Voyage a Nami

Cela faisait des heures et des heures que je parcourais les landes séparant le village caché du feu et le pays des Vagues. Mes jambes me faisaient atrocément souffrir, tout ce temps devenait vraiment long. Beaucoup trop long. Cependant, je n'avais pas de temps à perdre: mon bateau situé sur les côtes du pays du feu qui devait m'amener au pays des vagues partait dans une heure à peine. Je n'étais jusqu'alors pas en retard. Observant le paysage qui se dressait devant moi au fur et à mesure de mes enjambées, je me demandais ce qui avait bien pu changer depuis ma dernière visite là bas. Aoi Rokusho, mon ancien patriarche m'avait rencontré ici pour la première fois, dans un restaurant typique du pays.

¤ Bien... Me voila presque arrivé au village où mon batelier m'attends. Des semaines de réservations pour le trouver, pas question de le laisser filer ! ¤

En effet, il ne restait plus que quelques dizaines de minutes à ma montre avant que celui-ci n'embarque. N'écoutant que mon courage, je couru nettement plus vite, chacune de mes foulées me faisait transpirer sous cette chaleur estivale. Arrivé à l'entrée de ce village sans portes, je ne mit pas grand temps afin de repérer ma future embarcation: il n'y avait que trois maisons, une auberge et deux bateaux...

«¤¤¤ Ellipse ¤¤¤»

L

e bateau voguait sur les flots. Chaques minutes passée me rapprochait de mon but: le palais de l'Umikage. Cela faisait déja tellement longtemps que j'attendais, j'avais de plus en plus le trac à l'idée de devoir encore attendre. Une heure plus tard: me voila aux portes de ce somptueux palais. Je cogna quelques fois à la porte, attendant l'entrée de quelqu'un...

[Pas le temps de faire plus, désolé]

- Adieu mon frère, nous nous reverrons sûrement dans l'au-dela. Si je meurs au combat, je mourrerais fièrement, sans aucun remord. Ce sera sûrement la dernière fois que nous nous parlerons, je pars le coeur léger.

Cela faisait déjà tant de temps qu'il lui avait fait ses adieux... C'était par un après-midi abominable. Il faisait chaud, encore plus chaud dans cette grotte que Jonas avait amenagé comme maison. Son fidèle ami était passé chez lui, pour lui annoncer qu'il allait mourrir, mourrir pour une cause perdue. Le Hyûga se sentait coupable. Il n'avait pas réussit à le retenir, et cela, il s'en voulait terriblement.

Comme à son habitude, l'ancien épéiste du village caché de la brume feulletait des tas de dossiers, tous aussi inutiles les uns que les autres. Il devait signer, resigner, encore et encore, des papiers visdant à autoriser des choses idiotes à toutes sortes de groupes de personnes. Mais ce jour-là, quelque chose ne tournait pas rond. Quelque chose l'empêchait de bien pouvoir se concentrer, pour travailler efficacement...

Un regard à droite, vers son horloge, un regard à gauche vers la large fenêtre qui s'étendait sur toute la vue du village de Nami: il voulait sortir mais il ne le pouvait pas. Trop de travail l'attendait, et il s'était fait trop taper sur les doigts depuis que l'on savait que Jonas prenait vraiment trop de "pauses". Et si ils se mettaient à sa place, il se tairaient, car malgré que le village caché de la vague soit en paix, le boulot d'Umikage n'était pas de tout repos. Deux personnes virent en tête au Hyûga: Kisuke Hyûga, un fidèle et génial ami, mais ce dernier était mort, au combat. L'autre était un certain Genma Shiranui. D'après ses dires, il devait mourrir, dans une future guerre. Mais rien n'était sûr? Jonas gardait un secret espoir de revoir son compagnon d'arme un jour...

Le sage Umikage porta sa main au verre d'eau qui se tenait sur son bureau, pour ensuite en boire une légère gorgée. Il faisait chaud, affreusement chaud... Et comme si c'était un signe, un individu toqua à la porte. Le Hyûga enleva sa longue toge blanche, pour se retrouver avec un simple Kimono blanc. Il prononça alors les paroles suivantes:

- Entrez, je vous prie!

