Le soulèvement de Kérézan

Sujet: Le soulèvement de Kérézan Dim 16 Mar 2008 - 0:17

Le ciel, qui était si resplendissant durant toute la journée, venait soudainement de s’assombrir. Les oiseaux s’envolaient dans les cieux, fuyant apparemment un prédateur invisible. Les animaux de la flore étaient partis, tous effrayés par une sombre venue. Les bras croisés, le regard à glacer le sang, Kérézan se posa lentement sur cette vaste plaine. Il regardait la zone qui l’entourait. Toute cette herbe verdoyante, cette vie…tout ça le répugnait. Il fit un mouvement de la main droite qui fit apparaître tous les Arrankar encore vivant. Il leur ordonna de se préparer car la bataille allait commencer. Il marcha lentement, tappota l’épaule de son fidèle Kaito et posa ensuite son regard sur Shiroshi. Il se connaissait depuis longtemps, et ils poursuivaient le même but : détruire le monde. Seulement, chacun d’eux avaient un entremetteur qui perturbait leurs projets : Peyns Ugurake pour Kérézan et Hollow Kira pour Shiroshi. Il fallait absolument les supprimer durant cette bataille. Une fois que les Arrankar furent prêt, Kérézan utilisa un jutsu pour que sa voix puisse se faire entendre partout dans le monde, et il commença à prendre la parole.

- Gardiens, Shinobis et autres humains…que ceux qui sont contre mes projets et qui veulent me contrecarrer viennent sur le champ !!! L’heure de la bataille a commencé ! Ce combat décidera de nos vies à tous !!! Venez vous battre, venez bande d’inconscient, les Arrankar vous tueront jusqu’au dernier ! Et toi aussi viens, Peyns Ugurake, nous devons mettre un terme à ce combat entre nous !!!

Kérézan passa sa main gauche dans ses cheveux. Il portait sur son corps les cicatrices que Masamune lui avait causé lors de son combat contre Angel Hyûga. Lui aussi, il allait le payer…Comment un insignifiant humanoïde comme lui pouvait abriter en son corps Méphistos, le Roi des Démons et père de Kérézan ? Cela intriguait notre démon et il prit une longue réflexion. Quand il sortit enfin de ses pensées, Kérézan invoqua sa chaîne magique, une longue chaîne capable de se battre contre une arme céleste. Il l’enroula sur son bras gauche et continua d’examiner les lieux.

Cette vaste plaine…ça serait soit son lieu de victoire ou soit son dernier lieu. Il commençait à ressentir des énergies s’agiter dans tous les sens, partout dans le monde. Alors, comment les humains de ce monde avaient-ils réagit ? Se moquaient-ils de savoir qu’un puissant démon allait détruire leur monde, ou bien allaient-ils venir se battre, comme il y a 1 million d’années. Toutes ces questions trottaient dans la tête du Seigneur Obscur qui était pressé de se battre, excité par la future vue du sang. Il ne cessait de gagner de l’adrénaline, ce qui lui donna encore une plus grande envie que des résistants viennent. Il regarda ses Arrankar et leur parla.

- Mes amis Arrankar…nous allons enfin en finir avec les alliés d’Ugurake. Mais n’oubliez pas, les Gardiens ne sont pas mauvais, ils sont considérés comme l’élite des Shinobis…c’est pour ça que je vous ai attribué à chacun un Gardien que vous affronterez lorsqu’il arrivera ici…Shiroshi, je pense que tu sais qui je t’ai confié…Kaito, mon cher Kaito, occupe toi de ce Kyûbi…Mandara, tu t’occuperas de Végéta…Rakurai, ton adversaire sera les Shinobis Sakon/Ukon…Kidomaru, occupe toi de Angel Hyûga…Shibi, tu te chargeras de Kenda et pour finir…je m’occuperais d’Ugurake…

Kérézan commença à éclater d’un rire glacial et sadique dans la plaine. Il était temps pour les Arrankar d’éliminer les Gardiens, afin de concevoir un monde à leur effigie…

[ HRP : Tous le monde a le droit d'intervenir, je vous répondrai demain ^^ Que la bataille commence ^^ ]

Sujet: Re: Le soulèvement de Kérézan Dim 16 Mar 2008 - 19:39

Hiei avait senti au loin bien planqué dans sa grotte un soulèvement de grosses auras maléfique mais une seule émergeait des autres.... Le jour du combat s'annoncait désormais, il allait faire face aux arrankars, ceux qui avaient détournés certains shinigamis du droit chemin et que Hiei pour rétablir leurs âmes devait éliminer, il allait encore surement redevenir un youkaï du moins mentalement durant ce combat et était de toute façon prêt à mourrir depuis longtemps mais il avait encore quelque chose à faire après le combat, il allait donc se battre aux cotés d'anciens alliés mais si on l'attaquait on aurait affaire à lui que ce soit un membre de Konoha ou un arrankar.....

Il sortit donc de sa grotte et les auras maléfiques étaient palpables et soudain une voix résonna dans les cieux. Kérézan n'y allait pas par 4 chemins faisant un discours au monde entier, il demandait à tout les combattants de venir se battre si ils voulaient pas que ce monde deviennent à l'éfigie des Arrankars, un monde ou règnerait le chaos et ou les humains perdraient leurs places, cette fois l'heure du combat était imminente.....

* Cet abruti gueule pour rien et en plus en guise de connerie, il n'à pas donné le lieu ou il était comment voulez-vous que certains shinobis viennent alors qu'ils ne savent pas ressentir les auras lointaines.... *

Une chose était sure pour tout le monde allié ou pas, il fallait exterminer les vermines arrankars avant de repenser à se taper dessus entre village, ce qui rendait Hiei dangereux était qu'il était un assassin, donc peut importe la manière, lache ou loyale, éliminer un adversaire était un contrat rempli.... Il s'habilla alors comme d'habitude et attacha son sabre à la ceinture avant de ressortir de la grotte, le jeune chef des shinigamis ne mit pas longtemps avant d'arriver à une immense plaine qui s'étendait au loin, il remarqua alors les présences de plus en plus fortes des arrankars avant d'apercevoir les silouhettes de ceux-ci, il utilisa le shunpo et apparut devant les arrankars en personnes.....

Il me semblait bien que ca sentait la vermine, votre odeur nauséabonde est néfaste pour ce monde, de plus vous pourrissez l'air que l'on respire, vous n'avez donc qu'un seul droit..... Il dégainna son sabre tout en sachant que son zampakuto était encore dans son corps. Le seul droit que vous avez est de mourrir pour la préservation de notre monde actuel, moi Hiei Hyûga, je m'engage à éliminer un maximum d'entre vous en tant que chef des shinigamis et shinobi du monde.

Hiei avait tout dit tandis que des flammes de couleurs noires firent leur apparation brulant l'herbe autour de l'ex-Hokage, il espérait juste que les services secrets de Konoha l'ignore cette fois-ci car il fallait être le maximum car la puissance des arrankars avait bien augmenté par rapport au début et de la réapparition de cette race maudite, Kérézan leur avait surement conféré un nouveau pouvoir.

Hyûga Hiei, chef shinigamis et déserteur paré au combat!!!!!

Sujet: Re: Le soulèvement de Kérézan Dim 16 Mar 2008 - 19:53

Rakurai examinait intensément la lame dorée de Kamiryû, son Kodachi, qu'il faisait tourner entre ses mains. Capuche sur la tête, il y regardait le reflet de son visage inexpressif, blanc comme un cadavre, assombri par endroits par les longues mèches noires qui tombaient sur son front. À ce moment précis, il ne pensait à rien. Il était comme un corps sans âme, laissé assis par terre, contre le mur en bois gris d'une des innombrables maisons dévastées de Ryoko Owari. La position en tailleur était assez désagréable, mais peu lui importait. Il ne se souciait pas de son confort le moins du monde. Son regard vide n'informait en rien sur ses intentions. Nul ne pouvait deviner que cet homme, assis à un coin de rue, serait, d'ici quelques minutes, engagé dans un des plus violents combats que l'histoire des shinobis connaîtrait. Seules peu de personnes, dans la ville mal famée, savaient qui était réellement cette statue vivante.

L'Arrankar attendait. Il ne savait pas ce qu'il attendait, mais il savait que quelque chose se passerait, quelque chose qui le satisferait. Certains appellent ça de l'intuition, ou encore de l'instinct. Lui considérait que seuls la tension de l'atmosphère, les nuages noirs rasssemblés au-dessus de sa tête et la goutte de sueur qui dégoulinait le long de sa joue, à côté de son oreille, suffisaient à annoncer de l'action. Ce genre de choses, c'est plutôt des signes d'un évènement grave, pesant, non sans conséquences importantes. Le simple assassinat d'un prostituée trois rues plus loin n'était rien comparé à ce à quoi Rakurai allait être mêlé. Et, alors qu'il rangeait Koshiryû dans son fourreau, se décidant enfin à bouger, il sentit une étrange sensation envahir chacune des moindres particules de son corps.

Il se sentit aspiré par une force d'attraction irrésistible. Dès qu'il comprit ce qui se passait, il ferma les yeux. Tout juste avant qu'une violente lumière argentée ne tranperce presque ses paupières pour aller brûler sa rétine. Il sut ce qu'il se passait ensuite grâce à son seul sens du toucher. Sa peau commençait à libérer d'énormes gouttes de transpiration à travers ses pores, son corps entier, tout en s'élevant vers l'infini, tremblait de partout et tourbillonnait sur lui-même. Il sentit une pression invisible appuyer fortement contre son torse, oppressant ses poumons. Il ne pouvait pas bouger. Son crâne aussi lui faisait mal, il entendait ses oreilles bourdonner, comme si des milliers de parasites hurlants avaient envahit son cerveau. Pourtant, il n'affichait aucune expression de douleur, comme insensible à tous ces phénomènes qui s'acharnaient contre lui. Seules trois questions trottait dans son esprit perturbé : Combien de temps durerait ce voyage ? Où allait-il ? Et, surtout, pourquoi son maître avait-il besoin de lui ?

