Mission de rang S: Le Héro des Eaux

Aoi arriva au lever du jour près du palais de Kiri. Les anbu en faction le saluèrent et l'escortèrent à son bureau. Aoi leur fit signe qu'ils pouvaient le laisser et rentra dans son refuge dans l'immensité du palais. Il vit alors un message sur son bureau, décacheté et comportant des kanjis mentionnant que c'etait une alerte de rang A.

"Ca vient d'arriver à l'instant Mizukage-sama, en provenance de Taki no Kuni , adressé à vous et mentionnant que c'est extremement important, je l'ai deja décodé."

"Bien... tu as bien fait de me le déposer dans mon bureau de si bonne heure, Nizame-san. Tu es la meilleure interprete de Kiri. Beau travail, tu peux te retirer"

Nizame disparut en un instant et laissa Aoi consulter le parchemin.

*Mizukage-sama, la ville de Kusa no Kuni menace d'envahir nos terres peu défendues depuis notre expédition désastreuse au Pays du Riz qu'ils defendaient, un groupe de ninja a réussi à derober une relique de notre village , le Héro des Eaux. Comme vous devez le savoir c'est une arme redoutable qui confere d'immenses pouvoirs à celui qui boit de cette fiole.Aidez nous à nous défendre contre Kusa , seigneur Mizukage, l'avenir de Taki est en péril en ce jour. Votre dévoué seigneur féodal de Taki, Korega Singeki*

Aoi serra les poings sur la table alors qu'il finissait de lire la lettre.

"Humpf.... je ne peux pas envoyer d'escouades de ninjas à Kiri, tous mes sabreurs sont en mission.....il nous faut des ninjas de haut niveau pour cette mission, il faut que j'y aille personnellement avec un soutien...."

Aoi se tourna vers sa porte et posa sa coiffe de Mizukage sur son porte manteau. Il s'avanca vers la porte et se mit à parler.

"Messieurs, convoquez moi Ayame Tenchu , sabreuse de notre ville, dites lui que je l'attends ici même pour lui donner des consignes de mission. Elle revient d'une assistance réussie à un village , c'est la seule que j'ai sous la main en ce moment. Appellez moi aussi Seiji Kaldeara, je dois lui donner mes instructions concernant Kiri, il prendra mes fonctions en mon absence."

"Vous partez Mizukage-sama ? Et concernant l'Akatsuki ? Que ferons nous sans vous pour nous proteger ?"

"Ne t'inquietes pas mon ami, je ne serais jamais loin tant que Kiri aura besoin de moi, j'ai confiance en vous et en mes hommes pour défendre notre ville. Allez sans crainte, je souhaite voir Ayame-nii chan d'ici une demie heure maximum."

"Oui, Mizukage-sama !"

Aoi sentit les chakras des anbus s'éloigner , il marcha lentement vers la fenetre de son bureau et regarda au loin.

*Saku est partie aussi depuis un moment, Vegeta-sama est très occupé à Kumo, je n'ai qu'Ayame-nii chan pour m'aider dans ma tache. Elle a du acquerir suffisament d'experience....tout du moins je l'espere*

Ayame chante joyeusement une petite chanson en nettoyant de fond en comble son Dojo. De nombreux entraînements avec son cher ami Kenda Hyuga ont salement détruit les parquets en bois massif, et certaines portions du mur on même tendance à lanciner sous le poids du toit.

*Il faudra vraiment que je pense à rénover mon Dojo... Ou le toit finira pas me tomber sur la tête !*

Quelqu'un frappe à la porte. Ayame, surprise d'une visite à une heure si matinale, pose délicatement son balai contre le mur, veillant à ne pas faire basculer le mur sous un tel poids ( --' ), s'attache rapidement les cheveux en une espèce de brioche difforme au-dessus de sa tête, et court en direction de la porte d'entrée coulissante. Elle place ses doigts dans un creux de cette dernière, faisant office de poignée depuis que Kenda a fait un trou dedans avec un kunai, et fait glisser lentement la porte. Elle aperçoit alors des anbus du village de Kiri. Elle ouvre grand la porte et les considère du regard, un peu inquiète.

-Oui ? Que ce passe-t-il ?
-Mizukage Sama souhaite votre présence dans son bureau, et immédiatement.
-Oh... Fort bien, j'arrive tout de suite.

