peur artificielle. Et lui ? Il se sent lentement happé… attiré vers le fond, son visage se rapprochant de la surface, ses membres s’enfonçant à travers les morceaux froids et sanguinolents. Qu’est-ce qui se cache là-dessous ? Une bête ? Une autre force maléfique ? Peut importe, il y a quelque chose… Quelque chose qui l’attire, et qui le maintient, lui, ses bras, ses jambes, son esprit, dans un étau implacable. Mourir dans cette puanteur, dans cette … il n’y a même pas de mot assez fort pour décrire tout ça… C’est à en vomir tripes et boyaux ! On ne peut pas respirer là-dessous, il le sait, mais il s’enfonce inexorablement vers une fin… Et une fin douloureuse…

La douleur commença au niveau de ses pieds… Des tentacules le maintenaient aussi raide qu’un bloc de marbre, et l’emmenaient lentement dans la gueule d’une espèce de monstre possédant une infinité de dents tranchantes comme des rasoirs… Et il eut lentement l’impression… De ne plus avoir de pieds… Et il descendait encore…

Mais Kan avait changé de position. Elle n’était plus face à lui. Elle était sans son dos, une main s’étant glissée sur sa bouche, coupant tout probable cri qui pourrait alerter … personne ! Ils étaient seuls, complètement seuls. En dehors de cet enfer, il n’y avait rien, et rien ne pourrait l’aider, et sans doute pas ces mouvements sombres qui commençaient à apparaître dans la mélasse, preuve de l’arrive d’autres… créatures immondes ? Ou bien étaient-ce les cadavres et la vermine qui les dévoraient qui avaient décidé de faire du genin l’un des leurs ?...

« Inutile de résister… Tu seras dévoré… Tout comme tes prédécesseurs… Tout comme eux, tout comme nous… Ce monde n’est que pourriture, Yekais… Et tout finira comme ce que tu vois là… Sache le… »

Un sourire sadique qu’il ne pouvait voir…
Et une lune rouge qui éclairait la scène…
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Seikou Kansen
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Seikou Kansen


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MessageSujet: Re: Demeure de Kansen   Demeure de Kansen Icon_minitimeSam 5 Avr 2008 - 23:52

Ohé Ohé matelot
Matelot navigue sur les flots
Il était un petit navire
Qui n'avait ja-ja-jamais navigué… Ohé, Ohééé



Quand j’étais dans cet hôpital, pendant ma « ré-éducation », ils m’avaient appris toutes sortes de petites comptines débiles de ce genre. Ils me disaient que les gosses adoraient ça et que donc, moi aussi je devrais aimer, comme je n’étais encore qu’une enfant. Mais, je ne ressemblais pas à une enfant, du moins, je ne pensais pas être une enfant… Avec mes cheveux rasés, mes cernes, ma peau grise… A l’époque, je ressemblais à un cadavre. Il était presque impossible que j’aie changé à ce point en cinq ans, et pourtant ! Mon enfance n’avait pas voulu laisser plus de marque permanente qu’une ou deux cicatrices encore moches… Elles étaient là, sur mes épaules, assombries par l’absence de lune, tout comme mon regard…

Je ne m’étais pas laissée faire… J’avais accepté leur ré-éducation avec un grand sourire, mais elle était entrée par une oreille pour ressortir par l’autre. Ou plus ou moins. Il n’y avait quasiment que ces foutues comptines qui s’étaient imprimées dans ma tête. Saloperies… Géniales saloperies ! Ca donne un côté gentillet au meurtre, vous ne trouvez pas ? Une sorte de fleur dans le bain de sang. Je souris de toutes mes belles dents blanches. J’avais même eu droit à un détartrage complet. J’aime l’humour noir, vous croyez ?

Noir ? Oui il fait noir. Pour moi, il s’agit toujours des Onsen. Une eau claire et pure, chaude et sans cadavres à l’intérieur m’entourait toujours. J’étais dans le dos de Yekais à le bâillonner, histoire qu’il n’alerte pas toute la ville sur sa mort prochaine. Il aurait été fâcheux qu’une petite prise d’adrénaline me soit fatale… Si l’Hokage Tsunade venait à apprendre qu’une nouvelle chuunin venait d’assassiner un genin, que m’arriverait-il ? Prison dans le meilleur des cas, peine de mort peut-être ? Non, ce n’était pas de mon goût, ça, je dois l’avouer. Je préférais de loin rester libre de mes actes et continuer mes petits meurtres…

C’était comme une drogue. Une fois que l’on y a goûté, on ne peut plus s’en passer. Et en voyant ce petit shtroumpf tenter de me tenir tête, je n’avais pas pu m’en empêcher… Cet homme ne savait pas vivre. Tout le monde devait mourir sur cette terre. Lui. Moi. Nous méritions tous de mourir… Pour tellement de raisons que je ne prendrai pas de temps sur ma petite période de jouissance pour vous les énumérer. Essayez juste de deviner… pourquoi je vous en veux autant.

