Survivre à une noyade

(HRP : Suite de l'histoire de ma présentation /FINHRP)

Une plage de sable fin s'étendait sur de nombreux kilomètres autour de la principale île de l'archipel de Kiri Gakure no Sato. On n’entendait que le bruissement des vagues qui s'écoulait lentement sur la plage, avant de la quitter aussitôt, tel un métronome. L'écume glissait toute seule à la surface de l'océan comme s'il entourait un trésor et le conduisait paisiblement vers la rive. L'eau était si calme qu'il aurait pu se trouver sur un lac. Une mouette qui passait par là survolait la mer en contemplant son reflet sur l'eau noire. Il distingua du coin de l'oeil une masse vraisemblablement escortée par une épaisse couche d'écume blanchâtre, et décida d'aller voir cela de plus près. Peut-être s'agissait-il d'une providentielle carcasse d'animal, qui se serait noyé lors d'une précédente tempête... Alors qu'elle amorçait la descente en déployant ses ailes et avançant ses minces pattes vers la surface de l'eau, non loin de l'écume, la carcasse se mit à bouger, et la mouette se résigna, prise d'effroi.

-Pfuaaa !

Une tête humaine aux cheveux d'argent fit surface. Elle semblait suivre l'envol paniqué de l'oiseau, avant de faire quelques bulles avec sa bouche, encore immergée. Une petite paire d'yeux émeraude examinait avec attention l'endroit, balayant de droite à gauche le paysage. Elle eut alors une expression très contradictoire en sortant complètement son visage de l'eau : ses yeux pétillaient de soulagement alors que ses lèvres s'affaissèrent dans un profond sentiment de déception. La jeune femme se mordit quelques instants les lèvres, avant de se mettre à nager rapidement. Elle ne mit pas longtemps à regagner la plage, et se leva sur le sable, comme si de rien n'était. Ses vêtements collaient sur sa peau de pêche, et ses cheveux mouillés dégoulinaient d'une eau salée et desséchante. Elle effleura machinalement l'endroit où une puce avait été implantée sous sa peau, derrière son oreille droite, et s'en retourna vers les terres, sans dire un mot. Elle espérait pouvoir rencontrer quelqu'un pour lui indiquer où elle se trouvait, mais gardait toujours en elle la peur des décharges, si elle s'approchait de trop près d'un individu de ce genre... Laissant sur son passage de profondes traces dans le sable, elle s'enfonça dans une forêt clairsemée, limitrophe à la plage. Avec un peu de chance, elle pourra savoir où elle se trouve.
La flore de cette forêt lui plut tout de suite, autant par ses grands arbres que par ses fleurs blanches dans les sous-bois. Elle cru apercevoir quelques animaux sauvages entre deux buissons, mais à chaque fois qu'elle tournait la tête pour mieux voir, ils étaient déjà partis. Un silence très léger planait sur cet endroit, et la jeune femme s'attendait à tout moment entendre le chant roucoulant d'un oiseau. La fin de l'automne était proche, et les arbres perdaient peu à peu leur manteau rouge chaleureux afin de se préparer à l'hiver. Une épaisse couche de feuilles mortes jonchait le sol moelleux dans lequel les pieds de la Kunoichi s'enfonçait à chacun de ses pas, étouffant leur bruit. Cela faisait bien longtemps que Kawano Chihiko, ex-Kunoichi de Taki no Kuni, n'avait pu ainsi se balader, seule et sereine. C'est alors que, scrutant le paysage entre deux fourrés hauts d'un bon mètre cinquante, elle aperçut un chemin terreux qui semblait traverser de part et d'autre cette forêt. Elle accéléra alors son pas, se disant qu'à échéance elle finirait bien par rencontrer quelqu'un.