Finalement, tout s'arrêta brusquement. Rakurai sentit la force qui l'aspirait vers le haut faiblir, puis disparaître. Il ne s'inquiéta pas pour autant au sujet de sa chute. Il avait l'habitude. Il atterrit à genoux sur un sol terreux, envahit d'herbe verte assombrie par la noirceur du ciel. Son bras droit, qu'il utilisa pour se retenir de s'étaler à plat ventre par terre, vacilla tout de même. Le voyage n'avait duré que quelques secondes, mais il n'avait pas été dispensé des séquelles habituelles : tout son corps était pris de légers tremblements, quelque peu affaibili par le voyage. Lorsqu'il releva la tête, il vit, en balayant la plaine d'un regard circulaire, cinq Arrankars, en plus de Kérézan. Le démon, apparamment satisfait de voir son armée au complet - sept personnes ? Même s'ils étaient tous puissants, on ne pouvait qualifier cette assemblée d'armée... -, éleva la voix, cette voix si sombre et si profonde qu'elle ne pouvait être que sienne. Rakurai l'écouta distraitement.

- Gardiens, Shinobis et autres humains…que ceux qui sont contre mes projets et qui veulent me contrecarrer viennent sur le champ !!! L’heure de la bataille a commencé ! Ce combat décidera de nos vies à tous !!! Venez vous battre, venez bande d’inconscient, les Arrankar vous tueront jusqu’au dernier ! Et toi aussi viens, Peyns Ugurake, nous devons mettre un terme à ce combat entre nous !!!

Apparamment, il s'adressait plus à un public invisible, lointain, qui ne pouvait de toute évidence pas l'entendre. Pourtant, quelques mots éveillèrent l'attention de Rakurai qui avait immédiatement levé la tête et mieux écouté son maître lorsqu'il les avait entendus. Bataille qui commence... Combat qui décidera du sort de tous... Meutre... Meurtre... !

- Mes amis Arrankar…nous allons enfin en finir avec les alliés d’Ugurake. Mais n’oubliez pas, les Gardiens ne sont pas mauvais, ils sont considérés comme l’élite des Shinobis…c’est pour ça que je vous ai attribué à chacun un Gardien que vous affronterez lorsqu’il arrivera ici…Shiroshi, je pense que tu sais qui je t’ai confié…Kaito, mon cher Kaito, occupe toi de ce Kyûbi…Mandara, tu t’occuperas de Végéta…Rakurai, ton adversaire sera les Shinobis Sakon/Ukon…Kidomaru, occupe toi de Angel Hyûga…Shibi, tu te chargeras de Kenda et pour finir…je m’occuperai d’Ugurake…

À chacun des noms prononcés par Kérézan, Rakurai jeta un rapide coup d'oeil aux autres Arrankars, derrière lui. Shiroshi et Mandara, les deux hommes certainement les plus puissants du groupe, lui étaient inconnus. Il avait vite fait vu Kaito au château de Kérézan. Kidomaru et Shibi, eux, l'avaient accompagné à Suna... Et ils étaient les seuls rescapés avec lui. Sakon/Ukon ? Le Gardien dont il devait s'occcuper... Qui était-ce ? Sûrement quelqu'un de redoutable, pour avoir été choisi par un des Sabres Célestes... Mais lui, Rakurai, n'avait pas peur en pensant à la violence de la bataille qui s'annonçait. Il devait juste faire ce qu'il avait à faire, puis tuer le maximum de personnes possible. Une dernière chose... Il attendit que Kérézan finisse de rire, puis il se leva, avança de quelques pas vers le démon et se ragenouilla.

"Maître... Vous m'avez parlé d'un certain Sakon/Ukon... Qui est-ce ? Comment pourrai-je..."
- ...Chef des Shinigamis... Paré au combat..."

Ces seuls mots parvinrent à ses oreilles. Déjà un cloporte ? Comment avait-il fait pour les repérer ? Enfin, il tomberait rapidement. Seul contre sept, il n'avait aucune chance de survie...

Sujet: Re: Le soulèvement de Kérézan Dim 16 Mar 2008 - 20:02

J'ai appris qu'une vie ne vaut rien mais que rien ne vaut la vie...

Un vent froid passa dans le manteau d'une forme humanoïde regardant vers le ciel. Combien de temps avait passé ? Une semaine ? ... Deux semaines ? Sans doute deux semaines... Le temps passe tellement vite, et la vie humaine est tellement courte. Mais pourtant elle s\'y accroche, s'attache à des gens et résiste de son mieux au mal qui tente de s'y infiltrer...

Seishin marchait silencieusement, calmement et surement. En effet, deux semaines, ça passe vite, très vite même. Il avait eu le temps de combattre une menace d'un village de déserteurs, avait vu son ami Kisuke mourir sous ses yeux, avait fait la formidable rencontre avec le plus puissant shinobi qu'il avait connu à sa connaissance, et également un puissant allié contre le mal incarné : Kérézan.

Ainsi donc, Seishin s\'était rebellé contre celui qui lui avait volé sa libertée, et l'avait précédemment transformé en monstre, mais Seishin s'était échappé de cette créature intérieure et était à nouveau libre... libre de prendre des déscisions, comme celle de tenir tête au Démon Ancestral.

Sprite, le loup Kurokage de Seishin, marchait également à ses côtés, mais sa joie avait fait place à un masque de sévéritée. En effet, Sprite était le mieux placé pour comprendre le mal qu\'avait subi Seishin puisqu'ils étaient liés par le sang du clan.

Ainsi donc, Seishin avait décidé de se rebeller contre le démon qui, quelques semaines plus tôt, l'avait réduit à l'esclavage. Hors, après s\'être libéré de cette torpeur, il avait reçu l'offre d'un grand shinobi, de se cacher du démon, mais Seishin avait refusé. En effet, il souhaitait combattre de son propre côté les forces démoniaques du monstre. Car, en effet, selon son Nindô, il ne pouvait pas tuer, et rester assis sans rien faire reviendrait à laisser des gens mourir, donc, contre son Nindô.

Quelques minutes plus tôt, il avait entendus l'écho des paroles du monstre, avisant les Shinobis et hommes de ce monde de venir le combattre si le coeur leur disait. Hors, Seishin avait alors activé son dôjutsu et s'était rendus à l'endroit désigné en malaxant une grande quantitée de chakra dans ses pieds afin d'accélérer sa vitesse de déplacement.

Bientôt, il se retrouvait quelques centaines de mètres trop loin pour être dans le champ de vision des Arrankar, ses anciens "compagnons". Mais, subitement, un chakra qu'il ne connaissait que trop bien attira son attention. Il s'y déplaca quasi-instantanément aux côtés de son modèle : Hiei.

Salut... Belle journée pour un combat de fin du monde, non ?

Il laissa un moment de silence, sans faire de commentaires sur la nouvelle apparence de la personne avec qui il risquait de se battre en équipe. Il avait également remarqué la présence d'un autre Hyûga, dont l'émanation de chakra elle aussi était colossale, mais il se trouvait encore à bonne distance. Mais il préféra ne pas parler. Mais, au bout d'un moment, il se décida à lancer sa propre menace contre les Arrankars :

Arrankars, Je suppose que vous vous souvenez de moi... Mais peut importe quel était ce lien, il n'existe plus ! Ceci est du passé et ce qui appartiens au passé reste au passé ! Je suis venu ici en tant qu\'homme libre, contrairement à vous, afin de protéger ce qui m'est le plus cher, ce que vous n'avez plus. Vous n'êtes même plus considérés comme des êtres humains, vous êtes des monstres, et Je ne vous laisserai pas vous emparer des terres que nos ancètres ont travaillés de leur mains et de leur sang. Alors, ceci est votre dernière chance...

Sprite acquiésa d'un grognement approbateur. Seishin, ayant déjà cotoyé les autres Arrankars, en savait long sur leur capacités et se savait capable d'en combattre une bonne partie.

Le Byakugan actif, Seishin scruta un moment les environs, puis, pris une semi-position de combat. Trois contre sept, les paris étaient risqués pour le moment...

Sujet: Re: Le soulèvement de Kérézan Dim 16 Mar 2008 - 20:36

SeiYann Hyûga, le plus jeune ermite que Konoha connait pour le moment, était tranquillement en train de s'occuper dans son petit laboratoire. Il était en train de faire d'intenses recherches sur les Bijuus. En effet, comment pouvait-on, par un simple sceau, sceller une telle puissance ? Peu de monde connaissait cette vérité existencielle qui faisait réfléchir plus d'une personne. C'est d'ailleurs pour cela que l'Ermite de la Bunke faisait des études sur le sujet. Il avait dans un petit tube réussit à concenter du Chakra liquide de Bijuus. Il analysait le drôle de liquide à l'aide d'un Chakroscope pour identifier les particules d'énergies et autres composants du Chakra. Mais il ramait quelque peu... Il sortit de son laboratoire pour se changer les idées et aller s'occuper un peu d'une des choses qu'il aimait le plus au monde : son jardin. Mais, au moment où il allait remplir d'eau son arrosoir de bois, un message lui parvint dans son âme. Un démon du nom de Kérézan proposa à tous les êtres de la terre de venir le combattre... Etrange...SeiYann songea...

**Hum... J'ai entendu parler de ce "Kérézan" dans des livres et par le bouche à oreilles... Apparement, il défie l'humanité pour la soumir à sa suprême domination... Bien, je vais faire comprendre à ses personnes ou créatures qu'elles sont encore bien loin d'atteindre leur but...**

Il fit apparaître une petite fleur violette dans sa paume. Ce végétal était assez étrange vut que ces pétales étaient en forme de flêche. SeiYann essaya comme il put de transmettre le Chakra de la technique de Kérézan dans la fleur pour pouvoir découvrir sa position actuelle. La plante s'éleva dans les airs et partit à une vitesse ahurissante au point de "rendez-vous", derrière elle, l'ancien treizième Hokage, prêt à se battre pour ses idéaux. Il traversa forêt dense, puissant torrent et haute montagne pour parvenir enfin à une destination... Une grande plaine d'où les combats allaient fusés sous peu. Le grand démon ainsi que ses acolytes étaients là, légèrement en hauteur... Comme s'ils se prenaient déjà pour les rois du monde. Mais apparement, ils avaient bien un opposant. Zampakuto à la main, Hiei, une connaissance de SeiYann et ex 15ème Hokage était là pour leur botter le train. Seishin, un membre de la Bunke, était aussi présent dans la plaine. L'Ermite de la Bunke ne savait pas si son ancien dirigeant l'avait repéré mais en tout cas, le sous-chef de la Bunke lui adressa la parole...Et également à Seishin...

- Hiei, tu es donc là toi aussi pour t'amuser avec eux ? Bien, je sais que tu as fait du mal à Konoha, mais je vais ravaler le peu de rancoeur que j'ai envers toi pour que nous fassions front commun. Nous n'allons pas laisser de pareilles choses gouverner notre monde...Seishin, je pense que tu nous suivras toi aussi...

