A la recherche d'un passé perdu [Sakon/Ukon/Haku]

Invité

[HRP : je ne fais pas trop long pour un début ^^]

Dans les sombres ruelles de Yuki No Kuni, le village de la neige, un jeune homme à l’allure cryogénique marchait d’un pas nonchalant. Jouant avec un senban dans la main, il démontrait une détente extrême. Bien qu’il jouait avec un senban, il ne démontrait aucun geste offensif envers le village. En effet, Haku était de nature pacifiste, et il évitait tout combat. Bien évidemment, lorsqu’il se trouvait prit dans un combat sans précédent, la dernière chose qui lui restait à faire était à ce battre de toute ses forces.

Alors qu’il marchait dans une rue, un petit souvenir parvint dans ses pensées. Le souvenir qui survint, dans l’esprit d’Haku, fût lorsque sa personne qui lui était la plus chère l’avait « adopté » ! Cette personne dont la puissance résidait aussi bien dans la force physique, que dans la force mentale ! Par ailleurs, cette personne dont le nom lui était devenu inconnue, avait un pouvoir héréditaire fabuleux : il avait un frère en lui… Un frère qui sortait quand il en avait besoin… Cependant, la personne lui était au fur et à mesure du temps échappé de sa mémoire… Recenser le passé était une chose que détestait Haku, car il considérait cela comme une source de malheur.

Que faisait le cryogène dans un endroit aussi peu fréquenté par les habitants ? Simplement car la solitude ne le dérangeait plus. Ayant vécu dans une solitude des plus noire, cela ne le dérangeait désormais plus du tout. La seule personne qui lui avait été la plus proche devait probablement être morte à l’heure qu’il est…

Alors qu’il avançait et qu’il s’enfonçait dans les profondes ruelles désertes, le nom de cette fameuse personne tentait pertinemment à percer cette paroi qui empêcher le nom de passer et donc, de faire en sorte que le souvenir du protagoniste resurgisse à Haku. Ce ne fût que lorsqu’il remarqua une épée cassé sur le sol qu’il se rappella de cette personne… S’arrêtant net, faisant les gros yeux, il dicta son nom.

- Sa… Sakon…

Cela faisait maintenant cinq jours entiers que Sakon/Ukon avait quitté sa grotte pour parcourir le monde et les villages aux alentours le plus vite possible. Chaque jour, il passait une nuit entière dans un nouveau village afin d’y étudier les plans et les environnements aux alentours pour pourvoir se familliariser avec le terrain et être le mieux préparé en cas de guerre. Il se trouvait donc dans la cinquième ville, celle de Yuki no Kuni. Habituellement il parcourait le village dans tout les sens avec un bout de papier et un stylo mais cette fois il ne sortit pas de sa chambre.

Il avait passé plusieurs heures à dessiner des plans d’après les croquis approximatif des chefs de ce village. Il sentait la fatigue l’envahir, tout ces voyages commençait à ce faire ressentir et il décida d’essayer de passer une longue nuit qu’il n’avait pas eut depuis longtemps. Mais celle-ci fut rapidement écourté, il avait tout de même réussi trouver le sommeil mais peut être aurait-il préféré ne pas tomber dedans. Il s’agita frénétiquement tout en dormant.

Le rêve qu’il fit à se moment là, le marqua profondémment. Même à son réveil, il en avait toujours le souvenir, tout comme il se souvenait des évènements qui avaient eu lieu, il y à cela, pluisieurs années. Mais il ne voulait pas s’en souvenir, il avait banni ce fragment de sa mémoire. Mais ces pensées l’obligèrent à retrouver la mémoire. Il voyait son regard doux, aux traits fins l’observer de ses yeux obscures qui ne laissait parraitre que très peu d’émotions mais Sakon/Ukon avait réussi à en déceller. La neige tombait sur ses lèvres qui remuaient pour murmurer le nom de l’Akatsukikage.

