Maison de Seishiro

* Rien... Il ne me reste plus rien... *

C'était la seul et même phrase qui tournait en boucle dans la tête du jeune homme à la mort de ses parents. La famille de Seishiro n'était, déjâ, pas très riche, mais, si en plus, les seuls adultes de la famille étaient mort, c'était l'extinction des Watanuki... Ou presque, car, il ne restait que le fils, le dernier, Seishiro. Il était à peine âgé de douze ans. C'est pourquoi, il est allé vivre à l'autre bout de la ville, chez son oncle, Daïsuke, et sa tante, Yuko. Ils avaient deux enfants. Un garçon et une fille. Ils se nommaient Itsuki et Mehiko. Itsuki était un peu plus vieux que Seishiro et avait des cheuveux brun clair, presque blond, avec des yeux de couleur bleu, tout comme ceux de l'orphelin. Mehiko, elle, avait des cheuveux brun foncé et, elle aussi, de beau yeux bleu et était plus jeune que Seishiro. Tous vivaient dans une modeste maison en plein centre-ville. De dehors, la demeure ressemblait à une vieille bâtisse qui avait certainement eu, dans un passé lointain, une beauté, une architecture éblouissante. Ca et là, la peinture s'effritait et plusieurs petites fissures parcouraient toute la façade du bâtiment. L'intérieur de la maison était très différent de l'extérieur, tout avait été rénové. La maison était bâtie sur deux étages distinct. L'un était aménagé pour les invités et l'autre, pour toutes la famille. Le rez, celui des invités, possédait un vaste salon modestement meublé, une étroite cuisine, des toilettes et une chambre d'amis meublé d'un lit, une commode et une lampe. Dans chaque pièce de la maison, il y avait une vitre qui donnait sur des parties différentes de la ville. Des parties stratégique constata Sheishiro, un jour. Mais il n'essaya pas de comprendre, chose qu'il aurait du faire.
L'étage supérieur n'était fait que de chambres. En gros, c'était un étroit couloir où se trouvait deux chambre à droite et deux autres chambres à gauche. Les deux chambres à droite étaient celles d'Itsuki et de Mehiko. La première chambre à gauche était celle de Daïsuke et Yuko. Celle qui suivait la leur était celle qui appartenait, autrefois, au défunt fils qui était mort en mission. C'était le seul de ses cousins à avoir été shinobi et le plus vieux des trois. A présent, c'était Seishiro le seul ninja qui restait de toute la famille.... Du moins, c'est se qu'il croit...

Comme tout bon ninja qui se respect, le jeune garçon posséde, lui aussi, son coin d'entrainement où les assauts et les techniques ne manquent pas. C'est un petit bosquet qui se trouve dans les hauts quartiers de Konoha. Normalement, c'est censé être un décor, mais le jeune ninja s'y plais beaucoup à y aller s'entrainer. En général, seul les oiseaux l'habitent, car, c'est interdit de pénétrer dans le bosquet. Malgré cela, Seishiro y va, car, il trouve que c'est un endroit calme où il ne va pas seulement pour s'entrainer, mais aussi pour y trouver refuge dans les moments dur.

Une étoile brillante file à travers la nuit, aussi silencieuse que le néant. Seishiro est là et il attend. Il attend accroupi devant la porte. Mais qu'attend-t-il en plein milieu de la nuit? Pourtant, il ne somnole pas. Ses yeux ne se referment même pas une seconde, toujours à l'affut, guettant la poignée.

*Vas-y! Bouge! Bouge!... *

Puis, soudain, un bruit retenti derrière la porte. Des bruits de pas et... Plus rien. Il semblerait qu'ils se soyent arrété derrière la porte. Le silence retomba pendant quelques instants, à peine. Et voilà que la poignée tourne dans un grincement sourd. L'enfant est, à présent, debout, le regard brillant d'espoir. La silouhette d'un homme et d'une femme apparaîssent dans l'encadrement de la porte. L'enfant s'élance vers eux.

"Papa! Maman!"

Puis soudain, Seishiro s'arréte à mi-parcours, découvrant avec horreur les deux personnages.

"Non Seishiro, nous ne sommes pas tes parents... Non..."

