Tenchu Ayame Civil
Nombre de messages : 1483 Age : 33 Localisation : Kurokage, Rokusho (Yiren), Kaguya. Nindô : Sauver Futae, et prouver à mon frère que je suis une grande Kunoichi ! Date d'inscription : 29/04/2007
| Sujet: Dojo Tenchu Dim 16 Déc 2007 - 22:24 | |
| -Aaaah ! Qu’il est bon d’être de retour ici !
Ayame, suivi de près par Ouja, Griffin, Chô et Kajin, s’avança d’un pas élancé vers un grand bâtiment, aux abords du grand parc de Kiri Gakure no Sato. Un vent étrangement tiède soufflait pour une matinée hivernale, permettant à la jeune femme de sortir avec un simple gilet posé sur ses épaules. Son teint blanchâtre reprenait peu à peu quelques couleurs, une teinte rosée et enfantine teintant ses joues creusées. Alors que le groupe d’individus rejoignait à présent la porte, la Kunoichi constata avec tristesse qu’une bande jaune ornée de quelques mots tels que ‘Interdiction d’entrer’ fermait l’accès et que des sceaux traversaient ci et là le bâtiment. Ainsi, personne n’avait jamais franchit cette porte depuis son départ à l’Akatsuki ? C’est alors que, avec une main lente et hésitante, elle arracha chacun des sceaux, et chacune des banderoles, avec un Chakra impulsif et précis. Chacun des Justu apposés fut détruit sans quelques cérémonies que se soient, et s’envolèrent bientôt rejoindre les feuilles mortes tourbillonnant au gré du vent. Essoufflée, peu habituée à l’effort, elle esquissa un sourire satisfait en examinant à nouveau la façade, et posa ses mains sur les poignées de la porte. Sans pour autant l’ouvrir, elle tourna son visage vers Griffin avec une lueur attristé dans son regard. Ils semblaient s’échanger des paroles de réconfort, mais même les yeux jaunes impassibles de Griffin révélèrent un malaise troublant. La discussion se rompit net, et la Kunoichi poussa les deux battants de porte avec plus de force qu’il n’était nécessaire. Une bourrasque de vent s’engouffra dans la pièce, faisant danser les cheveux d’Ayame autour de son visage. Le vent fit voler la poussière dans la lumière passant au travers des fenêtres. La jeune femme toussota, balayant l’air de sa main pour repousser cette fumée volatile de pénétrer désagréablement encore ses narines. Une petite larme apparu aux coins de ses yeux, et elle avait un peu de mal à respirer. L’air humide de la grotte dans laquelle elle s’était terrée avec son fils et les deux loups avait certainement abîmé ses voies respiratoires, et un léger sifflement accompagnait à présent ses laborieuses tentatives de respirations. Alors que Chô grimpait sur le dos de sa louve avant d’aller cavaler dans la pièce joyeusement, Griffin s’approcha lentement d’Ayame, effleurant ses jambes tremblantes de sa longue et épaisse queue noire. La crise ne semblait pas vouloir passer, et la jeune femme posa un genou à terre, toussant et essayant désespérément de se calmer. Sa vue devenait un peu floue, et un deuxième genou tomba sur le sol.
(Pensée de G : Ayame…) Il posa sa truffe sur le nez douloureux de son amie accablée. (Pensée de A : Ca va passer… Ne t’inquiète pas mon cœur.)
Soudain, Kajin s’accroupit à ses côtés, et la força à s’allonger sur le côté. Elle protesta en un quelque mouvement de recul, mais ne pu lutter bien longtemps. Chô et Ouja glapissaient de joie au fin fond de l’immense pièce, aux dimensions digne d’un cathédrale et aussi minimaliste qu’un tableau monochrome, et Ayame se sentit bientôt si mal qu’elle ne parvenait même plus à l’entendre. Elle cru sentir le Jounin poser ses deux mains doucement sur son dos, et puis plus rien. | |
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Tenchu Ayame Civil
Nombre de messages : 1483 Age : 33 Localisation : Kurokage, Rokusho (Yiren), Kaguya. Nindô : Sauver Futae, et prouver à mon frère que je suis une grande Kunoichi ! Date d'inscription : 29/04/2007
| Sujet: Re: Dojo Tenchu Dim 16 Déc 2007 - 22:26 | |
| -Ouh…
Ayame ouvrit ses yeux légèrement, et posa ses mains sur ses tempes douloureuses. Elle s’habitua assez vite à la lumière, et le visage de Kajin et de Griffin se dessinèrent au-dessus d’elle. Elle leur sourit sans comprendre, et chercha à se relever. La position couchée lui paraissait un peu humiliante en de pareilles situations, mais des mains se posèrent sur ses épaules et l’arrêtèrent net.
-Ayame-Sama, restez à terre. Une voix grave, et cela dans tous les sens du terme, eut comme un effet paralysant chez la jeune femme. Je crains que vous souffriez d’asthme. Bien que mes pauvres connaissances en médecine aient pu vous soulager, je ne suis pas en mesure de soigner telle maladie. Vos bronches sont très abîmées… Vous ne l’avez jamais remarqué ?
Ayame prit bien quelques secondes avant d’assimiler la nouvelle. Asthmatique ? Elle ? Vraiment ?
-Euh… Je n’avais jamais été prise d’une quelque crise que ce soit auparavant. Je ne comprends pas… Seul mon séjour dans cette horrible grotte aurait pu ainsi m’affaiblir. Quelle… Honte !
Kajin la repoussa jusqu’au sol en soupirant, toujours impassible. Ses yeux insondables restaient fixes, comme à leur habitude ; le brun brut de ses iris transperçant tout ce qu’il regardait avec une intensité probablement inconsciente.
-Je ne vois aucune honte à cela, Ayame-Sama. Sans nourriture et dans un environnement aussi peu viable, il est normal, même pour une Kunoichi telle que vous, de vous laisser aller à une quelque maladie. Il lui lâcha les épaules, mais resta accroupit à ses côtés. Le fait que vous souhaitiez vous entraîner me paraît à présent un peu déplacé, si je puis me le permettre. Je vais vous ramener.
L’idée de se faire porter par quelqu’un à travers tout le village irrita immédiatement Ayame, et elle gémit de protestation lorsqu’il la plaça sur son dos, sous les yeux grandement amusés de Griffin. Ouja et Chô revenaient en jappant toujours aussi joyeusement, et ne seront probablement jamais informés de ce qu’il arriva à Ayame ce jour-là, bien qu’ils fussent très intrigués de la voir ainsi portée par l’homme. Kajin, dans un élan compréhensif pour la jeune femme, décida de rentrer par les toits afin que personne ne voie Ayame dans cet état de faiblesse. Cette dernière explosa en gratitude en ne cessant de remercier le Jounin, qui répondait à chaque fois par une formule de politesse d’usage.
Et elle toussa à nouveau. | |
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