La porte s'ouvrit dans un petit grinçement. Jonas commença à se lever, tout en se frottant les cheveux. L'individu s'avança alors de quelques pas en avant, faisant ainsi apparaître son visage. Pas lui! Cela semblait impossible...

- C'est..impo...ssible. Genma!

Quelques instants plus tard, la porte du bureau de l'umikage s'ouvrit. Mon ami de toujours: Hyûga Jonas se trouvait à se poste, se dont je ne m'attendais pas du tout. Surpris, je feint un sourire afin de cacher mes émotions. Entrant dans ce bureau plein de joie, j'enleva ma longue veste noire qui tombait jusqu'au niveau de mes genoux afin de me mettre à mes aises. Une fois dans ma tenue de ninja du village de Konoha, c'était à dire ma tenue la plus présentable, je serra la main à cet illustre personnage. La dernière fois que nous nous sommes vus, j'étais censé mourir l'ors d'un assaut contre Akatsuki. Donner ma vie en échange d'une liberté quasi certaine était la meilleure chose que j'aurais pût faire. Cependant, cet assaut avait échoué et j'avais failli perdre la vie avec tout autant de chances... Malheureusement pour mon ami, j'étais là... Content de le revoir, je lui serra amicalement la main avant de s'en suivre une tappe dans le dos.

« Jonas ! Content de te voir ! Je vois que tu as tendu au poste d'Umikage... Alors, ce n'est pas trop dûr toutes ces responsabilités? Je vois que toi aussi tu goûtes à toutes ces tâches administratives à en juger les papiers sur ton bureau ! Haha. »

Un sourire s'afficha sur mes lèvres alors que j'étais si content de revoir l'un de mes meilleurs amis. Celui-ci n'était pas au bout de ses peines quand je lui apprendrais les futures nouvelles qui m'attendaient, ma future désertion du village caché de la feuille...

[Pas du tout d'inspi', désolé. De plus je suis fatigué à mort T_T]

Une poignée de main chaleureuse, des sourires en coins, et une tape sur l'épaule.

Jonas en était persuadé. Genma n'était pas mort; c'était comme impossible. Il était trop puissant, et trop avide de vivre, pour que cela ne puisse se produire. Un grand sentiment de joie intervint alors dans lecomportement de l'Umikage. C'était comme si il se sentait revivre. Il avait tant souffert depus la perte de ses proches, que voir Genma, alors qu'il était présumé mort, lui remontait à bloc son capital joie. Soudain, le Jûnin de Konoha enleva sa longue toge. Le Hyûga tendit la main pour prendre ce vêtement, pour finalement aller le mettre sur un porte-manteaux. Puis il tourna les talons, pour inviter son fidèle ami à s'asseoir sur la chaise situé juste en face du large bureau qui appartenait au noble Umikage. Celui-ci alla s'asseoir de même. C'est alors que l'invité prit la parole:

- Jonas ! Content de te voir ! Je vois que tu as tendu au poste d'Umikage... Alors, ce n'est pas trop dûr toutes ces responsabilités? Je vois que toi aussi tu goûtes à toutes ces tâches administratives à en juger les papiers sur ton bureau ! Haha.

Un large sourire déforma le visage du Hyûga. Malgré la fatigue qui régnait en lui, la visite que lui rendait son vieil ami lui procurait un très grand plaisir. Il tendit alors sa main, pour attrapper une des deux bouteille qui se tenait sur son bureau: c'était celle de Saké; alcool réputé dans tout les pays du monde des shinobis, par sa rudeté. Il tendit naussi la main vers un tirroir, et empocha au passage eux verres, qu'il remplit totalement. Ce fut au moment où il donna le verre destiné à l'invité, qu'il répondit à son interlocuteur:

- Moi aussi, je suis très heureux de ta visite! Qu'est ce qui te mène ici, en un temps si éprouvant? Pour ma part, oui, je suis devenu Umikage dès mon départ de Kiri, c'est à dire il y a maintenant un peu plus de six longs mois... Brfef, arrêtons de parler de moi veux-tu, parlons plutôt de toi! Que deviens-tu mon ami?

