Combat RP : l'enfant contre le monde des adultes.

J'suis prêt à taper une petite fille de 5 ans xD

Nan, sérieux moi je veux bien etre ton adversaire =)

C’était une magnifique journée. Les rues de l’animé village de Kiri no Kuni respiraient la bonne humeur, signe d’un jour de marché fort lucratif pour les commerçants. Des marchands à la crié revendiquaient la valeur et la qualité de leurs produits, tout en se lançant de furtifs regards afin de voir si les prix de l’un étaient plus compétitifs que ceux des autres. Des groupes de jeunes enfants se faufilaient dans la foule en riant, et affichaient des visages radieux, reluisant de bonheur. Une vieille femme tenait par la main son mari, tout aussi âgé qu’elle, s’affichaient heureux d’être ensemble depuis si longtemps, et n’ayant aucune honte à se tenir la main devant tout le monde. Deux bébés regardaient avec perplexité leur mère respective s’échanger des rires et des paroles ravies, et finirent par s’observer mutuellement de leur landau avec des yeux ébahis, se disant dans leur esprit pas encore vraiment malin ‘mais qu’est ce qu’il fait là lui ?’. Un couple d’adolescents se tenait tendrement par la taille, et se lançaient des regards brûlants d’amour et de passion. Et au milieu de tout cette explosion de joie, une petite fille, pas plus haute que trois pommes, observaient l’agitation de par ses yeux noir de charbon. Une lueur de jalousie intense luisait dans ses yeux, en proie à un chagrin infini. Seule, sans attache et presque ‘orpheline’, elle jouait avec ses doigts, dans l’espoir qu’un autre enfant vienne lui parler. Un simple mot, une simple phrase lui suffirait. Tout ce qu’elle voulait, c’était créer un lien avec quelqu’un, ne plus être seule…

Pensant à tout cela, le regard de la jeune fille, Kyoko de son prénom, se mit à brûler de rage. Si seulement elle avait été plus puissante, si seulement elle avait mieux développé son Sharingan ! Elle aurait pu empêcher sa mère de partir pour l’Akatsuki, maléfique organisation de mort, de peurs et de larmes. Son corps malingre se mit à trembler sous la rage, et elle serra les poings, enfonçant ses ongles dans sa chair. Elle sentit un liquide chaud et visqueux s’écouler dans les paumes de ses mains, mais elle n’y fit pas vraiment attention, car autre chose attira son attention : L’un des enfants jouant avec ses amis avait laissé tomber une Poupée de Chiffon sans s’en rendre compte, car il avait continué de courir sans interruption, comme si de rien n’était. Se faufilant entre les masses qu’elle considérait comme ‘géantes’ des adultes, et évitant de temps à autre de se faire renverser par quelqu’un qui ne l’aurait pas vu, elle saisit de ses petites mains le doudou, et le serra contre son cœur. Il fallait le rendre.

Concentrant son Chakra dans ses merveilleuse pupilles, elle fit apparaître avec une simplicité étonnante son Sharingan. Une couleur rouge sang remplaça soudainement le noir de ses iris, et une virgule se dessina dans ces dernières. Donnant à l’enfant un visage maléfique, son Dojutsu permit à Kyoko de rapidement retrouver la trace de l’enfant, et elle esquissa un sourire discret en l’apercevant courir vers sa gauche entre les jambes d’un groupe des forces spéciales. Ce dernier était composé de grands hommes dont le visage était dissimulé par un masque animal, et quelques-uns rirent en constatant que les courants d’air qu’ils avaient ressentit plus tôt n’étaient que de simple gamins jouant à trape-trape dans leurs pattes. Le cœur gonflé d’espoir, elle se précipita à leur rencontre. Elle allait enfin rencontrer quelqu’un, pensait-t-elle alors en slalomant entre les stands des marchands et la foule, elle allait enfin pouvoir simplement parler avec quelqu’un ! Mais comme le destin l’avait écrit pour elle, elle n’en avait pas le droit. Un autre Shinobi de Kiri surgit de derrière un stand, marchant à pas élancés et rapides vers ses homologues, coupant brusquement la route à la jeune fille. Elle n’eut pas le temps de s’arrêter, et, emportée par son élan, elle frappa de plein fouet les membres de l’homme. Ce dernier s’arrêta soudainement, regardant probablement ce qui venait de lui rentrer dedans, et se tourna vers la petite Kyoko, étendue de tout son long sur le sol pavé de Kiri no Kuni. Les yeux fermés, et les mains frottant sa joue endolorie par le choc, elle gémit légèrement avant de ré-ouvrir ses yeux. Son regard croisa immédiatement celui du Ninja, lui dévoilant son merveilleux secret, le Sharingan.