Pendant qu'il parlait, un certain sourire était scotché à son visage... et toujours ce fasciale paisible et innébranlable ! C'était assez impréssionant... Mais tout cela changea sous peu. En effet, le joyeux visage de porcelaine de l'ancien 13ème Hokage se glacifia littéralement. Un tel changement en aurait térifié plus d'un... SeiYann fixa l'arrogant groupuscule perché sur leur falaise et leur dit dans un ton emplit de haine, chose que l'Ermite de la Bunke ne faisait pas souvent...

- Bien, je suis également votre adversaire à présent. Vous croyez être le mal ? La souffrance ? La cruauté ? Et bien sachez que vous vous trompez lourdement...

SeiYann déboutonna lentement son Kimono vert qu'il enlevait si rarement. Il le lança dans les airs et le vêtement partit dans la plaine, emporté par un vent violent. Sous son Kimono, une tenue de combat style ANBU... Mais elle était quand même bien différente et comportait beaucoup plus d'emplacement pour les équipements. On voyait maintenant pour la première fois les bras de SeiYann... Ils étaient criblés de sceaux d'invocations, d'armements et autres. On pouvait lire sur un, un Kanji signifiant "Destruction", un autre "lames" sur un autre "Désilusions" ou encore "Envie" et plein d'autres. On voyait là aussi un SeiYann bourré d'équipements Ninjas en tout genre...dont certain qui n'ont jamais été inventé par le monde actuel et que l'Ermite de la Bunke lui-même a mis au point. Dans le dos du Shinobi de Konoha, trois Katanas différents... Il était fin prêt et finit sa précédente phrase...

- Car le mal, la souffrance, la cruauté... C'est moi !

Il se mit en position traditionnel de son clan, le clan Hyûga. L'Hattatsu Byakugan vint s'ajouter à son visage maintenant devenu cruel... Le combat va s'avérer emplit d'actions !

Sujet: Re: Le soulèvement de Kérézan Lun 17 Mar 2008 - 15:52

La tension avait été palpable et Kenda savait pertinemment que tous les gardiens réagiraient à l'identique : une fois la source localisée ils se dirigeraient comme lui le faisait à l'heure actuelle. Ainsi le démon prenait l'initiative de débuter le combat...était-il réellement prêt ou était-ce simplement un piège ?

Tout en réflechissant aux éventuelles menaces qui pourraient peser sur leurs épaules Kenda avancait aussi vite que sa technique du shunpo le lui permettait. Il était seul, préférant laisser son ami et compagnon Kurokage auprès de Mizu et du village, qu'il avait protégé avec la fameuse barrière des Huit Sages : ainsi même absent personne ne pourrait faire du mal à ses villageois. La prudence était de mise, le vent devenait plus cinglant et plusieurs présences se faisaient sentir au loin. Le hattatsu activé, il remarqua que plusieurs shinobis étaient déjà en place, plusieurs shinobis qu'il connaissait pour certains d'entre eux : ils se dressaient face au démon en pêrsonne et ses hommes. Il leur fallait du courage ou bien un briun de folie, savait-il le danger qu'ils encouraient à se dresser face à Kérézan ?

En quelques "sauts" Kenda se dressa alors aux côtés de SeiYann, son ami, Seishin et Hiei se tenaient également à proximité : ainsi les membres des Hyûga avaient été les premiers à réagir à la puissance démoniaque, et cela n'était pas surprenant. Deux Hattatsu, deux Byakugan, voilà qui allait donner du fils à retordre à l'armée de Kérézan. Le Gardien regarda l'ensemble de la troupe et son regard s'arreta sur le démon, un sourire aux lèvres.

- Tu nous cherchais Kérézan ? Et bien nous voila. Il semblerait que je sois le premier Gardien à être arrivé mais je sens les autres approcher. Bientôt, très bientôt, tu verras ton règne s'évanouir. Mais rassures toi : tu ne partiras pas seul...tes hommes te rejoindront tous en enfer, moi, Kenda Hyûga, Gardien d'Excalibur la Pure, je vous conduirais des ténèbres à la lumière avec l'aide de nos compagnons et des autres gardiens.

Portant une main sur le pommeau d'excalibur, une lumière vive éclaira les environs. Sa posture, mi-défensive, mi-offensive, correspondait parfaitement à la situation, après tout il ne savait pas ce que pouvait présenter comme résistance les hommes du démon.

- Je suis heureux de vous voir auprès de moi les amis. Seishin, ainsi tu avais raison : ce que tu nous a dévoiler au sein même de la prison de Kiri était exacte. Hiei, SeiYann, il serait peut-être trop de vous enjoindre à la prudence, vous êtes de puissants guerriers, mais ne les sous-estimer pas.

La concentration était extrême, mais d'autres présences semblaient venir dans leurs directions : amis ou ennemis ils n'allaient pas tarder à le savoir !!!

Sujet: Re: Le soulèvement de Kérézan Lun 17 Mar 2008 - 21:05

Une lumière envahit la maison, si puissante qu'elle aveugla les deux êtres vivants qui s'y trouvaient pendant une bonne minute. Kazeshoshi ferma les yeux par réflexe, avant que la rétine de ses yeux ne crame sur place, et tomba à la renverse. Folow fit de même, mais il resta plus longtemps étourdi que son maître. Ce n'avait été qu'un flash d'une seconde, mais il avait suffit à sonner les deux amis sur le coup. Ensuite, ce fut juste un lueur dorée qui prit sa place, un halo qui entourait le bras droit du Chunin. Celui-ci devinait parfaitement ce qui devait se passer sur le revers de sa main, sous le Gant de Tsukiyomi. Les trois triangles avaient dégagé une lumière si forte qu'elle avait traversé le tissu noir et la plaque de métal sur le dos du gant, afin de se répandre dans le petit espace qui servait de logis à Kazeshoshi. Le jeune homme se doutait que quelque chose de très grave se déroulait, quelque part sur Terre. Et la Triforce l'informait de la nature des évènements : il sentait très bien, en direction du Nord, une accumulation d'énergies très puissantes, mais aussi négatives. Autour d'elles, plus ou moins loin, sept forces, également hors de la norme, mais positives, celles-là, se dirigeaient vers les sept sources de "Mal". Était-ce un hasard que le Bien et le Mal luttent à force égale ? Quoique...

Kazeshoshi n'attendit pas plus de temps que celui qui lui avait été nécessaire pour se remettre du choc visuel qu'il venait de subir pour se décider. Il se précipita dans sa chambre, empoigna son Zampakuto et repartit en courant vers l'entrée - enfin, la sortie en l'occurrence -, tout en pressant Folow. Le loup ne pouvait échapper aux pensées du Chunin, et il percevait tous les mots qui traversaient la tête de ce dernier.

(Kazeshoshi : Grouille-toi, Folow... Ca m'inquiète, de si nombreuses et si grandes forces rassemblées au même endroit... C'est incroyable, mais... La Triforce ne ment jamais... Non, ce n'est pas possible... Où sont-ils, déjà ? Nord, Nord-ouest... Putain, je peux pas ne pas tenir compte de quelque chose qui semble aussi important... Je dois au moins y aller... Vérifier par moi-même... Non, en fait, ce serait mieux que tu ne viennes pas, Folow, tu ne dois pas courir un si grand risque... Si... Enfin non ! C'est bon, reste ici ! Je reviendrai !)

L'esprit du jeune homme était on ne peut plus confus. Il se perdait dans ses pensées, entraînant par la même occasion son loup dans un moment de trouble mental particulièrement angoissant, ces moments où on ne sait pas si nos réflexions vont nous laisser survivre. Sachant qu'un ninja du niveau de Kenda aurait immédiatement perçu le côté sombre de ces forces et qu'il n'aurait certainement pas commis l'imprudence de se rendre sur le champ de bataille seul - imprudence que lui allait commettre, mais il s'en foutait -, il ne jugea pas nécessaire de perdre du temps en parlote avec tous les ninjas qui gardaient le palais du Mizukage. Il sortit donc de Kiri en courant. Une fois les portes passées il ferma les yeux en pensant à son loup, resté chez lui. Une fraction de seconde plus tard, les deux amis disparurent dans un puissant coup de vent.

*
* *

Lorsqu'il arriva sur le lieu du combat, il sut tout de suite que la Triforce n'avait pas menti : le ciel noir, tous ces chakras différents convergeant vers un même point... L'évènement avait assez d'envergure, largement assez, pour que le tatouage du Chunin brille de mille feux pendant toute la durée du combat qui s'annonçait comme imminent. Kazeshoshi n'eut à faire que quelques pas sur l'herbe verte, dans la plaine dégagée, pour rejoindre un petit groupe d'ombres où se mêlaient toutes sortes de puissances. Les silhouettes se firent plus nettes et il reconnut immédiatement, au milieu de l'assemblée, les cheveux blancs de son Mizukage : Kenda l'avait donc bel et bien précédé. Il rejoint les combattants, déjà au nombre de onze, et repéra immédiatement les sept énergies négatives. C'était les sept homme regroupés, qui se trouvaient à trois mètres de distance des quatre - maintenant cinq - shinobis qui allaient leur faire face. Parmi les Arrankars, il n'en repéra aucun en particulier. Seulement, certains étaient bien moins puissants que d'autre. Par contre, la vue d'un sosie de Peyns, version cheveux noirs, ailes dans le dos et chakra à la fois écrasant et maléfique, lui glaça le sang.

S'efforçant de s'arracher de la contemplation de celui dont il avait déjà tant parlé, mais qu'il n'avait jamais vu, il se tourna vers Seishin. Ce dernier ne portait plus aucune force négative en lui. Le Chunin éleva la voix, en essayant d'éviter d'exposer ses doutes - il refusait d'appeler cela "peur".

"Kenda-sama, Seishin, dit-il d'une voix qu'il ne pouvait empêcher de trembler, je pense qu'on peut se dispenser des politesses... Vous savez qui ce sont... Le jour de mourir, Arrankars est arrivé pour vous !"

Il avait réussi à reprendre confiance en l'espace de quelques secondes seulement. La seule vue de deux personnes qu'il connaissait bien l'avait entièrement réconforté, et il avait prononcé la dernière phrase en se retournant vers les interpellés et leur chef, le Zampakuto pointé sur la poitrine d'un des Arrankars. Il prit de nouveau la parole, en s'adressant cette fois à l'Arrankar qu'il menaçait, un jeune homme de son âge aux longs cheveux noirs tombant en mèches sur un visage pâle et inexpressif.