Ayame ferme la porte sans demander son reste, et court vers sa maison, à l'arrière de son Dojo, récupérer bandeau frontal et katana. Elle fixe ce dernier sur son dos, de sorte qu'il ne puisse la gêner lorsqu'elle serait en mouvements, et sert son bandeau autour de sa cuisse gauche, comme à son habitude. Puis elle sort de chez elle, veillant à bien tout fermer à clé, et concentre son chakra dans la plante de ses pieds. Une fois le bon dosage remplit, elle saute sur le toit de sa maison. Elle manque de glisser, encore une fois, sur une tuile humide.

*Grrrrrrr... Voilà ce qui arrive quand on fait pas assez attention.*

Un peu déconcentrée par une telle erreur de débutant, Ayame retrouve doucement son calme avant de prendre une profonde inspiration et de s'élancer pour le bureau du Mizukage. Fusant l'air à une vitesse vertigineuse, les mèches d'Ayame virevoltent autour de son visage, et le chignon finit par se détacher, les cheveux tombant sur ses épaules.

*Merde ! Bon tant pis c'est vraiment pas le moment de se faire belle...*

Après quelques sauts supplémentaires au-dessus des maisons de Kiri no Kuni, la kunoichi arrive enfin en vue du bureau, et saute jusqu'à la fenêtre de celui-ci. Elle aperçoit une silhouette imposante à l'intérieur, et toque discrètement sur la vitre. L'Être s'avance alors vers elle et lui ouvre la fenêtre dans un grincement sourd et strident. Ayame saute furtivement à l'intérieur, en se place au centre de la pièce avant de se retourner vers l'homme, droite, avant de s'incliner respectueusement.


-Mizukage Sama.
-Redresses toi, voyons...
-Oh...

Ayame se redresse, et scrute maintenant l'apparence de la pièce. C'est la première fois qu'elle entre dans cet endroit, et elle ne peut s'empêcher de ressentir une certaine excitation dans son coeur. Surtout à la vue de tous les objets et de toutes les décorations simples mais pleines d'esprit du bureau. Elle regarde à présent son cousin, récemment promu au rang de Mizukage, et décèle une certaine inquiétude sur son visage.

-Que voulais-tu... Que vouliez-vous me demander, Mizukage Sama ?

Intimidée par la prestance nouvelle qu'Aoi dégage dans son uniforme de Kage, Ayame se sent toute petite et insignifiante face à lui.

Aoi regarde sa cousine à peine relevée, il la sent un peu intimidée, un peu mal à l'aise, les fluctuations de son chakra sont irrégulieres, l'Okaigan les percoit aisémment. Il la regarde à nouveau et se met à sourire.

"Ayame-nii chan.... Je tiens tout d'abord à te feliciter pour ton succes lors de ta mission d'assistance, elle a été menée et accomplie de main de maitre, bravo. C'est d'ailleurs cela qui a motivé ma décision de te convoquer ici même pour une mission assez périlleuse et de haute importance stratégique pour le ville de Kiri. Je vais donc te la détailler."

Aoi s'avance vers son bureau en regardant au loin par la véranda, il se retourne vers Ayame et l'invite à s'asseoir. La jeune kunoichi sourit et s'assied en face d'Aoi qui lui sort une carte d'un des tiroirs de son bureau. Il l'a retourne face à Ayame et lui montre des points precis sur la carte.

"Comme tu le sais peut etre, la position de Kiri s'est quelque peu affaiblie depuis les incursions de l'Akatsuki qui s'est interessé à nos armes et à nos hommes et est malheureusement parvenu la plupart du temps à ses fins. Voici le pays qui compte actuellement sur nous, il s'agit du Pays de la Cascade, Taki No Kuni. Ils font partis de ceux que l'on considere commes nos alliés ou amis, la défense de ce pays est nécessaire pour prouver que notre ville est une grande puissance militaire."

Il désigne alors Kusa sur la carte et explique à sa cousine que le village caché de l'Herbe a lancé des raids sur Taki et il parle alors de l'objectif de la mission.

"Le dernier raid mené par Kusa avait pour but de dérober une relique quasi sacrée pour Taki, le Héros des Eaux. On raconte que cette fiole contient une eau mystique qui donnerait d'immenses pouvoirs à celui qui la boirait, mais on ne sait pas trop si les pouvoirs sont exagérés ou si les effets secondaires sont si dévastateurs: on dit que l'eau conduirait lentement à la mort celui qui la boirait, de nombreux Takikage auraient sacrifié leurs vies en buvant de cette fiole."