Kyoko rampa précipitamment jusqu'à la flaque, entre deux fût de Cervoise d'un marchand, et la ramassa, le visage stoïque. Ses yeux noirs n'exprimaient plus rien. Plus rien d'autre que de la colère. C'était sa seule chance... Cette Poupée, si elle devait la ramener maintenant, les enfants lui jetteraient probablement plus de pierre que d'amour. En fait, en lui rentrant dedans, il lui avait gâché une nouvelle chance de s'intégrer. Kenda allait encore être déçu...

Kyoko bouillait de rage. Elle avait la sensation que chacune de ses veines allait fondre. Une veine battait sur sa tempe, au même rythme que sa respiration saccadée. De quel droit… De quel droit ? Il n’avait même pas cherché à aider la petite fille à se relever, et maintenant il n’avait même pas daigné s’excuser ? Mais quel genre de Shinobi cela pouvait bien être ?
Soudain, il invita l’enfant à la suivre au travers de la foule, avant de l’emmener à l’écart de la populace de ce jour de marché, dans un petit parc fort charmant. Kyoko se serait bien surpris à aller barboter dans une petite mare, mais elle avait autre chose en tête dès lors. Il lui fallait calmer ses nerfs sur quelqu’un, une personne qui lui avait fait du mal, dans tous les sens du terme. Et cette personne se tenait maintenant devant elle, tout à fait stoïque, regardant du haut de toute sa hauteur la petite fille dont les larmes brûlantes ruisselaient encore sur ses joues. Ces dernières, teintées d’un hâle légèrement rosé, semblaient encore parcourues de tremblements incontrôlés…Quelle colère pouvait donc encore l’animer de cette bien terrible façon ?
Soudain, elle activa à nouveau son Sharingan. Le noir charbon de son regard d’enfant se dilua lentement en une couleur rouge sang, et une petite virgule vint tournoyer autour de ses pupilles à une vitesse progressive. Bientôt, elle tourna si vite qu’on ne distinguait plus qu’un mouvement flou, sans nul autre pareil que ceux des autres Uchiwa. L’homme parut surpris, et se décala un peu, comme si un rayon de Soleil l’empêchait d’admirer au mieux ces yeux ô combien particuliers.



Le Ninja en tombait probablement dénu. Depuis quand une fillette de cinq ans réfléchissait ainsi sur la société ? Et depuis quand une enfant saisissait avec une telle fougue une arme aussi dangereuse qu’un Sabre ? Kyoko, en toute fille de Sabreuse que ce soit, fit sortir de sa manche un immense Katana, sûrement plus grand qu’elle ne l’était, et le brandit fermement devant elle, serrant entre ses petits doigts le cuir d’un pommeau en cuir tanné. Le Sabre eut un reflet argenté, et la courbe dont en était faite la pointe semblait avoir sa propre âme tant elle était resplendissante de beauté. Cette lame, la jeune fille pouvait en être fière. Il lui aura fallu toute une année d’entraînement pour la maîtriser, et peut-être était venu le temps de la tester sur quelque chose d’autre qu’un mannequin de bois. Elle serra alors à nouveau le cuir, laissant des marques sur sa peau, et concentra son Chakra dans toute la longueur de l’arme, ainsi que dans ses plantes de pieds. Une aura bleutée en émanait à présent, et dansait comme des flammes au-dessus de leur foyer de braise.
Soudain, alors que la virgule s’arrêta brusquement de tourner dans ses yeux, Kyoko disparu progressivement, comme un volute de fumée s’estompant dans le vent… Avant de réapparaître juste devant le Ninja de Kiri, la tête arrivant à peine à ses hanches, et de donner un coup d’estoc. Il l’arrêta par le plat de sa main, et l’enfant redoubla de rapidité en enchaînant parades sur parades.

C’est alors qu’ils se firent face. Pendant quelques secondes, ni lui ni elle ne se risquèrent à botter. Chacun attendait que l’autre attaquât le premier. La jeune fille cherchait alors désespérément des yeux quelque chose qui pourrait lui donner l’avantage, rien qu’une toute petite seconde. Une bûchette à ses pieds attira son attention. Elle se penchait, s’en empara d’une main tremblante et la projeta avec force sur son opposant. Gênée par son Sabre, elle manqua de force et sa cible, qui n’eut aucun mal à esquiver le projectile, se rua sur elle avec une vitesse déconcertante, le poing levé vers moi. Elle fléchit les genoux juste au moment où le poing siffla au-dessus de sa tête, effleurant au passage quelques uns de ses cheveux, ce qui provoqua chez elle un grondement de fureur avant qu’elle ne se jette avec férocité dans les jambes de ‘sa’ proie.