L'avenir n'éxiste qu'au présent...

Il avait tant marché qu'il ne se souvenait même plus des diverses instructions qu'il avait donné à Shiso, son subordonné, qu'il considérait d'ailleurs plus comme une nounou qu'autre chose. Ce jour-là, le soleil était à son zénith. Ce jour-là, la chaleur était abominable, et pourtant, une seule personne semblait avoir le courage de s'avancer à travers les dunes du pays du sable: Hyûga Jonas, Yondaime Umikage. Mais qu'allait-il faire en direction d'un village, qu'il avait si peu de fois visité au cours de sa vie de ninja? Quel était l'intérêt pour un chef de village aussi paisible que celui de Nami, que de venir se fourguer dans le stress et la chaleur de ce coin pommé au milieu de ce désert si aride? Lui même, à en juger par son regard ébahi. Il s'arrêta nettement, comme si c'était pour souffler un bon coup, Il sortit alors une petite gourde, qui était attachée au niveau de la ceinture de son kimono blanc comme la neige, et en but une longue gorgée. Sa gorge était affreusement sèche, et ces heures de marche l'avait complètement vidé de l'eau qui était dans son corps. L'Umikage reprit alors son chemin, après avoir essuyé pour la énième son front, complètement empli de sueur. Soudain, le visage du Hyûga s'illumina pour la première fois de son périple: il voyait à présent les longues remparts de Suna, faites de sable...

Une brise fraîche vint caresser son visage. Le soleil commençait déjà à baisser son voile si brûlant, pour faire apparaître celui de la lune, complètement contraire. Il était frais et doux, ce qui détendit très vite l'humeur de Jonas, qui était un peu égris à cet instant. Quoi de plus normal après tout. Si vous faites un voyage de plusieurs centaines de kilomètres, sous un soleil brûlant, e très pénible, ce sera à coup sûr qu'à votre arrivée, votre humeur ne sera pas très « joyeuse ». Bref, le noble Hyûga arriva aux immenses portes du village caché du sable. Il ne lui fallut que quelques petites minutes pour réussir à entrer au sein de cet si grande métropole, réputée pour être un lieu ennuyeux, de par sa chaleur, et de par son silence. Ce n'est qu'une fois le soir, que ce village retrouve tout son charme...

L'Umikage semblait calme. Assis sur un muret, son regard laissait présager qu'il attendait la visité de quelqu'un. Jetant des coups d'oeil à sa montre relativement souvent, Jonas enfonça sa main dans sa poche, pour en ressortir une vieux papier froissé, Dessus, il semblait y avoir un brouillon, car toutes sortes d'écritures emplissaient ce bout de papier. Il commença alors à le relire...

« Cher Kendoji,
Je suis conscient que notre rencontre n'a pas été des plus joyeuse, car notre entrevue s'était soldée par un combat, dont tu avais essuyé misérablement une cuisante défaite, Bref, nous n'allons pas en débattre maintenant, vu que c'est du passé. J'ai décelé en toi du talent, et un fort potentiel, qui je vais te l'avouer, m'intéresse fortement, Avec mon savoir, je pourrai te mener haut, très haut tu sais... réfléchis-y mon ami, réfléchis-y, j'ai beaucoup de projets qui nous attendent, toi et moi... Rejoins-moi devant le Doku Bar, à 23H00. Je ne tolérerai pas le moindre retard. Et n'oublie pas: L'avenir n'existe qu'au présent...»

Le Hyûga remit alors le bout de papier froissé dans sa poche: celui qu'il attendait était enfin arrivé. Il avait du retard, mais après tout, il allait éviter de broncher, car ce gamin allait pouvoir l'épauler...

- Enfin...

Cher Kendoji,
Je suis conscient que notre rencontre n'a pas été des plus joyeuse, car notre entrevue s'était soldée par un combat, dont tu avais essuyé misérablement une cuisante défaite, Bref, nous n'allons pas en débattre maintenant, vu que c'est du passé. J'ai décelé en toi du talent, et un fort potentiel, qui je vais te l'avouer, m'intéresse fortement, Avec mon savoir, je pourrai te mener haut, très haut tu sais... réfléchis-y mon ami, réfléchis-y, j'ai beaucoup de projets qui nous attendent, toi et moi... Rejoins-moi devant le Doku Bar, à 23H00. Je ne tolérerai pas le moindre retard. Et n'oublie pas: L'avenir n'existe qu'au présent...

Voilà ce que trouva notre jeune Shinobi des son réveil. Cette lettre qui au début, ne lui inspira que peu de confiance finit par le convaincre. Après réflection, il comprit enfin qui lui avait adressé cette fameuse lettre. Ce n'était autre que le Noble Hyûga Jonas : Yondaime Umikage. Mais que voulait cet homme à notre jeune ami ? Tout en faisant les cents pas dans son humble maison, Kendoji réfléchissait. Tout en réfléchissant, son regard avait été perturbé par l'apparition d'un somptueux soleil se profilant à l'horizon. Après réflection, ce fut avec curiosité que le Jûnin décida d'accepter ce mystérieux rendez-vous. Encore une fois, cette journée fut rude et chaude... Cela duré déjà depuis plusieurs mois, cette chaleur devenait insoutenable et ce phénomène provoqué déjà de l'énervement chez quelques un des villageois de Suna étant eux-même habitué à la chaleur de cet aride désert.

Le soir venu, Kendoji partit à ce fameux lieu de rendez-vous. Après une petite heure de marche, le Jûnin arriva enfin au bar en question dans la lettre. S'adossant à l'ombre d'un arbre, notre jeune ami vu défiler mainte et mainte personne jusqu'à ce que Jonas Hyûga apparaisse. Son visage avait changé et était devenu plus ridé ainsi que plus reposé, son caractère avait l'air plus serein. L'heure tournait et Kendoji attendait, là, à l'ombre, attendant exprès pour arriver en retard. C'est au bout de quelques minutes que le Shinobi se décida à rencontrer cet étrange personne.

-Bonsoir Jonas, cela faisait longtemps que nos chemins ne s'était pas croisé. Bref de bavartage, je vais être direct, je n'aime pas tourner autour du pot, que me voulez-vous ?

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