Yamato : la peur ménera t-elle à la fin ? [Rang B]

Objectif : Un important homme d'affaire très riche venant de Iwa doit se rendre à Suna dans les plus bref délais. Il est peureux comma pas deux et il est effrayé par l'idée de faire la trajet seul. Rends toi là bas et emmène le à Suna. Tu devra passer par une forêt semée d'embuche pour y arriver plus tôt

La vie était belle. Depuis le coup d’état du maître de Yamato : Genma Shiranui, le village du sable : Sunagakure No Sato vivait en paix. L’activité du village reprenait petit à petit. Aussi, les shinobi avait l’air de reprendre espoir, et peut-être que Suna n’allait pas mourir dans d’atroce souffrance. La chose à ne pas négliger était aussi la présence de l’Akatsuki. Yamato n’avait guère de nouvelle depuis pas mal de temps. Enfin, il n’avait pas entendu parler de l’organisation de la lune rouge plutôt. Celle-ci devait dormir paisiblement attendant un bon moment pour frapper fort. Pour le moment, il fallait se reposer des événements qui avaient parcourut tout le village.

En marchant dans les rues de Suna, croisant bon nombre de passant : aussi bien civile que shinobi, il pensait à son dernier combat contre un shinobi inconnu. Un shinobi qui avait utilisé de nombreuses ruses, et qui avait triomphé de notre élémentariste du bois. Les mains dans les poches, les cheveux dansant sous l’effet de la pression du léger vent chaud, Yamato avait honte de sa défaite. Il fallait dire qu’il n’avait guère eut le temps de démontrer plus d’attaque, car ce mystérieux ninja avait utilisé une attaque que Yamato considérait comme : kamikaze. Le fait de se projeté du ciel afin de profiter de la vitesse pour venir s’abattre sur un adversaire immobilisé, n’était guère intelligent. Enfin bref, tout deux étaient encore en vie, et cela était le principal. Si l’ex-ennemi de Yamato avait péri, Maître Kazekage n’aurait peut-être pas été content.

Tournant à gauche, une chose ignoble l’éblouissait. Il ne voyait plus rien, et ne savait plus où il allait. Ce genre de sentiment rendait notre élémentariste dans un état complètement fou. Etre éblouit dans l’incapacité de se diriger, ou même de rester en équilibre était vraiment horrible. De plus, une personne le bouscula, et Yamato fut projeté faisant un tour sur lui-même, jusqu’à faire dos à la chose qui l’éblouissait tant.

- Pff, mais qui sa peut être ? Il pourrait faire un peu attention au lieu de courir aussi vite dans une rue aussi étroite ! Bon, retournons nous, et faisons face à cet horrible soleil…

En effet, la chose qui troublait la vue de Yamato n’était autre que le soleil. Le descendant du Shodaime ne savait pas encore bien l’expliquer, mais il trouvait que le soleil à Suna, était bien plus éblouissant et bien plus chaud que dans les villages tels que Konoha ou bien Kiri. C’était la seule chose que Yamato n’aimait pas dans ce village : un soleil si accablant. De plus, la tenue des ninjas n’était pas faite pour réguler une température fraiche… Il s’agissait de tissus et d’autres matières qui tenait bien chaud…

Mise à part « la chose éblouissante », une autre question pouvait subsister. Que faisait Yamato ? Pourquoi n’avait-il pas changé de direction lorsque ce soleil l’éblouissait énormément ? Pourquoi cette direction et pas une autre ? La raison est simple. Le fait que Yamato ne change pas de direction est parce qu’il se dirige au bureau des missions. Peut-être aurait-il une mission intéressante à donner à l’élémentariste. Son exile l’avait particulièrement rouillé. Aussi, il fallait remédier à cela, et accomplir des missions pour le bien de son village, et pour son bien personnel.

Après avoir parcourut plusieurs mètres, et avoir remarqué que des brigands avaient chopé la fameuse personne ayant bousculé notre descend du Shodaime, un petit rictus se dessina aux abords des lèvres de Yamato. Maintenant le plus durs : gravir les marches du bureau des missions. Avec cette chaleur accablante, les gravir était une mission de rang S au moins. Mais à force d’habitude, cela devenait un jeu d’enfant. En effet, les shinobi ayant vécu ici depuis plusieurs années, étaient habitués à cette chaleur… Les autres : non.