"Toi, là, viens par ici... Je vais m'occuper de toi seul, et prouver au monde que les Arrankars ne sont que des petites merdes !! VIENS !!!" hurla-t-il...

Sujet: Re: Le soulèvement de Kérézan Mar 18 Mar 2008 - 19:02

Des cartons. Une montagne de cartons. Une vue complètement obscurcie par des cartons >_<... Je venais juste d'emménager et je n'avais pas encore eu le courage de les défaire. Et comme je n'avais jamais eu de don pour le rangement, tout était sens dessus dessous... En ouvrant un des cartons de l'entrée, je pouvais trouver du savon juste à côté d'un grille-pain, surmonté lui-même par quelques chiffons, devant servir au départ pour le ménage ... Pff, j'étais pas sortie de l'auberge ! Epuisée à l'avance, je quittais l'entrée pour passer dans le salon, juste à droite. Au moins ici, il y avait un canapé qui n'était pas encombré de cartons... C'était peut être le seul endroit de mon appartement qui ne le soit pas : que ce soit sur mon lit dans la pièce juste en face du salon, et qui me servait de chambre ou sur la table de la cuisine, tout était recouvert par des boîtes de carton...

Et pourtant, je me devais de tous les ouvrir, un par un et d'en ranger tous les contenus. Il y avait de quoi se désespérer ! J'aurais du écouter ma mère... J'aurais du laisser quelques affaires chez eux, j'aurais eu moins de travail. Mais je m'étais opposée dès le départ à cet arrangement et elle n'avait plus rien dit. Je voulais toutes mes affaires pour moi toute seule !! ... Un de ces quatre, il faudrait que j'écoute son avis quand même ...
Et tout en me remémorant l'aventure qu'avait été mon emménagement dans cet appartement, MON appart, je fixais le monstrueux travail qui m'attendait. J'étais vraiment obligée de faire ça maintenant ? Une petite sieste, après tout, ce n'était pas si long ! J'aurais tout le temps, après une minuscule demi-heure de repos, de ranger tout ça ! Ca ne pouvait pas me faire de mal ^^ !

~~~

La jeune femme satisfaite par ce mauvais raisonnement, s'allongea donc confortablement sur son tout nouveau canapé et ferma les yeux avec délectation. Rien de mieux qu'une bonne sieste au lieu de travailler !! Petit à petit, une douce torpeur s'empara d'elle et Reira bascula dans le monde des rêves... Le chantier de son appartement disparut alors pour laisser place à un somptueux paysage, digne d'un véritable paradis. Sa première sensation fut celle du froid : la jeune femme avait les pieds qui baignaient dans une eau claire et fraîche, virevoltant de pierres en pierres, pour finalement se retrouver vers le milieu de la rivière. Le courant paraissait être assez léger, mais mieux valait pour elle de ne pas entrer dans l'eau.

Reira se releva alors et fut émerveillée par le spectacle qui l'entourait : de vastes collines vertes enveloppait tendrement le fleuve, comme les bras d'une mère envers son enfant, les arbres étaient tous fleuris et les pitis oiseaux chantaient leur contentement... Et l'aspect le plus admirable de cet endroit idyllique : la brume. Elle enveloppait tout. Ce n'était pas la petite brume qu'on aperçoit rapidement le matin, c'était une belle grande brume qui masquait complètement le lointain. Reira en eut la larme à l'oeil. Elle avait toujours adoré la brume de Kiri, mais celle-ci était incomparable ! Ca y est. Elle avait trouvé son paradis. Un paradis rien qu'à elle ! Le coeur aussi léger qu'une plume, elle quitta son perchoir au milieu de la rivière et rejoint la terre ferme. Même l'odeur était différente ici. Une odeur agréable mais totalement inconnue... Reira n'avait pas l'habitude de respirer la senteur de l'herbe fraîche, en fait ^^. Elle ne connaissait que les embruns de la mer, qui ne lui manquaient pas tellement en ce moment précis. Elle ne remarquait même pas que sa main gauche la titillait. C'était comme si l'on chatouillait sa marque pendant des heures... Une drôle de sensation et qui n'était vraiment pas habituelle non plus...

Reira aurait pu rester ici indéfiniment. Pourtant, elle sentait que "quelque chose" l'appelait, là-bas, derrière la brume. Elle s'arracha donc à regret de la contemplation de son paradis, remonta tranquillement le fleuve et se dirigea ainsi vers cet endroit encore dissimulé par la brume, sa curiosité bouillonant à plein régime... Pendant encore de longues minutes, Reira garda son admiration enfantine sans borne, sans même réfléchir à ce qu'elle faisait ici. Elle pensait naïvement qu'elle était juste arrivée au Paradis. Mais peu à peu, son cerveau se remit en marche ( ).

- Mais... Je n'étais pas dans mon appart ya pas 10 minutes ?! Je ne devrais pas être là, logiquement ! Pourquoi alors ... ? chuchota t-elle pour elle-même.

Et pendant qu'elle avançait vers son but, quelques souvenirs lui revinrent en mémoire : les cartons, la fatigue, la sieste... C'est vrai, elle s'était endormie. Alors... C'était juste un rêve ? Un joli petit rêve ? La déception de Reira fut immense : ce petit Paradis, son Paradis, n'était finalement qu'un rêve ! Elle était alors tentée de s'arrêter là et de cesser ce rêve stupide, juste pour lui prouver (si si au Rêve !) que c'était ELLE qui décidait de tout !! Malgré tout, elle ressentait toujours cette attirance pour ce qui se cachait derrière la brume. Elle voulait à tout prix savoir. Et elle n'était pas la seule : sa marque avait aussi l'air de s'impatienter. Elle ne la titillait plus, elle frétillait presque ...

~~~

Je me décidais donc à avancer. Je voulais absolument savoir ce que dissimulait ma chère brume ! Impatiente, je courrais presque à travers cette masse sombre, lorsqu'elle se décida à s'éclaircir, dévoilant ainsi une gigantesque cascade. Le son des chutes d'eau aurait du me faire comprendre ce que j'allais voir mais je n'y avais pas fait attention, et à présent, j'étais bien trop impressionnée pour émettre le moindre son ! C'était tout simplement magnifique...

* Tiens, des silhouettes ! Mais... Qu'est ce qu'elles font là ? Dans MON rêve ?? Et en plus, je ne crois pas les connaître... Non, cette fille aux cheveux noirs, je ne l'ai jamais vue ... Mais, qu'est ce qu'elle fait ?? Elle va droit dans la cascade !! Attends !! Tu vas te noy... Bah, disparue O_o ! Elle a disparue la fille !! *

Complètement éberluée, Reira continua pourtant son chemin et les surprises ne s'arrêtèrent pas là : elle n'était vraiment pas toute seule à se diriger vers la cascade. Il y en avait beaucoup d'autres ! Et aucun qu'elle ne (re)connaissait ... De plus en plus étrange... Reira commençait à douter que ce rêve en fut vraiment un... Elle n'avait jamais rêvé d'un endroit aussi étrange et surtout, avec autant de personnes qu'elle n'avait jamais vu... L'appel était pourtant de plus en plus fort, elle ne pouvait s'y soustraire. Elle pénétra donc, à son tour, sous la cascade. Son regard découvrit alors un drôle de couloir sombre, dont on ne voyait pas le bout. Reira voulut aussitôt repartir mais son corps s'avança à travers la pierre, comme à la recherche de quelque chose. Il finit par le trouver et la jeune femme s'installa à côté de plusieurs autres personnes.

C'étaient même des ninjas. Ils portaient pratiquement tous un bandeau frontal et ça se voyait qu'ils savaient se battre... Kumo, un homme aux cheveux rouges, un autre châtain et un dernier aux cheveux longs et noirs... Ce village semblait contenir d'étranges énergumènes... En particulier le type aux cheveux roux, il dégageait quelque chose de bizarre. Reira n'eut pas le temps de s'y attarder, elle vit alors la jeune femme qu'elle suivait tout à l'heure. Elle était bel et bien en vie et venait de Suna, à première vue... Il paraissait que les ninjas de Suna n'étaent pas très tendres... Son regard tomba alors sur un bandeau bien plus rassurant : celui de Kiri !! C'était un Kirien lui aussi ^^ ? Il fallait donc qu'elle grave bien son image dans son esprit ! Ce ne serait pas difficile : un beau gosse aux cheveux bleu-acier, ça ne courrait pas les rues !! Ils étaient donc douze dans cette pièce. Tous regroupés en cercle devant un symbole bien connu, celui du Ying et du Yang, de la parfaite égalité...

Reira s'apprêtait à sourire, lorsqu'une intense douleur la força à se courber littéralement en deux ! Son dos était tout à coup comme transpercé par des milliers de lames !! La main sur son tatouage, Reira hurlait de douleur. Mais qu'est ce qui se passait ??? Pourquoi est ce que ce satané dessin la faisait tant souffrir ??? Elle n'avait plus qu'une seule envie : s'arracher ce qu'il lui restait de peau pour atténuer la douleur !!! Elle criait de douleur mais une voix parvint pourtant clairement à ses oreilles : une étrange musique l'accompagnait alors. Ca avait l'air d'être important mais Reira s'en fichait complètement ! Tout ce qu'elle voulait, c'était arrêter de souffrir !!

