{PV} Le destin d'une jeune genin [Tsuki/Kisuke/Seishin]

Invité

Au château de Kérézan, une atmosphère peu tendu régner ! En effet, tout les Arrankars étaient partie dans un autre village, sauf deux ! Il s'agissait de Seishin, un ancien genin de Sunagakure No Sato qu'avait kidnappé Kisuke, et lui même en personne. Ils avaient un objectif commun : se diriger vers Kiri, et kidnapper une jeune genin dit comme talentueuse.

Une chose qui facilitait la vie des deux ninjas : personnes n'étaient au courant, ni de l'arrivée d'un démon ancestral nommé Kérézan, ni que Seishin et Kisuke se trouvaient être des déserteurs ! Choses qui étaient un avantage certains pour les deux protagonistes ! Kisuke regarda Seishin, amusé, jouant avec l'un de ses précieux senbans... Il le faisait tourner d'un doigts à l'autre profitant de chaque touché !

- Seishin, une mission bien pénible nous attend ! Nous allons devoir faire preuve de beaucoup de courage, et de sang-froid ! Toute inadvertance nous mènera à la perte ! Par conséquent, soit prudent, et pas de bêtises sans quoi je te tuerais de mes propres mains !

Ils continuèrent le chemin sous la bonne humeur, mais il y résidait tout de même un petit sentiment de prudence ! Kisuke, bien qu'il se baladait en étant sur de son niveau, il gardait tout de même un petit œil sur Seishin... En effet, il n'était pas censé vouloir faire partie des sbires de Kérézan, car il fut kidnappé par Kisuke.

Le temps restait constant. Un beau soleil brillait de tous ses éclats, avec de petit cumulus décorant le ciel qui était d'un bleu profond. La douce mélodie des fracas des feuilles et des oiseaux résonnèrent dans les plaines désertes près du château de Kérézan qui s'éloignait petit à petit de la vue des deux protagonistes !

Bien que le chemin fût long, les deux personnages arrivèrent tout de même à destination. Immobile, observant les portes de Kiri, Kisuke cherchait un moyen de pouvoir pénétrer dans l'enceinte du village sans se faire remarquer. Chose qui serait quasiment impossible.

***J'ai entendu parler du dénommé Kenda Hyûga... Un mizukage exemplaire dit-on de lui ! Je vais devoir, ainsi que Seishin, restait bien prudent sans quoi nous nous ferons bel et bien avoir ! Je doute fort qu'il n'ait pas de prison pour les renégats !***

Toujours immobile, il guettait les portes... Il ne savait pas réellement comment pénétrer, mais il utilisa tout de même la manière d'improvisé ! D'un pas prompt, il se mit en route en direction des portes de Kiri.

***Il n'y a plus qu'à prier pour ne pas se faire repérer...*** il se tourna ensuite vers Seishin qui se marchait à côté de lui. Seishin, ne passe pas outre mes ordres sans quoi nous risquons de nous faire prendre ! Nous sommes des civils, je dis bien, des civils ! Personne ne sait rien de nous, et nous deux, nous ne sommes que deux frères qui visite chaque village pour y trouver bonheur et prospérité ! Tout les villageois et Kage lui même ne sont pas censé savoir que Kérézan existe, mais, quand bien même ils le sauraient, ils ne savent pas que nous sommes ses acolytes ! Par conséquent, je doute qu'on est de problème, mais restons prudent !

Sur ces mots, Kisuke arriva enfin près des portes, là où, sans s'étonner, deux gardes l'interpellèrent dans le but de savoir quel était le but de ces deux protagonistes. Kisuke dût bien évidemment y répondre... Son cœur battait normalement... rien ne montrait son stresse... Alors qu'il jouait avec un senbans, il se le planta sous la peau afin de le cacher... Seul la pointe du senban dépassait de sa peau.

- Bien le bonjour garde de Kirigakure No Sato. Je m'appelle Oriko, et voilà mon frère Joshino ! Nous sommes des civils à la recherche d'un endroit où règnent le bonheur et la prospérité ! Permettez-nous de passer et de trouver notre bonheur, si bonheur il y a ?

Les gardes avaient l'air ravi de voir des civils avec une telle joie de vivre. Le regard de Kisuke montrait clairement qu'il avait des projets qui ne porterait pas préjudices au village... cependant, la vérité était tout autre, sans que les gardes ne puissent s'en soucier une seconde.

- Le village et moi-même vous remercions de votre confiance envers notre village ! Nous vous laissons passer en espérant que notre village soit au delà de vos espérances hihi !

Kisuke s'inclina légèrement en le remerciant. Kisuke se mit en route vers l'intérieur du village suivit de Seishin. Allaient-ils rencontrer la personne tant rechercher par les deux shinobi ?

{Ordre des posts :
- Kisuke Hyûga
- Hideyoshi Tsukiyomi
- Seishin (car peu actif :/)}

Oni revenait tranquillement de son entraînement quotidien à frapper des pierres. Personne n’a jamais dit qu’Oni était une lumière… Somme toute, elle n’était pas stupide, avait une bonne capacité de réflexion – quand elle voulait bien s’y mettre – et savait analyser les situations mieux que personne – de nouveau, quand elle voulait bien s’y mettre – mais elle savait aussi en profiter à son avantage… Et son avantage, elle le trouvait souvent dans des actes assez farfelus. Frapper une pierre ? Quel intérêt ? User de technique était bien plus efficace ! Mais Oni aimait bien frapper, alors elle développait ce qu’elle aimait… Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas non plus un boulet incapable de se protéger ou de se battre. Elle ne serait pas Jounin si c’était le cas ! Certes, il y avait peut-être un peu de chance dans le fait qu’elle avait réussi l’examen chuunin mais… cela c’est une autre histoire !

Ne dites jamais à cette charmante demoiselle qu’elle est inférieure à vous, elle pourrait vous le faire regretter, et pas spécialement par la force. Sa fierté n’a d’égale que son amour pour la liberté et le voyage. Oni aime se promener, visiter et découvrir de nouvelles contrées. Lors de son exil dans les montagnes auprès de son sensei – Paix à son âme – elle avait passé des journées entières à découvrir cette contrée étrange, à visiter chaque grotte, chaque crevasse. Cela parfois au dépend de son corps car une chute pouvait être périlleuse. Elle était plusieurs fois revenue à la maison du vieillard avec quelque chose de cassé, ou encore des bleus et des égratignures. Mais elle était solide, c’est ce qui avait forgé son caractère et son propre corps également.

Au retour, donc, de sa matinée éprouvante, Oni passa par les rues calmes de Suna. Les habitants vaquaient à leurs occupations habituelles et semblaient tout à fait sereins. Du moins, c’est ce qu’il sembla à la petite damoiselle. Elle dut traverser le quartier commerçant pour rentrer chez elle. Elle aimait l’ambiance de ce quartier car il était toujours l’un des plus animé. Dans les rues ensoleillées, malgré la chaleur, les marchands étaient toujours bruyants et joyeux, souriant tout en proposant leur marchandises à des clients potentiels, qui étudiaient les produits, parfois avec attention, souvent sans. La plupart étaient habitués à trouver exactement ce qu’ils recherchaient, et ne s’en retournaient chez eux que plus heureux, une fois leur poches remplies de babioles ou de vivres.

« Hey, ma p’tite dame ! Oui, vous ! Que dites-vous de mes beaux fruits ? Je peux vous faire un bon prix ! »

« Venez voir mes bijoux ! Cuivre, or, argent ! Les plus belles affaires du Subaku ! »

Cela la faisait sourire, mais elle ne s’arrêtait pas pour regarder. Oni avait déjà tout ce dont elle avait besoin chez elle et n’aimait guère le superflu. Elle s’était toujours dit que, si jamais elle devait partir un jours, elle n’aurait pas besoin de babioles. La jounin n’aimait guère se faire sédentaire. Elle était née nomade, et le resterait à tout jamais au fond d’elle-même. Même séparée de sa famille, elle restait liée à elle par le sang et l’âme du désert. Si le clan UmaKaze n’était pas un clan ninja, il n’en gardait pas moins une consonance particulière pour ses membres.

Oni avait été la première a déserté le destin familial et à rejoindre les forces armées de Suna. Et elle savait qu’elle serait la seule à le faire.

