La nuit des doutes [Pv privé : seul Ayame peut intervenir]

Ayame ouvrit un oeil, fatiguée et les yeux gonflés. Elle venait de s'assoupir dans ce qui lui restait de chambre, se préparant à la quitter définitivement. Des cartons s'empilaient dans tous les coins de la maison, et les enfants s'afféraient à ranger leurs jouets et objets personnels dans leurs sacs de voyage. Chô travaillait gentiment et silencieusement, comme à son habitude, et Ayame remercia le ciel en son fort intérieur d'avoir au moins UN enfant qui sache plier des vêtements et fermer une valise tout seul.

-Mamaaaaan mon sac il veut pô se fermeeerr !! Se plaigna Kyoko, assise sur sa valise bourrée à ras bord. J'ai beau sauter dessus ça marche pas !

La jeune mère soupira, exaspérée, et se leva péniblement de la couverture qu'elle avait laissé sur le plancher de sa chambre. Prenant appui sur ses deux mais, ses poignets craquèrent lorsqu'elle mis son poids dessus afin de se lever, et elle jura un gros mot pas très catholique en guise de réponse.

-Maman ? C'est toi qui as dit PUT*** ? Demanda avec innoncence le jeune Chô.

-Chô !! Cria-t-elle, se rendant compte de sa bêtise. Ne redis plus jamais ça ! Du moins pas avant quinze ou seize ans ans... Dit-elle en murmurant le plus bas possible la fin de sa phrase.

-Mamaaaaaan ! Viens m'aider ! Dit Kyoko, la voix tremblante.

-Oui ma chérie, bien sûr j'arrive... Elle soupira. Tiens ?

Ayame se leva complètement, et se dressa bien droite au milieu de sa chambre, le visage tourné vers la fenêtre. Un clair de lune somptueux se reflètait sur le plancher en bois ciré, et les étoiles brillaient de mille feux dans un ciel noir d'encre, presque inquiètant tant la couleur en évoquait la mort. Se rapprochant avec une grâce fantomatique vers le fantastique tableau que lui offrait les Kami pour son départ, elle ouvrit la fenêtre d'un seul coup, et pris une profonde inspiration. Un air frais et humide s'engouffra dans ses sens, lui donnant penant quelques secondes un tournis des plus agréable.

-Hum... Elle ferma les yeux, maugréant quelques mots incompréhensible. Quelle nuit mes aïeux, quelle nuit !

Elle abaissa son visage à la hauteur du jardin, et ouvrit lentement les yeux. Là, elle pouvait admirer à la clarté de la lune la mre aux carpes, ses plantes, ses Bonzai ainsi que toutes les choses pour lesquels elle éprouvait un regret particulier. C'est alors que son regard vide et mélancolique se posa sur l'arbre central du jardin ; Un cerisier resplendissant de beauté se dressait là, et la lumière de la lune lui donnait des reflets prune. Des jeux d'ombre dessinait sur le sol tout autour de lui des sortes de formules magiques, des incantations, ou tout simplement, pour ceux qui n'avaient aucune imagination, des forme irrégulières et grossières. Mais, soudaienement, son regard fut attriré par quelque chose d'inhabituel. Sous la masse fleuri du cerisier se trouvait un homme.

-Uh ?

Ayame plissa les yeux, ne voyant presque rien à cause des branchage du cerisier. Elle décida alors de concentrer son Chakra dans ses yeux. Un reflet pourpre se refleta dans son iris, et elle activa son Dojutsu.

OKAIGAN !

Ouvrant grand les yeux cette fois, elle inspecta les flux de Chakra de l'Être dans son jardin. Elle le vit s'appuyer contre le tronc, et prendre sa tête dans ses mains. tout semblait normal, et son Chakra amical, mais quelque chose la chiffonait. Ce flux...

-Ce flux de Chakra... Murmura-t-elle, pensive. Mais... Mais mais mais ! C'est KENDA ! Elle poussa un cri de surprise.