Un léger cris trancha le silence et Sakon/Ukon se redressa pour s’asseoir. Il regarda frénétiquement tout autour de lui. Ses cheveux violets collaient à son visage sous l’effet de la sueur qui coulait lentement le long de son visage. Il décida tout de même d’aller prendre de l’air même si celui-là était glacial. Il marcha dans la rue, portant une sorte de deuil de sa mémoire qu’il avait déjà fait il y à de ça plusieurs années. En ayant à ses lèvres un seul mot qu’il n’avait pas prononcer depuis de nombreux années.

Haku…

Invité

Haku repensait à tous ces fabuleux moments passés aux côtés de cette fameuse personne qui s'appelait : Sakon. Son frère : Ukon, il ne l'avait jamais vue... Cela l'intriguait fortement, mais gardait ce secret enfouit en lui. Jamais il ne demanderait à s'entretenir avec Ukon, car après tout, il s'agissait de Sakon, l'être le plus cher qu'il avait.

Plongés dans ses pensées, le prénom de ce protagoniste provoquait des échos dans ce visage emplit de tristesse et de solitude profonde. C'est alors qu'une voix qui venait de l'extérieur raisonna dans une ruelle sombre et étroite... Une voix qu'Haku connaissait anciennement très bien...

Profitant pleinement du léger froid qui se levait dans ce village désert, il continuait d'un pas nonchalant à traverser cette rue sombre. Une voix en échos prononçait le nom du cryogène. Il passa devant une rue qui se trouvait perpendiculairement à lui, et au fin fond de celle-ci se trouvait une silhouette familière. Il s'approcha discrètement de celle-ci, et vit une personne de taille moyenne, des cheveux violets, peu de rouge à lèvre... De nombreux flash fit apparition dans les pensées d'Haku qui fut surprit de voir cette fameuse personne dans cet endroit si... peu luxueux.

L'attitude d'Haku fût une réaction banale. Les bras le long du corps, le regard dans le vide, observant les moindres faits et gestes. Surprit de voir la personne qu'il imaginait morte en ce moment, se dressait face à lui...

Choqué par cette troublante nouvelle, Haku secoua sa tête en baissant légèrement le visage, tout en clignant des yeux. En effet, il se devait de savoir si cela était une illusion sous le coup de la fatigue, ou si tout cela était bien réel. Le vue qui se troublait, il eut une petite douleur au ventre, lui provoquant une petite envie de vomir. L'une de ses mains au niveau de son estomac, se le serrant comme il pouvait afin d'éviter d'éjecter quelques aliments préalablement avalé.

Pour finir, l'envie de vomir passa, et un sourire sur ses lèvres, il fut prit d'une tendresse sans nom. Des scintillements telle de la glace était apparut dans les profondeurs de ses yeux. Il finit par retrouver la parole pour dire :

- Tu es donc vivant...

L’Akatsukikage arpentait silencieusement la ville déserte. Les flocons de neige qui tombaient, semblait briller dansl’obscurité de la nuit. Le vent glacial avait séché la sueur qui avait perlé sur son visage. Il marchait dans la rue comme une personne sans pensées, sans réellement savoir ou il devait se rendre. Mais dans ons esprit, une chose était claire, il ne voulait pas retrouver des éléments qui pourraient lui rappeller son passé.

Le nom qui hantait sa mémoire ainsi que le visage qui se dessinait dans ses pensées ne voulaient pas disparaître. Il y avait toujours Haku, un homme qu’il avait connu lorsqu’il était petit et qu’il avait receuillis afon de l’élever et de lui apprendre à ce battre. Il se souvenait du visage froid de ce garçon qui semblait se réchauffer en présence de Sakon/Ukon. Mais malheuresement, la mort les avait séparé et il m’assumait pas ce qui sétait passé, refusant de faire face à la réalité.