Elle finit enfin par rejoindre ses appartements. Situé au deuxième étage d’un immeuble à seulement deux rues du quartier marchand, l’endroit avait quelque chose de simple et de sobre. Elle fit un effort et entra par la porte cette fois-ci. Il fallait bien de temps en temps l’utiliser, se disait-elle, histoire de préciser le pourquoi de son emplacement et son utilité. Et puis, Oni avait mal aux pieds et n’avait qu’une idée en tête : Douche, dodo, et… Elle irait peut-être ensuite prendre des nouvelles des assignations aux missions à la tour du KazeKage.

Lorsqu’elle entra chez elle, tout était calme. Les rayons du soleil entraient par la fenêtre, traversant les pâles rideaux de couleur sable, éclairant un lit aux draps immaculés. Les dits draps avaient, bien sûr, souffert d’une véritable tornade qui était passée par là dans les alentours des cinq heures ce matin, heure à laquelle Oni pouvait assurer qu’elle dormait encore bien qu’elle se dirigeait, tel un zombie mal réveillé, vers les toilettes, la salle de bain, et – étant donné que c’était sur son chemin – la machine à café.

Bref, Oni, c’est une bordélique qui ne fait pas son lit le matin.

Cinq heures, c’était probablement à cette heure-là qu’avait sonné le glas pour le pauvre réveil. Cause de la mort ? Les indices sont fiables : l’objet a sans doute quitté sa position initiale ce matin, que nous devinons comme la petite table posée à côté de la tête de lit, et a probablement volé à travers la pièce pendant une à deux secondes avant de se fracasser contre le mur opposé. Si ce coup n’a pas été fatal, la chute qui le suivit fut certainement mortelle pour le pauvre petit tas de ferraille qui décore désormais le plancher de la pièce. Attention où vous marchez !

Croc ! Ca c’est le bruit que font toujours les épaules de la jeune fille lorsqu’elle s’étire paresseusement. Elle a fermé la porte et a posé les petites choses qui peuplaient ses poches sur la table de la minuscule cuisine. Et la voilà qui se dirige vers le frigo pour prendre une grande gorgée d’eau bien fraîche ! Ouah, ça, ça fait du bien ! Puis elle regarda le contenu de son frigo et attrapa une banane avant de le refermer. Si quelqu’un vient me dire que les chevaux ne mangent pas les bananes, moi je vous amène mon poney… Je vous jure qu’il en mange…

Soit ! Ce n’était pas non plus parce qu’elle était née sous le signe du cheval qu’elle devait se limiter aux carottes, à l’herbe, au foin et à l’avoine. En plus, pour trouver ce genre de chose à Suna, merci mais vous repasserez, hein. Bon, qu’est-ce qu’elle voulait faire encore ? Ah oui, oui… Donc, notre cher petite mangea calmement sa banane, terminée en deux minutes. Ensuite, elle se dirigea vers la salle de bain. Aussi petite que le reste de l’appartement, la pièce toute blanche ne comportait qu’une douche, un lavabo, des toilettes évidemment et un miroir.

Elle ôta ses vêtements sales et les mit dans le panier à linge un peu trop rempli. Oni, faut aller faire ta lessive, t’aura bientôt plus rien à te mettre ! Bon soit… Voilà qu’elle joue aux exhibitionnistes ? Non, vous devez confondre. La p’tite demoiselle prend juste une douche… Vous savez, l’espèce de boite avec un jet d’eau – chaude en général, mais elle préférait de loin les douches froides – où l’on entre tout nu et dont on en ressort tout mouillé ? Oui ça !

Nous ne décrirons pas plus la scène de la douche pour des raisons totalement éthique. Un peu de pudeur en ce monde ne ferait pas de mal, surtout que … Non, préservons le mystère des futurs RP, vous verrez bien. Oni sortira de la douche et passera une serviette de bain autour de son petit corps fin tout mouillé. Cela lui avait fait le plus grand bien, et avait soulagé ses muscles endoloris. Elle rassembla ses cheveux trempés dans sa nuque et les essora avant de s’essuyer et de se changer.

Elle enfila ensuite une vieille et large chemise qui traînait sur le sol et retourna dans la chambre/salle à manger, à moitié nue donc. Elle avait envie de rattraper un peu de sommeil avant de partir en mission, s’il y en avait de disponible. Elle sauta sur son lit, semblant ne même pas remarquer l’horrible craquement que le matelas hurla, protestant contre les mauvais traitements que son propriétaire lui infligeait. Le pauvre n’a toujours pas reçu de réponse de l’Association des Matelas Martyrisés…

Elle n’eut guère du mal à trouver le sommeil. La douche avait fini de la détendre et son entraînement l’avait fatiguée. Mais c’est en sentant une sensation étrange à sa paume droite qu’elle fut accueillie dans les bras de Morphée, n’ayant guère le temps de trouver quelle était la cause de ce qui chatouillait ses nerfs sensitifs au niveau de son tatouage.

~ * ~ * ~

Au début, tout était flou. Elle marchait dans un océan de couleurs et d’odeurs forestières. Puis, au fur et à mesure que ses pas se rapprochaient du bruit léger d’une cascade, le paysage se dessinait, se détaillait. Une chose était sûre, elle n’était pas à Suna. Il faisait trop frais et trop humide. De plus, les arbres, les plantes, le paysage, les bruits… Rien ne lui évoquait son tant aimé pays du vent. Où se trouvait-elle donc ?

Elle suivait un petit chemin de pierre à travers une forêt peu dense et, à quelques mètres à sa droite courrait une rivière calme à l’eau aussi claire et transparente que le verre, tellement pure qu’elle pouvait, de là où elle était, distinguer les formes des poissons qui suivaient le sens du courant. Mais elle ne s’attarda pas sur les fish-ticks. Elle continua son chemin, espérant trouver le pourquoi du comment au prochain détour.

Elle y trouva effectivement quelque chose, mais de là à dire que ça expliquait son rêve… C’était beaucoup dire.

Elle arriva au pied de la rivière. Face à elle, une immense cascade dégringolait depuis le sommets de rochers abruptes dans un bruit presque assourdissant désormais. L’endroit était humide, tellement humide que l’habitante du désert en frissonna de malaise. La rivière formait un petit bassin sous la cascade avant de suivre son cours normal, celui qu’elle avait longé, et sur le côté gauche de ce bassin, le petit chemin continuait, pour contourner l’étendue aqueuse et disparaître au pied de la cascade.

Elle s’entoura de ses bras, essayant de calmer l’impression de froid et d’humidité à laquelle elle n’était guère habituée. Elle remarqua alors qu’elle portait des vêtements différents de ceux qu’elle portait ce matin. Il s’agissait en effet d’une tenue plus dénudée, plus moulante et beaucoup plus sexy. Ses mains ne portaient plus ses bandages noirs qu’elle portait toujours pour camoufler la présente de son étrange tatouage, désormais bien visible sur sa main droite. Ses longs cheveux étaient rattachés à l’aide de son bandeau de jounin dans une coiffure un peu plus compliquée que celles qu’elle arborait en temps normal. Mais s’il s’agissait d’un rêve, … et bien, il ne fallait pas vraiment chercher d’explication.

Elle s’avança encore un peu dans l’endroit, suivant le tracé du petit chemin. Et puis… Elle les remarqua.

Il lui sembla les sentir avant de les voir réellement. Elle n’était pas seule en ce lieu. Ils semblaient tous arriver de positions différentes, tous en même temps. Son premier réflexe fut la prudence, avant de se souvenir qu’elle rêvait… Mais en même temps, ce rêve lui semblait bien trop réel, bien trop précis pour être un simple rêve. De plus, elle avait comme une étrange impression et les fourmillements au niveau de son tatouage n’avaient pas cessé.

Quelque chose l’attirait dans cette cascade. Elle ne savait quoi précisément, mais la curiosité et l’envie d’avancer était si forte qu’elle n’y résista pas longtemps. Elle suivit le chemin, et fut la première à pénétrer sous le passage, par un étroit chemin entre l’eau et la roche, engloutie par l’obscurité envoûtante du lieu.

Ensuite, elle ne bougea plus.

Elle ne savait pas si les autres l’avaient suivie mais quelque chose lui disait encore qu’elle n’était pas seule. Petit à petit, une très faible lumière empli l’espace. Ses yeux, peu habitués à une pareille obscurité, ne purent déceler grand chose au début. Elle ne voyait que des ombres, des formes floues et indistinctes. Elle n’entendait aucun bruit, elle qui se vantait pourtant souvent d’avoir une ouïe exemplaire, si ce n’était quelques froissements de tissu qui ne concernait que ses propres mouvements.

