- Spoiler:
Makoto:
Je voudrais que tu escorte la fille du chef du village de Tao jusqu'à la ville de Ryoko Owari afin qu'elle puisse acheter une robe chez un grand tailleur. Oui c'est débile mais c'est de la diplomatie, c'est débile la diplomatie...
- Complètement d'accord avec vous, Raïkage-sama...C'était vraiment ridicule comme objectif, mais bon, je ne devais pas y échouer. La missive de cette affectation prouvait que je venais d'atteindre le rang de Jônin, à voir la classification de la mission. Ce devait être une sorte de test, ou un je-ne-sais-quoi d'équivalent. Il est vrai que, Kaname-Raïkage était du genre particulier, je devais l'avouer.
Bref, toute ceci pour dire que, alors que j'étais rentré du village central du pays pour prendre quelques jours de repos après l'examen de sélections de Jônin de Kumogakure no Sato, j'avais été retardé pendant quelques jours par le mauvais temps, et quand, finalement, j'avais pu arriver à Tao, u messager qui avait été plus rapide que moi m'attendais à l'entrée et m'avais remis la missive avec un grand sourire narquois aux lèvres, que j'avais immédiatement fait disparaître en le remplaçant par mon poing dans ses dents. J'avais ensuite lu la missive, et, frustré malgré tout, je m'étais quand même dirigé vers le temple où j,avais passé toute mon enfance et une bonne part de ma vie. Je ne pouvais pas rester longtemps, seulement le temps de dire bonjours aux miens et de me changer.
Je me rendis alors vers l'antre du chef. Ce grand bâtiment imposant, que je connaissais bien pour y avoir joué de nombreuses fois dans ma jeunesse, m'impressionnait toujours autant. Les gardes me laissèrent passer sans problème, et je pus me rendre jusqu'à la salle principale. Les grandes et lourdes portes de bois me laissèrent pénétrer dans une salle sphérique. Au bout, se trouvait le chef du village. À sa droite, une jeune femme ravissante, mais qui n'avais portant qu'environs dix-sept ans. Il y avait trois gardes de chaque côté des murs, et tous me dévisageaient. Le grand dadais s'éclaircit alors la voix.
- Matsuyama-san ! Je suis ravis que tu sois affecté à une telle mission. Voici ma fille, Seika. Tu connais sans doute les ordres de ta mission. Elle doit se marier dans trois semaines avec un fils de noble, et la robe se trouve tu-sais-où. Mais allez Seika, dis bonjours à Matsuyama-san !- ... Bonjours...Sa voix était, on ne pouvais dire plus glaciale. J'avais presque l'impression qu'elle me détestait, mais pas à titre personnel. Enfin, bref, après une suite de politesses inutiles et sans fin, je quitta cet endroit avec un amer goût du ridicule, passa au temple prendre de quoi voyager pour environs une semaine, et revins aux portes du village. Elle s'y trouvais déjà. Ses vêtements de voyage étaient, heureusement, pas trop voyants. Je m'inaginais dans un mauvais shonen où, dans une situation semblable, le héro doit surveiller une super-princesse hyper-voyante avec dix mille bidules brillants. Ce n'était pas vraiment le cas aujourd'hui, et je m'en trouvais rassuré. Pareil pour les bagages : seulement le strict nécessaire. De mon côté, je n'avais pas pris ma lance, trop encombrante. Je la salua d'un geste de main, avant de m'enfoncer dans les routes sinueuses menant à la cité des mensonges. Elle m'emboîta le pas.
Les premières heures du trajet, nous nous contentions de regarder le paysage, sans nous croiser du regard. Je gardais une main près de mon couteau de jet, dissimulé dans la poche intérieure de ma veste, tout en m'enfermant dans un mutisme parfaitement semblable à celui de la jeune femme. Finalement, ce n'est que lorsque nous sommes arrivés à une auberge de route pour nous restaurer que je pu enfin avoir un contact avec elle. Nous nous étions assis l'un en face de l'autre sur une table, et personne ne parlait. Finalement, je m'autorisa à poser une question.