Au détour d’une rue, sa vision se brouilla. En effet, il marchait dans le sens contraire de la chut de neiges. Ses cheveux violets prennaient lentement une couleur blanchâtre ainsi que son visage semblait beaucoup plus doux qu’à son habitude. Il ne pouvait pas voir la route qu’il suivait et restait en alerte quant aux obstalces qu’il aurait pu rencontrer. Mais une chose troubla son attention, plûtot un léger son qui se distinguait du bruit du vent qui faisait voler différents objets se trouvant tout autour de lui. C’était une voix très douce, pas trop grave. Le Chef de l’Akatsuki s’arrêta net, sachant qu’il connaissait cette voix, il lui était impossible de savoir à qui elle appartenait. Mais cette ombre sur sa mémoire ne dura que quelques instant, il revue le visage d’Haku apparaître et baissa lentement la tête.

Ce…Ce n’est pas possible.

C’était de trop, il ne pouvait plus rien encaisser. Il releva la tête d’un air déterminé et ce mit à courir en direction de l’étrange personne qui venait de parler. Plus les pas s’enchaînaient, et plus l’ombre de la jeune personne se distinguaient. Plus il s’en approchait, et plus la température autour de lui baissait. Il était obligé de baisser une nouvelle fois le visage car l’impact de la neige qui peu à peu se transformait en grêle frottait violamment sa tête. Il dépassa l’étrange personne de quelques mètres avant de s’immobiliser sur place. Il lui était impossible de bouger. Une longue larme avait gelé sur sa joue.

Invité

Sakon, la personne la plus proche d'Haku venait de passer à côté de lui. Haku eut une légère larme qui coula le long de sa joue, preuve de sa satisfaction quant aux retrouvailles avec ce protagoniste. De nombreux flash vinrent dans son esprit, coupant alors sa forte concentration. Sa gorge sèche, il n'avait plus de salive ! Il déglutit tellement qu'il était dur d'avaler une salive pâteuse. Il était donc aussi satisfait que cela !

Il se retourna, et l'aperçut arrêté ! Il avait donc comprit que l'androgyne était belle et bien "vivants"... Ou peut-être que celui-ci le savait mais qu'il ne voulait plus le revoir... La deuxième solution était celle que rejeta aussitôt le jeune homme. En effet, si tel était le cas, Sakon ne se serait pas arrêté.

Pour finir ses retrouvailles, Haku fit quelques pas en avant, jusqu'au point d'arriver au niveau de Sakon... Désormais, quelques centimètres séparés les deux protagonistes.. Comment allez réagir Haku ? Soudainement, Sakon put sentir une main allait à sa taille, suivit d'une deuxième : la main droite du côté droit, et la main gauche du côté gauche... L'androgyne avança encore de quelques pas, et colla tout son haut de corps contre le dos de Sakon... Haku n'attendit pas plus longtemps pour enrouler ses bras tout autour de la taille de Sakon... Une émotion énorme envahit le jeune androgyne.

***J'attendais ce moment depuis si longtemps... Malgré ma croyance à sa mort, j'espérais toujours vivre ce moment... Je suis si heureux !***

Les pensées d'Haku ne se dirigeaient que vers Sakon. Il ne pensait à rien d'autre, sauf à ce moment présent. Ses larmes qui coulaient le long de sa joue finirent par être absorbés par le pull du proche du cryogène.

Il ne put se rendre compte et crut que cela était un rêve. Il était accroché à l'être qui était très cher à son égard. Malgré ses larmes, un grand sourire arborait son visage. Il s'agissait donc d'un chagrin de joie ! Après avoir déglutit une seconde fois, il tenta de prendre la parole...

- Je... Je suis si heureux de te revoir... Sakon dit-il d'une voix sèche, en bégayant légèrement sous l'effet de la joie.

Sakon/Ukon restait immobile sur ses deux jambes qui se mirent à trembler frénétiquement, ses pupilles se rétractaient lentement et sa vision diminuait de plus en plus. Plus les minutes passaient, et plus le froid semblait s’intensifier, de simples mouvements comme la contraction des muscles ou même la respiration devenait encore plus douloureuse. Il essaya de redresser la tête mais il sentit ses cheveux à demi givré craqueler contre son cou.