La lumière s’intensifia lentement. Elle put alors déceler quelques détails. Elle n’était effectivement pas seule : Ils étaient douze. Pas un de moins, pas un de plus. Douze hommes et femmes se tenaient debout autour d’une forme géométrique bien connue : Un cercle. Non seulement un cercle mais qui contenait en son centre le symbole de l’équilibre, le Yin et le Yang, un symbole qu’Oni ne se souvenait pas avoir déjà vu. Toutefois, cela lui inspira quelque chose qu’elle ne sut définir exactement à ce moment-là.

Froid, c'était tout ce que ressentait une forme humanoïde aux cheveux verts et au long manteau noir. Son bandeau frontal avait été caché avec précaution dans une poche intérieure de sa veste. Qui était-il ? Aux yeux de certains civils de Kirigakure no Sato, sans doute le frère du plus grand qui marchait à ses côtés, le chapeau bien ancré sur la tête, sans doute pour se protéger de la future pluie si abondante dans ces régions...

De son regard blanc, Seishin observait les étendues nuageuses du ciel de Kirigakure no Sato. Il avait tellement d'amis par ici, qu'elle serait leur réaction en voyant ce qu'était devenu l'ancien shinobi du sable ? Sans doute qu'ils oublieraient toute amitiée et le traquerait pour désertion. Préférant laisser cette hypothèse de côté, le shinobi ratrappa un peu son coéquipier qui avait pris un pas plus rapide.

----flashback----

Que s'était-il passé ensuite ? Après que Seisin eu combattu vaillemment un puissant ninja dans son pays natal ? Après que celui-ci l'eu battus et l'aie enmené à travers les frontières afin de franchir Kawa no Kuni pour le présenter comme trophé de chasse au nouveau furut seigneur de ce monde ? Que s'était-il passé après que Seishin eu appris qu'il venait d'être considéré comme déserteur dans son pays et qu'il devait faire équipe avec son ravisseur de sorte que le kidnappé devienne kidnappeur ?

Une longue marche avait permis aux deux rivaux d'arriver aux frontières du pays de l'eau. Tout cela n'avait pris que quelques heures après que Seishin n'eu été pris de force de son pays. Le voilà qui était maintenant en route pour perpétuer cet acte de plus particuliers à son tour. Kisuke avait enfin relâché son emprise de son sort d'entrave qui avait maintenu Seishin sous immobilisation constante. Ainsi, Sprite avait émergé du corp de son maître Kurokage avec délice.

Bref, après quelques minutes qui avaient été vaines pour Seishin pendant lesquelles il avait tenté de s'attaquer à son ravisseur, Seishin avait capitulé, du moins, pour le moment...

le trajet avait alors pris quelques jours afin de se rendre au pays de l'eau. Sprite, afin de ne pas éveiller des soupsçons, avait entré dans le corp de Seishin pour ne pas se faire remarquer. Le silence s'était prolongé entre les deux futurs coéquipiers... Mais après un bon moment de tension, Seishin avait décidé de faire sa part des choses :

Bon, tout porte à croire que j'ai changé de camp, alors, on ferait mieux de s'entendre car on risque de travailler ensemble pour un bon bout de temps, alors, j'accepte, et je ne m'enfuirai plus.

En effet, Seishin semblait véritablement résigné. Voilà bienôt trois fois qu'il avait fait fait des tentatives de s'échapper, toutes infructueuses.

----fin flash-back----

En effet, le but de leur mission était re rapatrier au maître une nouvelle pièce de l'échiquier prometteuse. Seishin n'en avais jamais entendus parler, mais il doutait des erreurs du maître. La preuve ? Kérézan-sama l'avais choisi...

Les deux cooéquipiers avançaient donc, d'un pas rapide, vers les divers lieux suceptibles de retrouver l'étrange personne à rapatrier. Seishin ne faisait que suivre Kisuke, car, c'était lui le maître des opérations. L'ancien shinobi du sable ne se souvenait que du nom : Tsukuyomi, Hideyoshi.

Ils avaient fait un bon bout de chemin, quand, ils avaient trouvé une piste, c'était à l'entrée d'une grotte. Seishin laissa passer le plus expérimenté des deux shinobis et hésita à le suivre. Qu'est-ce qui pouvait bien se trouver dans ces dédales

[HRP / sorry pour le post, mais je manquait d'inspiration... / HRP]

Invité

Un ciel bleu, les oiseaux chantait, le soleil brillait... Kisuke avait trouvé le paradis sur terre... Dans quel village ce trouvait ce jeune protagoniste ? Il ne s'agissait que de Kirigakure No Sato : le noble village du brouillard, où se trouvait bons nombres de ninja surpuissant, telle que le Mizukage en personne : Kenda Hyûga.

Kisuke et Seishin, son actuel co-équipier pour aboutir à l'objectif de sa mission, se trouvait en haut d'une cascade. Devant eux se trouvait une petite rivière qui semblait être profonde. Celle-ci aboutissait à une cascade gigantesque ! Cette dernière, finissait par une autre rivière qui se dirigeait on ne sait où !

Les deux protagonistes marchaient en direction d'une cachette où le "coli" qu'il devait ramener à leur Maître : Kérézan. La mission était la suivante : kidnapper la jeune Tsukiyiomi Hideyoshi, une genin de Kiri, et la ramener au château de gré ou de force. Bien entendu, morte, elle ne servirait à rien, et Kérézan risquerait de se venger en tuant ses deux acolytes.

Alors que Kisuke jouait avec son senban qu'il avait retiré de sa peau, et le faisait tourner entre ses doigts, tel un jouet. En effet, Kisuke était une personne maitrisant à la perfection les senbans, et il pouvait en faire ce que bon lui semblait. Il jouait avec, puis il arrêta net... La pointe de l'aiguille pointé vers le sol, prêt à se planter dans n'importe quelle surface.

- Seishin, je sens une pression spirituelle faible en bas... Je m'y hâte, suis moi si tu en as envie...

Laissant Seishin seul, Kisuke laissa un petit nuage de fumée, et on pouvait le distinguer lentement courir d'un pas des plus rapides. On le vit par la suite dans les airs, car il avait sauté du haut de la cascade pour arriver à la base de celle-ci.

Arrivé en bas, il activa son Byakugan. Ses yeux qui paraissaient si sereins étaient désormais devenus d'un froid inégalé. Non pas car il avait activé son précieux dojutsu, mais car la pression spirituelle qu'il ressentait se trouvait à quelques mètres de lui...

C'est alors que, par sa plus grande surprise, il put distinguer derrière la magnifique cascade, un corps inerte sur le sol... Il vit bien évidemment Seishin sauter du haut de la cascade à son tour, mais il n’y prêta pas attention.

Fronçant les sourcils, un petit tremblement se créa dû à la chute de Seishin à bon port. Il put enfin voir de qui il s'agissait derrière la somptueuse cascade. Il s'agissait de : Hideyoshi Tsukiyiomi ! Le senban dans ses mains, il le lança en direction de la jeune genin. Le projectile transperça la cascade et se planta dans le sol, près de l'oreille de la kunoichi.

- Seishin, j'ai l'honneur de t'avouer que nous avons trouvé notre coli humpf !

En disant cela, Kisuke frappa sur le sol, et il provoqua une frappe sismique. Le sol se mit à trembler au niveau de la cascade, et la kunoichi se devait de sortir de sa cachette sous peine de se prendre des rochers de plein fouet. Kisuke l'avertit en criant ainsi :

- HIDEYOSHI !!! SORS DE LA SI TU NE VEUX PAS MOURIR !!!

Certaines silhouettes lui étaient encore invisibles, plongées dans les ombres qui peuplaient la pièce. Mais, face à elle, elle pouvait remarquer un homme, grand et bien bâti, qui semblait avoir une allure particulière et facilement remarquable. Il se détachait non seulement de par sa taille mais surtout par la couleur bleu-acier de sa chevelure. Son regard se détacha ensuite de lui, après avoir remarqué le bandeau de Kiri no Kuni que le ninja portait, pour parcourir le reste du cercle, qui se dévoilait petit à petit tandis qu’une musique étrange commençait à emplir l’endroit.

