Seule…Alors c’était ça le ridicule adjectif qui résumait sa situation…Seule…5 vulgaires lettres suffisaient…Seule…atrocement seule…la note douloureuse de ce mot se trouvait en l’absence d’un « s » à la fin, témoignant de la présence d’une personne avec qui elle pourrait être seule…plus d’amis…plus de colocataire…plus de parents…juste la solitude, cette éternelle solitude se liant à la poigne de fer qui serrait son cœur à chaque fois qu’une mère accompagnée de son enfant passait devant. Mais s’apitoyer n’était pas la solution et ça elle l’avait compris, car dans cette nuit de pleure, aucune larme, aucune prière n’avait réussi à faire s’ajouter un « s » à sa situation capable d’estomper son chagrin. Non ici à Konoha, il n’y avait personne, personne capable d’ajouter un « s » au moins à Nami no kuni elle avait Sachiko, le simple fait d’avoir quelqu’un à qui parler la rassurerait, mais elle était bloquée ici, pour la simple et bonnes raisons que des brigands rôdaient sur les routes, elle étaient arrivée à Konoha avec une escorte de shinobi de Nami qui la protégeait de viol éventuelle, elle devait attendre maintenant 3 jours la prochaine escorte comme elle l’avait convenu avec son assistante la veille de son départ vers village natale, ça aurait été du suicide pour elle si faible de s’aventurer sur ces routes dangereuses, alors pourquoi portait elle ses vêtements de voyages et son sac ? Pour camper devant la porte ? Non ce genre de truc n’était pratiqué que par son ancien rôle, maintenant qu’elle l’avait enterré elle n’avait pu besoin de meurtrir son orgueil blessé déjà par 10 ans d’inepties…sur la place du village elle attendait, enfin plutôt elle laissé coulé le temps en même temps que cette foule de gens qui avançait. Bien que le soleil ne soit pas au rendez vous et que la température ambiante soit plutôt froide, Yume portait un short noir, avec des bottines et des gants du même coloris, son pull était lui aussi de la même couleurs, cependant une longue cape grisâtre dont elle avait remonté la capuche pour cacher son visage camouflait ses vêtements. Alors qu’elle était assise sur un banc, elle pu sentir au bout d’un moment que quelqu’un l’observait, rien de moins étonnant…elle devait intrigué avec son air mystérieux et son absence de bandeau frontal. Au bout d’un moment Yume finit par lâcher un peu au hasard puisqu’elle ne savait pas où se trouvait le mystérieux espion qui l’observait :
Je sais que vous êtes là, il est inutile de rester cacher.