Ayame désactiva le Dojutsu, et sauta par la fenêtre, se laissant tomber dans le vide. Elle entendit de ses oreilles de maitre loup sa fille geindre, et son fils l'aider à refaire sa valise, avant de se receptionner sur le sol légèrement, un genou à terre. Le regard plein d'impatience, et un sourire faible sur les lèvres, elle courru à toute vitesse dans sa direction, laissant au passage derrière elle le châle qu'elle avait négligemment posée sur ses épaules. Plus elle se rapprochait de son frère, plus le noeud qu'elle possédait déjà dans l'estomac remontait jusqu'à sa gorge.

-Kenda ! Cria-t-elle. KENDAAA !

Elle se jeta sous le cerisier, et sauta au cou de son frère, le visage ruisselant de larmes. On pouvait entendre au loin le bruit des acsacdes de Kiri no Kuni, et seul les pleurs de la jeune femme en couvrait la mélodie.

Ayame ferma les yeux, tremblante de peur. Jamais elle n'avait cru que LE fréquenter allait engendrer tant de problèmes pour elle, ses enfants, et même pour Kiri. S'appuyant contre le torse de son frère, et l'entourant de ses bras, elle resserra l'étreinte fraternel avec gratitude, et balbutia quelques mots...

-Je... Je... Je ne sais pas vraiment par où commencer tu sais. J'ai tant de problème... Elle retira sa tête du torse de son frère, et plongea ses yeux noisettes dans le mauve de ceux de son frère. Son regard paraissait à la fois inquiets et insistant. Tiraillée par ses sentiments, elle se résolue finalement à tout lui avouer. Je... J'ai reçu une injonction de l'Akatsuki-Kage. Ne me regarde pas comme ça, tu me fais peur grand frère.

Kenda posa avec une brutalité non-dissimulée ses mains crispées sur les épaules de sa soeur, et l'écarta de lui. Les bras tendus, formant une sorte de barrière entre eux-deux, il plissa les yeux, lisant en sa soeur comme dans un livre.

-Expliques toi. Maintenant. Murmura-t-il, Je pense que j'ai peur de comprendre trop vite. L'AKATSUKI-KAGE ?!

Ayame s'accroupit, sa tête entre ses mains, se mordant les lèvres pour s'empêcher de hurler. Ses doigts s'enfoncaient dans sa longue chevelure, et la jeune femme pensa un instant quel bonheur cela serait qu'ils lui transpercent le crâne.

-JE SUIS SI DESOLEE ! Cria-t-elle, ne pouvant plus se retenir. J'ai eu peur pour Kyoko, j'ai eu peur pour Chô ! Si je n'avais pas délibérément choisi de les suivre sans résistance, ils s'en seraient surement pris à eux, en tout cas c'est ce qu'Angel m'a bien fait compr- Ayame ouvrit grand les yeux, fixant le sol, et plaqua ses pains contre sa bouche, de peur qu'elle ne dévoile autre chose de contraignant.

-Alors là c'est le bouquet. Angel tu dis ? AYAME QU'EST CE QUE TU AS FAIT ?

Trop d'émotions, trop de panique, trop de tensions. Ayame se mis à genou, et pris sa tête entre ses mains à nouveau. Elle laissa verser quelques larmes sur le sol, s'écoulant tout le long de son nez, avant de relever son visage vers son frère froid et bouillant de colère... Ayame le sentait, Ayame le voyait, et Ayame paniquait.

-Je... Ses pupilles se mirent à vibrer dans ses yeux, s'écrasant en une fente aussi mince que la lame d'un katana. Je crois que je vais... Ses canines dépassèrent de ses lèvres, et elle plaqua ses mains contre sa bouche, comme si elle voulait les empêcher de croître. Aïe ! Cria Ayame, fermant les yeux et se mordant les lèvres si fort que ses canines démesurées se plantèrent dans la chair.