Cela devenait de plus en plus étrange… Des ninjas de Konoha, Kumo, Kiri… Son regard s’attardait sur certains, passaient au dessus des autres sans qu’elle ne sache pourquoi. Elle vit une jeune kunoichi de Kiri aux airs étranges, aux cheveux noirs, petite et toute pâle… Un homme de Kumo aux cheveux rouges… Un gamin blond qui ressemblait plus à un gosse qu’à un homme, l’air innocent présent sur son visage… A côté d’elle se tenait un mystérieux ninja de Kumo, d’une bonne dizaine de centimètres plus grand qu’elle, et dégageant une aura étrangement mystérieuse. Il avait de longs cheveux noirs qui descendaient le long de son dos... Et à côté de lui, la dernière personne sur laquelle son regard pu s’arrêter, il y avait une jeune fille rousse, qui, bien qu’elle n’avait pas les allures d’une kunoichi, portait le bandeau de Konoha, le village caché du pays de la feuille.

Et si le regard d’Oni ne put pas détailler plus de personne, c’est à cause de la sensation étrange qui l’emplit à ce moment-là. Une sensation puissante qui semblait lui comprimer les entrailles, faisant brûler une chaleur à l’intérieur de son propre corps. Tous semblaient ressentir cela. La sueur perlait sur leurs fronts, reflétant la lueur des bougies. Son sceau la brûla lui aussi. La musique et la lumière avaient gagné en intensité et donnait à la scène une ambiance pesante, oppressante. Si elle avait écouté son instinct, elle aurait fui. Mais ils ne pouvaient pas bouger de leur position, comme si leurs pieds étaient tout bonnement encastrés dans le sol.

Les bouffées de chaleur ne cessaient pas. Au contraire ! Elle s’intensifiaient à mesure que le rythme musical devenait plus lourd et plus sombre. Quelque chose allait se passer dans cette pièce, et cela les concernerait tous les douze. Mais quoi ? Quand ? Le temps semblait s’être totalement arrêté. La tête lui tournait et elle avait désormais du mal à se concentrer sur le décor et les personnes présentes.

C’est alors qu’une voix étrange surgit de nulle part, une voix qui était à la fois calme, sombre et caverneuse.

« Une fois… Une fois encore, levons-nous ! L’Aube se dessine au loin… Mais il n’y aura pas de… »

Elle semblait provenir de la nuit des temps, et résonnait à l’intérieur de leurs corps bouillonnant, laissant une profonde marque. Oni sut alors qu’elle ne pourrait jamais oublier ces mots… Car les suivants s’incrustèrent profondément dans sa mémoire alors qu’elle se sentait partir et que les ombres reprenaient violemment leur emprise sur la pièce, engloutissant en même temps chaque individu présent. Elle les vit disparaître comme elle se sentit progressivement disparaître, comme elle sentit que ce n’était pas la dernière fois qu’elle les voyait… Leurs chemins allaient devoir se croiser…

« … de Crépuscule. Seul les douze assureront le Coucher du Soleil. »

Inévitablement.

~ * ~ * ~

Elle se réveilla en un bond fantastique dans son lit. Elle se débattait encore furieusement dans ses couvertures emmêlées. Elle avait chaud, trop chaud, et la sueur couvrait sa peau et avait humidifié ses draps. Sa main lui faisait mal, son sceau la brûlait. Les cheveux en bataille, la chemise de travers, elle se dépêtra le plus rapidement possible de ses couvertures, c’est-à-dire en les déchirant littéralement. Et, tout ceci sans se calmer une seconde, elle bondit sous la douche, faisant couler le jet d’eau glacé sur elle.

Elle laissa échapper un soupir étonnement long. Elle avait retenu sa respiration un long moment et se calmait enfin, tandis que la chaleur et la douleur s’estompait peu à peu à leur tour sous le divin jet d’eau froide, denrée rare dans le désert.

Elle tremblait toutefois encore lorsqu’elle quitta la douche, trempée. Le regard fixe droit devant elle, elle se remémorait son… rêve ? Son regard glissa sur sa main, aussi mobile qu’une feuille ballottée par le vent. Son tatouage, le sceau qu’elle avait depuis sa naissance… Qu’est-ce que cela voulait dire ? Et ces mots…

Elle répéta la phrase à voix haute, une voix faible toute fois. Elle se surprit même à sursauter à ses propres mots. Ce n’était pas un rêve. Du moins, pas selon la définition exacte du mot « rêve ». Une prémonition, une vision, quelque chose dans ce genre, oui… Mais pas un simple rêve…

« Une fois encore, levons-nous. L’aube se dessine au loin… mais il n’y aura pas de crépuscule. Seuls les douze assureront le coucher du soleil… »

-Neeeeeeeee-san, réveillée-vous, on nous attaque avec des senbans, un gars aux getas et au bob nous les balance, Yoruichi et Matsumoto sont parties à leur rencontre et elles vous ont ramenées ici...

-Quoi, nan ne me dis pas sa, Kaleb allons'y, Kon viens sur mes épaules nous allons les rejoindre au plus vite...

Le canidé, la peluche et Tsukiyomi sortirent de la cascade et firent face aux deux personnes qui les avaient soudainement attaqués...Matsumoto et Yoruichi étaient déjà présentes faisant face à un ninja aux cheveux verts et un autre portant un bob et des yeux très particuliers, le Byakugan,attribut des ninjas du clan Hyûga de Konohagakure no Sato...
Tsukiyomi se mit face à un certain Seishin, le ninja aux cheveux verts...La jeune kunoichi montra sa lame puis ses yeux dévisagèrent le ninja renégat de Suna...

-Toi, là Seishin viens te battre contre moi et tu auras l'honneur de périr sous la lame de la tueuse de la brume, Tsukiyomi Hideyoshi !

Certaines choses ne s'oublient pas, certaines sont particulièrement inutiles, d'autres sont traumatisantes, et certaines... ne peuvent juste pas être oubliés. S'en est de la voix d'une kunoichi meurtrière en colère.

Dire qu'il y a quelques temps, Seishin dormait dans un hamac en plein coeur du désert...

Et mainteant le voilà qui était devenu un monstre en puissance en train de traquer une kunoichi qu'il ne connaissait que de nom afin de la ramener aux forces du futur prétendant maître du monde. Enfin, une vie banale de shinobi quoi !

Malgré tout, le voilà qui se pliait aux ordres. Coment s'était-il fait entrainer là dedans ? Il ne voulait plus s'en souvenir.

Quoi qu'il en était, il avait suivit tête basse son nouvea co-équipier vers leur cible. En effet, ils avaient pour mission de rapporter au maître Kérézan-sama une certaine kunoichi se trouvant dans ces eaux profondes. Kisuke avait passé en avant et, avertissant Seishin qui venait de le rejoindre d'un puissant bond, suivit de son loup Kurokage, qu'ils avaient trouvés la cible. Son équipier avait alors créé un tremblement sismique qui avait causé la brusque sortie de la jeune Kunoichi.

Seishin ne s'était pas attendus à une sortie si brusque. Encore moins de voir les deux étranges créatures la suivant. l'un était un gros nounours en forme de lion, et l'autre était un loup. Sans doute Kurokage, cette fammille si élargie de laquelle faisait parti Seishin. Mais néanmoins, il ne s'attendais pas à tant de monde à la fois. Voilà qu'ils étaient six sur ce monticule de pierre. l'oeil blanc de Kisuke était actif, lui permettant de voir tout ce qui se passait aux alentours. Seishin possédait également ce puissant dôjutsu, mais, ne sachant pas très bien s'en servir, il préférait ne pas y avoir recours pour le moment.

Il prenant son temps pour évaluer le niveau de la kunoichi. Elle n'avati aucun signe particulier, sauf peut-être l'animal grognant à ses côtés, mais sinon, presque rien qui pouvait permettre à Seishin de savoir de quel genre d'adversaire il avait face à lui. Par contre, il ne s'était pas attendus non plus à ce que ce soit elle qui déclanche les hostilités envers lui :

-Toi, là Seishin viens te battre contre moi et tu auras l'honneur de périr sous la lame de la tueuse de la brume, Tsukiyomi Hideyoshi !

**Pas de doute, c'est bien la cible, mais pourquoi diable s'en prend-t-elle à moi ?**

Sans doute parce qu'il avait l'air d'être le plus faible des deux, c'est ce qu'il pensait intérieurement. Mais l'heure n'était pas à ce genre de pensés : il avait une mission à accomplir ! L'ex-shinobi du sable toisa la jeune femme avec un regard indescriptible, comme s'il la calmait avec la seule force de son regard.