Arrivant au bureau des missions, le Maître de Yamato était assit sur une chaise de bois, devant plusieurs parchemins de mission. Avec une confiance certaine, une dignité des plus fortes mais un respect inégalé, Yamato s’inclina devant le Kazekage tout en prenant la parole.

- Bien le bonjour Maître Kazekage. Je vois que vous avez des missions, et je suppose qu’une va m’être attribué, d’où ma venue ici !
- Bien vu Yamato ! Une mission de rang B ! Je te donne le parchemin, je te laisse lire l’ordre de mission tranquillement. Par contre, fait attention à lui, il a peur pour rien, et il risque de te claquer entre les pattes !
- Ah ? Je verrais par moi-même et prendrais les mesures qui s’imposent. Merci à vous.

Aussitôt, il disparut, laissant à son Maître qu’un simple nuage de fumée. Désormais, il devait lire l’ordre de mission, et décrypter ce que son Maître à voulut dire par : fait attention à lui, il a peur pour rien […]

La mission venait de lui être attribué, mais il n’avait pas encoure ouvert le parchemin qui lui aurait montré les ordres de missions. Il préférait lire tout cela tranquillement comme l’avait conseillé son Maître. Ainsi, personne ne pourrait le surprendre et l’agresser. On vivait tous dans un monde où la prudence doit être maître. Aussi, ouvrir le parchemin dans un lieu isolé de toute civilisation était bien plus prudent. La chaleur commençait à diminuer au fur et à mesure que le temps passait. Yamato trouvait que remplir une mission sous une chaleur accablante n’était pas très agréable. Enfin, pour une victoire, il fallait être à l’aise.

Il arriva de nouveau dans cette rue étroite où ce civil l’avait bousculé sans même faire gaffe à lui. Même les civils devenaient complètement dingues. Une intersection, Yamato se dirigea vers la droite, et vit quelques gouttes de sang sur le sol. Il se demandait bien ce que cela pouvait être, mais en avançant davantage, il vit enfin de quoi il en retournait. L’homme qu’il l’avait bousculé était au sol, une bouteille dans un plastique, le visage ensanglanté. Yamato était d’humeur à protéger les gens même si ils étaient désagréables. Il courut donc vers l’homme qui était au sol. Il empestait l’alcool, c’était atroce. Au visage de l’élémentariste, on voyait clairement un sentiment de dégout, mais il pensait que le blessé trop saoul ne comprendrait pas sa grimace.

En s’approchant, il fit une analyse rapide. A première vue, il n’avait pas l’air d’un alcoolique, mais le fait qu’il tienne une bouteille dans un sachet plastique, et qu’il puait autant voulait dire quelque chose. Yamato allait mener une enquête après avoir exécuté sa mission. Il fit donc une petite halte avant de lire les modalités de la mission.

- Dites moi, vous m’avez l’air bien amoché ! Je vous emmène à l’hôpital le plus proche, et je m’en vais… Vous m’expliquerez ce qui vous est arrivé, je suis intrigué…
- M… M… Merci, vous êtes trop bons bouahahaha

Là, Yamato ne put s’empêcher de se boucher le nez devant son interlocuteur. Celui-ci avait une haleine encore pire que l’odeur d’alcool autour de lui. Les dents jaunes, pas droite, on voyait clairement qu’il avait des problèmes d’argent… C’était un homme bien étrange, mais assez intéressant.

Une fois la bonne action de la journée fait, donc une fois que l’homme d’intrigue se trouvait à l’hôpital, Yamato se dirigea vers une dune où il pourrait peut-être lire les modalités de la mission. Il avait tout de même perdu quelques heures. Le fait de marcher lentement dans les rues de Sunagakure No Sato, de garder son sang froid face à un homme blessé de toute part, et une odeur d’alcool insupportable…
Arrivé dans un lieu où personne ne pourrait le déranger, il ouvrit délicatement l’ordre de mission. Il allait enfin savoir ses ordres de mission. Le suspens était entier, et sa curiosité s’éveillait à chaque fois que le parchemin s’ouvrait de plus en plus.

- OHAYO YAMATO-KUN !!!
- Mais que fais-tu la Mimochi-san ? Je suis très occupé, je n’ai pas de temps de m’occuper de toi ! Ta mère va être inquiète, retourne la voir !
- Mais, Yamato-kun, ze voulais jouer avec vous ! Vous me vexez Yamato-kun bouhou !!
- Mais, ne sois pas déçu ! J’ai un ordre de mission, et je dois la lire tranquillement, et réfléchir à comment procéder… Retourne voir ta mère, je viendrais te voir plus tard, promis !