Elle hurla de douleur, provoquant chez son frère un mouvement de recul. Ses fentes cessèrent de vibrer, et le noisette de ses yeux vira au jaune, donnant à la malheureuse Kunoichi un regard bestial.

-NON ! STOP ! JE T'EN PRIE LAISSE MOI ! Une voix rauque et guttural pris peu à peu la place le timbre de voix habituellement si doux et mielleux de la jeune femme. JE DOIS PARLER AVEC MON FRERE ! LAISSE MOI !

En proie à un terrible combat intérieur face à un démon schizophrène, elle tenta de se relever, sans succès, et s'effondra aux pieds de Kenda, Mizukage de Kiri et son propre frère. La face contre terre, elle pris appui sur ses deux mains et releva la tête, admirant comme elle le pouvait le regard le plus froid qu'elle avait jamais vu de toute sa vie. Les larmes qui venaient seulement d'arrêter de couler revinrent de plus belle, rendant la poussière sur le visage d'Ayame collante et sale.

-Je dois avoir l'air vraiment pathétique... Je suis une trainée qui couche avec l'ennemi de son frère, une traitresse et une mauvaise mère... Et par dessus le marché je ne suis même pas capable d'avoir l'humilité de demander de l'aide à mon propre frère... Gromela Ayame, reniflant bruyamment et essuyant ses larmes avec sa manche.

Sa chemise se déchira sur ses canines en passant sur ses lèvres, et elle poussa un juron pas très catholique.

Ayame se mis en boule sous le cerisier, étouffant ses pleurs et la terreur qui l'envahissait. Les paroles de son frère avaient été très dur à entendre, mais en tant que Mizukage, il n'aurait pu mieux parler. L'ex-Sabreuse remercia le ciel que Kiri no Kuni ait à sa tête un Ninja aussi bienveillant et prévenant, avant d'évcouter d'une oreille distraite les dernièrs mots de son frère.

- Puis-je dire au revoir à Chô et à ma filleule, Kyoko ?? Demanda-t-il, sans réussir à dissimuler un tremblement dans sa voix.

Elle en resta sans voix. Ainsi, il pensait réellement qu'il n'allait plus le revoir , Qu'il ne pourrait plus jamais leur parler ? Elle ouvrit légèrement son cocon, et, sentant ses canines diminuer peu à peu, réussit à s'assoir en tailleur. Une fleur de cerisier dansait devant ses yeux gonlés par les pleurs.

-Si tu me promets de ne jamais leur poser de questions sur ma nouvelle 'affectation' si j'ose dire, tu pourras les voir autant que tu le souhaiteras. Mon palais restera ouvert... à chacune de tes visites, si elles sont amicales et que tu décide de venir sans armes. Déclara-t-elle, espérant de tout son coeur une réponse positive. Sinon, tu peux aller les voir, fais ce que tu désires, cette maison n'est plus mienne, et ces terres non plus.

Kenda écouta les paroles de sa soeur, il écouta les conditions, ainsi il pourrait continuer de voir grandir Chô et Kyoko...tourna légérement la tête vers Ayame qui semblait reprendre le controle sur sa transformation.

- Bien...je t'en remercie !!! Je ne viendrais jamais dans ton repére de l'Akatsuki, jamais, mais rien ne m'empechera de les voir à Kiri ou ailleurs s'ils peuvent se déplacer, même si je dois aller les chercher jusqu'aux frontières de mon pays. Par ailleurs, je ne suis pas assez fou pour leur parler de ton affectation comme tu le dis, jamais je ne prendrais mes neveux pour les questionner sur toi ou ce traitre d'Angel, je les tiendrais du mieux possible à l'écart de cela...je t'en fais le serment !!! Mais sache une chose, ce n'est pas parce que tu es avec Angel que j'hésiterais à le combattre si nos routes se croisent, et sache que je tuerais quiconque se trouvera sur mon chemin...j'ai bien dis quiconque !! Donc tache de ne jamais t'interposer entre lui et moi...