En effet, je suis Seishin, et en effet, j'ai bien l'intention de venir me battre, mais... sache une chose "tueuse"... malgré que je sois un shinobi, je m'interdis de tuer ; c'est MON nindô. Mais ce n'est pas une raison pourquoi je m'interdis le combat. Kisuke-sama, puis-je ?

Il ne s'en fallus pas plus pour le jeune Hyûga. En effet, il avait particulièrement hâte de faire valoir ses talents au combat face-à-face contre la future espérance de Kérézan-dôno. Seishin pris une profonde inspiration et se prépara.

Sache une chose, Tsukuyomi, Hideyoshi... il marqua une pose ayant pour effet d'accroître la tension dans l'air, que je dois te ramener vivante, donc, à moins que tu ne veuille capituler, je me verai contrait d'utiliser la force. Ces paroles étaients vaines car la kunoichi elle-même venait de lui lancer le défis, mais la politesse l'exigeait. Alors, il allait devoir employer la force.

Le shinobi aux yeux blancs composa alors une série de sceaux et apposa ses mains au sol à la manière des Kuchyoses. Une mince écrans de fumée fit son apparition, et se dissipa aussitôt. Sur Seishin se trouvait mainteannt de nombreux lests d'entrainements aux bras et avants-bras, jambes, torse, dos, etc... en forme de carapaces de tortues. Ces poids de 10kg chaque (soit 55 kg en tout) le rendait plus lent, mais il avait pris l'habitude de combattre premièrement ainsi. C'était sa méthode d'entrainement : la méthode de la tortue. Le membre de la bunke pris alors son inspiration signifiant qu'il allait attaquer.

Il tira alors son zampakuto. Son éclat brillant au rares parcelles de soleil dans ce coin du monde, rayonnait, avide d'un ballet sanglant. Seishin le planta alors au sol et composa alors une série de sceaux. puis, pointa ses deux mains vers ses trois adversaires. une puissante rafale de vent se fit propulser des paumes de l'ex-shinobi de sable et projetta le groupe vers un endroit un peu plus vaste. En effet, de l'endroit où ils se trouvaient précédemment, n'étai pas fait pour le combat : il était étroit et friable. Ils se trouvaient maintenant un peu lus loins de la chute. le cours d'eau passait entre deux bandes de terre. Les deux camps avaient chaqu'un leur côté de terre. Seishin ne voulait pas avoir à blesser trop la jeune femme. Il composa alors une série de sceaux à grande vitesse malgré ses poids et ausitôt, une odeur de fleurs se fit sentir. Seishin relâcha une poignée de pétales de roses et fit un geste vers la jeune kunoichi : les pétales de roses prirent alors une brusque accélération et se dirigèrent aélatoirement vers l'adversaire de Seishin. Ces pétales étaient devenues aussi tranchantes que des lames de katanas, et aussi rapides que des cheveaux, en plus de prendre des trajectoires variés...

**voyons comment elle s'en sortira, après tout, je ne dois pas trop l'ammocher, peut-être que je vais devoir utiliser mon oeil blanc si ça tourne mal...**

C'est ainsi que le combat s'était engagé...

[HRP / donc, si t'as pas compris, on est en contrebas de la cascade sur une grande étendue pesque vide, donc, pas beaucoup de place pour se cacher ^^ / HRP]

Invité

Seishin se trouvait désormais face à une kunoichi. Celle-ci était accompagnée d'une autre kunoichi dont la poitrine était assez conséquente, suivit d'une autre kunoichi à la peau métisse dont la beauté était inégalée. Il y avait aussi un canidé, et une peluche qui semblait être vivante. Kisuke était assez... surprit quant aux apparences des deux femmes ninjas qui accompagnés Hideyoshi Tsukiyomi. En effet, elles étaient vraiment belles. Kisuke restait indifférent, bien qu'une petite émotion envahissait le jeune Hyûga.

Alors que Seishin commençait à se mettre en place pour se battre face à la genin de Kiri, Kisuke trouva un petit rocher qui trainait au milieu de la somptueuse plaine où se trouvait une cascade infinie.
Une fois assit, Seishin lança sa première offensive ! Celui-ci avait envoyé des genres de "pétales" qui devaient être très tranchante. Si jamais la jeune Genin de Kirigakure No Sato se ferait taper de plein fouet par ces pétales, elle se mettrait au devant de fortes blessures. C'est alors que, par une grande surprise, Kisuke lança autant de senban que de pétale d'une rapidité déconcertante. Les senbans envoyés par le jeune Hyûga se plantèrent dans les pétales, et foncèrent dans un tronc d'arbre provoquant un petit fracas. Kisuke s'exprima afin de dévoiler le pourquoi de son acte.

- Doucement Seishin ! Tu vois bien qu'ils sont bien supérieurs à nous... Pourquoi entamer instantanément une lutte sanglante sans précédent ? Tentons d'être pacifique ! Nous nous battrons plus tard.

Pourquoi Kisuke avait-il agit ainsi ? Bien qu'il soit assez sadique dans son genre, il préféré tout de même rester pacifique. Le lieu étant un lieu saint, le souiller de sang serait un crime : telle était la philosophie de Kisuke.

Les pétales étaient désormais coincés dans un tronc d'arbre, et elles étaient dès maintenant inoffensives. Quoi qu'il en fût, là n'était pas le problème de Kisuke qui avait un but bien précis. Il se releva, bien qu'il était bien sur ce rocher faisant office de banc, et se dirigeait maintenant vers le groupe de shinobi. D'un pas nonchalant, il avait dessiner sur son visage, un sourire sadique.

- Bien le bonjour à tous, très chers Shinobi ! Je vais tout de même prendre le soin de me présenter : Kisuke Hyûga ! Humpf ! Je tiens tout de même à préciser que nous venons ici à des fins particulières, dont le but n'est guère offensant !

Il respira un grand coup. En effet, il avait plein de chose à dire, et il ne savait pas par quoi commencer. Dévoiler l'existence d'un démon ancestral serait non seulement peu crédible, mais aussi, cela pourrait provoquer un certain choc.
Alors qu'il allait entamer une nouvelle tirade pour expliquer en quoi consistait son interruption au combat, un senban sortit de la pointe de son index, avant de se retrouver coincé entre son pouce et son index.

- Bref ! Venons-en aux faits de mon interruption à ce combat ! A la place de débuter un combat sanglant, je souhaiterais au mieux éviter cela ! Nous sommes venues pour toi Hideyoshi Tsukiyomi ! Nous souhaitons t'amener quelque part ! Un lieu où tu retrouveras la puissance ! Si tu es intéressé, dis le nous de suite, dans le cas contraire, nous serons obligé de recourir à la force ! Je ne te le cache pas, je ne le veux pas ! Mais si jamais tu nous laisse pas le choix, nous serons dans l'obligation d'agir ainsi...

La tirade de Kisuke fut à peine finie, qu'une brise légère se leva, coupant un silence profond. Le bout des cheveux du jeune hyûga fut projetés vers là, où le vent soufflait. Il conclu par cela :

- Alors Tsukiyomi, quelle est ta réponse ?

Ne sont-ils pas mignons nos deux ninjas, ici présents ? Ils glandent et se reposent aux abords d’un petit village du pays de la Cascade qui semble tout à fait calme et paisible. Coincé dans une vallée peu profonde, entouré d’une forêt épaisse, une seul route de terre creusée par les allées et venues peu nombreuses des habitants traverse la petite agglutination de maisons. Le village ne semble pas avoir un taux de pauvreté prononcé. Il est tout à fait banal, en fait. Juste un peu isolé du reste du monde. Mais quand on voit le paysage, on peut s’en douter un peu.

Nos deux juunins pensaient que les informations leur tomberaient dans les bras ? Ahah ! … Peut-être. Ils se reposaient. Mais le village était déjà au courant de leurs présences. Il fallait dire que dans le coin, on avait des yeux et que la plaine n’avaient guère caché la singularité du physique des deux jeunes hommes. Un tas de muscles aux cheveux bleus et un maigrichon aux yeux rouges, à la coiffure noire et blanche et aux tatouages s’accordant à toute cette étrangeté,… Bah ça se remarque ! Surtout qu’ils n’avaient pas vraiment utilisé leurs compétences discrètes pour se cacher.