Je posa mes lèvres sur les bords du verre afin de goûter précieusement cet alcool très puissant en effet. La dernière fois que j'en avait bût une goutte j'avais mal fini... C'était comme qui dirait ma petite faiblesse personnelle. La seule et unique chose capable de pénétrer l'esprit d'un ninja si aguerri ! Je but d'un trait ce verre d'alcool, puis le posa sur la table. Sentant une vague de chaleur montant en moi, je me mit en fond de chaise, bien à mes aises.

« Tu veux donc que je parles de moi ?! Aucun problème ! Je devais partir à l'assaut d'Akatsuki la dernière fois que je t'ai vu... Nous étions tous prêts... Armés jusqu'aux dents, surentrainés et avides d'imposer nos idées... »

¤ Flash Back ¤

Je me trouvait dans son antre de la Yamio'Te. Tout allait se passer comme prévu: l'attaque d'Akatsuki était en cours, l'armée rouge contre l'armée grise... Le bruit sanglant du fer et des cris allait bientôt submerger les champs de bataille... Je me demandait ce qu'il allait bien advenir de moi, quand une lettre vint se poser devant mes pieds. Il s'agissait d'une lettre d'un de mes espions...

"Genma...

Le repère de la Yamio'Te a été repéré par des ANBUs de Suna. Ils sont actuellement en train de faire un tour de reconnaissance dans la forêt entourant l'entrée sous marine de votre planque. Si ils ne sont pas maitrisés a temps, Suna enverra sûrement un plus grand nombre venir vous éradiquer. Je suis actuellement parti les retarder, au gré de ma vie...

Shishiza..."

Cette lettre envoyée par mon espion de Suna infiltré au sein du village avait créé un phénomène incompréhensible chez moi. Comment cela avait-il put arriver? Y aurait-il eu un traitre parmi la Main Noire? Je me lança a la recherche de cet espion qui pourchassait l'ANBU. Je traversa le brin de mer qui reliait la planque a la mer, puis me dirigea sur la plage en direction de la forêt indiquée sur la carte... J'allait a une vitesse affolante, ne cherchant en aucun cas le combat cependant...

¤ Nous sommes tous en un état critique... Je dois faire prévenir Seitrigo et Dao... Ils doivent absolument s'en aller... Sinon tout se passera pour le plus mal pour la Yamio'Te... ¤

Alors que je passait au travers des arbres avec une fluidité que je n'avait jamais connu, une odeur infecte attira mon attention. Je me dirigea vers la droite, source de cette puanteur... Alors que j'approchait de son but, je découvrit le corps de mon espion infiltré a Suna rongé par les vers. A priori, cela faisait déja plusieurs heures que sa mort avait été faite, du beau travail de la part de l'ANBU... Aucune trace de sang, aucune blessure apparente, mis a part une petite aiguille placée dans le dos du traitre... Je me jeta sur le corps du ninja, prêt a le soigner du meilleur qu'il le pourrait, mais il était déja trop tard. Malgré les vers sortant de son bras droit, j'aurait pu lui redonner vie... Je décida cependant de laisser mon espion là où il était: il devait rettrapper l'ANBU. Mais alors que je me retourna, je reçut un violent coup sur le crâne et tomba inconscient sur la dépuille de mon ancien collègue...

« Dis nous pour qui tu travailles ! »

Tels furent les mots qui me soutirèrent de mon sommeil profond... Je me trouvait dans une espèce de cachot entouré de trois ninjas, l'un devait être un jônin spécial... Cela se reconnaissait aux balafres qu'il avait sur son crâne chauve, sûrement dues a des rebellions de prisonniers torturés. Ils avaient réussis a bloquer l'afflux de chakra de mon corps afin de m'éviter de me rebeller, ils m'avaient attachés a cette chaise... Je ne répondit pas, ce qui me vallut un coup de poing en pleine tête. Feintant le manque d'énergie et de volonté, je me laissa frapper ainsi plusieurs dizaines de fois avant que le Jônin d'élite dise aux autres de sortir.

« Sortez, il vaut mieux que vous ne regardiez pas cela... »

Les deux autres shinobis sortirent de la cellule, m'enfermant avec le Jônin... Celui-ci reposa sa question une toute dernière fois, un couteau a la main...