Cette fois, il était certain de la présence du garçon de son passé. Haku semblait bien vivant même si l’Akatsukikage refusait toujours de le croire. Il continuait d’espérer à une illusion ou à une folie de son cerveau mais cela parraissait peu probable. Son souffle devenait irrégulier et assez rare, on pouvait l’observer par de longues nuées de fumée sortant de sa bouche. Il n’osait pas bouger.

Sa respiration se coupa nette en entendant des bruits de pas qui venaient de dérrière lui. Ces pas se rapprochaient et on entendait le son des pieds qui s’enfonçaient dans la neige épaisse et qui grandissait à chaque fois que Haku diminuait la distance entre les deux hommes. Son souffle reprit bizarrement en sentant celui du jeune garçon dans son cou.

Une étreinte se fit sentir au niveau au niveau de la taille de l’Akatsukikage, deux mains le serrèrent et une légère pression s’exerça au niveau de son dos. Etrangement, le filet de glaçe qui se trouvait le long de la joue de Sakon/Ukon, reprit son état liquipe et put couler le long de son cou, très rapidement, une deuxième larme suivit. La température continuait constamment de descendre mais la chaleur qui parcourait le corps du Chef de l’Akatsuki ne cessait d’augmenter.

Sakon/Ukon ne savait pas comment réagir, il se sentait vraiment très bien dans les bras de ce garçon mais cela semblait impossible vut ce qui était arrivé il y à de cela plusieurs années. En entendant une nouvelle fois les paroles d’Haku, une nouvelle larme ocula lentement et il plaça ses mains sur celles du jeune homme, ferma lentement les yeux, baissa la tête et émit un long soupir de soulagement.

Je…Je ne peux pas croire que c’est possible. Tu es mort, tu ne peux pas être là. Tu…Tu n’as pas le droit.

Mais il savait pertinnament que Haku était bien présent, il le sentait auprès de lui. Il ne pouvait plus résistait, il devait savoir si son vidage était le même, si le temps ne l’avait pas abimé, et peut-être si cela n’était pas une mauvaise farce. Il se dégagea des mains du jeune garçon et se retourna brusquement. Il plongea son regard dans ses yeux sans dire un mot et passa une main dans ses cheveux, juste au-dessus de son oreille. Avec l’autre main, il essuya une larme qui coulait le long de la joue d’Haku.

Invité

Sakon semblait troubler de voir qu'Haku était en fait vivant. Ce-dernier était tout aussi surprit, mais restait tout de même conscient de la vérité et de la réalité. Bien que cela paraissait être un rêve, Haku était sur et certains qu'il s'agissait là, d'une réalité certaine.

Lorsque Sakon se dégagea de ses bras, Haku le regardait droit dans les yeux, il avait l'air surprit. L'androgyne continuait de le regarder droit dans les yeux sans même baisser le regard. Savourant chaque instant, un flash parvint à sa mémoire qui lui rappela le jour où Sakon l'avait recueillit.

~~~~Flash Back~~~~

C'était un jour terrible ! Le froid brûler les dessous des yeux d'Haku qui les fermait avec difficulté. Il ne sentait plus ses mains, et son visage entier se mit à brûler. Les flocons de neige rentraient dans ses yeux et lui rendait une vue misérable !

Alors qu'il était dans une situation délicate, il vit une silhouette arriver et lui parler avec un timbre de voix montrant qu'il avait un plan derrière la tête.

- Tu es misérable petit ! Si tu vies sans avoir un but dans la vie, cela revient à être mort ! Tu crèveras comme un chien ! Rejoins moi, je te donnerais la force de vaincre et te rendrais puissant !

Ce personnage avait un glosse qui rendait ses lèvres légèrement plus foncé, ainsi qu'une chevelure légèrement rose. Haku était séduit par le personnage et le sentiment de vouloir avoir de la puissance montait en lui... Il finit donc par le suivre...