« Une fois… Une fois encore, levons-nous ! L’Aube se dessine au loin… Mais il n’y aura pas de… »

~~~

Ces paroles s'incrustèrent cependant dans son esprit, elles ne la quitteraient plus jamais... Reira se réveilla alors d'un seul coup, et en sueur, mais le bas de son dos et sa main la faisaient encore tellement souffrir, qu'elle n'eut aucune autre pensée que de se précipiter sous la douche ! Elle vola donc plus qu'elle ne courra vers la salle de bain, et au moment où elle ouvrait le robinet, rien... L'eau n'avait pas encore été installée... Reira pleurait de douleur, il lui fallait quelque chose !! N'importe quoi mais du froid !!!!! Elle se rappela alors en un éclair de la gentille attention des précédents propriétaires : ils avaient laissé des glaçons dans le frigo !! Elle l'avait à peine pensé qu'elle ouvrait déjà la boîte de sa délivrance. Elle attrapa rapidement une poignée de glaçons et appliqua le tout sur son tatouage. La petite chèvre écarlate retrouva alors peu à peu sa couleur normale, laissant les glaçons partir en fumée. Lorsque Reira eut calmé sa douleur avec tous les morceaux de glace qu'elle possédait, elle put reprendre son souffle.

* Mais... Qu'est ce que c'était que ce rêve étrange ?? Ca avait l'air tellement vrai, j'avais tellement mal... Ce ne pouvait pas être un simple rêve ! Et toutes ces personnes, non, ce n'était pas qu'une illusion. Ca doit exister quelque part. Cet endroit et ces gens doivent exister. *

C'était une certitude. Et à partir de ce moment-là, je me fis la promesse de retrouver ces personnes et cet endroit. Et je la réaliserai ! je n'avais aucun doute à ce sujet... Je n'avais plus qu'à commencer par le ninja de Kiri ^^ ! Il en saurait peut être un peu plus que moi...

Le ciel noir a toujours été un mauvais présage cependant celui ci allait surement avoir deux sens, soit la libération des forces du mal incarnées par Kérézan, soit la victoire des gardiens contre les Arrankars...Tsuki' était arrivée sur les lieux avec Kaleb en espérant aider son Mizukage et tout le monde malgré sa faible puissance

-Bonjour Kenda,je pense que mon combat à vos cotés vous prouvera que j'ai changé...

Sujet: Re: Le soulèvement de Kérézan Mar 18 Mar 2008 - 23:38

Alors que Seishin, Hiei et SeiYann se tenaient là, prêt au combat, un nouveau combattant entra dans la troupe de résistance. Ce Ninja, haut de sa prestance et de son grade, n'était autre que Kenda Hyûga, sous-chef de la Sôke, Gardien d'Excalibur et Mizukage actuel. Il fit émir une lumière étincelante de l'Arme Céleste de Pureté en envoyant de belles menaces sur les adversaires du groupe anti-arrankar. Il fit par à Hiei et SeiYann, d'une remarque bien intéressante. En effet, il reprochait à ces derniers de trop sous-estimer leurs adversaires... Mais n'était-ce pas un stratagème de la part du sous-chef de la Bunke ? Il songea...

**Parfait, soit Kenda joue le jeu, soit il est également tombé dans mon double-jeu. Mais il doit savoir que ce n'est pas mon genre de faire la grande gueule... Tout ceci fait partie de mon plan bien ficellé...**

Il resta là tout en saluant le Kyudaime Mizukage d'un signe de la tête et ajouta à sa mimique un petit clin d'oeil emplit de malice. La position de combat ancestrale du clan Hyûga que SeiYann mettait en pratique était bien particulière... En effet, l'écart entre les jambes de l'Ermite de la Bunke était plus grand comparé aux positions traditionnelles. Puis, deux nouvelles présences se firent sentir. La première était un autre Shinobi de Kiri... Apparement, il en voulait particulièrement à une personne du groupuscule adverse à tel point qu'il lui fonça littéralement dessus prêt à lui couper le sifflet. La deuxième présence était également une personne venant de Kiri mais il s'agissait aussi de la première Kunoichi sur le terrain. Elle marmonna quelque chose à Kenda que SeiYann n'eut pas le temps de bien écouter. l'Ermite de la Bunke refixa son attention sur les Arrankars et leur chef... Quand allaient-ils attaquer ? Qui sera l'adversaire du sous-chef du clan Hyûga. Le temps nous le dira forcément... SeiYann ajouta quelque chose à ses nouveaux alliés ainsi qu'à ceux qui étaient déjà là...

- J'éspère qu'aujourd'hui vous vous n'êtes pas levé dans l'espoir de sortir indemne d'une situation délicate. Quel que soit le résultat de cette bataille nous ferrons tout notre possible pour sauver notre monde... Faisons cela au moin pour les êtes chers à nos yeux !

SeiYann venait de réciter un petit discour haut en couleurs. Il essayait tant bien que mal de motiver les "troupes" à ne pas baisser les bras malgré la quantité et la qualité des adversaires arrankars. Le combat était imminent désormais... Quelle sera la conclusion de cette bataille infernalle ?

Sujet: Re: Le soulèvement de Kérézan Mer 19 Mar 2008 - 0:05

Hiei avait vu arrivé le déluge de combattants, apparemment tout le monde le connaissait mais lui ne reconnaissait personne, si bien que ses pensées le torturèrent l'espace de quelques secondes mais cela passa aussi rapidement que les autres n'avaient pas pu le constater, Hiei avait en effet perdu tous ses souvenirs lors de sa dernière transformation en youkaï, la contrepartie de ce pouvoir était immense puisqu'il rendait la personne qui utilisait ce pouvoir quasi amnésique, pourtant mis à part les techniques de combat, une seule personne n'arrivait pas à quitter ces pensées entremelées, il s'adressa au groupe à son tour....

J'ignore qui vous êtes et d'ou vous venez, je vous préviens juste que le premier qui m'attaquera de dos périra, je ne me bat que pour moi car j'ai déja tout perdu.....

En effets, Hiei avait perdu tout ce qui le caractérisait, ses souvenirs, son esprit, ses amis et son âme était corrompue par un pouvoir malsain qui lui renforcait sa force mais qui exigeait de Hiei qu'il perde tous les souvenirs qu'il avait accumulés entre deux utilisation et il redevenait ainsi un corps dont l'esprit n'était plus que vagabondant en quête de nouveaux souvenirs pour ensuite les revoir effacés.... Lorsqu'il eut finis sa phrase on put apercevoir pendant quelque secondes des yeux rouges avec une rayure bleutée comme rétine comme si un fauve ne demandait qu'à sortir mais cela ne dura que quelques dixièmes de secondes, chaque fois que Hiei utilisait le pouvoir du youkai, il perdait de plus en plus son énergie vitale ce qui raccourcit sa durée de vie de quelques mois à chaque fois mais Hiei avait déja décrété qu'il était déja mort....

Si je suis revenu du royaume des enfers, c'est que j'ai encore quelque chose à faire, hors on ne peut pas mourir deux fois, j'invite donc les arrankars à m'attaquer mais prenez garde, je ne sous-estime jamais un adversaire et je ne me surestime jamais non plus... Sachez cependant que votre destin est surement déja tracé, Arrankars!!!!!

La question était la suivante: Que recherchait Hiei? Voulait-il mourir au combat ou juste provoquer ses adversaires? A moins que son désir de combattre forcerait Hiei à tenir ce genre de propos.... Le byakugan apparut donc dans ses yeux et prit une forme assez étrange car au milieu se dessinait une petite rayure rouge vif.....

Je ne suis pas un porteur du Hattatsu mais je suis le seul qui dispose d'un adn de dinosaure et ne croyez donc pas venir à bout de moi facilement....

Hiei se mit en position de type de jukken, le sabre était retourné dans son fourreau et la position de Hiei était bien plus fléchie que d'habitude, cela aiderait Hiei à gagner en vitesse pour enchainer une technique jukken ultra rapide, une aura blanche se forma alors autour de lui et l'entourut, celle-ci était assez lumineuse, le fait que ses souvenirs aient été éffacé avait enlevé les sentiments que Hiei éprouvaient auparavant et avait lavé donc une partie de son âme souillée redonnant à l'aura des ténèbres un semblant de lumière.... Cependant cette aura était également très froide voire glaciale tout comme le comportement de Hiei vis à vis des autres combattants avec qui il allait pourtant devoir faire équipe.... Quitte à redevenir un youkai et ainsi bruler une partie de sa vie, il vaincrait quoi qu'il lui en coute et cette détermination à elle seule était capable de renforcer un shinobi du tout au tout, l'aura augmentait également de puissance au fil du temps.....

Sujet: Re: Le soulèvement de Kérézan Mer 19 Mar 2008 - 22:57

Au moment même où il vit le Zampakuto du jeune impulsif aux cheveux blancs, Rakurai sentit une énorme pression commencer à s'exercer sur son coeur que pointait la lame. Une fraction de seconde plus tard, ce fut sa main gauche qui envoya un tremblement traverser son corps tout entier. Que voulaient dire ces deux choses ? La première conclusion que l'Arrankar pouvait tirer de la réaction de son coeur à la menace du Zampakuto était que son futur adversaire était certainement plus puissant que lui. Malgré cela, il ne révéla aucun sentiment et répondit à ce geste agressif par un autre. Il sortit à son tour Rayo de son fourreau, dans son dos, et brandit la lame électrique droit devant lui, au niveau de ses yeux, en direction de la gorge de son ennemi. En ce moment, c'était plutôt une guerre psychologique qu'il menait contre son adversaire, faisant abstraction de tout ceux qui les entourait. Il soutenait le regard vide du shinobi de Kiri - Kiri, le village qui se sentait apparemment le plus concerné par la bataille, avec trois représentants -, espérant l'intimider rien que de cette manière tout en n'y comptant pas trop.

"Tu es bien nerveux, dis-moi... Mais, puisque tu le souhaites, je vais venir te tuer. J'ai une cible désignée, mais je ne pense pas que j'aurai trop de mal à te tuer. Alors, éloignons-nous, tu veux bien ?"