Il reprit la carte , Ayame écoutait attentivement toutes les intructions d'Aoi. Le Mizukage se leva et sourit à sa cousine.

"Tu es la seule kunoichi que j'ai sous la main Ayame-nii chan. Seiji s'occupera de Kiri pendant notre mission. Je souhaites te voir en action de mes propres yeux, je connais ta valeur en tant que sabreuse de la ville et membre du clan Rokujo, mais je veux confirmer l'image que ton rang te donne, chere cousine. La mission est périlleuse, le chef du groupe anbu est un des meilleurs ninjas de Kusa, acceptes tu d'accompagner ton Ka.... non ton cousin et ami dans cette mission ?"

Aoi allait quitter le palais de Kiri avec sa barda et Hitaza , bien rangée dans son fourreau à sa gauche. Il signa quelques papiers avant de partir, pour laisser moins de taches à Seiji. Il s'avanca vers la fenetre une derniere fois, il regarda le lointain, il était dans les temps au vue du Soleil.

"Vous m'avez fait demander Mizukage-sama ?"

"Oui....Seiji-san. Je te confies la fonction de Mizukage en mon absence, tu dois veiller sur notre ville , je dois aller à Taki le plus vite possible avec Ayame, une mission de haute importance."

"Bien, il sera fait selon vos désirs , Mizukage-sama. Mais pourquoi y allez vous en personne ?"

"Humpf....Je tiens à aider nos alliés parmi lesquels j'ai de nombreux amis ministres ou ninjas.... et puis je dois t'avouer que j'ai l'impression de négliger quelque peu ma voie du ninja depuis quelques temps. Je me demande si ma fougue au combat est encore intacte...."

Il se tourne vers Seiji et dégaine rapidement Hitaza.

"Et si ma fidele compagne est toujours aussi aiguisée et puissante qu'avant. Un peu d'action me fera le plus grand bien."

"Je vois. Bien, faites moi confiance alors, vous pouvez partir sans craintes, mais revenez nous vite."

"Nous ferrons de notre mieux avec Ayame. Bonne chance Seiji pour tes nouvelles fonctions."

"Bonne chance à Ayame-san et à vous.... toi Aoi."

Aoi esquissa un sourire à son ami Seiji et celui ci eut a peine cligné de l'oeil qu'Aoi avait disparut, une legere brise entra par la fenetre de la véranda.

Aoi arriva rapidement à la porte , il vit au loin Ayame arriver en courant avec Griffin. Ils s'arreterent pour reprendre tous deux leur souffle. Griffin vint se frotter à Aoi qui se pencha et le caressa avec douceur.

"Toi aussi tu es pret , mon vieux compagnon ? Je n'ai aucune crainte avec toi à nos cotés pour nous guider et nous proteger à présent, héhé...."

Griffin posa sa patte sur le genou d'Aoi sous le regard ravi d'Ayame.

"Bien nee-chan, allons y à présent. Il y a 2 jours de route pour aller à Taki, j'aurais besoin de l'odorat de Griffin une fois la bas, il devra essayer de sentir la moindre odeur suspecte, ou ressentir un profond instinct de tuer.... "

Ayame partit en tete , Griffin à ses cotés, Aoi en queue de peloton balayerait les environs avec son Saigo Okaigan, plus efficace que celui de sa cousine pour sentir les chakras.

(tu fais un post pour decrire le voyage, avec ou sans action à ta guise^^)

(hrpg : Bon Aoi... Si le déroulement de la situation ne te convient pas, dis le moi et je changerais.)


-Oh... Aoi-niisan... Je viens de réfléchir à quelque chose... Je sais que cela ne fera que nous ralentir de parler ici mais... Je pense avoir un plan.

-Ah oui ? Fais vite alors. Il ne nous reste que peu de temps.

-Eh bien... Je pense qu'il serait bête de se jeter comme ça, dans la gueule du loup, à Taki. Des ninja, allié au voleur du Héros des Eaux, sont surement déjà en train de nous y attendre... Je propose de tenter une infiltration. Mais la suite du plan pourrait ne pas vous plaire...

-Dis toujours...