~~~~Fin du Flash Back~~~~

Haku s'était remémoré ce moment car il avait l'impression de revivre ce moment... Il finit par reprendre la parole.

- Sakon... Je suis belle et bien vivant ! J'ai échappé à la mort de très près ! Il le questionna par la suite. Et toi, Sakon ?

Sakon/Ukon avait toujours la main qui se rattachait au pointe de cheveux du jeune Haku. Les doigts de l’autre main se frottaient entre eux de façon à faire disparaître la larme qu’il avait essuyé d’un geste lent. Il dégagea lentement sa main de la chevelure du jeune garçon pour la passer dans les siens avant de la laisser chuter le long de son corps.

Il ressentit à ce moment précis une chose bien étrange. Deux sentiments distincts qui s’opposaient ? Tout d’abord, une grande envie de partir loin de ce village, de cet homme, de tout s’y déroulait. Il savait que ça n’annoncé rien de bon mais à cela s’ajoutait une incapacité totale de décrocher son regard des yeux de Haku. Comme s’il s’agissait du fils qui le retenait à la fin et qui si celui cédait, c’était Sakon/Ukon qui sombrerait une nouvelle fois dans la déchéance dans laquelle il réussirait certainement moins bien à s’en relever.

Mais il était perturbé par les évènements qui se déroulaient. Il n’est pas bon de remuer le passé mais il ne pouvait pas faire autrement. Lui qui aimait avoir la situation sous contrôle, pouvoir gérer les problèmes et les imprévus, tout ceci était impossible à faire dans la situation actuelle. Il semblait réelle subir les évènements qui prenaient à malin plaisir à le tourmenter. Mais toute ses émotions lui rappela son passé, le jour ou il avait rencontré Haku, à peu près au même endroit.

Analepse

Il neigeait sur les terres de Yuki no Kuni comme toujours. Mais cette fois la neige semblait plus liquide, une sorte de pluie étrange. Elle tombait sur le visage de Sakon/Ukon qui ruisselait également de larmes. Il venait de se faire trahir par un homme, une vieille homme en qui il avait longtemps fait confiance. Son nom était introuvable, il avait réussit à oublier tellement le mal qu’il lui avait causé était grand.

Il marchait lentement sans réellement savoir comment il pourrait se relever et faire face, seul, à tout ce qui arriverait. Il avait toujours été guidé par un homme et cette fois il se retrouvait en solitaire, sans savoir par ou commencer. Malgré tout ce qui s’était passé, il savait qu’une seule chose lui permettrait de rester en vie. C’était son envie de vengeance envers son ancien maitre, une sorte de but qui lui interdisait, intérieurement, de mourir avant de celui-ci soit accomplit.

Dans sa longue marche, au détour d’une rue, il croisa un jeune garçon qui faisait peine à voir. Ce petit garçon était assis par terre, le froid le transformait peu à peu en glaçon et Sakon/Ukon le regardait d’un air supérieur, peut être même de dégoût.

Tu es misérable petit ! Si tu vies sans avoir un but dans la vie, cela revient à être mort ! Tu crèveras comme un chien…

Mais il se retrouva incapable de finir sa phrase. En effet, pendant qu’il parlait, Haku releva lentement la tête pour observer son interlocuteur. Sakon/Ukon n’arrivait pas à croire qu’on pouvait lire dans les yeux d’un si beau visage, une histoire ou un court vécu aussi horrible. Il fit une sorte de transfert et durant quelques instants, il s’imagina à la place de ce garçon et qu’en face de lui se trouvait son maitre. Même si le dénouement de leur relation avait été tragique pour Sakon/Ukon, il savait que cela lui avait apporté de grande chose. Il avala avec difficulté sa salive et réussit à finir sa phrase.

Rejoins moi, je te donnerais la force de vaincre et te rendrais puissant !