Le ninja de Kiri semblait n'attendre que ça. Conscient de son infériorité, Rakurai restait pourtant très sûr de lui. Il ne cédait pas à la panique, ou même à la peur de mourir. Il avait dit qu'il tuerait son adversaire. Il le tuerait. Quoi qu'il puisse arriver. Plus qu'une envie ou un caprice, c'était une obligation. La seule personne qu'il craignait à des kilomètres, voire même au monde, était maintenant à dix mètres derrière lui. Seule sa présence mettait la pression à n'importe qui. Oui, seul son maître, Kérézan, lui faisait peur. Le reste n'était rien à côté du démon. Le jeune Arrankar ne s'apercevait pas qu'il était aveuglé par un voile ténébreux qui était tombé devant ses yeux depuis qu'il avait rencontré ce démon qu'il vénérait. Il allait faire la pire folie en s'attaquant à un homme dont il ne savait rien, et ce juste pour ne pas perdre la face devant Kérézan. En plus de sa survie, à laquelle il pensait avant tout.

"C'est bon, on est assez loin, là, non ? demanda-t-il en s'arrêtant.En plus, d'ici, tu pourras appeler à l'aide quand tu agoniseras. Rakurai leva son sabre et pointa de sa lame la poitrine de son adversaire. Maintenant... J'aime bien connaître le nom de mes victimes, quand même."

Un éclair se sépara de ceux qui parcouraient déjà Rayo et jaillit vers le shinobi de Kiri.

Sujet: Re: Le soulèvement de Kérézan Mer 26 Mar 2008 - 0:27

Une lumière...une simple petite lumière apparut au-dessus des convives de Kérézan. Cette lumière faible, mais pourtant ô combien intrigante semblait avoir détourné les regards de tous. La lumière descendit lentement mais sûrement vers le sol. Une fois à 1m50 au dessus de la terre, la lumière tourna sur elle-même à plusieurs reprises, comme si elle semblait regarder les différents invités : beaucoup de Hyûga, comme par exemple SeiYann ou Kenda, que la lumière connaissait bien ou bien encore Kazeshoshi, un Chûnin ayant défié les Zangtetsuken, Tsukiyomi, celle qui avait tapé dans l'œil de Peyns, Seishin qui n'avait pas hésité à trahir l'Espada et bien sûr...Kérézan et ses petits camarades pitoyables. La lumière scintilla encore plus violemment puis explosa dans un grand flash, aveuglant toutes les personnes présentes. Quand le plaine redevînt un endroit parfaitement visible, on pouvait voir deux hommes qui étaient maintenant à la place de l'étoile. Le premier était accroupi, sa main droite posée au sol, ses cheveux rouges brillaient grâce au Soleil et ses yeux verts fixant fermement Kérézan. Quand au second, il était debout, les bras croisés, ses yeux noirs de jais regardant également Kérézan, sauf que cet homme lui tournait le dos. Le jeune homme aux cheveux rouges se leva, passa sa main dans ses cheveux et prit la parole.

- On vous a pas trop manqué ?
- Désolé pour le retard...
- Peyns Ugurake !
- Sasuke Uchiwa....

Peyns, le jeune homme aux cheveux rouges, semblait totalement excité par le futur combat qu'il allait livrer. Le sourire aux lèvres, le regard vaillant, il ne cessait de quitter des yeux le démon qui lui aussi était excité par l'arrivée de 2 Gardiens. Quand à Sasuke, il était le total opposé de son Double, il gardait son sang-froid et regarda à peu près tout le monde puis s'arrêta sur les Arrankar. Il les regarda, leur adressa un sourire puis....d'un coup, le jeune homme se trouvait derrière 2 des Arrankar et leur trancha la gorge avec Zanmato. Peyns regardait la scène avec délectation mais quand à Kérézan et ses sbires, ils étaient surpris : comme un simple humain comme ce Uchiwa pouvait posséder autant de vitesse, une vitesse même supérieure au Shûnpo des Shinigamis ?!? C'était inhumain, en effet...

- Pff, pitoyables esclaves...Peyns, il a dit qu'il te voulait toi non ?
- Ouais, et il va pas être déçu ! Kazeshoshi, si...

Mais Peyns n'eut pas le temps de finir sa phrase pour 2 raisons : la première était que le dénommé Kazeshoshi venait de s'éloigner, pour attaquer un Arrankar, la seconde était parce que Kérézan venait de lui porter un assaut avec sa chaîne mais le jeune homme para le coup avec Zanmato. D'un coup de Shûnpo commun, les deux ennemis se retrouvèrent face à face, Sharingan contre œil de démon. Ce n'était pas qu'un simple combat qui allait se tenir entre ses deux là, mais plutôt un conflit de mentalité et de sentiment : la haine, la rivalité, leurs conceptions de la vie...tous ces fondements des hommes allaient embellir ces deux combattants pour qu'ils puissent se livrer un duel à mort. Pendant ce temps, Sasuke se posa aux côtés de son Mizukage et lui expliqua comment il avait pu être libéré de sa prison dimensionnelle A présent, les ennemis de Kérézan devaient triompher impérativement, sous peine que le monde des Shinobis soit complètement chamboulé. Mais pour le moment, comme le voulait Peyns et comme l'avait exigé le démon dans son communiqué sonore, Kérézan ne voulait défier que Peyns pour qu'ils puissent régler leur compte une bonne fois pour toute. Le jeune homme aux cheveux rouges en avait parlé à Sasuke avant leur arrivée et le Sennin avait décidé de le laisser se battre sans intervenir, même si son ami venait à mourir. Il espérait plus que tout que son Double vaincra le fléau que représente Kérézan.

Le combat avait commencé et il ne faisait pas l'ombre d'un doute que Peyns avait clairement l'avantage sur son ennemi. Enchaînant entre les coups de Zanmato, les attaques de Chakra provenant de Shichibi et de lancer d'armes de projection, le démon n'arrivait plus à suivre le rythme effréné et dynamique du jeune Ugurake qui montrait pour la première fois une telle puissance au combat. Sa garde, ses attaques, ses réactions, sa vitesse, tout était parfait pour le jeune homme qui, au moment où Kérézan tenta de lui le lancer un Céro, lui planta de peu le Zanmato dans le cœur. Loupé ! Le démon devait à présent savoir que Peyns visait le cœur pour porter le dernier coup de la Légende, celui qui détruirai le démon. Kérézan tenta alors une nouvelle attaque physique, qui fut bloquée par Peyns mais ce dernier dut se résoudre à recevoir l'attaque suivante du démon, une sorte de Chidori mais composé uniquement de Chakra. Le double de Sasuke s'envola pour atterrir brutalement un peu plus loin. Il se releva tant bien que mal, le visage en sang sur la partie droite. Il essuya le sang qui s'écoulait de sa bouche et regarda Kérézan. Ce fut à ce moment que Génésis, l'âme qui résidait dans le Zanmato, murmurait quelque chose à Peyns. Ce dernier souria puis ouvrit la bouche pour s'adresser au démon.

- Je crois bien que pour toi, je vais devoir trouver mon Ultima...

Sasuke et Kérézan eurent un regard plus que surpris par le mot " Ultima ", mais personne en dehors d'eux ne semblait comprendre ce que signifiait ce mot. Mais au vue de leurs réactions, il était bien clair que ce n'était pas quelque chose à prendre à la légère...

Sujet: Re: Le soulèvement de Kérézan Dim 30 Mar 2008 - 13:31

Il était encore loin de tous les combattants, mais il comprit rapidement que quelque chose n'allait pas. Vraisemblablement, depuis qu'il s'était éloigné avec Rakurai, rien n'avait bougé. Tous le monde était debout, le paysage ne présentait aucune trace de combat, personnne ne semblait fatigué. Qu'est-ce qu'ils faisaient, tous ? Seul Peyns semblait se bouger. Il était aux prises avec Kérézan. Les deux hommes, si on pouvait appeler le démon ainsi, étaient immobiles face à face, se regardant avec des yeux de tueurs. Peyns semblait désavantagé. Il était mal en point, toute une partie de son visage était en sang. Pourtant, malgré sa blessure et tout en fixant Kérézan, il affichait un léger sourire, ce genre de sourire insolent que Kazeshoshi avait lancé à l'Arrankar qui gisait, seul, sur le sol, quelques centaines de mètres plus loin. Donc, l'Oryoi'Ô était sûr de lui... Qu'allait-il sortir ? Toute l'assemblée entourait les deux combattants, les dévorant du regard. Personne ne semblait avoir remarqué le retour du Chunin qui, à cette pensée, eut une pensée un peu amère envers les opposants du démon. N'était-ce pas une bonne nouvelle de savoir qu'un des soldats de Kérézan était hors d'état de nuire ?

Mais ce moment de rancoeur ne dura qu'un instant. Préférant ne pas déconcentrer Peyns au milieu d'un combat si crucial, Kazeshoshi fit comme tout le monde : il s'assit et regarda la scène qui se déroulait. En jetant un regard autour de lui, il vit la deuxième personne qui était arrivée en même temps que Peyns. Était-ce vraiment lui, Sasuke ? Oui, aucun doute. En le voyant, le Chunin s'était immédiatement rappelé d'une photo du Sennin que Peyns lui-même lui avait montré, au cours de sa mission au manoir. Il avait maintenant, devant ses yeux, la version humaine de cette image. L'homme était calme, mais dégageait tout de même une puissance surhumaine. Lui aussi, comme tout le monde, attendait de voir la suite.

Alors, autant attendre la suite, comme tout le monde. Si personne ne le remarquait, il ne dirait rien... Et certainement pas qu'il avait laissé un dangereux Vasto Lorde en vie. Cela dit, si quelqu'un s'en allait le tuer, ça ne le gênerait pas plus que ça...

Civil Nombre de messages : 33 Age : 34 Date d'inscription : 15/01/2008

Toutes ces personnes...tous ces petits gens...Ces êtres ignorants...ils avaient un grand courage en eux pour venir défier Kérézan et les Arrankar. L'un d'entre eux, Kazeshoshi, que Kérézan connaissait car ce dernier était un ami de Ugurake Peyns, était parti pour défier Rakurai, un Arrankar du démon. Puis vînt Hyûga Kenda, le Mizukage, mais également le Gardien d'Excalibur. Kérézan voulait s'attaquer à lui, mais deux autres perturbateurs venaient d'arriver : l'un aux cheveux rouges, l'autre aux cheveux noirs, chacun ressemblant à l'autre, Ugurake Peyns et Uchiwa Sasuke venait d'arriver sur l'aire de bataille. Sasuke tua deux Arrankar tandis que Peyns et Kérézan commencèrent leur ultime affrontement.

Le jeune Ugurake avait surpassait en tout point notre démon. Pire, il manqua de le tua à un moment. S’apercevant que le coup de son ennemi avait loupé de peu sa cible, Kérézan regardait, horrifié, le Zanmato enfonçait dans son torse, à une vingtaine de centimètres de son cœur. Ses mains tremblaient, de la sueur apparaissait sur son front : il devait être plus vigilant, sous peine de le payer cher au prochain coup. Il tenta alors un coup de chaîne en direction de son adversaire, ce dernier para en laissant la chaîne enrouler son épée. Mais il ne pu se résoudre à esquiver le jutsu de Kérézan, jutsu ressemblant au Chidori, juste avec du chakra non-élémentale.