-Faisons courir la rumeur que nous avons déserté Kiri no Kuni. Ne me regardez pas comme cela, et laissez moi terminer... Nous jouerons donc la comédie, et tenterons de nous rallier au voleur, en prétendant vouloir faire équipe avec lui. Et une fois son attention relâchée... On l'élimine et récupère le Héros des Eaux.

Aoi semble pensif. Il se frotte nonchalamment le menton avant de se poser ses yeux sur Ayame.

-Et pour quel motif aurions-nous pu déserté Kiri no Kuni ?

-L'argent. Beaucoup de ninja pourrait trahir si il y a monnaie payante derrière...

-Cela vaut la peine d'être tenté.

-C'EST VRAI ?

Ayame fait une pause.

-Enfin, je veux dire... Oui, bien sûr, ce serait la meilleure des solution.

-Allez, épates moi neechan. Quel est donc ton plan ?

-Bon… Très bien, je vais vous dévoiler ce que j’ai planifié sur le chemin du temple…

Ayame, toute excitée de pouvoir impressionner son cousin, explique rapidement le fond de ses pensées. Elle lui propose de se vêtir différemment, afin de passer pour une jeune fille orpheline qu’Aoi, habillé en mercenaire, aurait ramassé sur son chemin. Une fois infiltré dans Taki, ils se rendraient directement au repère du voleur, afin qu’Aoi lui propose ses services de puissant ninja en échange d’argent. Comme preuve de sa bonne foi, il lui confierait Ayame.Elle pourra donc en profiter pour espionner l’antre de l’intéreur. Cependant…

-Je ne pourrais porter aucune arme sur moi… Il faut que l’illusion soit totale, et que je passe vraiment pour une jeune fille orpheline et sans éducation, surtout pas une éducation de kunoichi.

-D’accord mais… Une kunoichi a des mouvements beaucoup plus… Gracieux que n’importe quelle orpheline.

-On aura qu’à dire que j’étais danseuse dans une troupe de cirque.

-Bon. Okay… Mais le fait de passer pour un déserteur me froisse quelque peu… Mais ton plan est le plus prudent et le plus ingénieux. Bravo Ayame-neechan ! Je te félicite !

Ayame rougit légèrement, et se frotte la nuque en signe de gêne.

-Bon… Je propose de nous retrouver ici même dans une heure, le temps de nous vêtir et tout mettre au point.

-Bien. Tu devrais te faire pousser les cheveux, tu te rajeunira le visage. Il existe un coiffeur spécialiste en jutsu qui peut faire pousser les cheveux. Sur ce…

Aoi disparaît dans un ‘POOF’ de fumée. Une voix résonne dans la tête d’Ayame.

-A tout de suite.






(hrpg : le texte suivant est au passé. J’arrive pas à faire de la narration au présent…)

Ayame se rendit tout d’abord au salon de coiffure. Il n’avait pas encore ouvert, mais quand le patron appris qu’il s’agissait d’une mission de la plus haute importance, il consentit à la faire entrer. Le jutsu de croissance capillaire donna la sensation à la kunoichi d’avoir un énorme poids qui lui pesait, tel un fardeau, en se balançant tranquillement autour de ses hanches. La technique était si douloureuse qu’Ayame en eu les larmes aux yeux, et elle maudit en silence l’homme pour avoir inventé un tel jutsu. Avec des cheveux éventant autour de ses coudes, elle pensait être redevenu la jeune fille de douze ans tel qu’elle l’était à l’époque.

Après avoir attaché ses cheveux dans une queue de cheval au-dessus de la nuque, la kunoichi indiqua au ‘styliste’ d’envoyer la facture à Aoi (Niark niark niark) et le quitta pour trouver le bar le plus proche. Après que la moitié d’une tasse de café n’ait été avalée, elle rechercha un visage familier dans l’assemblée grandissante de l’endroit. Il n'y en avait aucun.

Bon.

Tournant sur son tabouret, Ayame décida qu’il était temps de partir, et a balancé délicatement. En sortant du bar, elle plissa les yeux sous l’agression des rayons du soleil, et concentra son chakra dans la plante de ses pieds, afin de se rendre plus vite chez elle, là ou Griffin l’attendait. Elle choisit une nouvelle fois de prendre la voie des toits, et cassa une tuile en atterrissant un peu brutalement après avoir sauter sur le toit du bar.