Cette jeune fille qui venait de faire irruption derrière Yamato en prenant appuie sur son épaule, était une jeune gamine qu’il avait sauvée in extremis d’une troupe de brigands. Il ne s’agissait pas d’une mission, mais voir que des adultes s’en prennent à des jeunes rendait notre descendant du Shodaime assez énervé.

Après s’être fait déranger par Mimochi, Yamato reprit de plus belle l’ouverture du parchemin. Désormais, il voyait son ordre, et à sa plus grande surprise, ce n’était pas très difficile. Il fallait juste aller chercher un important homme d’affaire venant d’Iwagakure No Sato, et le ramener à Suna No Kuni. Une complication dans tout cela : l’homme d’affaire était peureux… Alala…

- Bon, la journée a été dure, mais j’arriverais bien à vivre encore quelques temps ! Espérons juste qu’il écoute mes ordres… Tssss…

Yamato n’était pas très rassuré de savoir qu’il devrait escorter un homme peureux. Le fait de devoir protéger quelqu’un le rendait à la fois perplexe, mais cela faisait parti de son rôle de ninja. Il devait se rendre à Iwa, et trouver ce ninja qui devait déjà l’attendre. Soit, il allait réagir ainsi, et il allait se rendre immédiatement au pays de la roche. Un village où les ninjas sont d’ailleurs assez violent : peut-être la source de la peur de l’homme d’affaire.

Arrivant face aux portes de Suna, une longue route allait commencer. Il se rappella d’une certaine chose qui l’avait choqué sur l’ordre de mission : tu devras passer par une forêt semée d’embuche pour arriver plus tôt. Intéressant : l’élémentariste du bois se trouvera sous peu dans son élément ! Et pourtant, malgré que la plupart des ninjas sachent qu’il maîtrise le Mokuton, tous les donneurs de missions précisaient qu’il était dangereux de s’aventurer dans cette flore etc…



La forêt était dense, et on pouvait sentir l’hostilité qui émanait de la flore. Ce n’était pas réellement agréable, mais Yamato était confiant. L’entrée de la forêt qui se trouvait devant les yeux de Yamato, était presque bouché par des nombreux buissons remplit de ronces. Quelques mûdras, et le tour était réglé. Deux branches plutôt épaisses sortirent du sol, et les buissons emplissent de ronces, sous la pression des branches de Mokuton, se mirent sur le côté, et Yamato pouvait désormais les traversé.

Un bruit sourd retentit derrière Yamato qui, sans la moindre once de peur, continua à avancer. Les branches qu’il avait généré retournèrent dans le sol : d’où ce bruit fracassant. Devant lui ? Plusieurs arbres tous autant effrayant les uns que les autres. Par chance, la forêt n’était pas vraiment profonde, et l’élémentariste pourrait facilement y sortir.
Par étonnement, il sentit une bête derrière lui. Se retournant plutôt rapidement, il lança un senban de bois qui traversa le cœur de l’immonde bête. Il s’agissait là d’un énorme tic. A cette taille, quelques secondes sur Yamato, et ce serait la fin… Face à lui, un seul rayon : la sortie de la forêt, et l’entrée d’Iwa. S’il aurait du traverser la flore dans le sens de la longueur, il aurait été dans une situation délicate…



Les énormes portes du village s’étaient dressées face au descendant du Shodaime. Celui-ci était étonné car alors qu’à Konoha tout était fait avec la nature : donc le bois, les feuilles et toute la beauté de la nature, ici, tout était de pierre. Ouille, au niveau de l’esthétisme, Iwa était le plus moche des villages que Yamato avait pu connaitre. Faisant un pas de plus, un ninja fit apparition devant l’élémentariste, un kunai à la main.