Une se deplaçait a grande vitesse a travers l'immense forêt kirienne qui entourer le village et l'archypel principal, cette ombre degageant un chakra brisant les branches et degageant les allées de feuilles, ombre de couleur rougeatre du symbole du demon du clan uchiwa, Mandara uchiwa. Ses deplacements n'était pas forcement des plus discret a cause de sa lourde armure faisant un bouquant sans pareil et la resonance des arbres multipliants ce bruit, le rendant semblable a un chat miolant sa douleur dans la forêt du village cachet du brouillard sanglant, kirigakure no sato. Le ninja a la lourde armure, l'uchiwa, revenait du palais du kyûdaime mizukage ou il lui avait anonçer son retour, lui qui avait servie sous le rêgne du godaime mizukage et qui avait été porteur du bijuu representant de la mort, j'ai nommé nibi, nekomata. Il était de retour, après son depart il decidât de faire un tour de l'archypel principal sous la brise de l'automne et l'arrivée de l'hivert, il n'était plus venue ici depuis longtemps. Le chat sur son epaule, un chat noir ne broncher pas tel l'areignée qui attend sa proie dans son filet, il fixer les arrières de mandara...comme si, les yeux du chat et du ninja était conecter par des conexion invisible, comme si des fils a l'instar de ce des plus grand marionnetiste relié l'humain au chat, comme le ying et le yang sont inséparable, ce chat et l'uchiwa semblaient l'être de même. Après plusieur kilomètre passer mandara qui revassait plus ou moins tombat nez a nez avec une jeune femme qu'il manquat d'ecraser de peu avant de finir dans un immense pin kirien...Il sortît la tête de l'arbre et regardat bizzarement la jeune femme, un mètre 75 environs...jeune fille de taille semblant normal il se relevat et lui tendit la main pour qu'elle se releve...

-Vous allez bien ? Rien de cassez ? je vous ai evité de justesse, je me nomme mandara uchiwa, le chat noir de kiri. Et lui c'est Yajo, mon chat... Le chat poussat un miolement de salutation... Je suis franchement desoler

Chihiko fit un immense bond en arrière en criant, les mains plaquées sur son visage. Elle rata sa réception, bascula en arrière et s'effondra à terre, parcourue de violents spasmes. Bien que ce ne soit pas elle qui s'était approchée de l'homme, il s'était trouvé si près que le système de maintenance s'était mis en marche... Et parcourait le corps de la jeune femme en de brèves mais puissantes décharges électriques. Surpris, et ne comprenant probablement pas ce qui se passait, il voulut s'approcher d'elle à nouveau pour l'aider, mais il n'eut pour effet que d'intensifier le courant, et d'aggraver les souffrances de Chihiko. Elle tentait de lui demander de s'éloigner, mais tout ce qu'elle réussissait à prononcer n'était fait que de râles et de gémissements. De l'écume apparue au coin de ses lèvres, et ses yeux implorant de pitié eurent raison de Mandara. Il s'écarta progressivement, jusqu'à se trouver à un peu plus de cinq mètres d'elle. Les spasmes s'estompèrent lentement, jusqu'à laisser Chihiko en paix. Elle se retourna sur le ventre afin de se mettre à quatre pattes, et cracha l'écume par terre. Puis, essuyant sa bouche du revers de sa manche, et toussotant sèchement, elle se tourna vers Mandara. Son regard vert émeraude pétilla de ressentiment, et refléta le visage interrogateur du nouveau venu. Dix ans qu'elle se cachait des autres, dix ans qu'elle se prenait des décharges dans la croupe... Elle finit par se relever, s'aidant du tronc d'un grand arbre, et cracha une dernière fois un peu d'écume sur le côté.

-Je vous prie de rester à une bonne distance, s'il-vous-plaît. Elle se plia dans une courbette fausse, et grommela quelque juron inaudible. Je suppose que vous comprenez la situation dans laquelle cela me met. Assez désagréable, je me dois de vous l'assurer. Elle se redressa et esquissa un semblant d'au-revoir avec la main, avant de cligner de l'oeil au joli chat noir d'ébène. Kawano Chihiko, ra... Ravie d'avoir fait votre connaissance. Avant que je ne prenne congé de vous, auriez-vous l'obligeance de m'indiquer dans quelle pays nous localisons-nous ?

-Oh ? Euh... Kiri Gakure no Sato. Répondit-il sans cerner encore Chihiko.

-Merci, c'est très aimable à vous.

Et elle repartit aussi vite que Mandara n'était venu, disparaissant entre les arbres de la forêt. Elle-même n'eut encore conscience de sa présence qu'avec les picotements qui parcouraient encore son corps, et qui lui engourdissaient les membres, ce qui la gênait pour marcher à vive allure. Et, alors qu'elle fermait les yeux et sifflait de douleur, elle sentit une grande bourrasque de la vent lui balayer le visage. Elle venait de traverser la forêt, et se trouvait au devant d'une grande plaine. Surprise par ce brusque changement de décors, elle en déduit que cela était due à une présence humaine, ce qui l'effraya horriblement. Elle avait eu sa dose pour la journée et ne voulait plus tomber 'par hasard' sur quelqu'un. Ainsi, Chihiko balaya la zone de Chakra, et constata avec chagrin que quelqu'un se trouvait très proche d'elle. Un Chakra puissant émanait de cette personne, et semblait se diriger sur elle. Prise de panique, elle se mit à haleter et s'accroupit lentement, tremblante, les bras cachant son visage et les larmes prêtent à couler sur ses joues.