Même si Ugurake fut blessé par cette attaque, son orgueuil lui, ne cessait de croître. A présent, il parlait de « l’Ultima », l’art Ultime de Sabres Célestes, un art permettant d’invoquer quelque chose d’une puissance impressionnante. Peyns commençait à énerver Kérézan, ce dernier n’ayant qu’un seul désir, en finir au plus vite…Il n’avait plus le choix, il allait devoir révélé son secret au grand jour…Il leva ses deux mains vers le ciel, regarda ce dernier et commença une incantation dans une langue inconnue. Peyns, sentant le danger, lui fonça dessus, mais cette fois, Kérézan attrapa, d’un geste rapide, son ennemi par le cou. Il le souleva et l’étrangla.

- Tu as été un très bon adversaire…Mais ta vie et tes aventures s’arrêtent là ! Ô Ultima, vous les 7 Grandes Ultima ! Puissiez-vous libérer votre puissance absolue pour appeler le Sabre qui attend que son Gardien l’appelle…Moi, Kérézan, 8è des Gardiens, appelle à moi Gilgamesh, le Sabre du Néant !

Qu’avait-il dit !?! Lui, Gardien !? C’était tout bonnement impossible. Peyns se débattait, il tentait d’appeler Zanmato à lui, en vain. Sasuke fit le même test, et cela ne marcha plus également. D’un simple regard, Kérézan projeta le Sabre et tendit sa main gauche plus loin. Et là, d’un seul coup, une épée émeraude apparut, son manche était un mélange de chaque manche des Gardiens, quand à sa puissance, qu’on on l’analysait clairement, on ressentait les énergies de Zanmato, Hardedge, Masamune, Ragnarok, Lionheart, Ryûki et Excalibur s’écoulaient en elle. C’était donc ça la Gilgamesh, le Sabre Ultime, le plus puissant des 7 Sabres… Kérézan regarda Peyns avec une expression de démence, et, sans hésiter une seule seconde, lui enfonça l’arme dans le cœur. Le jeune homme cracha du sang instantanément. Kérézan lui retira la lame et le lança, tel un vieux déchet, sur le sol.

Sasuke se dirigea vers son ami agonisant. Peyns marmonnait des choses qui étaient incompréhensibles pour Kérézan, dû à la distance sans doute. Une minute plus tard, Sasuke se leva, annonça la mort d’Ugurake aux combattants, ramassa Zanmato et regarda Kérézan. Cette bataille allait se terminer avec les mêmes acteurs qui l’avaient commencé : Uchiwa Sasuke et Kérézan. Se fusillant du regard, Kérézan repensait à certaines paroles du défunt Peyns, ainsi que son combat contre Sasuke. Ce dernier était à présent sorti de la prison de Kérézan, avait récupéré de ses blessures, mais ne semblait pas aussi fort. D’un geste rapide, Kérézan fit sortir de son sabre un tsunami doré, une fusion des effets de Lionheart et Ragnarok. Sasuke tenta d’absorber l’attaque à l’aide de Zanmato, mais quand il fit rentrer en contact la lame à l’attaque, son arme fut éjectée. L’Uchiwa esquiva l’attaque de peu en utilisant son pouvoir du Kagen’, mais ayant l’utilisé une seconde fois, une entaille apparut sur son torse gauche et laissa couler un peu de sang.

- C’est fini pour toi, Uchiwa Sasuke ! La Gilgamesh est un Sabre où toute sa vitalité repose sur le fait que cette arme à un flux d’énergie qui doit s’écouler non-stop en elle. Une fois que je t’aurais tué, je m’occuperais du Gardien d’Excalibur, puis de ce jeune homme.

Il pointa du doigt Kazeshoshi, qui portait sur ses mains les mystérieux gants de Tsukiyomi, blessé, mais qui avait apparamment vaincu Rakurai. Sasuke se reposa au sol et reprit Zanmato en main en la faisant apparaître. Kérézan jubilait de plus en plus, il était Maître de la situation, il allait gagner ce combat et bientôt, il deviendra le Maître du Monde…

°~ Flashback ~°

Spoiler:

Actuellement la situation allait mal. Kérézan avait reprit l’avantage en projetant d’un coup de poing de chakra Peyns, puis en émettant un étrange sourire, un sourire de satisfaction…Le démon prononça une formule et tenta d’appeler la Gilgamesh, Dernier des Sabres Célestes, un Sabre qui naissait de la fusion des 7 Ultima et qui était d’une puissance immensurable. Peyns tenta alors de porter une attaque vers Kérézan, mais ce dernier attrapa Peyns par le cou, l’étrangla et le souleva. Ugurake tentait d’appeler Zanmato, mais celui-ci ne répondait plus. Sasuke tenta également, mais il fut surpris de voir que le Sabre ne lui répondait pas. Et puis le Sabre Gilgamesh apparut, et là, aussi bien pour Peyns que pour Sasuke, un sentiment d’angoisse apparut, les paralysant : les deux hommes, les yeux horrifiés par la scène qui allait se tenir, observait Kérézan, qui lui prenait son pied. Sasuke était paralysé, à peu près comme tout le monde qui comprenait la situation. Non c’est impossible, impossible, imp…et la scène eut lieu. Du sang gicla du côté gauche du corps de Peyns, il cracha du sang et fut projeté comme un malpropre vers le sol. Sasuke courut vers son ami, agonisant au sol. Ce dernier lui souriait, il semblait heureux.

- Hey…tu v….vas pas ch…chialer enco..re une fois ?
- Soigne-toi…
- Sasuke…tu sais que si Gilgamesh a tous les pouvoirs des Sabres, cela incluse que mon pouvoir de Phénix ne va plus marcher, tu en connais la raison…
- Peyns…
- Sasuke…tu sais ce qui me rendrait heureux ? C…* tousse *..c’est que tu tues Kérézan…tue-le et mon âme sera enfin en paix…Adieu mon a…a…ami….

La main de Peyns n’exerçait plus aucune force. Son pouls ne battait plus. Ses yeux ne clignaient plus. C’est avec un sourire que le vaillant Ugurake Peyns quitta la Terre des Vivants. Sasuke se leva, porta le corps de Peyns et le déposa près de Kazeshoshi qui était revenu. Sasuke annonça la mort de son ami auprès des autres. Il ne savait s’ils étaient simplement attristés ou complètement abattu, mais il s’en moquait, il allait faire payer à Kérézan le meurtre de son ami. Il reprit Zanmato en main et fusilla du regard le démon. Celui-ci lança comme attaque une sorte de tsunami doré, qui fonça sur Sasuke. Le Sennin frappa avec sa lame l’attaque, mais son arme fut éjectée. Ayant de bons instincts, il utilisa son Kagen’ afin de pratiqué un saut qui lui permettrait d’être au-dessus du Tsunami. Mais quand il fut en l’air, l’utilisation excessive du Kagen’ lui créa une blessure au torse. Kérézan parla et annonça une liste ou plutôt un ordre, oui un ordre de série de meurtre.

Se reposant au sol, Sasuke reprit Zanmato et regarda son adversaire à nouveau. A présent, il entendait clairement Génésis et Shichibi. Ces derniers le conseillaient, ne voulant pas voir le Sennin échouait contre le démon. Mais Sasuke avait son propre plan…Kérézan avait, sans s’en être rendu compte, annoncé le moyen de le vaincre, lui et la Gilgamesh. Mais avant tout ça, Sasuke devait donner l’ultime coup au cœur du démon. Mais comment faire ? Le démon ne pouvait certes plus voler, mais avec Gilgamesh, il disposait du bouclier de Ragnarok. Ca y est ! Il avait trouver la solution.

- Hey Kérézan, ça t’a fait quoi que ton pôpounet t’ai foutu une raclée ?! J’espère que tu n’as pas fais dans ta couche, ça le ferait pas…

Il s’attendait à ce que le démon réagisse, mais pas d’une façon aussi rapide. Il n’avait pas vu le coup venir, il avait juste remarqué la vitesse à laquelle sa tête puis son corps était partit tomber avec violence sur le sol. S’en suivit ensuite une explosion sur le lieu où il était allongé, une explosion causé par un faisceau rose, le Céro. Sasuke ressortit vivant de ce jutsu, mais son haut avait complètement été désintégré. Son torse était recouvert de poussière et de sang. Il était affaiblit, ce Céro lui avait prit de son Chakra, c’était pour cette raison qu’il était encore en vie.

- C’est mon Céro spécial…avec, je ne tue pas l’ennemi, mais je lui absorbe du chakra…Le prochain par contre sera mortel…GRAN REY CERO !!!

Avec sa voix grave et effrayante, le démon lança un puissant rayon rouge sang sur Sasuke Uchiwa. Le Sennin était mal, il allait mourir, après Zanmato ne lui…mais oui !!! Zanmato ! Il la tenait enfin son ouverture. Instinctivemment, il fit apparaître le Sabre dans sa main et au moment où l’attaque arrivait sur lui, il mit le Sabre entre eux, ce dernier absorbait l’attaque tout en lévitant. L’Uchiwa utilisa le Kagen’ pour apparaître juste derrière Kérézan, une blessure apparut sur la joue du Gardien. Surpris, le démon se retourna avec un regard effrayé mais rien n’y fut, Sasuke téléporta une nouvelle fois Zanmato ( il savait très bien manier ce pouvoir ) et cette fois, ne rata pas sa cible contrairement à Peyns : il enfonça pronfondemment Zanmato dans le cœur de Kérézan. D’un déplacement rapide, Sasuke recula de Kérézan.

- Je vais te faire payer tout le mal que tu as fais, pourriture ! Tu vas crever !!! FUUINJUTSU !! GEDO KIHIN’ ! SHUIN’ !

D’une voix énervée, Sasuke avait lancé son plus puissant Fuuinjutsu, non pas sur Kérézan mais sur Gilgamesh. Un sceau bleu-ciel apparut alors sur la lame du Sabre, et là, une réaction étrange en découla : l’énergie vitale qui circulait dans le Sabre, ne circulait plus…toute sa puissance allait se libérer sur le démon. Ce dernier tenta de se débarrasser du Sabre, mais en vain, il était comme collé à sa main. Sasuke utilisa un autre Fuuinjutsu pour que l’explosion n’atteigne que lui et Kérézan.

- Je te l’avais dis, Kérézan, ta soif de pouvoir entraînera ta perte…ta soif de posséder Gilgamesh va te tuer…Adieu !