- Déclines ton identité, étranger !
- Les rumeurs se révèlent donc vrais ! Les ninjas d’Iwagakure No Sato sont désagréable et émane d’eux une confiance certaine. Votre dignité n’est pas bafouée !
- Stop aux compliments, ce n’était pas mes ordres !!
- Je ne suis pas là pour chercher l’embrouille, donc autant répondre à vos questions. Je m’appelle Yamato : ninja du village du sable : Suna No Kuni, envoyé en mission pour escorter un homme d’affaire important…
- Ah c’est donc vous l’envoyé de Suna… Veuillez m’excuser mais je suis la procédure, vous devez surement connaitre ça !! Veuillez patienter, je vous amène votre homme !!
- Merci à vous ! dit-il avec un sourire… Maintenant, il devait plus qu’attendre de recevoir cet homme en question…

Yamato attendait là depuis maintenant quelques minutes. Il n’avait pas de temps à perdre mais attendre l’homme qu’il devait escorter était l’une de ses priorités, dans la mesure où il s’agissait de sa mission. Aussi, observant les environs, des cris se firent entendre derrière les immenses portes d’Iwa No Kuni. Intrigué, Yamato creusa son attention sur l’épais mur de pierre. Une des portes s’ouvrit légèrement, et le gardien ainsi que l’homme d’affaire sortirent. Ils se dirigèrent désormais vers Yamato.

Un air d’étonnement fit irruption sur le visage de l’élémentariste. L’homme d’affaire n’avait pas une tête d’un homme peureux. Des cheveux bruns coiffés au carré, un sourire des plus brillants, des lunettes de soleil noir : on ne pouvait apercevoir ses yeux. Il était aussi vêtu d’un costard dans lequel il n’y avait aucuns plis, et ses chaussures étaient cirées de façon soignées. C’était hallucinant de voir à quel point cet homme était rigoureux dans sa tenue vestimentaire… Cet homme avait un comportement bien loufoque aussi. Il y eut un petit blanc, et l’homme d’affaire donna un coup au bras du ninja qui le lâcha sous le choc. Il courut ensuite vers Yamato, et en tenant ses lunettes par l’une de ses branches, il hurla devant moi.

- Qui vous êtes vous ? C’est vous qui m’prendrez en charge pendant mon escorte ?
- Doucement, doucement ! D’abord oui c’est moi qui va vous escorter jusqu’au village du sable ! N’ayez pas peur, je suis là et vous ne risquez rien…
- Ouais bah j’espère bien ! J’ai une famille à nourrir et à l’idée de ne plus pouvoir le faire, me met dans un état j’vous jure…

En disant cela, l’homme d’affaire se mit à pleurer… Il était vraiment bizarre, mais Yamato devait malgré tout l’emmener à Suna sans qu’il ne soit blessé…

- Merci de me l’avoir envoyé ! Je vais faire mon possible pour le tenir hors de danger mais à priori, il ne devrait pas y avoir de problème ! Il se retourna vers l’individu aux réactions bizarre et rétorqua. Bien, suivez moi, nous commençons le chemin…

La seule chose qui préoccupait Yamato, était les deux ninjas qui se situaient devant lui. L’un plutôt de corpulence moyenne, vêtu d’une tunique bleuté avec des gants, et des bottes. Il n’avait pas le style, mais avait l’air assez puissant. Une chose que ne comprenait pas Yamato, était le sorte de souffle qui tournait autour de ce protagoniste. Maîtrisait-il le Fuuton ? Cela était une hypothèse à ne pas exclure. Quant à l’autre personnage, il était le plus intriguant. Debout, les mains dans les poches, il observait l’élémentariste du bois avec un air indifférent comme si ce dernier représentait aucun danger. Le fond de ses yeux étaient noir alors que ses pupilles jaunes. Un teint mâte tirant vers le brun, et un souffle bruyant. Sa tenue était quasiment identique à son compère, sauf que lui n’avait pas de longue tunique, laissant transparaitre une petite veste noire, un t-shirt blanc et un bas identique à la tenue des Chûnins. Il était fort intriguant. Alors qu’il émanait du premier une forme de chakra ressemblant au Fuuton : signe de finesse aussi bien dans le cadre technique que tactique, de l’autre il émanait une forme de chakra Doton. Soit une supériorité au niveau de la capacité physique…

On ressentait clairement de Yamato qu’il ne voulait pas se laisser faire barrer la route comme cela. Il devait agir, et il le savait très bien. Il prit la parole d’un air indifférent.

- Alors vous comptez capturer cet homme d’affaire afin de vous emparer de sa fortune ? Ce n’est pas très loyal ! En plus, je suis très proche du village, enfin, assez pour le voir de là où nous sommes !
- En effet, nous voulons nous emparer de sa fortune et nous la mettre à profit ! Ainsi, on n’aura le pouvoir dont nous rêvons depuis toujours ! Mais, je pense qu’avant, il nous faut te vaincre !