-Je...

Chihiko ne savait plus quoi faire. Ses halètements devinrent plus intenses, de moins en moins espacés, et sa respiration sifflante. Elle écarta légèrement ses bras du devant de son visage, s'attendant à ce que l'homme et son loup s'approchent, et les regarda, immobiles, à quelques mètres d'elle seulement. La peur qu'ils ne s'avancent encore lui tordait les entrailles dans tous les sens, et une nausée amère remonta le long de sa gorge. Et lorsqu'elle entrouvrit la bouche afin de les implorer de ne plus bouger, seul un gémissement étranglé s'échappa d'entre ses minces lèvres. Elle tendit alors son bras vers eux et les invita à se congédier d'eux-mêmes. Mais ils ne bougèrent en rien. Comme s'ils voulaient laisser le temps à la jeune fille de s'habituer peu à peu à leur présence. Chihiko ne le compris pas tout de suite, et commença à reculer maladroitement avant de trébucher et de tomber lourdement sur les fesses. La panique se fit plus grande, et elle se roula en boule, les mains sur la tête. Les bouts des doigts de l'une effleuraient machinalement la puce, et constata avec un soulagement très relatif qu'elle n'était toujours pas activée. Elle se calma alors petit à petit, jusqu'à ce que sa respiration redevint plus lente et que son esprit se fut éclaircie.
Alors qu'elle commença à se défaire de sa position foetale, elle jeta quelques coups d'oeil en biais aux deux amis. Il n'avaient toujours pas bougé, et semblaient décidé de faire sa connaissance. Elle laissa s'installer un silence gênant entre eux. Un oiseau se mit à gazouiller en arrière dans la forêt, et la jeune fille se résigna enfin à se lever, feintant de porter une attention toute particulière à ce chant et de tendre l'oreille pour mieux l'apprécier. Mais au bout d'un nouveau laps de temps, les limites de la politesse allaient bientôt être franchies et Chihiko se décida à parler, à contrecoeur.

-Kawano Chihiko, Genin expulsée de Taki no Kuni. Munie d'une puce électronique de maintenance. Je... Je vous en supplie... Sa voix s'étrangla. Ne m'approchez pas ! La puce va encore me punir !

Elle crispa ses doigts autour du revers de ses manches, et recula d'un pas, très lentement. Bien que l'homme et son loup ne semblaient pas hostiles, jamais depuis toutes ces années elle n'avait pu être aux côtés de quelqu'un sans que la sentence divine ne s'abatte sur elle, l'humiliant physiquement en la réduisant à l'état de simple objet. Pis, un jouet cassé avec lequel son Kage et les villageois en avait eu assez de s'amuser. Comment pouvait-elle ne serait-que qu'imaginer que quelqu'un veuille lui parler, et cela pour autre chose que de rire de son pathétisme et de sa peur ? C'était... Inconcevable. Ainsi, elle ne pu s'empêcher d'éprouver de la crainte, de croiser ses bras devant sa poitrine et de fixer le sol, sans plus bouger ni rien dire. Soudain, chose à laquelle elle faisait toujours exception, elle se relaxa complètement. Ils ne s'approchaient pas, comme s'ils avaient compris son handicap, et provoquèrent chez la jeune fille un profond sentiment de reconnaissance... Qu'elle ne parvint à exprimer qu'en s'inclinant en une courbette profonde et respectueuse.

-Je... Merci.