Kenda dirigea son regard vers la maison, il remarqua deux petites têtes regardant par la fenêtre, les deux enfants venaient de voir leur oncle et commencaient à se précipiter vers la sortie...la porte s'ouvrit et les deux petits bouts se précipitèrent vers Kenda, qui avait posé un genou à terre pour les accueillir.

- Tonton...nous sommes content de te voir !!!
- Parrain !!!

Les deux enfants étaient maintenant dans les bras de Kenda, qui les serra fort, les prenant ensuite dans les bras et se relevant, ils étaient décidément bien lourd !! Ils souriaient tout deux, Kenda le leur rendit, il les redéposa à terre et jeta un regard furtif sur Ayame qui était relevé, toutes traces de sa métamorphoses avait disparue de son visage et elle s'approchait des enfants souriante.

- Tu as vu maman...tonton est venu nous dire au revoir !!!C'est chouette !!!

La jeune Kyoko prit la main de Kenda, ils avaient toujours été proche l'un de l'autre.

Ayame sourit faiblement. Bien qu'elle soit aussi intelligente qu'un adulte, elle savait sa fille naïve et encore très jeune. Elle ne se rendait pas compte de ce qui était en train de se produire. Elle fit un signe bref de la tête à ses deux enfants et à son frère, essuyant les dernière marques de boue de son visage, et rejoint sa petite famille adoré sous les lumières des étoiles.

-Dis moi Kenda... Murmura-t-elle, le regard baissé vers le sol. Tu penses qu'un jour, on pourra se revoir ? Elle afficha un air complètement abattu. Enfin, je veux dire... Qu'on se reverra pendant autre chose qu'une guerre ? Avec toi et moi dans deux armées différentes ?

Elle avait parlé dans une folie sombre, ne prenant même pas la peine de masquer ses paroles à ses enfants. Chô, un peu maladif et ne comprenant pas grand chose à la conversation, afficha un air innocent et intrigué, avant de se rendre compte que, de toute façon, ce n'était pas ses oignons. Quant à Kyoko, elle comprit immédiatement de quoi il en retournait. Elle ouvrit grand les yeux, et resserra sa main sur celle de son parrain, avant de laisser s'écouler silencieusement des larmes brulantes sur ses joues.

-Je... Commença-t-elle. Je refuse de te suivre si c'est pour devoir combattre Kendada !

Le Mizukage baissa son regard sur sa filleule, le regard plein de bonté et de bienveillance. La petite fille concentra alors un peu son Chakra dans la plante de ses pieds, et sauta au cou de son oncle, humidifiant son bel uniforme de ses petites larmes d'enfant.

-Kyoko, tu ne me laisse pas le choix... Tu dois me suivre, j'en mourrais de chagrin sinon...

Un pétale de cerisier, porté par une brise légère, virevoltait de ci de là dans les airs. C'était une valse silencieuse et lente, ponctuée de légères ascensions brusques, presque violentes, prenant fin sur le bout du nez d'une jeune enfant aux yeux noir de geai. L'astre de la nuit montait haut dans le ciel, et sa clarté éblouissante donnait de beau reflet bleutés dans les iris de la fillette. Le regard humide, les yeux emplis de larmes brulantes, elle reniflait bruyamment de temps à autre, semblant complètement désemparée face à quelque chose qui la dépassait de loin. De si loin que, dans son coeur d'enfant, elle ne comprenait pas pourquoi cela devait être si compliqué, alors que l'on pouvait faire si simple. Un visage grave, surmonté d'une chevelure argentée rebelle, se reflètait dans ses yeux de renardeau à peine sorti de son nid, et paraissait aussi malheureux que le miroir dans lequel il plongeait son regard violacé.