Analepse

C’est ainsi que leur rencontre c’était déroulé. Il avait au départ essayé de remplacer une relation qui avait tragiquement fini mais cette nouvelle allait la dépasser de loin avant de finir encore plus tragiquement de que la précédente.

Il était toujours plongé dans le regard de Haku. Il s’interdisait même de cligner des yeux de peur que pendant le fragment de seconde durant lequel ils seraient fermé, celui-ci disparaisse.

Une ombre apparue sans que personne n’y prête attention. En effet, la nuit où la nuit entre en contraste et semble brillé, personne ne fait attention aux ombres. Mais cette fois, c’était peut être une erreur. Il était resté longtemps dans le silence le temps de mettre ses idées en place et de pouvoir répondre au jeune garçon mais à la place de mot, ce fut une cracha de sang qui sortit de son visage et qui alla tacher le visage blanc, parfait de Haku.

Une lame blanche venait de transpercer l’abdomen de l’Akatsukikage et sa pointe couverte de sang avait légèrement écorché le ventre de Haku. Derrière Sakon/Ukon, une sourire blanc fit tâche dans la noirceur du moment.

Alors les gamins, je vous dérange ? Que de belle retrouvaille. Pitoyable !

Avant qu’il ait eu le temps de dégager son épée, une boule violette se dégagea du cou de Sakon/Ukon dans un cri violent. Cette boule avait le même visage que le Chef de l’Akatsuki mais ce ne fut pas la seule chose qui apparut, deux nouveaux bras sortirent et attrapèrent le tête de l’homme inconnue au niveau de son menton.

Il commença à serrer les doigts et dans un geste ample des bras, il dégagea du cou de l’homme un craquement qui témoigna de la rupture de ses cervicales. Il tomba sur le sol dans un bruit sourd et à l’aide des nouveaux bras, Sakon/Ukon réussit à dégager l’arme.

Au loin, dans le silence de la ville, le bruit de rires se firent entendre. On pouvait distinguer trois nouvelles ombres qui s’avançaient lentement en direction de l’Akatsukikage et de Haku ainsi que entendre leurs pas qui s’enfonçait à chaque enjambée dans la forte épaisseur de neige.

Invité

Haku venait de s’écarter de Sakon qui semblait vouloir voir de ses propres yeux que l’androgyne était en vie ! C’est alors qu’une personne les interpella, et Sakon se fit transpercer par un morceau de bois. Prit de colère, celui-ci le tua, et retira le bois de sa blessure. On put constater aussi qu’une horde de gens se trouvait non loin de là. Haku se retourna pour faire face à Sakon, et vit un autre groupe de gens arrivé ! Ainsi, des malfrats avaient suivit Haku ou Sakon pour les … « assassinés » ?

Quoi qu’il en fût, l’heure n’était pas à l’interrogation. Une grande colère envahit Haku qui ne put se retenir bien longtemps ! Le regard vers le bas, et ses poings fermés, une aura blanche commençait à faire apparition entourant tout son corps. Son corps si frêle devint soudainement plus musclé. Sa masse venait d’être tellement plus importante, que ses vêtements lui moulaient le corps… Ses yeux noirs devinrent eux aussi d’un vert profond ! Par ailleurs, son aura blanche soulevait légèrement ses cheveux donnant un aspect de puissance inouïe ! Il releva sa tête, un visage plus haineux que jamais !

« Je m’occupe du groupe de là bas, je te laisse l’autre ! Mais si ne serait-ce qu’une personne ne te touche, je te jure que je l’es massacrerais ! »

Haku, d’une colère sans nom, se dirigea vers le groupe qui avait des armes assez dévastatrices telles que des projectiles ou autre les rendant un peu plus redoutable !
Arrivant devant eux avec une vitesse considérable, il était dressé devant ce fameux groupe de bandits qui se prenait pour des tirants d’un niveau hiérarchique élevé ! Il s’exclama ainsi.

« Vous allez périr de ma main et vous allez vous repentir devant ce que vous avez fait à cette personne complètement innocente ! »