La jeune femme était partie, mandara lui même trouvait cela bizzare, pourquoi partirait elle aussi vite, le ninja se retournat vers le chemins qu'avait pris la demoiselle, le sharingan se dessiner dans les yeux, au moment ou il voulut activer son mangekyou sharingan, une douleur intense se fît ressentir aux plus profond de ses yeux avant qu'il se retracte au niveau normal de son dojutsu, comme ci son sharingan avait été brider par une force inconnu, bloquer comme un barage qui bloque de l'eau...mandara, continua son chemin mais dans le sens inverse, vers la denomée kawano chihiko, elle l'intriguait plus qu'autre chose, il avait repérer plus ou moins une tension magnétique dans son corps, certainement créée par un objet ou un jutsu de haut niveau, il avancat a grande vitesse jusqu'a l'endroit ou elle se trouvée, son chakra était facilement repérable pour le shinobi de kiriGakure no Sato, l'ermite au yeux ecarlate et la bête noir des uchiwa. Une fois arrivée la jeune fille se trouvait avec un ninja, mandara l'avait deja vu a konoha lors de ses divers passages pour redecouvrir ce monde, Gamakichi hyûga, puissant membre de la famille hyûga, maitre du byakugan et ermite de konoha, mandara se dissimulat a traver les branche et examinat la conversation, cette femme ne voulait que personne ne l'approche, apparament coincé par une puce...certainement cette chose exerçant une force magnétique sur elle... Le shinobi a l'armure rougeatre s'était surement fait repéré par le hyûga et son loup. Il decidât donc de sortir de sa cachette...
Alors, on part sans dire aurevoir, mademoiselle kawano chihiko ? Mes salutations messire Gamakichi Hyûga.
...Mandara
ressentît de nouveau une forte douleur au niveau de son sharingan, son
chakra s'erissat et s'intensifiat d'un seul coup craquelant tout le sol
et herissant les poils de son chat...
De...Desoler...

(HRP : Ce RP est à la suite de celui de Gamakichi. L'arrivée de Mandara y est incluse plus tard dans le développement. /)

Chihiko entrouvrit les lèvres bêtement. Ses yeux naviguaient de droite à gauche sans plus savoir où se poser, et elle resta ainsi sans réagir pendant une dizaine de secondes. Le fait de ne pas savoir converser avec ses 'semblables' l'handicapait presque autant qu'un aveugle passant outre d'un panneau "Attention sols glissants". Elle s'affaissa légèrement, et chercha à tâton dans son dos un arbre contre lequel s'appuyer. Elle manqua soudainement de trébucher contre une racine et percuta sèchement contre un tronc rugueux, écorchant la paume de ses mains qui avaient alors tenté de la retenir. Elle siffla de douleur et, les ramenant directement au devant de sa bouche tout en soufflant dessus longuement, elle finit par se résigner à poursuivre ce semblant de... Conversation.

-C'est une puce électronique, destinée à m'éloigner des "autres". Si quelqu'un s'approche de moi à une distance effective de moins de deux mètres, elle me punit.
Hyûga Gamakichi haussa les sourcils, visiblement surpris, alors que Tahlin poussa un gémissement semblable à une quelque révulsion. Ils parurent évaluer inutilement, car suffisamment éloignés, la distance qui les séparaient d'elle. Environ cinq mètres.
-Je n'ai pas le droit de parler avec vous, elle me l'interdit. Elle frissonna et essuya ses paumes de main ensanglantées sur ses joues, les marquant à vif.
Je suis... Las de ces punitions, je suis même sûre qu'elle sous-évalue certaines distances pour parcourir mon corps à la recherche de quelques organes à électrocuter. Elle se joue de moi...
-N'as tu jamais essayé de la détruire ?

Chihiko en resta bouche-bée. La détruire ? Elle était tellement focalisée sur le fait qu'elle était sous le joug impitoyable de la puce, et si effrayée par la simple idée de penser à faire une telle chose qu'elle avait depuis longtemps occulté cette possibilité. La seule solution était de vivre à l'écart de tous. Après tout, et si la puce pouvait lire dans ses pensées ? Elle serait la première à réagir et à punir, faisant office de son courroux sur la jeune fille. Elle fit alors non de la tête en guise de réponse, et se pinça les lèvres, redoutant à chaque instant une nouvelle catastrophe.

-Ne... Ne tentez rien sur moi. Ne m'approchez pas, ne m'approchez pas...

Ses mots moururent entre deux hoquets craintifs. Elle ne touvait plus rien d'autre à dire, et préféra le silence au bavardage humain maladroit. Cet homme et son loup paraissaient trop gentils pour être réellement sincères, et d'expérience la jeune fille fit preuve d'une crainte encore plus grande envers eux ; elle se laissa glisser contre le tronc, jusqu'au sol, espérant qu'ils allaient bientôt partir d'eux-mêmes et la laisser seule. Encore. Mais comme un malheur n'arrive jamais seul, quelqu'un fit irruption et manqua de très peu de franchir la zone interdite. Chihiko hurla et s'éloigna d'un bond sur le côté, avant de saisir sa tête dans ses mains et de trembler de toutes arts. Son corps était parcouru de spasmes alors qu'elle hoquetait de terreur.