¤ Fin du Flash Back ¤

« Comme tu peux le voir, ça n'a pas été de tout repos... J'ai frôlé la mort ce jour la... »

Tandis que j'avais fini de narrer mes aventures à mon compagnon, je m'apprêtais à lui dire une affreuse nouvelle. Une nouvelle qui perturberait ma vie, sûrement. Je me resservit un autre verre de Saké que je bus cul sec lui aussi, je pris une grande inspiration puis parla...

« J'ai déserté le village de Konoha... Je ne te dirais pas pourquoi, mais j'ai mes raisons... Et toi? Que deviens-tu, mon ami? Est-ce cela donc le plan dont tu m'as parlé avec ton ami l'autre fois? Vos projets? »

- T'attaquer à l'Akatsuki? Mais tu es fou! Tu sais tout aussi bien que moi que c'est une attaque suicide! Je ne te croyais pas aussi insouciant... Bref, tes histoires me semblent bien palpitantes, mais j'ai une question, si tu le veux bien. Que s'est il passé après que les deux shinobis aient quittés la salle d'interrogatoire? D'après tes dires, le Jônin qui était face à toi possédait un couteau, tandis que toi tu étais attaché... Tout cela me paraît bien étrange vois-tu.

Jonas se tût, sous le hululement d'un quelconque oiseau qui semblait se pavaner dehors. L'Umikage se passa la main sur le front, comme pour essuyer la sueur qui l'emplissait. Quelle abominable chaleur! Portant au bout de ses lèvres l'alcool fort qu'il avait servit quelques instants auparavant, à lui et à son congénère, le Hyûga jeta un regard trépignant d'inmpatience quant aux réponses de tout les questionnements qu'il lui avait lancés quelques minutes plus tôt.

De son côté, Genma semblait réfléchir, réfléchir tellement que certains gouttes de sueur coulèrent le long de sa joue. Pendant ce temps de rélexion, Jonas se remémora les dernières paroles de son fidèle ami. Des questions, encore des questions, et il n'avait pas répondu à son ami... Il s'y empressa donc, tout en essayant de garder un ton assez sérieux.

- Comme tu le vois, je suis Umikage. Au départ, tout cela n'était pas prévu, je te l'avoue. Ce n'était pas dans mes projets, non, pas du tout...

Flashback

Cette journée était elle aussi caniculaire. Jonas attendait une visite d'un déserteur nommé Rakurai, qui avait fait sa réputation, en ayant fait de nombreuses choses, pour entrer dans la légende de Ryoko Owari, en quelque sorte le "village" des déserteurs. A cette époque, le Hyûga venait de quitter son poste de sabreur de Kirigakure no Sato, avec son compagnon cannin, et son apprentie, pour mener une vie de voyageur, afin de découvrir le monde, car oui, à part Konohagakure no sato, et le village caché de la brume, Jonas ne conaissait pas les autres villages, qui ornaient ce si beau monde des shinobis... Bref revenons à cette horrible journée. Le futur Umikage attendait l'arrivée de Nukenin pour une raison: il voulait découvrir les projets de cet homme, car oui, quelques jours auparavant, il avait reçu une lettre disant que ce dénommé "Rakurai" avait des projets pour lui et pour l'ancien sabreur.

Kushina, et Mizublade étaient partit chercher de quoi se désaltérer, car en une journe si aride, l'eau était difficilement trouvable, même dans la plus haute montagne. C'était alors au moment où le déserteur venait d'arriver, que Genma fit son apparition. La suite vous la conaissez. Ce fût alors quelques instants aprèsles "adieux" de l'aguéri Shiranui, que Rakurai s'empressa de dévoiler ses projets aux yeux de Jonas...