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Le soleil pointe ses premiers rayons à l'horizon, mais Seishiro est déjâ réveillé, le visage en sueur. Une larme perla sur ça joue pour finir sa course perdue dans les profondeurs du duvets. Tout doucement, il ferma ses yeux, comme s'il avait peur de réveiller toute la maison ainsi. Il poussa un court soupir avant d'ajouter :

"Ce n'était qu'un rêve..."

Plus tard dans la matiné, au bosquet, un enfant s'entraine, seul. Les feuilles présentent plusieurs nuances de rouge. C'était un beau paysage, malgré le fait qu'il y aie plus de feuilles au sol que sur les arbres. L'enfant, lui, faisait des pompes. Sans s'en rendre compte, tous les petits être qui vivaient dans le bosquet l'observait, d'abord, curieux, puis amusé. Seishiro était vêtu d'une tunique bleu au manches un peu grandes, mais qui paraissait suffisant au jeune homme. Une fois terminé, il se mis aussitôt à faire des altéres avec quelque-uns des anciens poids de son défunt cousin. Ils étaient lourd, mais, en même temps, faisait pensé que n'importe qui aurait pu les soulever, au moins, une centaine de fois. Puis, l'enfant enchaîna avec la course, d'abord d'endurance, puis de vitesse, essayant de se surpasser de minute en minute. Tout se déroulait dans le silence. Seul la respiration de l'enfant et les bruits de tous les êtres vivant autour le brisait. Étonnamment, le jeune garçon s'entraina même à l'escrime, malgré le fait qu'il n'avait pas d'épée. Comme pour remplacer, il utilisait un bâton en bois, extrémement solide. Au premier coups d'oeil, n'importe qui aurait pu dire que sa bâton n'était pas ordinaire, car, des signes étrange ornaient son manche, un peu comme un sort qu'on aurait scellé dans la morceau de bois. L'enfant répétait toujours le même mouvement. Un coups à gauche, puis à droite, devant lui et, pour finir, à gauche et il répétait ses mouvement continuellement. C'était extrèmement simple, mais basique. Le tout était accompli avec grâce et finesse.
La soleil atteignait son zenith quand Seishiro jugea que son entrainement arrivait à son terme. Il pris le sabre-bâton et s'en alla du bosquet aussi neutre qu'à son arrivé, mais, toujours sur ses garde, pour ne pas se faire repérer pas un ninja de rang supérieur...

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Entrainemant 1, 2, 3 et 4 :

Tout était calme dans la vieille maison, le silence dominait, tel un seigneur domine son territoire. Pas un son ne se faisait entendre, c'était le néant total. Pour n'importe qui, cela aurait paru inquiètant, mais l'enfant avait l'habitude. A cette partie de la journée, toute la famille, hormis Seishiro, était au travaille. Bien sûr, il ne pouvait pas goûter à ce calme plat chaque jour. C'était occasionnellement, quand il n'avait pas entrainemant avec son senseï ou qu'aucune mission ne lui avait été attribuée. Le jeune Gennin était assis sur son lit, observant les piétons à travers la fenêtre. Il se frotta les yeux avec lassitude. Dehors, le soleil avait l'air d'être lourd, fait de plomb, mais il y avait un doux vent qui venait rafraîchir le tout. C'était étrange. L'enfant décréta utile de sortir par cette belle après-midi ensoleilée et de combler le manque d'exercice qu'il aurait du avoir avec son maître par un petit entrainement en solitaire. Il mis un simple T-shirt à manches courtes et un pantalon court. Il ne jugea pas necéssaire de prendre son étui à kunais. Seul son sabre en bois que lui avait légué son défunt cousin lui sera utile pour l'entrainement quotidien, sans oublié son bandeau qu'il mis autour du cou. Quelques secondes plus tard, il se retrouva dehors. Il du s'adapté au rayons aveuglant du soleil et à la bise froide du vent. A force de rester enfermé chez lui, il avait fini pas avoir le teint pâle, comparé aux passants. Malgré cela, on pouvait voir dans son regard une flamme brûler. Une flamme qui démontrait toute sa vaillance et son intrépidité.
Il ne mis pas plus d'une minutes pour atteindre l'autre bout de la ville, pour atteindre le bosquet. Une fois à l'intérieur, il se sentait comme chez lui. Non comme quand il était chez son oncle et sa tante, mais différemment. C'était plus chaleureux, plus vivant. Il n'avait pas l'impression d'être seul. Il observa pendant un court instant, le ciel dépourvu de nuages et ce mis à ses exercices. En gise d'échauffement, il fit quatre tours du bosquet et grimpa cinq fois en haut d'un arbre. Pendant se temps, tout les petits animaux murmuraient en le voyant faire ses exercices, comme pour l'accompagner dans son entrainement. Cela arracha un léger sourire à l'enfant qui redoubla d'efforts. Il enchaîna l'entrainement avec des abdominos et quelques pompes. Après cela, il fit sa premières pause, profitant d'aller se désaltérer au ruisseau du coin. La sensation de l'eau passant dans sa gorge ne lui était pas désagréable, c'était même le contraire. Il repris lentrainement en executant des mouvements précis avec la sabre en bois. De jour en jour, d'heure en heure, se sabre lui paraissait de plus en plus légé, pareillement que s'il s'habituait peu à peu à son nouveau maître.
A la fin de son entrainement, Seishiro eu une petite surprise en voyant apparaître son cousin, Itsuki, à l'orée du bois. Il l'appela doucement, mais, clairement. Il s'approcha et lui sourit

