Un marchand remplit de vice vend des armes aux enfants de Konoha, celle-ci interdite en-dessous du rang genin. Attrapes le et met le derrière les barreaux.
Rp
"paroles"/*pensées* de Sana
"paroles" du marchand
Le jeune Asamaru se vit remettre un nouvel ordre de mission. Il avait du aller le chercher dans le bureau du Kage. C’était la première fois qu’il voyait le nouvel Hokage du village depuis le changement. Il dégageait un puissant aura, et avait un air de meneur. Sana ne savait pas s’ils y avaient gagné ou perdu lors de ce changement, mais peut lui importait, du moment que le village soit protégé des dangers extérieurs.
Cette fois-ci il lui fallait retrouver et arrêter un vendeur d’arme. Ce n’est pas ce métier qu’il le mettait hors-la-loi, mais les personnes à qui il vendait ses objets mortels. Les jeunes enfants, qui n’avait pas le droit de posséder d’armes avant d’être genin, lui en achetait à bas prix. Il jouait ensuite à se battre et se blesser, parfois mortellement.
* Il faut vraiment n’avoir aucun cœur ni aucune moral pour faire ce qu’il fait, pensa Sana. Je vais lui mettre la main dessus et il ira finir ces jours en prison.*
Les endroits les plus fréquentés par ce marchand de mort étaient les sorties d’écoles ou les aires de jeu. D’après plusieurs sources différentes, le lieu où il devait se rendre aujourd’hui était une aire de jeu au centre de Konoha. Ce lieu restait le seul encore non visité par cet homme, et pourtant on y trouvait un nombre incroyable de gamins.
*Bizarre, s’étonna Sana. Remarque, cela fait plusieurs mois qu’il fait cela, peut-être qu’il veut partir en retraite en réalisant un dernier grand coup. *
Le jeune genin partit en direction du lieu, et se posta sur un toit juste à côté pour avoir une vue imprenable sur le terrain. L’heure de fin des cours avait retenti, les enfants allaient afflués par dizaines, et la surveillance allait devenir de plus en plus compliquée si Sana restait aussi loin. Il décida donc de se rapprocher.
Une heure passa sans que le shinobi ne voit le marchand. Alors qu’il continuait sa ronde, un cri retentit à quelques mètres de lui, le cri d’un enfant. Il courut vers l’endroit d’où s’élevaient les hurlements. Deux enfants avaient joué avec des armes, et l’un s’était entaillé sur tout le visage. Sana chercha alors le marchand, qui ne devait pas être très loin. Il vit alors un homme partir dans les buissons en courant, avec un long manteau et un assez gros sac sur le dos. Sana partit immédiatement sur ses talons.
*Il n’a pas beaucoup de choses sur lui pour un vendeur de nombreuses armes, peut-être a-t-il une cachette où il entrepose toutes celles qu’il ne peut emmener, s’interrogea-t-il. *
Il décida de le suivre à distance, en essayant de ne pas se faire repérer, sinon sa mission serait un échec complet. L’homme avait ralentit le pas, jetant de temps à autres des coups d’œil autour de lui. Au bout d’une quinzaine de minutes, il tourna dans une ruelle étroite. Sana l’y suivit. C’était une impasse, et il n’y avait personne.
« - Merde, jura-t-il, il m’a échappé ! »
Pris d’une rage intense il shoota dans un conteneur devant lui qui ne bougea pas d’un pouce et lui fit même mal.
*Qu’est-ce que.. *
Il regarda avec attention le conteneur, et vit qu’il était apposé à même le sol. Il ne pouvait donc pas être bouger, ce qui était très étrange. Il ouvrit le capot et regarda à l’intérieur. Que des poubelles ! Il chercha un peu partout et trouva un interrupteur dans le fond. Il appuya et le fond s’ouvrit, découvrant une échelle.