- Je suis content que t'aies pas accepté, Jonas. Je sais pas pourquoi tu préfères ne pas le suivre, mais je m'en fous. De toutes façons, quoi que tu dises, sache que je ne me laisserai plus jamais manipuler. Je ne t'aurais pas suivi si tu avais accepté, d'autant plus que ses motivations ne me conviennent pas du tout. Après tout, nous utilisons tous le Ninjutsu avidemment... Bref. C'est passé. C'est à mon tour de te proposer quelque chose. Tout comme lui, je veux te proposer de rejoindre une organisation, mais celle-ci ne sera pas plus secrète que ne l'est la sienne désormais. Mon but principal, c'est d'effacer la honte d'avoir été manipulé par Kérézan, et encore plus celle d'être tombé à cause de lui. Je veux refaire ma réput'. J'ai donc décidé de prendre le contrôle de Ryoko Owari, la ville des déserteurs. Pour l'instant, elle sert à rien. Elle est placée au bout du monde, personne n'y va jamais. Là-bas, c'est le bordel. En la dominant, on la réorganisera comme un village normal... Dominer la peur de tous, quoi de mieux pour se faire respecter ? Ca peut te sembler fou... Mais sache que je vais le faire. En ce moment, je rallie d'autres shinobis à ma cause. On fera tout progressivement, d'autant plus qu'on aura peut-être de la concurrence. Ce qui nous intéresse en ce moment, c'est surtout... De savoir si tu en seras. J'ai aucune idée de ce que sont tes motivations dans la vie, donc je peux absolument pas prévoir ta réponse. Mais j'espère juste que tu accepteras. Et, si jamais tu refuses, évite au moins de te monter contre moi, je t'en prie... Tu comprends que je ne peux tolérer aucune résistance...

Fin Flashback

Voilà les seuls souvenirs qui lui restaient de cet énigmatique personnage. Si on vous aborde, et on vous propose un projet si fou, vous feriez quoi? L'Umikage était trop dans le droit chemin pour pouvoir tenter une expérience de ce type, surtout quand on vous propose quelques heures un poste de Kage au pays des vagues. C'est à ce moment-là q'on se dit qu'on est content d'avoir refusé une telle proposition...

Jonas venait de finir son récit. Il souffla un coup et posa son regard sur son fidèle ami, avant de continuer avec les paroles suivantes:

- Voilà a peu près ce qu'il m'avait dit après ton départ... J'ai refusé bien sûr. Et quelques temps plus tard, je reçevais une proposition du village de Nami, comme quoi j'étais nommé Yondaime Umikage par héritage, un hértage venu de l'Umikage précédent: Hyûga Kisuke...

Les dernières paroles prononcées par le Hyûga eûrent un effet de bombe en lui. Il baissa les yeux, l'air mélancolique: cet être cher lui manquait aussi, tout autant que son frère, Neri...

Alors que j'écoutais l'histoire de mon comparse, celui-ci me dicta qu'il avait refusé tout autant les propositions de Rakurai. Cela faisait un moment que j'avais déserté, les Oi-Nin de Konoha devraient sûrement me rechercher depuis le temps. Mon caractère ne pouvait pas être aussi sain que quand j'étais au village de Konoha, je devais absolument faire ressurgir la partie sombre de mon esprit, tout comme l'orsque maitre Orochimaru-sama m'enseigna l'art des Kuchiyoses...

« Bien... Je ne te raconterais pas la suite, hormis le fait que j'aies un Senbon caché au fond de la gorge dont ils n'auraient pas pu percevoir ni douter de la présence... Ainsi que leur seconde erreur étant de sous estimer les Shiranui à l'usage du chakra. Notre illuste famille contrôle le chakra à perfection, c'est bien vrai. Mais notre véritable force ne proviens pas de là hinhin... »

Pour la première fois depuis un petit moment, ce côté sombre de ma face s'était montré. Je n'étais pas comme ces gens qui se laissent submerger par leurs sentiments afin de devenir complètement schyrophréniques... Je ne m'appelles pas Jûgo, moi ! Non, j'étais totalement conscient de ce que je faisais, je n'avais aucunement changé, juste que j'avais relaché le frein qui fais la différence entre la pitié et la mort...

«Maintenant, faisons équipe tous deux... Nous sommes tous deux des Ermites après tout ! Moi, je ne suis qu'un ancien Hokage à présent ermite de Konoha à long termes ! Quand à toi, tu es encore Kage... Umikage ! »

Une lueur malsaine s'était ouverte dans mes yeux un peut à la manière de celle de mon maitre Orochimaru quand il arrivai à son but... Celle-ci devait être due au fait que l'alcool coule dans mes veines car je ne put m'empêcher de faire un petit sourire...