-Laissez moi ! PARTEZ ! JE VAIS ME FAIRE PUNIR !

Gamakichi eut un mouvement indistinct aux yeux voilés de larmes de la jeune fille, convulsant de plus en plus fort. Tahlin sembla baisser les oreilles, une expression désolée émanant de son regard. Mandara, quant à lui, recula de quelques pas en espérant calmer la jeune fille terrorisée. Deux hommes à la fois, aussi proches d'elle... Cela tenait du miracle si elle ne s'était pas encore montrée hostile envers eux. Malgré cela, elle décriva un mouvement de bras paniqué vers un étui à Kunai fixé sur sa cuisse droite, en saisit, et s'apprêta à les lancer. Ses pupilles vibraient dans l'effroi, et ses lèvres se tordaient dans tous les sens.
*TCHAK !*
Trois Kunai se plantèrent dans le sol, juste devant chacun des trois individus.

-LAISSEZ MOI ! LA-LAiSSez m-moi... Elle s'effondra sur ses genoux et plaqua ses mains sur son visage.
J'en ai assez d'être un objet...

L'Ermite écouta la jeune fille avec grande attention. Ainsi, cet objet derrière son oreille servait à la "punir". Mais de quoi? Et pourquoi?... Elle était pourtant humaine et ne démontrait pas d'aspect non social, loin de là. Chihiko s'était adossée à un arbre de façon maladroite ce qui amusa intérieurement l'Ermite de Konoha. Ce dernier resta assis mais eut une envie de se lever et d'approcher la kunoichi pour la prendre dans ses bras. Elle parlait comme si cet objet la martirisait jusqu'au plus profond de son âme. Soudain, un nouveau venu fit irruption. Il s'agissait d'un puissant shinobi de Kirigakure no Sato. Son arrivée provoqua chez la jeune fille une panique folle. Elle se mit à crier fort de ne pas s'approcher. Gamakichi décida d'intervenir.

- Du calme Chihiko-chan. Ce shinobi n'a aucune intension de vous faire du mal. N'est-ce pas, Uchiha Mandara?

Gamakichi avait tourné son regard sur le nouveau venu, un certain Uchiha Mandara. Comment Gamakichi le connaissait?... Le simple fait d'avoir parcouru l'entière totalité du monde shinobi, l'Ermite de Konoha avait accumulé des connaissances incroyable. Tahlin avait presque été oublié, lui qui s'était fait tout petit lorsque Chihiko s'était mise à crier. Son maître le rassura par de douces caresses sur le haut de sa tête, entre les oreilles pointues du loup. Le Uchiha aquiessa d'un bref signe de tête et fit pareil que le Hyûga, il s'assit en tailleur. Cependant, Gamakichi intervint une nouvelle fois avec sa voix au timbre calme et appesant.

- Je ne connais pas vos antécédants respectifs mais j'ai l'impréssion que vous vous êtes déjà rencontrés et que cela ne c'est pas très bien passé, me trompe-je? Il n'y eut de mot suite à la question de l'Ermite de Konoha mais celui-ci continua. "Et même si ce n'est le cas, pourquoi ne pas discuter tranquillement. Je presque outré de la façon d'agir des shinobis de Taki no Kuni. Je sais aussi qu'il peut paraître bizarre mais je tiens à vous aider, Chihikp-chan. Vous êtes une personne qui, selon moi, mérite de pouvoir cotoyer d'autres personnes sans que vous soyez "punie".

Gamakichi fit un geste de guillmet lorsqu'il prononça le mot "punie". Le Maître Loup regarda les deux shinobis, Uchiha Mandara et Kawano Chihiko, l'un après l'autre afin de voir leur réaction. Le Uchiha était un shinobi d'expérience, il devait sûrement avoir son idée sur l'objet que portait la kunoichi derrière l'oreille. Cette dernière devait douter. Elle avait en face d'elle deux personnages d'un certain charisme au sein de leur village. Gamakichi reprit la parole avec son timbre de voix toujours aussi calme.