Mais Yekais ne comprend pas lui… Il a bien tenté pourtant. Je l’ai écouté avec un demi-sourire amusé me servir un sermon sur la solitude. Mais ce n’était les mots à me dire pour me faire changer d’avis. Essayez de raisonner un héroïnomane sur ses prises quotidiennes en lui disant qu’il est seul mais que ce n’est pas la fin du monde. Vous croyez qu’il arriverait à s’en défaire rien que grâce à vos paroles ? Vous croyez être le premier ? J’en ris légèrement, mon ricanement venant chatouiller ses oreilles. Pour lui, cela doit ressembler au ricanement du diable…

Il est figé, mes yeux l’observent. Sa sueur… sa peur… Elle est palpable et me provoque des frissons de haut en bas, de bas en haut. Bordel, c’est encore mieux que de s’envoyer en l’air ! Voilà la meilleure nuit de ma vie !... Ou pas. Mais bon, elle fera sans doute partie des meilleures…

Il partit pour un long voyage
Sur la mer Mé-Mé-Méditerrannée Ohé, Ohé
Au bout de cinq à six semaines,
Les vivres vin-vin-vinrent à manquer Ohé, Ohé


Les tentacules glissaient sur la peau du genin, avec un suintement et un suçotement qui ne jalousait rien de la manière qu’avaient les sangsues pour dévorer leurs proies. Elles s’étaient accrochées à sa peau, et aspirait le sang à travers les pores, ne laissant rien à la place que du vide. Le monsieur aux cheveux bleus avait beau essayer de cacher sa peur, essayer de parler à travers la main qui barrait sa respiration, il ne pouvait plus rien faire. Immobilisé comme il l’était, il se sentait lentement partir à la dérive. Son esprit en était encore à analyser ces mouvements qui voguaient à la surface de l’eau, les morceaux de cadavres, au même titres que les tentacules, l’attiraient de plus en plus vers le fond.

Ses pieds avaient été dévorés, et il put les voir remonter lentement à la surface de la mélasse informe, qui se teintait d’un sang nouveau, plus frais. La couleur rouge se raviva un peu grâce à lui. Et la lune sembla luire un peu plus fort tandis qu’il croisait les yeux de son bourreau, qui brillaient d’une lueur folle… Une lueur que l’on n’aimerait pas voir dans les yeux d’un ennemi. La même lueur qui vous foudroie le sang, le rendant épais et glacé, incapable de parcourir vos veines plus longtemps…

Oui, Kan était une diablesse…
Une diablesse qui allait rendre au monde sa vue et son odorat pour qu’il se rende compte que tous les êtres qui le peuplaient se retrouvaient dans un énorme gouffre plein de merde et envahi par la vermine.

Voilà ce qu’elle était et ce qu’elle voulait montrer par là… Voilà pourquoi elle prenait autant son pied à tuer ce gosse… Avant qu’il n’ait le malheur de se rendre compte de la vérité ! De sa vérité ? D’une vérité…

Le sang… a une odeur particulièrement immonde lorsqu’il se mêle à la chair pourrie. Et tout cela faisait que Yekais en perdait la tête. Il ne pouvait sortir de l’illusion, quelque que soit le moyen. Le piège de Kansen était infaillible, et elle était aux premières loges pour le regarder mourir… Une fois qu’il n’aura plus conscience de son corps, une fois que son esprit aura succomber à la douleur et que ce ne sera plus que le noir total pour lui…

Là allait venir la dernière pièce du puzzle…

Mais avant, il y avait un petit détail à régler… Elle enfonça le goulot de la bouteille de saké dans la gorge du shinobis, avec délicatesse, mais assez fort pour qu’il soit bien obligé de boire le liquide qui vint lui brûler l’œsophage et lui brouiller la vue… On dit que la mort, en étant imbibé d’alcool, est moins douloureuse…

Kansen ne voulait pas lui ôter la douleur…
Elle voulait le voir souffrir…
Mais elle prenait ce risque, se sacrifiait, pour ne pas avoir à sacrifier sa liberté…

« Il y a un endroit dans ce monde, tel un très grand trou… Et il est rempli de monde et de merde… Et la vermine du monde y habite… Et tu sais comment moi j’appelle ça ?... »

Un terrible sourire, les mâchoires se referment sur sa taille et la douleur se fait de plus en plus insupportable, de plus en plus tenace, et le murmure de plus en plus faible…

« Konoha. »

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