*Oups ! Bah… Le prix du café était tellement exorbitant qu’il aura largement de quoi réparer…*

Ayame entra par sa fenêtre si rapidement qu’elle trébucha sur son tapis et marcha sur ses cheveux alors qu’elle tentait de se rattraper. Et elle s’écrasa lamentablement sur le sol. Elle cligna des yeux dans la confusion à ses longs cheveux avant que sa mémoire ne lui rappela l’objectif de la mission. Elle ne savait pas s’il rendait son apparence plus jeune. Elle devrait demander à Aoi.

Trébuchant de nouveau dans sa chambre, Ayame se déplaca jusqu’à sa garde-robe, afin de trouver quelque chose qui pourrait donner l’illusion d’être une ‘orpheline’ triste et sans défense. Elle possédais trois Yukata, dont deux particulièrement coloré et voyant. Le troisième était celui qu’elle portait lorsqu’elle avait la grippe. C’était un Yukata gris délavé, porté depuis l’âge de ses dix ans, et sans aucune décoration de toutes sortes que ce soit.

Par chance, il lui allait toujours, quoique cela l’irrita un peu de savoir qu’elle rentrait encore là-dedans. (Mais il lui montait néanmoins au-dessus de la cheville.

Ayame glissa aisément dans l’habit, et enfila de vieille paire de sandales, laissant à nue ses orteils. Sous son Yukata, elle fixa tout de même une pochette à shuriken (elle a su qu’Aoi confisquerait probablement ceci, mais elle refuserait de voyager sans), et une énorme ceinture blanche autours de sa taille. Elle n’en aurait pas mis normalement, mais elle ne s’est pas inquiétée. Elle pensait que ce genre de ceinture ne la rendait encore plus difforme qu’elle ne l’était déjà, mais dans ce cas-ci, quelque chose qui a caché sa taille étroite était bienvenue.

Malheureusement, elle a manqué du nombre de mains nécessaires pour l'attacher correctement, ainsi elle sortit habillée n’importe comment, se précipitant au point de rendez-vous fixé par Aoi et elle-même précédemment. Elle s'est arrêtée assez longtemps chez son voisin pour lui dire qu'elle partirait pendant quelques jours ou plus, et s’il pouvait être un amour et vérifier que personne n’entrerait chez elle ?

Ayame a tout à fait senti un art de l'auto-portrait pendant qu'elle se dépêchait de part les rues de Kiri no Kuni. Elle avait peut-être un problème de vanité depuis sa promotion au rang de Sabreuse de Kiri, mais une fille ne pourrait-elle pas avoir un semblant de fierté dans son aspect ? Non. Le Yukata était tout simplement très embarrassant...

Aoi n'était pas aux portes quand Ayame est arrivée. Elle a regardé autour impatiemment, essayant de récupérer son souffle avant de s’effondrer à genou sur la terre dans le soulagement. Toute une heure en retard et elle est quand même arrivé plus tôt que lui. Bien qu'il n'ait pas dû savoir cela.

Dix minutes plus tard, un ‘POOf’ de fumée fit sursauter la kunoichi. "Yo." Il a soulevé une main dans la salutation.

"Vous êtes en retard," elle accusa.

"Je ne suis pas," il rétorqua. "J'étais ici à l’heure. J'étais juste aller vous chercher."

Silence.

"Ah..."

Ayame se releva du sol poussiéreux et a montra sa ceinture du doigt à son cousin. "Vous pouvez m’aider avec ceci ?"

Aoi a saisit le vêtement lentement. "Okay, et comment je suis censé attaché ce machin ?"

"Jamais vu la langue d'un papillon?"

"Si."

"Quelque chose comme cela. Il vous faut juste l’enrouler."

Après plusieurs échecs désastreux, ils sont parvenus à attacher la ceinture dans une tenue acceptable. Aoi frotta son menton pensivement. "Bien, je doute qu'il soit magnifiquement attaché, mais au moins il ne se détachera pas."

Ayame respirait avec légère difficulté. "Non, jamais. Jamais."

"Ca va?"

*À peine...*

"Je vais très bien..." Elle a juste dû rentrer le ventre comme une malade, et maintenant elle était en proie à l’asphyxie. Elle s'est tournée vers le visage d’Aoi et balance ses bras. "A quoi je ressemble?" elle a demandé.

Il l'a regardée de haut et en bas, soupirant, et a mis ses mains dans ses poches. Il lui donna un regard franc que même un imbécile aurait pu lire.