(Pensée de Tahlin: Tu vas vraiment l'aider? Ca ne te ressemble pas vraiment...)
(Pensée de Gama: Oui je vais l'aider. Elle a un petit quelque chose qui m'intrigue et j'aimerais savoir quoi.)
(Tahlin: Un quelque chose qui t'intrigue? Ne serait-ce pas plutôt qui t'attire?)
(Game: Voudrais-tu me faire la morale sur un sujet particulier mon cher? Car si c'est le cas, je risque de...)
(T: Arrête! C'est bon. Je te laisse faire, c'est ta vie après tout, mais ne me demande pas de t'aider pour ce que tu aimerais faire. Cette chose derrière son oreille doit vraiment la traumatiser et elle est surement trop atteinte dans son âme pour vouloir de ton aide.)
(G: Tahlin ça suffit! Nous ne sommes pas là pour mener un débat. Je te le dis, elle a un quelque chose qui me pousse à l'aider mais je ne saurais pas te dire quoi.)
(D'accord, d'accord. Je te laisse faire.)

- Chihiko-chan. Je sais qu'il peut paraître bizarre pour vous que quelqu'un comme moi ou Mandara-san désire vous porter de l'aide. Et pourtant c'est ce que nous voulons, ou du moins ce que je souhaite faire. Vous dites en être las d'être un objet, laissez-moi vous aider... à l'enlever.

Gamakichi ramassa le kunai que la kunoichi avait auparavant lancé. Il le rangea dans sa pochette arrière avant d'enlever son manteau noir de voyage. Il le posa à coté de lui soigneusement dans l'herbe. Il dévoilà ainsi le kimono traditionnel des Hyûga, le plus vieux clan de Konoha. L'Ermite resta assis en tailleur et d'un geste fin et agile, il détacha le fourreau de son Zampakutô qu'il posa à coté de lui. Puis, il attendit une réponse, soit de la jeune fille soit du Uchiha.

Chihiko avait écouté les paroles de cet homme avec une attention toute particulière. C’était la première fois qu’elle entendait quelqu’un lui parler en tant qu’homme libre à femme libre. Elle savoura chacun de ses sons, et ferma les yeux pour encore mieux les apprécier. Sans que la peur de se faire électrocuter ne lui tiraille les entrailles, elle pouvait se consacrer à un loisir tout autre : celui d’apprendre à écouter la voix de ses semblables. Le plaisir de cette liberté lui paraissait si intense qu’elle en sourit, sincèrement. Puis, ouvrant les yeux très doucement, les secondes semblant durer des heures, elle regarda Gamakichi dans les yeux. L’émeraude de son regard brilla dans la lumière du crépuscule, et il semblait pétiller d’une joie nouvelle. Soudain, gênée, elle détourna ses yeux vers ses genoux et serra le tissu de la jupe dans ses mains. Ses mèches de cheveux argentées tombèrent devant son visage, et elle murmura, tout doucement…

-Me… Merci. Je vous remercie du plus profond de mon cœur. Je… Je ne pensais pas que ce jour arriverait. Et vous, avec une assurance toute naturelle, vous avez offert à une pauvre fille comme moi ce qui lui manquait le plus au monde. Elle releva la tête, ses cheveux glissant vers ses oreilles, découvrant ainsi son visage luisant d’une gratitude sans pareille. Je n’ai, pour vous remercier, que mes mots à vous offrir. J’ai bien conscience qu’il ne s’agit que de peu de chose, mais c’est bien la seule chose que je possède. Alors… Je vous en prie ! Elle posa ses mains sur le sol et toucha la terre de son front, se prosternant presque devant lui. Acceptez toute ma gratitude, aussi modeste soit-elle !

Soudain, elle se crispa, sa mémoire lui rappelant que c’est dans cette position qu’elle se soumettait et qu’elle suppliait le Kage de Taki no Kuni pour ne pas l’envoyer dans la geôle. Ses mains, supportant le poids de son corps au-dessus du sol, se mirent à trembler, et sa bouche se tordit dans tous les sens à la recherche de quelque chose à ajouter pour masquer son mal-être. Comment pouvais-t-elle penser à une chose aussi humiliante alors qu’elle venait de se faire sauver par quelqu’un qu’elle venait tout juste de rencontrer ? Quelqu’un qui, malgré sa différence et le risque qu’il encourrait, à tout de même décider de lui apporter une aide, si précieuse à ses yeux de jeune fille ? N’entendant aucune paroles de la part de l’homme, elle se rassit progressivement en Seiza, gênée, et posa sans le vouloir son regard sur l’énorme tête du loup. Il la regardait avec une expression presque comique, mais… Son regard semblait si intense et profond qu’elle ne put dérober ses yeux de lui, et tomba complètement sous le charme de l’animal. Sa fourrure, d’une couleur brun brut, paraissait aussi douce que le dos d’une plume d’oiseau. Si elle n’avait pas été aussi asociale, elle aurait sûrement sauté sur l’animal pour passer ses doigts entre ses oreilles et jouer quelques temps avec lui. Mais ce serait une chose bien difficile à acquérir pour elle. Ces rapports physiques avec les autres, de quelque nature que ce soit…
Sentant qu’un silence embarrassé venait de s’installer entre elle et Gamakichi, Chihiko se décida à poser son regard sur lui, sans tourner la tête. Elle tâcha de faire le moins attention possible à l’expression qu’il esquissait sur son visage, et lui demanda, d’une voix chevrotante :