Une puissante déflagration naquît. Kérézan, se trouvant en son centre, se prit la plus puissante par de dégâts, son corps se dissipait petit à petit, il hurlait à la mort. Quand à ses Arrankar, leurs chakra d’Arrankar éclata pour redevenir celui d’un humain. Ils ne comprenaient pas ce qu’il faisait là et étaient déstabilisé par la situation. Quand à Sasuke, Zanmato en main, il absorbait la puissante déflagration, l’attaquant désormais. Il devait encore tenir, tenir pour survivre, comme l’aurait voulu Peyns…mais hélas, il vit la lame de Zanmato commençait à se fissurer. Comprenant que le Néfaste s’enclenchait, le jeune homme lança haut son Sabre et concéda l’énergie restante de l’explosion de Gilgamesh. Une fraction de seconde plus tard, l’onde d’énergie s’était dissoute. Sasuke était toujours en vie, grâce à ses pouvoirs de Phénix, mais il était dans un sale état, le sang s’écoulant partout sur son corps. Il regarda Zanmato retombé au sol, sa lame se plantant dans la terre. Sasuke regarda les autres shinobis présents.

- Je dois aller à Ko…no..ha….I…C’est…fini…tout..est…en..fin terminée…

Et ce fut en annonçant la mort de Kérézan que Sasuke Uchiwa tomba au sol, grièvement blessé.

[ HRP : Tous les membres de l'organisation Arrankar retournent dans leur village avant leur arrivée, je leurs mets tous le grade de Gennin, vous demanderez à vos Kages pour changer de village. Pour ceux qui n'avaient pas de villages, je les mets dans les Déserteurs ]

Civil Nombre de messages : 803 Age : 31 Date d'inscription : 30/07/2007

Le combat fut incroyable. Mais, plus il se prolongeait, plus Kazeshoshi commençait à douter de la victoire de Peyns. Jusqu'à ce que l'Oryoi'Ô se prenne le coup de sabre sur le côté. Dès ce moment, le Chunin sut que son ami ne gagnerait pas. Mais il savait que Peyns ne mourrait pas. Il possédait en lui un pouvoir qui guérissait de toutes les blessures. Et ce pouvoir était indépendant. Kazeshoshi restait sur son nuage du monde idéal ou tout se passait comme il le voulait. Après une minute, et lorsque Sasuke déposa le corps de Peyns à ses pieds, le nuage disparut brutalement, et laissa le Chunin en chute libre vers le désespoir. Ce fut son coeur qui fit un bond lorsque le Sennin annonça que son double était réellement mort. Et, effectivement, la blessure ne se refermait pas d'elle-même, comme il l'avait pourtant vu au manoir. Il se jeta sur le corps immobile, alors que Sasuke tournait lentement le dos pour aller venger Peyns. Kazeshoshi posa immédiatement ses mains sur le torse de l'Oryoi'Ô pour vérifier le battement de son corps. Les bruit des chocs métalliques des Sabres de Kérézan et de Sasuke ne parvenaient pas à ses oreilles. Même sa stupéfaction à l'annonce de l'existence d'un huitième Sabre Céleste s'était évanouie. Tout ce qu'il savait, c'est qu'un ami venait de mourir. Sous ses yeux. Comment réagir ?

Il resta immobile, agenouillé à côté du cadavre de Peyns, pendant plusieurs minutes. Seule la disparition de l'aura de Kérézan l'avertit de la fin du combat. Il n'avait rien suivi à la chute du démon. Il vit juste Sasuke, le fier Sennin, vainqueur du maléfique Kérézan, s'effondrer, entièrement ensanglanté. Il avait lâché Zanmato qui s'était plantée dans le sol à un mètre de lui. Allongé par terre, à bout de forces, Sasuke ne prononça que quelques mots.

- Je dois aller à Ko…no..ha….I…C’est…fini…tout..est…enfin... Terminé...

Sasuke était à côté du cadavre de Peyns. Et lui non plus ne semblait pas pouvoir utiliser ses mystérieux pouvoirs guérisseurs. Allait-il, lui aussi, mourir ? Après Peyns, Sasuke ? Impossible... Impossible !!

"Kenda-sama, il... Il faut le soigner !! Vite !! Il... Il est en très mauvais état !!"

Le ton tremblant de Kazeshoshi ne laissait aucun doute quant à la panique qui prenait le dessus sur son coeur, son corps et son âme. Lui-même ne pouvait rien faire. Il n'avait tout simplement aucune connaissance en matière de jutsus médicaux. Son Mizukage était la seule personne sur qui il pouvait compter. Encore une fois, il était inutile. Et il avait laissé de côté l'espoir que Sasuke se relève de lui-même...

Les événements allaient trop rapidement et Kenda ne savait plus où donner de la tête : Peyns mort, Sasuke venait de s'écrouler au sol et Kazeshoshi s'était précipité sur lui. Le regard qu'il lui lanca et sa demande remirent Kenda sur les rails...il se précipita alors lui aussi sur le corps ensanglantée de son sabreur et ami et constata alors les dégâts enormes qu'il avait subit lors du combat. Une infime parcelle de son coprs semblait ne pas lacher prise à la mort, il fallait donc insuffler de la vie dans cette partie du corps et peut-être que cela suffirait.

- Kazeshoshi, je vais avoir besoin d'espace !! Je vais concentrer une grosse partie de mon chakra dans les paumes de mes mains et envoyer cette décharge dans el corps de Sasuke, cela aura l'effet d'un électrochoc et devrait normalement guérir une grande partie de ses blessure mais surtout cela va permettre à son coeur de rester intact et de contrinuer de battre. Cette technique est dangereuse, autant pour lui que pour moi...la dose de chakra peut lui griller le coeur et le cerveau et je peux perdre la totalité de mon énergie. Veille à ce que nous ne soyions pas déranger le temps que je tente cela : nous n'avons pas le choix de toute facon.

Kenda approcha alors son visage de celui de Sasuke et lui glissa quelques mots, à peine audible mais avec l'espoir fou que ce dernier l'entendrait.

- Je vais tenter de te sauver mon ami, tiens bon surtout !!

La suite se déroula comme il l'avait expliqué : Kenda concentra près de la moitié de sa propre puissance sur ses mains, une aura verte était maintenant clairemen,t visible à l'oeil nu et le Mizukage savait qu'un mauvais dosage ou même une précipitation dans le geste et il pourrait tuer le coprs déjà grandement affaiblit du héro de ce conflit. Il apposa la première main au niveau du thorax de Sasuke et la seconde au niveau de son visage !! Le corps du shinobi se mit alors à luir de la même aura verte, le visage de Kenda commenca à devenir aussi blanc qu'un linge et il activa alors son byakugan : ainsi esperait-il voir plus précisément les tenketsu et les parties du coprs de Sasuke les plus endommagées afin de réparer ceux ci en priorité. Les dégâts étaient collossaux mais la dose de chakra régénérateur était tellement imposante que certains des dommages internes commencaent à se régénérer d'eux même. Cependant le coeur de Sasuke commencait à battre plus rapidement et le Mizukage craignait qu'il lâche sous la dose !!

La répartition se faisait pourtant bien et les blessures externes s'étaient pour la plupart refermées : cependant le Kyûdaime semblait avoir du mal à poursuivre plus longtemps la technique de soin de haut niveau et rapidement il posa les deux mians au sol, essoufflé comem s'il venait de combattre contre un adversaire durant des jours, de grosses gouttes de sueurs perlaient le long de son visage et il dirigea son regard vers Kazeshoshi.

- J'ai réussi à réparer une grosse parties de ses blessures internes, certaines hémorragies ont été stoppés mais je ne peux pas poursuivre ce soin. J'espere que cela sera suffisant pour le garder près de nous, en tout cas maintenant c'est à son corps d'accepter ce que je viens de faire et de poursuivre la réparation.

L'Uchiwa était plongé au plus profond des ténèbres. Il ne voyait rien, ne ressentait rien, si ce n'est ce sentiment de chute et d'abandon d'énergie. Il le savait, il commençait à mourir, même si son processus de mort commençait spirituellement, dans son âme, et non de son cœur. Ce n'était pas la fin qu'il espérait. Non...La fin qu'il aurait voulu serait celle où Peyns aurait survécu, celle où Kérézan serait finalement mort, celle où le Sennin retrouvait Kurenai, celle où il rentrerait à Kiri et rattraperait tout le temps perdu avec sa femme...Une fin utopiste. Mais on obtient jamais ce qu'on veut dans la vie et pour preuve : certes Kérézan était mort, mais à quel prix ? Au prix du renoncement de la vie de deux personnes.

Cependant une lueur verte commença à réchauffer le corps entier de Sasuke. Il entendait des gens parler, mais ne put clairement savoir qui étaient les personnes en train de s'exprimer. Une nouvelle lumière verte apparu, mais celle-ci se présenta devant le jeune homme, sous la forme d'une sphère flottante. Sans hésiter, l'Uchiwa attrapa la sphère et se sentit complètement envahi par un sentiment de bien-être, de renaissance. Difficilement, il leva petit à petit ses paupières qui lui semblait lourdes. Il était finalement en vie.

Lentement, il bougea sa tête et vit Kenda, exténué. Il en était sûr, le Mizukage venait de lui sauver la vie. Il bougea encore sa tête et cette fois, il vit Kazeshoshi, qui semblait paniqué et attristé, peut-être était-ce dû à la mort de Peyns ? En parlant de lui d'ailleurs, Sasuke remarqua que l'Oryoï'Ô était à côté de lui, mort mais souriant. La lumière du jour éclaira un peu son visage, comme si les Dieux venaient de le bénir de leur grâce. L'Uchiwa posa sa main droite sur la main gauche de Peyns et d'un son presque inaudible, le remercia.

Sasuke commençait à ressentir les effets du jutsu de soin de Kenda. Il sentait de nouveau ses jambes ainsi que son bras droit. Cependant, son bras gauche était toujours autant brûlé et il semblait bien que quelque soit les soins apportés, le bras de Sasuke resterait toujours dans cet état déplorable. Le jeune homme ne se releva pas cependant, ressentant toujours une douleur au dos, mais aussi une fatigue énorme. Il devait appeler Kenda et lui demander de lui rendre un service.

- Ke...Kenda-sama...J'aimerais que vous me rendiez deux petits services...le premier est de me conduire à Konoha...le second...c'est d'accepter que Kazeshoshi devienne mon partenaire..de..mission...

Il savait que Peyns aurait voulu faire équipe avec Kazeshoshi après la mort de Kérézan. Mais étant mort maintenant, son rêve allait disparaître. Mais Sasuke avait décidé de reprendre les rêves de son ami, sans doute pour lui prouver qu'il n'oublierait jamais tout ce qu'il a fait pour lui. Trop fatigué pour continuer à rester éveillé ou à penser, l'Uchiwa se rendormit spontanément. Il était maintenant sauf et allait pouvoir reprendre une vie normale. Enfin, une vie normale de Shinobi.

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