"Je savais bien que je pouvais te trouver ici."

Seishiro afficha une mine radieuse. Son T-shirt était mouillé, mais il n'avait pas l'air d'être réellement épuisé... A moins qu'il ne laisse rien paraître, comme à son habitude. Dans tout les cas, Itsuki n'eut pas besoin d'explication du pourquoi le gennin se trouvait ici. Itsuki s'adressa à son petit cousin avec une once de chagrin dans la voix.

"Je suis désolé, mais tu dois partir. Les patrouilleurs vont pas tarder à arriver. En plus Yuko à besoin de nous pour l'aider à nettoyer la cave."

Le Gennin se résigna et, à contre-coeur, suivit son cousin, le T-shirt mouillé dans une main, le sabre en bois dans l'autre et la tête rejatée en arrière, observant les derniers rayons chaleureux du soleil...

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Entrainement 1, 2, 3 et 4 :

Seishiro dormait à point fermé sur son habituel lit de fortune. Il tenait, dans une main, une vieille photo de lui avec ses défunts parents. Tout dans la maison semblait indiquer qu'il n'y avait personne. Pas un bruit. Et pas un mouvement. Seul la respiration lente et régulière de l'enfant se faisait sentir. Son torse se relevait, puis retombait, comme s'il se dégonflait, presque, imperceptiblement. D'un coup, comme réveillé par une pendule, Seshiro ouvrit les yeux lentement. Doucement, il se mis assis sur son lit sans ressort et resta ainsi, le regard dans le vide. Tout, autour de lui, semblait figé, comme si le temps s'était arrêté. Il y aurait cru s'il n'avait pas jeté, furtivement, un regard à travers la fenêtre qui donnait sur la rue. Il pleuvait. L'enfant balaya l'étroite pièce de son regard neutre, puis,se frotta les yeux avec lassitude, comme s'il en avait assez de cette vie monotone qu'il menait.

"Kendaïshi-senseï, arrêtez. Je vous ai vu. Que me voulez-vous ? N'avez-vous pas repousser l'entrainement pour demain ?"

Une ombre parmi toutes les ombres se meut. Elle avait l'air d'hésiter, puis fini par se résoudre à se mettre à la lumière du jour. Un homme apparut. Il était grand et mince. On aurait dit l'uns de ses nombreux mendiants que l'on trouvait un peu partout à travers les villes et les villages. Comme à son ordinaire, son teint était pâle et ses yeux étaient ridés. On voyait en cet homme un radical manque de sommeil et de repos. Tout en lui incitait à croire que c'était un homme médiocre et sans avenir s'il ne portait pas la traditionnelle soubreveste que tout bon Jûnnin porte.

"Si, j'ai effectivement repousser l'entrainement avec tes camarades à demain, mais se n'est pas une raison pour que tu ne t'exerce pas aujoud'hui..."