-Avez-vous ouï quelque chose qu’il ne faille pas que je dise ? Je ne sais vraiment pas comment m’y prendre. Mais… Je veux absolument faire un effort. Elle le quitta des yeux, et son regard se porta au loin. Apprenez moi Gamakichi-Sama. Apprenez-moi à entretenir des liens avec les autres.

Chihiko marqua un mouvement de recul bref, avant de s'immobilser, pensante. Elle ne savait pas si ce qui grondait dans ses entrailles relevait de la peur ou de la gêne, ou peut-être même les deux... La queue de velour de Tahlin effleurait ses jambes dénudées et frissonantes. La nuit venait de tomber, et la peau de la jeune fille fut parcourue de frissons. Ses cheveux mouillés lui tombant dans la cou ne rendait pas la chose plus agréable, et elle due se retenir pour ne pas éternuer. Après tout, si elle craignait de jeter un froid entre elle et Gamakichi, c'était exactement ce qu'elle devait faire. Soudain, la main de l'homme qui la tenait depuis sans faiblir devint légèrement plus ferme, et semblait presque la tirer vers lui. Elle ne savait pas quoi faire, ne savait pas comment réagir, et se laissa faire comme un pantin. Elle se retrouva légèrement plus proche de l'ANBU, et cru même sentir son souffle chaud balayer la peau de son visage. Puis, regardant cet homme dans les yeux sans fléchir, elle s'interrogea sur la nature du mot 'plaire'. Dans quel sens se devait-elle de le prendre ? Et quelle réponse devait-elle donner ?
Tahlin se retira lentement d'entre les deux Shinobis, ronflant un quelque rugissement. Chihiko se surpris à penser qu'il s'agissait d'un rire étouffé, chose qui se confirma lorsqu'elle vit Gamakichi se raidir. Se demandant qu'elle pouvait être la moquerie, elle se sentit basculer en avant, poussée par le loup, et s'effondra sur le Shinobi en retenant un cri de surprise.

-Tahlin ! Qu'est-ce que tu-tu... Euh...

Chihiko se trouvait acculé contre Gamakichi, et ne bougeait toujours pas. Elle ne voulait pas froisser cet homme qui l'avait si bien considérée, et qui lui avait même avouer l'apprécier, et de ce fait ne savait vraiment plus quoi faire ! La proximité de son corps contre le sien la gênait énormément, mais elle craignait de la vexé si elle se retirait. cependant elle pensait que de rester ainsi contre lui pouvait engendré quelque chose de pire, bien pire encore... Et si elle s'attachait à lui ? Elle s'écarta soudainement, en proie à la panique, et se plaça derrière le loup en repoussant tous égars à l'encontre de l'ANBU.

-Je ne veux pas que vous mourriez ! Si je m'attache à vous, je vais vous tuez, et ce contre ma volonté ! Partez, s'il vous plaît. je ne souhaite rien d'autre à votre personne que du bonheur, mais vous ne le trouverez jamais avec moi.


(hrp : je ne trouve pas quelle est ta couleur de paroles :/ !)

[HRP: Ma couleur de parole est mediumpurple. Ce n'est pas proposé dans la liste des couleurs ;-)]

(Hrp : Et je peux savoir comment je suis censée pondre un truc aussi bien que le tien ? =D /Finhrp)

-Mais je ne veux pas que votre histoire se termine ainsi ! Elle avait répondu vivement, plaçant son visage au niveau de celui de Gamikichi, et étendant ses jambes sous la masse agréablement tiède de Tahlin, alors couché sur ces dernières. Vous méritez tellement mieux ! Tellement mieux que cela ! Tellement mieux que moi ! Que feriez-vous d'une fin pareille ? Et que feriez-vous d'une pauvre fille comme moi ?