- Dites-moi, Seika-san, vous semblez me détester, pourquoi ?- ... Je n'ai pas à vous parler, contentez-vous de terminer votre mission, nos n'avons rien à nous dire...Je ne bougea pas, insistant avec mon regard. Elle se leva alors brusquement, et alla s'enfermer dans sa chambre, alors que je termina mon bol de riz bien calmement. La soirée se'allongea sans que je la revoie, mais déjà, je me doutais qu'il n'allait rien lui arriver. Elle allait peut-être s'enfuir, mais elle ne pourrais pas, j'avais gardé toutes ses affaires dans ma chambre. Certes, c'était très déloyal comme moyen, mais je m'en foutais un peu moi.
le lendemain matin, je repris la route à ses côtés après un léger repas de matinée. Le soleil était à son zénith, quand, pour la première fois, des signes de mission se firent sentir. Nous étions sur un chemin de montagne, d'un côté, ça grimpais, de l'autre, ça tombais (Logique, non ?). J'eu à peine une seconde pour remarquer ce qui se passais. Un simple petit bruissement de feuilles, m'avertis du danger. Je poussa violemment Seika sur le côté, avant de me jetter moi-même sur le côté, alors qu'une volée de kunai tombaient juste à l'endroit où nous nous trouvions quelques secondes plus tôt. Je me releva prestement et tira le couteau de lancée, que je jetta à travers les branchages. Le cri d'agonie m'averti que j'avais touché ma cible. Cependant, quatre ombres sortirent des feuillages et débarquèrent sur la route. J'étais la seule interposition entre eux et la jeune femme démunie. Ils étaient tout de noir vêtus, et leur air belliqueux indiquait qu'ils n'avaient pas l'intention de laisser ni moi, ni elle en vie. Les attaques tous de front ne me laisserais pas finir rapidement le tout, et de plus, je leur donnais la cible qu'ils désiraient. Décidément, j'aurais du enmener ma lance. Je fis craquer mes jointures, et soudain, je fis un unique sceau avec mes mains. Une vive lumière se dégagea alors de mon corps, alors que je sentais alors attiré comme un aimant vers ce kunai que j'avais lancé quelques secondes plus tôt. J'avais presque "disparu" pour "réapparaître" à l'endroit où se trouvais mon kunai. La troisième marche... Sans hésiter, je lança un second kunai aux pieds d'un des assassins, et réapparu à son niveau alors qu'il se retounais vers moi. Un bon coup de pied dans ses dents l'envoya au tapis, alors qu'avec mes mains, je composais une série de sceaux et concentra mon chakra au niveau de mes deux doigts de la main gauche. Le second n'eu même pas le temps de réaliser ce qui se passait que je l'avais mis au sol avec ma technique Raïton. Je remarqua alors que j'avais capté l'attention des deux autres, qui s'étaient jettés sur moi. j'utilisa ma seconde marche, et ils passèrent au-travers de mon corps, et je me retourna pour les pousser vers le ravin. Je n'eu pas le loisir de les voir tomber, car je me doutais un peu qu'ils ne seraient pas seuls. Je pris par la manche la jeune femme et l'aida à se relever, avant de la tirer au pas de course pour prendre de l'avance.
Enfin, tout ça pour dire que, finalement, ce n'est qu'après deux heures à courir, avec elle dans les bras parce qu'elle ne pouvais pas suivre mon rythme, nous nous sommes finalement arrêtés en bordure d'une rivière de montagne. Je repris un semblant de respiration normale, avant d'entendre :
- ... merci...Comme il n'y avait pas d'auberge dans les environs, après le reste de la journée à marcher, nous avions décidé de dormir à la belle étoile. Je m'étais adossé à un arbre, et elle avait prise mon manteau comme couverture. J'avais fait un petit feu pour nous réchauffer, et je montais la garde. Je l'entendis hausser la voix. Elle pleurait.
- Je... Je n'ai rien contre vous en particulier... En fait... c'est juste que je ne veux pas me marier...Je n'avais rien reouvé à répondre à cela. Effectivement, Raïkage-sama, la diplomatie, c'est débile. Finalement, au troisième jour,
dieu créa la terre nous reprimes la route. Devant nous, en fin de journée, se dressait finalement la cité des mensonges, Ryoko Owari. Nous nous étions arrêtés dans un hotel miteux, car je n'avais pas les moyens de payer mieux, et nous nous étions mis d'accord pour aller chercher l'objet des convoitises demain.