Bercés par le doux ronronnement de la rivière, l’esprit tourné vers la capture d’une certaine déserteuse de Suna classée comme dangereuse, ils pourront aisément voir arriver un homme dans leur direction. Le paysan, accompagné d’un petit garçon d’une dizaine d’années qu’il tirait derrière lui apparemment contre sa volonté, s’approcha tout droit de leur lieu de repos.

« Papaaa ! Non ! J’veux pas ! »

« Tais-toi ! Tu leur expliqueras ! Je ne veux pas être mêlé à une affaire aussi pourrie que celle-là ! Il est temps d’assumer tes responsabilités, Rory. Ces gens sont des ninjas, ne les prends pas pour des imbéciles ! »

« Mais PAPA !! Ils vont vouloir le tuer ! »

« Hé bien soit. Ils seraient sans doute les seuls capables de le faire, après tout… »

L’homme s’arrêtera avec son gamin à une dizaine de mètres de Wazzdaka et d’Harunaga. Cheveux noirs, la mine revêche d’un fermier habitué à écumer les bars une fois sa journée de travail terminée, il tenait d’une main de fer un petit garçon aux cheveux clairs et aux grands yeux verts qui exprimaient une détermination sans faille à vouloir garder son secret.

« B… Bonjour », commença l’homme. « On parle beaucoup de votre arrivée dans les environs au village, tout le monde se demande pourquoi. Je me nomme Ian, et voici mon fils Rory. Je crois avoir une petite idée de ce que vous cherchez et je tiens réellement à m’excuser qu’une telle affaire ait pu atteindre des villages tels que les vôtres, mais nous pouvons tout vous expliquer ! »

Il poussa son fils en avant.

« Pas vrai, Rory ? »

Pauvre gosse… Il avait reculé de peur devant le sadisme et la cruauté du regard rouge d’Harunaga, notre cher dragon. Déjà que son physique ne devait pas inciter à la confiance, on pouvait dire que le gamin était prêt à faire dans son bermuda. Même son père s’était écarté un peu en maintenant de sa grosse main son fils près de lui.

« Vous… vous n’êtes pas sérieux ? »

On zappe un instant sur le père qui se demande soudain s’il a bien fait d’amener le seul gamin qu’il a pu tirer de sa femme pour reposer notre attention sur celui qui détient un « lourd secret ». Encore que nos chers futurs membres d’organisation ne connaissent pas la nature de ce secret…

Le petit jetait de regards partout où il pouvait. Son père… contre qui il allait certainement tenir une rancœur indescriptible pendant des mois et des mois ; Wazzdaka… qui restait de marbre et qu’il considéra donc comme étant dans le camp du ninja d’Oto ( en même temps, s’ils voyagent ensemble, on s’en doute un peu ) ; le chêne… chose immobile et totalement inutile.

« Je… D’a… D’accord ! Mais s’il vous plait ! Jurez-moi que vous ne le tuerez pas ! Il n’a rien fait de mal ! Il voulait juste… juste… »

Et le petit fondit en larmes devant les trois hommes, tombant à genoux dans la terre, l’herbe et la boue.

« C’est Sheitan… Il… il a attaqué quelqu’un il y a une ou deux semaines… Il est revenu couvert de bosses et d’égratignures avec plein de sang séché qui n’était pas à lui… Mais je vous jure ! Il n’attaque jamais personne ! Je ne sais pas ce qui lui a pris ! Ne lui faites pas de mal ! »

Le petit s’était rapproché et accroché au pantalon de Wazzdaka, l’observant comme s’il pouvait le sauvé d’un terrible malheur, ayant terriblement peur désormais d’Haru.

C’est au père de prendre la parole…

« Nous avons organisé une battue pour retrouver la victime car notre médecin disait que cela pouvait être du sang humain mais nous n’avons rien trouvé… Personne ne manque à l’appel au village alors nous avons soupçonné qu’il avait attaqué un animal d’une force impressionnante… jusqu’à ce qu’il nous confirme qu’il s’agissait bien d’un homme… »

-L'homme aux getas et au bob étant trop puissant pour moi,je décederais à coup sur,je vais vous suivre...

Une slave de senbans avaient jaillits du cooéquipier de Seishin, percutant les pétales de fleur qui auraient pu être fatales à la jeune kunoichi. Seishin reporta alors son regard sur Kisuke. Il avait un sentiment d'anxiété quand à savoir si celui-ci allait la garder pour lui seul pour je-ne-sais-quoi. Mais la véritée était toute autre : il préférait utiliser une approche beaucoup plus calme, ce qui était normalement le genre de l'ex-shinobi de Suna. Après quelques dialogues dans lesquels il avait alègrement mis de côté son co-équipier, Kisuke avait sortit le même brarratin qu'il avait raconté à Seishin la première fois. L'homme au regard blanc du côté impur se contenta alors d'observer la manière de faire de celui avec qui il faisait maintenat équipe. En effet, il était mieux d'apprendre que de s'abrutir par un froid. Seishin nota mentalement les paroles alors prononcés par Kisuke tout en observant du coin de l'oeil la cible de leur mission.

le membre de la bunke s'était assis sur une petite roche recouverte de mousse en attendant la réponse de la jeune femme. Un courant d'air passa alors sur le terrain quand une voix s'était élevée de la kunoichi. Pas de doutes, elle avait capitulée :

- je vais vous suivre...

Ce genre de réponse frappa le nouvellement déserteur de plein fouet. Il ne s'était pas attendus à ce qu'elle accepte si vite, et encore, sans opposer la moindre résistance. Pas du tout comment s'était produit le kidnapping de Seishin.

Ne sachant que penser ni que faire, le Hyûga préféra demander conseil à son coéquipier. Il s'approcha de Kisuke pendant que Sprite observait toujours de l'autre côté de la rive.

Qu'en penses-tu ? Capituler ainsi, ce n'est pas normal, que fait-on ?

Bien évidemment, Seishin avait posé cette question plutôt par politesse que par nécessitée. En effet, Seishin devait s'occuper de ce cas-là. Il concentra son chakra dans ses pieds et passa par-dessus le cours d'eau en compagnie de son animal. Arrivé à quelques mètres de la cible, le Hyûga fit monter son chakra au niveau de ses yeux et activa son Byakugan contre un faux mouvement où une attaque de la part de la cible. Il s'approcha encore un peu.

Ne tente aucun mouvements brusques. Si il est vrai que tu nous suit, je vais être obligé de t'immobiliser le temps du voyage, ce n'est qu'une précaution. Alors, ne tente rien.

Seishin ne savait pas encore s'il pourrait transporter autant de personnes à deux, et encore moins sans éveiller les soupsçons. Mais cette technique était la seule qui lui permettrait d'immobiliser le groupe.

Hana haru !

En tirant une tulipe du sol, il avait dit ces mots. Et alors, cette tulipe s'était allongée pour faire une grande corde. Seishin s'en servit pour malaxer son chakra à l'intérieur afin de la faire bouger toute seule pour qu'elle s'enroule autour des jambes et pieds. Mais, allait-elle se laisser faire, où, au contraire, se rebeller ? De son dôjutsu, Seishin observait la réaction de la jeune femme...

Invité

Une bonne technique d'immobilisation de la part de Seishin... D'une simple tulipe il fit sortir une corde des plus solides qui s'enroulait autour de la jeune Kunoichi ! Kisuke ne savait guère comment réagir : en effet, s'il brisait la corde, Seishin aurait des soupçons quant aux mauvaises intentions de Kisuke... En revanche, s'il laissait Tsukiyomi se faire emprisonner, son plan tomberait à l'eau.

Alors que le temps se couvrait, Kisuke avait la tête baissé, les bras croisés adossé contre un tronc d'arbre en train de réfléchir à la situation. Jouant avec l'un de ses senbans, une concentration extrême grimpait en lui. Son aiguille tournait telle une hélice d'hélicoptère dans sa main, et ce, sans même qu'il ne le sache. Soudainement, son projectile s'arrêta net : il venait de trouver une idée qui pourrait peut-être le sauver !

Ayant trouvé une idée rapide, de sa paume de main sortit un os des plus tranchants... Qu'allait-il faire avec cela ? Une feinte pour tuer Seishin ? Non, cela serait bien trop facile aux yeux de Kisuke qui n'avait que faire des acolytes de Kérézan. C'est pour cela que de sa paume, il la lança en avant... L'os qui avait montrait sa pointe sortit en entier, et vint s'abattre contre la corde qui se brisa sous le choc.