Le petite fille de quatre ans, Kyoko de son prénom, sentit unr boule se fomrer dans son estomac, ce qui l'empêchait de parler. Mais elle avit si peu de temps... Elle se devait de dire à son oncle tout ce qu'elle voulait lui dire. Car n'y a-t-il pas chose plus triste au monde que de ne pas avoir dit les mots qui compte avant qu'il ne soit trop tard ? N'a-t-on jamais regretté de ne pas avoir dit 'Je t'aime' à quelqu'un qui nous était cher, et cela avant qu'il ne disparaisse à jamais ? prenant son courage à deux mains, et plaquant ses deux petites mains contre son coeur, elle avança à petits pas vers son parrain adoré, et, le regard plein de tendresse comme elle pouvait si bien le faire, elle sussura un 'Je t'aime de tout mon petit coeur parrain', ce qui provoqua chez l'intéressé un rictus incontrôlé, ponctuant ses yeux humides d'une touche de malaise.

Cachant son visage à sa mère, elle se mis à bouger les lèvres, de sorte à ce que son parrain puisse lire dessus, sans que cela ne puisse être entendue par la jeune femme, portant par ailleur un Chô en larmes dans ses bras tremblant.

-Parrain... Je vais aller avec Maman, mais je partirai aussitôt arrivée. J'pense pas tenir plus d'une semaine... Ze veux vivre avec toi. Ze veux faire kek'chose pour Kiri, le village qui m'a vu grandir.

-Chérie ? Ayame la coupa dans son élan, mais c'était suffisant. L'expression de Kenda en disait long... On va y aller, nous n'avons plus beaucoup de temps. Là là là.... Ne pleure plus mon bébé, sèches tes larmes, adressa-t-elle avec amour à son fils, lui offrant un tendre baiser sur le front, et le serrant contre elle. Là...

-Allez venez les enfants…

J’entendis ma mère m’appeler d’une voix douce et tremblante. Je ne savais pas pourquoi les larmes coulaient sur mes joues car tout se qui se passait en ce moment autour de moi, je ne le comprenais pas vraiment. Pourquoi je devais dire au revoir à tous mes amis de Kiri et à tous mes souvenirs passés ici ? Hors de question… Les dernières feuilles dues à l’évaporation pure et simple de mon cher oncle et parrain flottait devant mes yeux que je sentais vide, dénuée de toute envie de poursuivre.

-Chérie ? C’est l’heure. Il faut vraiment se dépêcher maintenant…

Je tressaillis, sentant quelque chose se poser sur mon épaule. Regardant derrière moi en inclinant légèrement la tête, je vis ma maman, une main gentiment déposée sur mon épaule, me supplier d’un regard embué de larmes.

-Je… D’accord.

Je posais ma petite main sur celle de maman, et mis ma joue dessus, versant une dernière larme de tristesse. Elle s’écoula lentement sur ma joue, avant de glisser entre mes doigts et ceux de Maman, qu afficha un air encore plus grave après s’être rendu compte de quoi il s’agissait. Me faisant une place dans ses bras aux côtés de Chô, elle mes souleva contre elle, et apposa un doux baiser humide sur mon front, recouvrant celui que parrain m’avait fait. Je tordis ma bouche dans tous les sens, vexée de ce geste si révélateur, signifiant la définitive coupure entre moi, Maman, Chô et mon oncle Kenda Hyûga.

-Les serviteurs de l’Akatsuki viendront porter nos bagages jusqu’à notre nouvelle maison. Nous partons maintenant…
-Maman, attends encore une minute ! Une toute petite !

Me lançant un regard interrogateur, elle haussa les sourcils et relâcha son étreinte serrée de moi, me laissant lentement glisser contre son corps froid et sa peau nue au niveau de son ventre. Sentant enfin le terre sous mes pieds, je m’encourus sous le cerisier, sortis un Kunai de sous mon kimono jaune automne auquel je tiens tant, et grava quelque chose sur l’écorce de cette peinture de la Nature.

-Kyoko ! Allez !
-Oui Maman.

Et je partis, laissant derrière moi le nœud de mon vêtement et mes initiales gravée sur le bois, suivi d’un petit message d’adieu.