Ce fut l’homme le plus intriguant qui parla en premier. Celui-ci fonça tête baissé sans même réfléchir ! Aussitôt, Yamato poussa l’homme d’affaire qui tomba dans un buisson à l’abri des regards. Le premier transforma son bras en terre en forme d’épée. Il maitrisait donc la terre… Yamato ne bougea pas et se prit le coup de plein fouet. Ce qu’il tomba par terre ? Une copie de l’élémentariste mais en bois : une permutation Mokuton. Enervé, l’adversaire de Yamato se retourna et frappa au sol. La terre se mit à trembler, et des pics sortirent du sol. Trop tard, le Chûnin de Suna n’avait pas eu le temps d’esquiver l’entière attaque, et se fit blessé proche des côtes. Un flot de sang fut projeté contre l’un des pics.

Il était blessé, face à deux adversaires. Alors qu’il allait reprendre son équilibre, sans rien voir, il sentit un vent passé juste à côté de sa tête, verticalement. Les yeux de Yamato devinrent plus gros. Une énorme coupure suivit d’un jet de sang jaillit de la blessure… Comment avait-il fait ? A peine avait-il eut le temps de reprendre ses esprits qu’il eut un violent coup de genou dans la colonne vertébral. Il fut projeté contre un arbre qui se fissura sous le choc. Retombant sur le sol, un crie de douleur retentit de sa bouche. Le premier qui maitrisait le Doton arriva devant Yamato et prit la parole d’un air supérieur.

- C’est une évidence non ? Tu es un incapable ! Jamais tu ne pourras rivaliser avec nous ! Tu ne peux pas c’est clair ? Nous sommes bien plus forts que toi ! Je vais te tuer comme il se doit !

Tout son bras prit la forme d’un pic très tranchant et très pointu. Yamato ne pouvait se laisser faire, et exécuta donc une série de mûdras assez rapidement. Un tronc d’arbre sortit du sol, et entoura l’adversaire de Yamato. Serrant son poing, les branches qui avait prit en otage l’ennemi resserrèrent leur emprise. Des craquements d’os, et des cries de douleurs : voilà la seule chose qu’entendait Yamato actuellement. En tremblant, il tourna son regard vers le second ennemi : il n’était plus là. Juste au moment où l’estomac du premier agresseur gicla sur les pieds et les cuisses de l’élémentariste, le second agresseur apparut. Il donna un énorme coup de pied dans le cou de Yamato qui vola sur quelques mètres.

- Non, tu l’as tué… Je vais donc devoir m’occuper de toi… Alala, c’était un incapable. Bien que… Je peux très bien prendre l’homme d’affaire derrière et m’enfuir ! Dans l’état où tu es, tu seras dans l’incapacité de me suivre… Niiih, très bonne idée…

Une voix aigue venant de derrière le buisson retentit dans toute la forêt où ils étaient. Yamato tourna sa tête difficilement en pensant que c’était vraiment un incompétent.

- HAAAAAAAAAAH MAIS NINJA DE PACOTILLE AIDE MOI IL VA ME KIDNAPPER !!!!!!!!!!!!
*C’est pas vrai, mais qu’est-ce qu’il fou…*
- Plus facile que ce que j’aurais cru…
*Merde, je peux pas le laisser faire… Merde, merde ! MERDE !!*

Yamato qui était assit contre une souche, se laissa tomber sur le côté avant de se mettre sur le ventre. Il voyait son ennemi s’approcher de plus en plus de l’homme d’affaire. Il faisait dos à Yamato et devait penser qu’à la fortune qui était si près de lui. Observant le creux de son genou, le Chûnin cracha un senban de bois. Celui-ci se planta profondément : jusqu’à toucher l’articulation du genou. Mettant un genou au sol, l’ennemi avait l’air en colère. Il se releva, et un « crack » se fit entendre.

- HAAAAAAAAAAAH !! ENFOIRE !!! TU M’AS FAIT QUOI ? REPONDS ENFOIRE !!!
- Je t’ai… Je t’ai craché un senban de bois dans l’articulation du genou ! Tu as voulu bouger ? Tu l’as donc déboité ! A mon tour de jouer.

Yamato se releva avec bien du mal, et tituba jusqu’à arriver proche de ce fameux ninja renégat. Il transforma son bras en plusieurs pics de bois, et planta tout cela dans le cœur de son ennemi désormais mort.

Une longue mission venait de prendre fin. L’homme d’affaire avait prit son courage à deux mains, et avait aidé Yamato à rentrer à Suna…