Alors que la corde venait de se briser, Kisuke disparut de son emplacement, et fit désormais face à la kunoichi. Son bras tendu, paume de main contre un autre tronc d'arbre, ce-dernier situé à côté de l'oreille de la kunoichi légèrement abaissé !

- Pourquoi acceptes-tu de nous suivre sans causer de désagrément ? Je t'écoute ?

Alors qu'il jouait la comédie, et qu'il se montrait méchant face à son co-équipier Seishin, il avait un tout autre plan. Discrètement, il murmura à l'oreille de Tsukiyomi.

- Je suis de ton côté, ne t'en fais pas, aucun mal ne te sera fait ! Bien au contraire !

Il se ôta, et laissa de la place à la kunoichi, il allait attaquer Seishin, son partenaire de mission... Cependant, avant qu'il ne lance l'offensive, une chose peu habituelle surgit de nulle part : un chakra de loin supérieur à ce qu'il avait connu jusqu'à ce jour... un chakra égalant quasiment celui de Kérézan... Il observa au dessus d'une petite colline, une ombre était dressée au dessus de celle-ci... Qui était-ce donc ?

[HRP : peu inspiré, désolé]

C'était d'un simple salut de la main que Peyns s'était séparé de ses compagnons de mission. Le Gardien de Zanmato était parti sans eux, sans demander s'ils pourraient se retrouver un jour, etc...L'Oryoï'Ô savait qu'il reverrait le prince des Saïyans prochainement, quand le destin appellera les 7 Gardiens à se réunir. Mais ce n'était pas la préoccupation principale du jeune homme. Depuis qu'il était sorti du Manoir, des images lui trottaient dans la tête, des images de meurtres de Kérézan, de la révélation des Gardiens et pour finir, celui du kidnapping de la jolie fille brune à qui il ne cessait de penser.

Il ne l'avait jamais rencontré seulement, le jeune shinobi de Kiri ressentait en lui un besoin fou de la protéger, de la sauver. Durant sa course contre la montre, Peyns croisa Sasuke en cours de route. Ce dernier était revenu temporairement dans notre monde grâce à une pierre magique que porte Tomoko, la fille adoptive du Sennin. L'Oryoï'Ô était heureux de voir son Double, mais ce dernier l'ignora et se contenta de lui dire de partir. Peyns ne s'exécutant pas, Sasuke parti de lui-même, laissant son ami en plein doute...

Arrankar...cette troupe de monstre qui servait de soldats pour Kérézan...quels étaient leurs buts ? Certes, le Démon Ancestrale les avait créer mais quelque chose était anormal : comment des gens bien puissent soudainement devenir des Arrankar ? Cette question trottait dans la tête de Peyns. Puis il repensa à l'objet qui était la source principale de ces cauchemars, ce petit artefact était bizarrement octogonale avec une perle noire à l'intérieur d'elle, l'Hôgyoku...

Alors qu'il courait de façon ninja pendant qu'il tentait de se remémorer les souvenirs de l'Hôgyoku acquis lors de son passage dans la mémoire de Kérézan, ses pensées furent rapidement oubliés quand il sentit dans l'air une, non, deux puissances énormes, des puissances hors du commun, des puissances non humaines...<< Aucun doute, ce sont des Arrankar !!! >> pensa le jeune Shinobi. Il tourna légèrement vers l'Est et doubla sa vitesse encore plus.

Environ une dizaine de minutes plus tard, il arriva aux frontières de Kiri Gakure no Sato, le village de Sasuke. Après avoir montré son certificat et carte d'identification de Shinobi de Kiri, Peyns se mit à faire des bonds d'une hauteur vertigineuse dans la ville. Il arrêta enfin de bouger quand il arriva sur le toit du Palais du Mizukage, le Palais de Kenda Hyûga. L'aide du Mizukage aurait été fort utile, d'autant plus qu'il était Gardien maintenant, mais Peyns préféra ne pas le déranger.

Il activa son Mangekyû Sharingan et observa les paysages environnants. Certes, le jeune homme aurait pu utiliser un Sharingan simple, mais le dernier niveau de son Dôjutsu avait de meilleurs perceptions, alors autant les utiliser. Il tourna d'abord vers l'Est, puis l'Ouest, puis le Nord et enfin le Sud. Il continua à tourner tel un radar quand soudain, il ressentit de nouveau la pression de chakra des deux sbires de Kérézan. Il pivota alors sur sa gauche et les localisa enfin : ils étaient prêt de la cascade, trois shinobis, dont deux étaient des Arrankar.

Sans même se rendre compte de la hauteur qui était sous ses pieds, Peyns sauta du toit du Palais pour attérir sur diverses toits, puis sur des arbres et pour terminer, regagner le sol. Il commença alors une course à un rythme rapide, où la vie de cette jeune femme était en jeu. Après sept minutes de courses, il se fatigua et s'arrêta en chemin. Il sortit de son sac une bouteille d'eau et la but. Il remarqua également, avant de partir, que certaines de ses blessures ne s'étaient pas guéris, en particulier sa main gauche. Il mit du bandage sur sa main puis reprit sa course.

Arriver avant qu'il ne soit trop tard, c'était l'objectif que c'était fixé Peyns. Il courait à toute allure, donnant toute l'énergie qu'il avait pour sauver la jeune femme. Pourquoi Kérézan s'intéressait tant à cette inconnue ? Quel était ses motivations ? Ces questions étaient récurrentes dans l'esprit de Peyns, mais il s'agissait de questions sans réponse. Il vit enfin une colline qu'il monta avec aisance et regarda la scène, ou plutôt, utilisa son pouvoir de télépathie pour comprendre la scène.

Les deux Arrankar étaient des Hyûga, mais l'un d'entre eux portait un bob et des chaussures bizarres, dont Peyns ignorait le nom. Quand il lut dans les pensées de celui-ci, il découvrit que ce n'était pas un ennemi. Mais pour l'autre sbire de Kérézan, il était impossible pour le Oryoï'Ô de lire ses pensées, sans doute dû à l'utilisation excessive de ce pouvoir au Manoir. Le soleil tappa alors fortement dans son dos, laissant apparaître sa silhouette aux trois autres personnes présentes. Il fit un saut majestueux et retomba entre les trois shinobis.

Quand il releva sa tête, il vit alors la kunoichi dont il rêvait : aussi belle que dans ses rêves, brune aux yeux brun, portant le bandeau frontal de Kiri no Kuni. Il ne détacha pas ses yeux sur elle pendant un bon moment puis, se rappelant qu'il avait 2 Soldats de Kérézan derrière lui, il se retourna pour voir qui serait son allié et son ennemi. L'homme aux getas, il ne le connaissait pas, Sasuke non plus apparemment, mais il savait qu'il était un Hyûga, il le reconnu aux Byâkugan dans les yeux de " l'allié ". Quand à son ennemi, il ne le connaissait pas également, mais lui aussi était un Hyûga, le Shinobi de Kiri le reconnut grâce à ses yeux également. Peyns donna son sac à la jeune fille avant de lui dire :

- Prend ça et éloigne-toi...toi aussi, l'homme au chapeau...Quand à toi * Il regarde Seishin *, je me nomme Peyns Ugurake ! Tu sais, celui qui fait tant peur à ton maître...et celui qui va également te vaincre.

[ HRP : J'interviens sur leur demande ^^ ]

C'est fous comment l'esprit humain est insondable. En effet, certaines personnes sont des menteurs nés, d'autres peuvent changer d'idés à chaque minute, également, certains autres trahissent beaucoup de gens pour leur propres intérets ou pour leur bon vouloir.

Dans ce cas, ce serait la dernière hypothèse qui s'appliquerait à Kisuke ?

À peine Kisuke venait de lancer ses senbans que Seishin avait reculé de plusieurs mètres afin d'éviter une autre représaille. Celui-ci semblait soudainement douter de son "coéquipier". En effet, celui-ci adoptait une attitude plutôt particulière et nouvelle vis-à-vis de son "maître" le démon Kérézan. En effet, depuis le début de la mission, Seishin avait pu remarqué un délaissement profond de la part du shinobi. Alors que Seishin retournait son baykugan vers Kisuke afin de lui monter qu'il ne comprenait pas, Kisuke lui sorti une belle excuse comme laquelle il trouvait étrange que la belle jeune kunoichi se laisse faire. Hors, il profita de cette occasion pour glisser quelques mots à l'oreille de la jeune femme. Erreur fatale puisque Seishin possédait des sens quinze fois supérieurs à ceux d'un humain normal. De sorte qu'il pu aisément entendre les paroles de l'autre Hyûga :

- Je suis de ton côté, ne t'en fais pas, aucun mal ne te sera fait ! Bien au contraire !