Pendant la nuit, j'entendis soudain, un bruit, provenant de la chambre de Seika. J'avais empoigné un kunai en vitesse, mais quand j'avais compris que c'était elle-même qui bougeait, je me calma un peu. Elle semblait sortir par la fenêtre. Devenu curieux, je lui laissa quelques instants d'avance, avant de me jetter à sa poursuite en passant par ma propre fenêtre. Je la suivais de loin, à travers les diverses ruelles de cette ville mensongère où il ne faut jamais tourner le dos à un inconnu. Finalement, je sauta sur un toit et passa de toit en toit pour la suivre. Finalement, elle s'arrêta : il y avait quelqu'un devant elle. Il avait les deux bras écartés. Je pensa aussitôt à un ennemi, mais à la voir se jetter dans ses bras, je préféra me contenter de vômir devant cette scène à l'eau de rose. J'écouta un moment leur conversation.
- Seika...
- Muchitusujo...
- Seika...
- Muchitusujo...
- Seika...
- Muchitusujo...Là, je vais couper une partie, parce qu'il y en a encore un bon moment comme ça, alors, passons à plus important.
- C'est... sans doute la dernière fois que nous nous voyons...
- Non ! Je vous en conjure, restez avec moi ! Partons ensemble !C'est là que j'interviens. Un sourire malicieux sur les lèvres, je réapparu à côté des deux amants secrets, une main dans le visage, en train de rigoler. Seika eu un petit cri horrifié, et l'homme répondant au nom de Muchitusujo eu un mouvement de recul. Je tenta de faire un mouvement pour les calmer. Après m'être fait prendre une baffe de la part de la fille du chef de Tao, je me présenta au soupirant, et, toujours un souriere aux lèvres, je me décida d'aider ces deux amants.
- Bon, allez, je me sens de bonne humeur, et, malgré tout, je crois être apte à vous aider.
- Mais... c'est impossible ! le mariage est déjà arrangé !
- Peut-être, mais je peux essayer de vous aider un peu, à ma manière. Cependant, pour cela, j'ai besoin de ta collaboration, Muchitusujo-kun.
- Tout ce que vous voudrez !
- Alors, nous allons ...Je vais passer la suite, peuplée majoritairement par du voyagement et des combats contre d'autres assassins du même genre que les premiers. Nous avions également récupéré la robe. Finalement, quand nous arrivèrent à Tao, je dis aux deux amants de rester dans les boisés plus loin, avant de revenir chez le grand chef du village, prêt à utiliser tous mes talents d'acteur. Je chef fut naturellement surpris de me voir revenir sans sa fille. Je pris la pose de tragédie.
- Effectivement, alors que nous étions à quelques heures du village, un grand nombre de ravisseurs sont apparus. Ils étaient environs cinquante, et malgré tous mes efforts, ils ont enlevé votre fille. Cependant, ils sont prêts à l'échanger contre une rançon.
- Quoooooooooooi !? Vous dites que ma fille, ma toute-petite, aurait été enlevée ? Quelle est donc cette rançon ?
- Ils demandent qu'elle soit libre d'épouser l'homme qu'elle veut. Je sais, c'est stupide, mais c'est ce qu'ils ont dit. Ils ont également ajoutés que toute tentative de la récupérer se solderais par sa mort, et qu'ils viendront dans une heure, et vous devez leur donner la réponse à leur arrivée.
- Bien, laissez-moi...Je m'inclina, et quitta l'endroit.
La suite, pour vous éviter le plus sentimental, disons que Muchitusujo était arrivé déguisé en ninja, avait exigé la rançon, l'échange avait été fait et l'exigeance payée. Naturellement, comme j'avais "supposément" fait les négociations avec les "ravisseurs", selon le chef, ma mission n'était pas un échec, et je retourna enfin au temple, assis sur un arbre, en trina de caresser un chat. Je vis soudain Seika s'approcher, un sourire radieux aux lèvres.
- Makoto-san, auriez-vous le plaisir de venir à mon mariage ? Après tout, c'est à vous que je le dois. Et aussi, veuillez m'excuser pour mon comportement durant ces dernieres jours.- Ce n'est rien... Oui, je pense que j'y serai...Je la vis repartir, toute joyeuse, alors que je retirais de mon dos mes deux doigts croisés...
[End of mission, et aussi entraînement +5 exp]