[Pas trop le temps, je ne suis pas chez moi ^^"]

Son attitude avait drôlement changée, en un espace de temps. Elle s'était assombri en un coup de main, mais après tout, tout le monde devait changer non? Regardez Jonas, depuis son arrivée au poste d'Umikage, il s'était beaucoup assagi, et était devenu d'une sagesse qui était loin de le caractériser quelques années plus tôt, car oui, avant, il était plus le type d'homme à foncer dans le tas, sans trop réfléchir à ce qu'il faisait. De plus, aujourd'hui, il avait laissé tombé tout type de ninjutsu, pour se concentrer que dans un seul type d'attaque: le Jûken, taïjutsu redouté par le monde des shinobis, et spécifiques aux membres du clan Hyûga. L'ancien épéiste de la brume porta son verre à ses lèvres, pour boire la dernière gorgée de son alcool si fort, nacré d'un puissant arrière goût de raisin. La proposition de son ami était toute fois très bonne, mais vu d'un autre côté, si il acceptait, il était condanné à abandonner son village; et pire même: être limogé de son poste. Essayant de réfléchir à une stratégie, Jonas reposa son verre de Saké, après l'avoir entièrement vidé. Que faire?

- Vois-tu, ta proposition m'enchante fortement, mais quelque chose semble contrecarrer le contrat que tu me propose. Mon poste d'Umikage. Si on fait équipes, toi et moi, comme au bon vieux temps, comment pourrai-je bien tenir la situation Nami, vu que je ne serai plus au sein même du village? Tant de questionnements, auxquels j'essaye de trouver des réponses... Voilà ce que je te propose pour notre couverture. Je créerai des clones parfaitement identiques, et aussi résistant que nous deux, pour ainsi passer inaperçu, et avoir un alibi auprès des personnes qui ôseront nous chercher des noises. Je te nommerai aussi bras droit, c'est à dire Sous-Umikage, comme ça, personne n'aura de soupçon sur quoi que ce soit... A toi de voir maintenant...

Jonas s'arrêta de parler, comme si quelque chose le tracassait. Il ne savait pas trop quoi, mais c'était bizarre. L'athmosphère de cette entrevue changait... Malgré que ce boulot d'Umikage lui plaisait bien, il avait un manque de'action qu'il arborait maintenant depuis quelques temps...

« Etre nommé Sous-Umikage? Une couverture politique de nos agissements? Je suis totalement pour, mon vieil ami ! C'est de loin la meilleure idée que tu aies pu avoir jusqu'à présent ! Si tu veux bien m'excuser... Tout ceci me monte à la tête et j'ai ce clone à faire, si tu veux bien me pardonner deux petites secondes. La première fois qu'on voit ça c'est plutôt effroyable... »

Je me leva de la chaise sur laquelle j'étais assis avec plus ou moins d'aise, puis me dirigea en direction du fond de la salle. L'alcool qui circulait dans mes veines me fit faire un petit faux pas sur mon chemin... Ce n'était pas une honte du fait que mon hôte devait sûrement en avoir un petit coup dans le nez lui aussi ^^. Face au mur afin de ne pas trop déranger Jonas des jutsus plutôt horribles que mon défun sensei m'avait appris, je me tins le ventre. Puis, j'ouvris grand la bouche comme si j'allais vomir tout en faisant un signe à l'aide de mon autre main.

« Hebi Bunshin no Jutsu ! »

La voix qui sorti de moi était bizzare... Elle semblait être beaucoup plus grave. En réalité, cela était dû au fait que je faisait comme vomir un autre moi... Ou alors étais-ce moi qui sortait d'un autre moi? La réalité était la suivante: j'avais fait un clone à la manière d'une mue. D'apparence, tout ceci ressemblait à un vomissement d'un autre clone. En fait, j'étais sorti d'un second moi... Le clone dont j'étais sorti se tint la gorge pendant ces quelques secondes, puis sorti un mouchoir de sa poche afin de s'essuyer les lèvres. Quand à moi, j'étais de nouveau entier...