Il marqua un temps d'arrêt qui laissa à Seishiro l'opportunité de comprendre se qui allait être fait du restant de sa journée. Kendaïshi avait une voix qui inspirait l'autorité et qui dégageait une espèce d'aura puissante que Seishiro n'arrivait jamais à expliquer. Une mèche sombre retomba sur le visage du Gennin. Il avait les cheveux ébouriffé et on pouvait encore discerner les marques laissées par les plis du lit sur son visage. Le Jûnnin l'observa avec un sentiment d'amusement, presque de moquerie. Il reprit avec un ton plus légé, plus détendu.

"Donc, tu viens avec moi pour ton entrainement...Mais avant de partir, vas te préparer et te laver le visage."

L'homme lui sourit. L'enfant ne comprendra pas avant de s'être vu dans une glace...

Quelques minutes plus tard, après que Seishiro aie pu se défraîchir le visage et s'habiller, ils se retrouvèrent sur le terrain d'entrainement favorit de Kendaïshi-senseï. En tant normal, c'était un terrain vague pourvu de quelques arbres et d'une petite cabane. Mais là, c'était différent. Du fait qu'il pleuvait, la terre était saturée d'eau et tout était mouillé, c'était un terrain difficile et l'entrainement le sera d'autant plus. Seishiro et son senseï commencèrent par un petit échauffement composé d'une course d'endurance, de coups donné dans le vide et de quelques sauts avec une corde à sauté improvisé fait de bouts de bois et de lianes. A peine l'échauffement terminé, les habits de l'enfant étaient déjâ mouillé. Était-ce à cause de cet introduction à l'entrainement qui l'avait fait suer ou de la pluie battante. Il n'en avait aucune idée, mais, dans tous les cas, ça lui était extrêment désagréable. Puis, comme entrainement, il engagea un petit combat avec son senseï. D'ordinaire, le jeune Gennin était, à peu près, de force égale face à son maître, cependant, cette fois-ci étlait plus compliquée et plus pénible. Sans mot, le combat se termina par l'épuisement de l'enfant. Malgré la pluie glacée, le corps Gennin était bouillonant, à tel point que la transpiration mouillait plus rapidement que la pluie, elle-même...

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Sujet: Re: Maison de Seishiro Dim 2 Mar 2008 - 20:13

RP pour sortir de Konoha.

Aller à : Kiri

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C'était une matinée chaude et humide sans le moindre nuage dans l'océan céleste. Seishiro marchait tranquillement dans la petite rue baignée de lumière. Il avait les bras croisés derrière la tête et on pouvait facilement repérer le petit air songeur qui animait ses yeux azurés. Physiquement, hormis la chaleur pénible et lourde, il allait plutôt bien. Mentalement, c'était un vrai conflit pour trouver se qu'il voulait faire durant ses quelques jours de vacances. Tous ses amis, ou du moins, le peux d'entre eux, partaient en voyage à travers d'autres pays et quelque chose, à l'intérieur de lui même, lui incitait à faie la même chose. En effet, il avait, aussi, envie de voyager, de voir d'autres paysages et d'autres personnes. Quelque chose qui le ferait sortir de son banal quotidien. D'un autre côté, il fallait une certaine somme d'argent pour pouvoir se permettre de partir en voyage et il ne l'avait pas. Bien sûr, il avait pensé à, éventuellement, demander à la banque de Konoha de lui prêter de l'argent, mais il y renonça rapidement, s'apercevant qu'il était encore trop jeune pour ça. Tante Yuko, comme oncle Daïsuke, n'auraient jamais été d'accord de demander un prêt pour lui tout seul.
Le jeune Gennin se mit, inconsciemment, à observer un couple d'oiseaux migrateurs voler d'arbre en arbre, heureux et insouciant. Peut-être était-ce cela... Peut-être fallait-il, tout simplement, y aller sans se soucier du manque d'argents, des problèmes familiaux... Soudain, le regard innocent de l'enfant s'arrêta sur un point précis. Un petit sourire de satisfaction apparu sur ses lèvres. Là, sur une vulgaire pannaux pour diverses pubs et annonces, logeait une affiche, simple et frêle où on pouvait lire :