"Bon…" elle a soigneusement évalué le propre aspect d’Aoi. "Vous êtes habillé convenablement... Hum... Comme d’habitude."

Ce n'était pas tout à fait vrai. Son uniforme de Mizukage avait été troqué en faveur de quelque chose de plus plat et moins remarquable, mais il était toujours évident qu’il s’agissait d’un ninja. Sa chemise avait été échangée par un simple gilet, sans aucune insigne, et il a couvert ses bras dans ce qui a semblé soupçonneusement comme des gants d'Anbu et des protèges-bras. Ou du moins, ils en avaient l’air.

"Bien, mais peut-être des vêtements civils auraient fait meilleur effet...?"

Aoi a secoué sa tête. "Je dois toujours ressembler à un combattant. L’Anbu saura à la minute où il me voit que je suis un ninja. Si j'essaye de ressembler à un civil, il sera juste soupçonneux de moi."

"Attendez," Ayame regarda ses pieds (je ne sais pas pourquoi lol) « Et il ne me reconnaîtra pas, moi ? »

"Pas avec ces chaussures," Aoi a regardé de façon tranchante ses pieds. Ayame a réalisé qu'elle avait tendance à chanceler quand elle les portait. "Néanmoins, nous dirons que vous êtes une danseuse. Cela devrait expliquer la grâce exceptionnelle que vous démontrez. Vous devrez retirer les shurikens cependant."

"je ne me déplace pas sans défense," elle a tranché.

Il a gesticulé nonchalamment et regardé loin devant lui, scrutant la route des yeux. Comme le cousin galant qu'il était, il s’écarta du chemin et fit mime d’ouvrir une porte. "Après vous, chère cousine."

Sakura a chancelé. Et elle éclata de rire.


Trois heures plus tard…


Les pieds en cloque dans ces foutues sandales, elle donna des coup de pieds dans le vide et les jeta au loin, avant de poser ses pieds nus à terre et de marcher dans la poussière du chemin isolé. Aoi marchait dans un rythme qui lui était facile, le nez enterré dans les rouleaux d’information de la mission..

Il était comme elle se l’imaginait. Drôle, serviable et sérieux quand il le faut.

Sans ses amis et son mari, elle se sent néanmoins un peu seule. Griffin est parti depuis longtemps en éclaireur sur la route, et elle n’avait personne avec qui discuter. Elle décida de s’amuser avec sa longue chevelure, modifiant le rythme de sa marche pour les sentir se balancer autour de sa taille. Ayame regarda en arrière son associé et a mâché sa lèvre. Il était en train de lire, et semblait complètement inconscient de l’environnement qui l’entoure, tout en évitant miraculeusement les trous et nids de poule de la route. Elle continua de regarder derrière elle, quand elle marcha sur un caillou particulièrement pointu.

Ayame se raidit et jura. Aoi s’arrêta brusquement et demanda. "Quelque chose ne va pas?"

"Non... Tout va trèèèèèèès très bien." Elle soupira et repris sa marche, appuyant le moins possible sur son pied blessé, tout en tentant vaillamment de ne pas boiter. La dernière chose qu'elle a voulu faire était de montrer sa faiblesse devant Aoi. Il est le chef de son clan. Elle ne voulait pas qu’il la regarde de travers juste parce qu’elle avait marché sur un fichu caillou pointu !


Ils ont marché en silence, avec seulement l'occasionnel, "vous allez bien?", "je vais très bien," et "tournez à gauche ici,". Monotonie. Néanmoins, dix mots en trois heures ont déjà paru de trop. La tension était à son comble.

De temps en temps, ils croisaient d’autres personnes sur la route. Le premier était un fermier avec un cheval et un chariot rempli de choux ( --‘ ). Il a incliné la tête poliment à Ayame (qui a souri gentiment et a incliné la tête dans le retour) et a cintré plus profondément pour Aoi (qui a ignoré l'homme plus ou moins la même manière qu'il a ignoré tout autre personne à cause de sa lecture).

La deuxième personne qu'ils ont croisée était une vieille femme avec une canne. Elle a fait une mine de désapprobation pendant qu'elle boitillait au-delà, bien qu’Ayame ne pouvait pas être sûr si elle devait se sentir offensée ou pas. Peut-être qu’elle ne pouvait supporter les ninja ? Ou les jeunes filles orphelines accompagnées par un ninja ? Ou peut-être était-elle tout simplement vieux jeu et qu’elle n’approuvait pas le fait qu’une jeune fille se promène avec un adulte sans chaperon ?