« Je suis vraiment désolé... Les jutsu d'Orochimaru sama ne sont pas réputés pour être les plus mignons comme tu peux le constater. Voici ledit clone. Il a l'air humain, mais en réalité ce n'est plus ou moins qu'un serpent... Aussi souple que ce reptile, mais doté d'intelligence et de forme humaine, tout ceci pour une efficacité meilleure. Tant qu'il reste dans ce bureau, tout ira pour le mieu dans le meilleur des mondes. Ailleurs, je risque de ne pas recevoir aussi bien les informations qu'il m'enverra, vu la distance... Enfin bon... En premier plan, j'aimerais bien faire un saut à Ryoko Owari, histoire de voir comment ont évoluées les choses... »

Jonas ne répondit pas à son vieil ami. Il se contenta simplement de créer un parfait clone de lui, possédant les mêmes caractéristiques que les siennes. Puis soudain, il écouta Genma parler. Il voulait aller faire un tour à Ryoko Owari, pour aller voir comment se passaient les "projets" de Rakurai. L'Umikage voyait pourtant déjà très clair dans le jeu de son frère d'arme: bousiller son plan. Le Hyûga se rappela de la demande alors de ce Nukenin, et se rappela qu'il lui avait demandé de ne pas détruire son plan, si il refusait. Mais après tout; tout cela n'était pas très sain, et puis, il ferait ça pour la justice, la justice du monde...

Il était débout, mais apparement, l'effet de l'alcool se faisait fortement ressentir, surtout au niveau de son crâne. Un mal de tête abominable, inutile de se rendre dans un état pareil dans la ville des déserteurs. Ce qu'ils allaient faire, c'est qu'ils allaeint rester plusieurs jours au sein même de son palais, afin de reprendre des forces, et pour aussi discuter sur un plan, car sans plan, leur projet de "destruction" n'allait aboutir en rien. Tout ce que Jonas savait sur Rakurai, c'est que c'était un homme sans pitié, et sans aucune manière, et qui serait prêt à tout pour arriver à ses fins. Retournant dans tout les sens les possibiltés qui s'offraient à eux, le Hyûga décida de commencer par en parler à son compagnon:

- Il nous faudra des noms de codes, des espions un peu partout... Ce que je te propose, c'est de rester quelques jours au sein de mon palais afin d'en discuter.

Un large sourire apparut aux coins des lèvres de l'Umikage, au moment même où, le désormais déserteur de Konoha, accepta la requête de son vieil ami. D'ailleurs, cette réponse favorable fit frissonner le Hyûga. A présent, c'était comme au bon vieux temps...

A

lors que je vis la tête de mon compagnon d'arme acquiesçer à ma demande, une autre idée me vint à l'esprit. Je devais absolument me rendre à Suna afin d'aller suivre les origines de mon clan. D'après mes sources, un semi membre y vivait... Et celui-ci avait réussi à dompter d'une façon quelque peut originale ce pouvoir Héréditaire...

« Bien mon frère d'armes ! Cependant je dois me rendre au village caché de Suna Fûgure no Sato. Je dois aller rendre une petite visite à un membre de mon clan qui aurait révélé ses pouvoirs... Il sera mon futur subalterne... Je reviendrais bientôt ici avec lui, il n'en fait aucun doute. Il fera route avec nous, d'après mes sources, ses pouvoirs sont incroyables. Je le prendrais en tant que protégé et élève à la fois... Il a beaucoup à apprendre de moi tout comme j'ai affaire avec lui... Car après tout, il ne s'agit pas de n'importe qui... »

M

e relevant de la chaise sur laquelle j'étais assise, j'avais vu le ciel s'assombrir sous la nuit qui avançait avec une rapidité déconcertante. D'un geste vif, je fis virevolter ma tenue sombre et longue sur mes épaules, puis remis mon masque d'ANBU afin de ne pas être reconnu. J'étais prêt à effectuer la traversée.

« Ne t'en fais pas, je ne serais pas long... »

Soudainement, je serra une dernière fois la main à mon futur compagnon, puis lui tourna les pieds et franchi la porte de son palais. D'un pas assuré, j'effectua le chemin contraire au précédent, me dirigeant en direction du village caché du sable...

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