<...Cherche : Gennin de Konoha pour entrainement de quelques jours à Kiri. Logement, voyages et repas gratuits. Vous attend avec impatience...>

Seishiro ne dut pas relire trois fois l'annonce. Il fit un bond et arracha délicatement le papier du pannaux. Ses yeux pétillaient, comme lors de sa toute première mission. Il ne lui restait plus qu'à apporter l'annonce à l'adresse indiqué sur le bas de la fiche pour se renseigner du lieu et de la date. Comme pour s'assurer que tout était bien réel, le regard de l'enfant s'arrêta, pour la deuxième fois, sur le couple d'oiseaux. Ils avaient fini par trouver, eux aussi un arbre libre...

Le soir même, le jeune Gennin était assis sur un banc vers les portes de Konoha où un char tiré par quelques chevaux devaient venir le chercher. L'enfant avait préparé un petit baluchon dans lequel il avait placé des habits de rechange et quelques armes que tout bon shinobi se doit de d'avoir sur lui. Il y avait aussi son sabre en bois qu'il avait accroché à saceinture. La nuit était fraîche et silencieuse. Seul les soupirs des sentinelle porté par le vent venaient le rompre. Au bout d'un moment, des bruits de sabots se firent entendre au loin. Ils se rapprochaient. Ils finirent par se stoper net devant les immenses portes de Konoha. Seishiro se leva avec énergie, malgré l'heure. L'homme qui dirigeait le char était vêtu d'une cape qui cachait la majeur partie de son corps. Sans un mot, l'enfant monta dans le carosse qui partit aussitôt dans l'obsurité infernal de la forêt...

Sujet: Re: Maison de Seishiro Sam 15 Mar 2008 - 15:50

Les jambes étendues sur les tuiles froides, le corps d'humeur taquine embête la tête qui se trouve dans les étoiles. Non, se n'était pas un jour comme les autres... Non, se n'était pas un jour de fête non plus. C'était juste un jeune enfant nostalgique à l'idée d'avoir fini sa première mission de rang C avec une facilité déconcertante. Il avait connu des entraînements plus rudes, des concours plus pénible. Le gamin était partagé entre la déception et la fierté.