*Très ingénieux, admira alors le Konohanien.*
Il descendit prudemment, et arriva devant une porte, tout en bas de l’échelle. Elle n’était pas fermée et un léger hale lumineux s’échapper par les ouvertures. Il ouvrit sans faire de bruits, se glissa dans la salle et referma aussi silencieusement. Il découvrit avec stupéfaction une gigantesque salle qui contenait des centaines d’armes différentes, jonchant le sol ou accrochées au mur. Sana avança subrepticement, tout en scrutant la salle. Il vit alors l’homme, attendant dressé au milieu des ses étagères.
*Je l’assomme et le tour est joué, se dit-il, joice. *
Il s’approcha au maximum, puis lui sauta dessus très rapidement.
« - Je te tiens, hurla-t-il victorieusement.»
Il retomba juste derrière l’homme, l’attrapa par le col et le fit basculer en arrière. Ce qu’il découvrit refroidit ses ardeurs. Le manteau avait était mis sur une structure de bois. A chaque extrémité se trouvaient des bocaux de clous, reliés à une minuterie, qui affichait le chiffre 3.
« - Et merde, s’écria le jeune ninja. »
Il balança l’ensemble au loin et courut s’abriter derrière un monticule de kunaïs. Lorsqu’il se jeta pour atteindre son but, une explosion se produisit et envoya des centaines de clou dans toute la salle. Heureusement pour Sana, aucun ne le toucha.
*J’ai été repéré, se reprocha-t-il.*
Il regarda alors devant lui et aperçut des dizaines d’arbalètes sur lesquelles des paquets de flèches étaient posés.
« - Encore ! S’exclama-t-il. Kabe No Hi No Jutsu! »
Un mur de flammes s’éleva devant lui, le protégeant des flèches qui étaient maintenant envoyées. Lorsque se fut fini, il se leva et partit en direction du mécanisme qui avait essayé de le transpercer. A mi-chemin, il entendit un râle provenir de derrière lui. Il se retourna et vit son homme en plein saut, un sabre au-dessus de sa tête.
" - Crève ! Vociféra l’homme. "
Il abattit alors son épée sur Sana, qui eut juste le temps de parer avec son katana. La force du coup fut tellement grande que Sana recula sans décoller les pieds. Il se stoppa au bout d’une dizaine de mètres, leva la tête en direction de l’attaquant. Ce dernier était déjà repartit dans sa direction, le sabre toujours en main. Sana reprit alors appui avec son pied droit et partit à son tour vers l’homme. Le choc fut violent, mais aucun des deux n’avait bougé d’un centimètre. Ils repartirent alors dans leur combat. Les épées s’entrechoquaient dans un fracas d’étincelle. Aucun des deux ne voulaient abdiquer, et ils se rendaient les attaques coup pour coup.
*Bon sang, quelle force! pensa le genin. Si je ne trouve pas un autre moyen que le corps à corps, je n’arriverais pas à le coincer. *
Rapidement, il se baissa pour éviter un coup qui lui aurait fait perdre la tête, rangea son sabre et attendit un nouveau coup. Son adversaire du jour leva l’épée au-dessus de sa tête et l’abattit immédiatement. Sana stoppa le geste en prenant le poignet de la main tenant le sabre.
« - La danse infernale ! cria alors le genin. »
Il mit un violent coup de poing dans le ventre du fugitif avec sa main libre. Puis, toujours en tenant le poignet de l’homme, il fit un retourné acrobatique et plaça un phénoménale coup de pied dans le visage de sa victime. Cette dernière vola dans les airs, lâchant au passage son arme. Sana réapparut en dessous du corps et mit un coup de genou dans les vertèbres pour l’envoyer encore plus haut. Il passa alors au-dessus du corps, joint ses poings au-dessus de sa tête et frappa le marchand de toutes ses forces. Ce dernier recracha du sang et alla s’écraser violemment au sol. Pour achever son travail, Sana prit ses chevilles dans son dos et redescendit les genoux en avant. Il tomba sur le ventre du criminel, qui hurla de douleur. Sana se releva et vérifia que son ennemi respirait encore. Comme s’était le cas, il le sortit en le traînant, puis l’emmena en prisons. Il indiqua le lieu de la planque aux autres ninjas pour qu’ils aillent tous récupérer.
Il partit tranquillement chez lui, toujours en fumant une cigarette.
Fin