Que ? ... Kisuke ... tu serait en train de trahir ce démon sans m'en parler ?

Il laissa une pause avant de reprendre

Tu dois savoir autant que moi que je ne suis pas de son côté, je n'ai pas l'intention de faire ce que tu m'as fait à quelqu'un d'autre, de plus j'avais pris mes précautions pour qu'Hideyoshi puisse s'enfuir, il prit alors sa corde florale qui était en fait entrecoupée, mais pour l'instant solidifiée par chakra, aussitôt que Seishin arrêta le flux de chakra, cette corde tomba en lambeaux.Donc, si ton but est de trahir le monstre, je suis de ton côté. Il s'adressa alors à Hideyoshi sans se retourner car il la voyait tout de même avec son dôjutsu et lui parla alors qu'il lui tournait dos. Tsukuyomi Hideyoshi, pardon pour ce contre-temps, ne n'ai pas l'intention de t'enmener vers ce monstre.

Alors qu'il avait prononcé ces paroles, une grande déflagration de chakra se faisait sentir. Encore plus puissante que celle du monstre destructeur d'humanitée, et pourtant il était humain. Il ne pris pas longtemps pour Seishin avant de l'appercevoir au loins avec son oeil blanc. En effet, cet homme dégageait une aura si puissante qu'on pouvait sentir sa pression jusqu'ici !

Le nouveau venu s'approcha alors enfin du reste du groupe. Visiblement, il n'avais pas entendus les propos de Seishin quelques secondes plus tôt car il semblait voir en lui un ennemis. Il fit alors reculer la jeune femme et sembla plutôt neutre envers Kisuke.

- Prend ça et éloigne-toi...toi aussi, l'homme au chapeau...Quand à toi , Il regarde Seishin , je me nomme Peyns Ugurake ! Tu sais, celui qui fait tant peur à ton maître...et celui qui va également te vaincre.

Visiblement, celui-ci le prenait pour un grand sibre dévoué et loyal au démon, tout le contraire de ce jeune shinobi au nindô si prononcé. En effet, ce tels propos avaient particulièrement perturbés Seishin. Il n'osait pas se mettre en posture de jukken de peur de provoquer l'imposant shinobi appelé Peyns. Mais il ne pouvait pas rester immobile non plus.

Oh... une seconde, je ne suis pas du côté de démon ! Je cherche justement à m'échapper de son emprise... J'ai relâché la kunoichi, du calme... Urugake. Il n'y a aucune raison de se battre. Tu dois sentir mon aura démoniaque, mais il y a une raison, je ne suis pas un ennemis, crois-moi...

Le jeune Hyûga déposa au sol lentement son sabre et stoppa le flux de chakra vers ses yeux, désactivant son Byakugan. Il mit même ses mains au niveau de sa nuque pour prouver qu'il n'allait pas attaquer.

Je te le répète, je ne suis pas une ennemis, je suis de ton côté, Kérézan m'as corrompus par la force et contre mon gré... Je ne lui suis pas fidel... C'est ce que je viens de dire aux deux autres là-bas , dit-il en désignat Hideyoshi et Kisuke, Crois-moi...

[HRP / post nul >_<" ze vais me reprendre après ^^ / HRP]

L’Hyûga suppliait Peyns de ne pas le combattre. Mais notre jeune ami connaissait bien ce genre de mensonge que faisait l’ennemi pour ensuite attaquer ses adversaires dans le dos, quand il s’y attendait le moins. Il s’approcha du jeune Arrankar et déposa sa main sur le manche de Zanmato, prêt à dégainer le Sabre Céleste à tout moment. Mais l’Oryoï’Ô s’arrêta instantanément au moment où l’Arrankar jeta toutes ses armes au sol. Qu’est-ce que signifiait tout cela ? De plus, il semblait que l’antagoniste avait peur, sa voix tremblait…

Peyns enleva sa main droite du manche de Zanmato et croisa les bras. Il tourna sa tête vers l’homme aux getas et la fille brune de Kiri. Décidemment, il ne pouvait s’empêcher de la regarder. Il décida d’arrêter de concentrer son attention sur elle pour revenir sur le jeune homme qui déclina son identité : Seishin Hyûga. Ce nom…oui il s’en souvenait à présent ! Kérézan avait demandé à l’homme aux getas d’aller chercher un Shinobi de Suna, nommé Hyûga Seishin…et l’homme aux getas…son nom était Kisuke Hyûga !!! Fier de sa bonne mémoire, Peyns fit un léger sourire.

Après avoir retrouvé une expression normale, Peyns regarda Seishin, de ses yeux vert clair. Il passa sa main dans ses cheveux rouge sang et regarda l’Arrankar. Ce dernier lui raconta toute son histoire, enfin plus précisément, les événements qui s’étaient produit pour qu’ils deviennent un Arrankar, contre son gré. Peyns comprenait désormais l’ampleur de l’artefact que détenait Kérézan : en plus de transformer les gens, elle les manipulait…Mais rare était ceux qui échappaient à cet effet.

Le jeune homme lança un regard attristé au jeune Arrankar. Ce Seishin…il semblait être tellement heureux quand il était encore un shinobi normal et maintenant…maintenant, il était forcé à faire du mal, alors qu’il haïssait ça. Peyns tendit sa main droite à l’Arrankar tout en lui disant que s’il voulait retrouver sa vie d’antan, il devait l’aider. En contre partie, il ferait tout pour sauver Seishin. Si son ancien ennemi acceptait son offre, Peyns allait lui révéler où il pourrait se cacher en attendant que Kérézan ne soit plus une menace pour lui, Kisuke et la jeune fille brune de Kiri…

[ HRP : Désolé, j'avais très peu d'inspi. Je voulais aussi dire que je posterai plus, j'ai d'autres Rp à faire, donc voila ^^ Ceci à été un plaisir de RPlayer avec vous, même si ce fut très court ^^ ]

[note : bouah ! J'avais complètement oublié de poster iciiiiii >_<"]

J'ai appris qu'une vie ne vaut rien, mais que rien ne vaut une vie...

C'est étrange comment le monde change avec les annés. Certains deviennent différents physiquements, d'autre mentalements, et finalement, certains deviennent de véritables monstres contre leur gré. Donc, pouvons-nous dire que c'est ce qui s'apparente à Seishin ?

Le grand homme au cheveux d'un rouge sang semblait passablement intéressé par la jeune femme non loin des autres shinobis présents. Mais celui-ci secoua la tête et retourna son attention vers Seishin. Il lui tendi une main pleine d'assurance en lui disant que tout ce qu'il avait quité pourrait lui revenir, retrouver sa vie d'avant... En échange d'aide.

- J'imagine que je n'ai pas trop le choix... Mais sache que je ne reviendrai jamais comme avant, car... il laissa un moment de pause pour éviter un surplus d'émotions... Après les horreurs que j'ai vu, je ne pense pas que je pourrai redevenir quelqu'un de normal. Je vais t'aider, mais je refuse de rester caché pendant que tous les autres combattent et meurent pour la liberté d'un peuple ! Rester sans rien faire reviendrait à les laisser mourir, donc les tuer, et tuer est contre MON nindô, alors ne m'oblige pas à rester entre quatre murs car je m'en échapperai.

le jeune malgré lui nunekin pris alors une seconde inspiration et se retourna alors vers la kunoichi et vers son ami...

Miss, veuillez m'excuser de se grand désagrément, et quand à toi Kisuke, je ne sais plus quoi penser de toi... il se retourna alors vers le grand sabreur... Je dois m'éloigner, mais je suis sûr que l'on se reverra d'ici peu : je vais aller me rendre aux autorités de Kiri... Au revoir !

le shinobi se retourna un moment, attendit quelques secondes, puis, sauta vers les cieux... la suite allait arriver, mais quelle serait cette suite ? Seul l'avenir saura nous le dire.

[HRP / Post rikiki, mais il fallait que je finish le RP, alors... c'est feniiiiii / HRP]

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