*Fier de l'avoir fait, déçu du contenu.*

C'était avec ces mots que Seishiro faisait le résumé de cette courte mission. Le ciel orangé s'obscurcissait, mais pas les pensées du Gennin.
Il se leva avec grâce. L'enfant se frotta les yeux avec lassitude. La fatigue et l'ennui le poussaient à rentrer... D'ailleurs, il commençait à faire tard et le parfum enivrant du bon ragoût l'appelait, comme une petite voix ensorcelante. Le jeune Gennin adopta une démarche flemmarde pour se rendre sur le balcon en dessous, d'où il pourra rejoindre l'appartement. Il voyait clairement le bord des tuiles s'arrêter et calcula sa trajectoire pour faire en sorte de pouvoir sauter d'un seul bond sur le balcon, sans plus d'effort à faire. C'est alors qu'un kunaïs surgit de nul part, effleurant le garçon. Alarmé, Seishiro rebroussa chemin avec habilitée, esquivant un autre kunaï. La suite des événements se passa trop vite pour que le gamin puisse comprendre. Une détonation fit résonner les tuiles près du pauvre Gennin, suivis d'un étrange écran de fumée, comme un voile se répandant tout autour du gamin. Sa vue se brouillait et son rythme cardiaque augmentait. Il se forçait à rester calme, à ne pas se faire gagner par la peur, mais se n'était pas une partie de plaisir.
Seishiro réfléchit méthodiquement à la stratégie à employer, contre une attaque comme celle-ci, après être sorti du champ de la brume. Soudain, une main sombre s'émergea de l'écran de fumée pour venir frapper de face l'enfant. Surpris, le jeune Gennin évita habillement l’attaque, et riposta aussitôt. Il sortit un kunaïs de sa trousse et le planta sur le bras qui reparti aussitôt vers son origine. L'enfant resta calme et immobile, attendant de voir la suite des événements. Si le danger sans allait, se n'était que pour mieux revenir à l'assaut.
Tout en restant sur ces gardes, le gamin avait l'impression de déjâ avoir eu affaire au même genre d'attaque... Mais il ne savait plus d'où. Une goutte, seul et insignifiante, vint dégringoler la tempe du Gennin, sans le moindre bruit, sans la moindre chaleur. C'était une sueur froide. Sa respiration se précipitait et, avec elle, son pou. Chaque geste se faisait toujours plus pesant, plus éprouvant. La fatigue pointait le bout de son nez, comme une bête curieuse et méfiante.
C'est alors que le nuage disparu enfin. Le jeune Gennin n'en croyait pas ses yeux. Il était ébailli par la silhouette qui se faisait de plus en plus nette. Un sabre aux formes étranges et mystiques à la main, une chevelure de lumière tombant abondamment sur les épaules et un regard qui en disait long. C'était là, la description précise d'un des grands de ce monde ; Angel Hyuga. Un homme qui a combattu pour une femme, un homme qui a fini par rejoindre une odieuse organisation... Une triste histoire.
Le pauvre enfant était paralysé. Il n'aurait su dire si c'était à cause de la surprise ou de la peur, mais son corps et son esprit refusaient tous deux de passer à l'action. L'homme imposant leva un bras et, d'un geste théâtral, arracha le couteau planté dans son bras. La blessure se referma d'elle-même, à une vitesse surprenante. Angel regarda pendant un court instant le projectile, puis le lança avec habilité sur le jeune garçon totalement immobile. Le kunaï se rapprochait dangeuresement, mais la garçon restait obstinément figé. C'est alors que Seishiro réussit à se jeté de côté, évitant ainsi, le couteau et, pardessus la marché, la mort. Un liquide pourpre se déversait sur le sol en petite quantitée. L'enfant ne tarda pas à en repérer l'origine ; il avait, au prix d'un terrible effort, attapré un autre kunaï de sa trousse et s'est coupé avec celui-ci, faisait ainsi remarcher le bon fonctionnement de son corps. A présent, le jeune garçon était libre de ses mouvements. Il se releva avec grâce et fit face à son assaillant. Lui, se préoccupait de son sabre, comme si le Gennin était inexistant, insignifiant. En proie à une grande rage, le gamin fonça tête baissée sur Angel, pareil à une souris fonçant sur un tigre. Les yeux de l'assaillant se teintèrent de blanc. Malgré cela, on pouvait facilement y lire l'ennuie. Au moment du choc, une chose repoussa le gamin qui vint violemment percuter le toit. Quelques tuiles volèrent dans la nuit au sous l'effet du choc. La conscience du Seishiro vacille. A présent, il est à moitié sonné. Cependant, l'enfant perçoit, d'abord, un bruit sourd, suivit d'un deuxième. Au prix d'un effort de volentée, le jeune garçon ouvre les yeux. Il perçoit deux pieds marcher dans sa direction. Sous l'effet de la pression du chakra d'Angel, les tuiles volent les unes après les autres, comme sous l'effet d'un tremblement de terre. Le jeune shinobi ne broncha pas. L'homme imposant arrive à sa hauter. Il ne bronche toujours pas. C'est alors qu'il comprend. Tout lui apparaît très clairement et l'issu du combat est toute proche...
Sous le prix d'un ultime effort qui est une véritable torture pour le jeune garçon, Seishiro se rélève. Ses jambes tressaillent, mai il arrive tout de même à se maintenir debout. Le ninja de légende, lui, reste impassible et observe le jeune Gennin se relever avec une certaine admiration. Dans les yeux bleu brillants de l'enfant, on peut voir apparaître une assurance surréaliste. C'est alors que le jeune gamin s'adresse avec une voix rauque, cependant, l'assurance y était.

"Senseï, vous n'êtes vraiment pas doué pour le Genjutsu..."

C'est sur ces paroles que le corps inerte et épuisé de l'enfant s'écroula.
Angel Hyuga, le ninja légendaire disparu pour laisser place à Kendaïshi, un simple et ordinaire ninja qui voulait tester certaine abtitudes de son élève pas si ordinaire que ça. Comme pour répondre à l'affirmation de son disciple, il prononça ses mots, presque comme un souffle de vent.

"Je sais... Je sais..."

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