Gamaichi ne répondit pas, et bien qu'elle soutint son visage sans fléchir devant le sien, elle se sentait fébrile et bancale. Tout son corps semblait vouloir se laisser dériver jusqu'au sol. Ses paroles la portaient à bout, et un sentiment qu'elle ne voulait en aucun cas ressentir commençait à l'envahir. Elle se devait de l'anéantir, et avait pour cela la nécessité de s'éloigner et de disparaître à jamais. Mais ce quelque chose, un tout petit quelque chose, l'empêchait de partir. Pire, bien pire pour elle aussi bien que pour lui, il l'incitait à s'approcher davantage. Soudain elle sentit le besoin de serrer l'homme dans ses bras, de le toucher, d'éprouver. Tout en lui devenait beau, et ses qualités effaçaient des défauts qui lui paraissaient inexistants. Mais cette peur, cet effroi viscéral, ne cessait de la tourmenter. Qu'était-ce donc cette folie ? Pendant un court instant, avait-elle envisager de l'aimer ?

C'est alors que, dans une nouvelle tentative de s'éloigner, et ce à jamais, le loup s'interposa imperceptiblement. Il venait de planter ses griffes profondément dans la jupe de Chihiko, et lui interdisait ainsi quelque mouvement de recul. L'ANBU, trop occupé à regarder les moindres expressions s'esquissant sur le visage de la jeune femme, ne le remarqua probablement pas, ou alors remerciait au plus profond de son âme l'initiative du loup en feintant de ne l'avoir vu. Son regard, aussi intense soit-il, et sans aucun doute aussi insistant, ne trahissait rien d'autre qu'un élan de passion. Chihiko ne savait comment y répondre, et préféra faire ce qu'elle pouvait faire de mieux au monde : se taire. Après tout, pour pouvoir apprécier la musique, ne faut-il pas devoir d'abord apprécier le silence ? Il en est de même en cette situation, aussi gênante soit-elle pour la jeune fille ; elle devait de se taire pour se sentir le moins mal à l'aise possible. Mais ce regard qui n'en finissait plus de la transpercer de part et d'autre de son visage ! Trop intense, trop insistant, trop... Amoureux ! La tension montait en elle, et elle dû bientôt fermer les yeux pour ne plus devoir subir ce regard.

(Je... C'est plus gênant que tout autre chose ! Qu'il arrête de me regarder comme ça ! Qu'il arrête ! S'il vous plaît...)

Sans s'en rendre compte, elle venait de poser délicatement ses doigts sur les paupières de Gamakichi, et de les fermer doucement. Elle laissa cependant sa main contre son visage de marbre, et le trouva étonnamment doux et chaud. Elle l'abaissa jusque son cou, et sentit un tressaillement sous ses doigts ; comme un frisson.

(Qu'est-ce que je fais...)

Alors que Tahlin posait sa tête sur ses cuisses en soupirant, Chihiko finit par céder, et passa sa main derrière la nuque de l'ANBU, s'approchant avec une infinie prudence plus près, de plus en plus près de lui. La distance qui les séparait semblait rétrécir de moins en moins vite, et leur deux visages figés étaient maintenant si proches que leur nez s'effleurèrent. La jeune fille fut parcourue d'un frisson, mais ne s'arrêta pas. Elle poursuivit avec lenteur, et finit par passer ses deux bras dans le dos tremblant de l'homme. C'était ça toucher ? C'était ça serrer un homme dans ses bras ? Et éprouver, qu'est-ce que c'est ? La réponse semblait venir d'elle-même, mais elle préférait l'oublier. Car éprouver signifiait pour elle un nouveau tourment qui se distrairait à la hanter toute sa vie, comme les autres. Une nouvelle vague la submergea. Son coeur battait plus vite. La présence de Gamakichi aussi près d'elle l'intriguait d'une façon tout à fait nouvelle. Elle la poussait à s'approcher plus encore, et commettre ce dont elle rêvait et redoutait le plus au monde. Chihiko sentit finalement Tahlin se décaler, laissant ses jambes libres de bouger. Il poussait un soupir de satisfaction, alors même que la jeune femme posa sa tête sur l'épaule de l'homme, collant finalement son corps contre le sien, dans une tendresse maladroite et craintive.

-Mais combien de temps cela va-t-il durer... Avant que je ne vous tue ? Sussura-t-elle à son oreille, laissant ses longs cheveux d'argent les envelopper tout deux ensemble, tel un linceul de soie. Leurs yeux restaient toujours fermés, alors qu'une lune aussi chaleureuse qu'un Soleil brillait de mille-feux parmi les étoiles.

[HRP: dis-moi si c'est nul... :'(]