Tout bien réfléchi… C’était surement le fait de voir un homme lire en marchant et ne même pas se prendre la pierre en plein milieu du chemin qu’il l’avait fait réagir bizarrement.

Quoique...

*Bonjour à vous aussi, Madame !* Dit ironiquement Ayame en son fort intérieur de l’art de l’auto-portrait.

La troisième personne qui les a croisée était un autre fermier aux rênes d’un chariot plein de ballot de foin et de cagettes de pommes rouges.. Alors qu’il prennait la même route qu’eux, il arrêta son attelage, et leur proposa de monter dans sa charrette le temps du voyage, ce qu’Ayame accepta promptement. (Il faut voir l’état de ses pieds…)

Aoi et Ayame s’échangèrent un regard. Quel mal y avait-il à accepter ?

"Merci," Aoi a parlé aimablement et a aidé Ayame en la soulevant sur les ballots, avant de se trouver lui-même une place sur les cagettes.


La longueur de votre message dépasse la limite autorisée.
---> Je savais pas que c'était possible, lol ! Désolée pour le double post mais j'avais pas fini ! Je suis transportée par mon élan créatif XD !





(hrpg : attends j'ai pas fini >_<)

(hrpg : Suite... Pourquoi y'a une limite ? T.T C'est une atteinte à mon droit d'expression XD )


Le fermier a claqué les rênes et les chevaux se remirent au pas. Ayame a rebondi légèrement sur son matelas de paille et a étiré ses pieds dehors avant elle. Au-dessous d'elle, Aoi a sorti ses paperasses une nouvelle fois. À partir de sa position avantageuse, elle pourrait enfin jeter un coup d’œil à ces documents qu’Aoi semble protéger comme la prunelle de ses yeux. Elle commençait à peine à lire la première page…

Aoi a tourné la page. Ayame laissa s’échapper un mewl de protestation, trop près de l’oreille de son cousin pour qu’il puisse en faire abstraction. Ce dernier se retourne légèrement, et jeta un œil à sa cousine. La kunoichi regardait fermement les champs de blé qui défilait autour d’eux au fur et à mesure de leur progression , feintant de n’avoir rien fait d’autre depuis plusieurs minutes déjà.

Une longue pause sans parole s’ensuit pour les deux shinobi.

Doucement, le ninja soupira et se décala légèrement, faisant en sorte qu’Ayame ne puisse rien lire de ses documents. Il repris la lecture et la jeune fille dû trouver son propre divertissement.

Compter les arbres lui parut ennuyeux au bout de quelques minutes à peine. Le ciel était trop bleu pour pouvoir regarder passer les nuages. Le fermier était légèrement sourd, ainsi aucune tentative de conversation avec lui n’a dépassé le stade "pardon?"

Ayame tourna de nouveau son attention à Aoi. "Je pourrais avoir un peu d’eau ?"


Il fouilla paresseusement dans son sac avant de lui envoyer la bouteille. Ayame bu plus qu'elle n’en eu besoin, la plupart du temps parce qu'elle n'eut strictement rien à faire d’autre. Si Griffin était là, il l'occuperait probablement avec son jappement incessant et ses vilains tours d’adolescent. Il avait l'habitude de la gêner considérablement, mais sur sa première mission sans la bombe Griffin, elle a réalisé combien il lui manquait, combien ses stupidités lui remontaient le moral.

Parfois, elle a même regretté de recevoir un diplôme. Il lui semblait évident qu’elle allait décevoir Aoi sur cette mission, et que tout allait courir à la catastrophe. Elle se demanda pendant quelques minutes pourquoi elle avait accepté de faire une chose pareille.

Ayame regarda Aoi, le nez dans ses bouquins. Elle s’inquiétait un peu pour lui. Pas pour le fait qu’il ne parlait jamais, mais à propos de ses yeux. A force de lire aussi intensément, il allait se bousiller la vue.

Il était entièrement possible qu'il ne s’en soit même pas inquiété.

Ayame ressentit alors une forte nostalgie pour ses années passées en tant que simple Genin au village de Suna no Kuni. Le silence fait broyer du noir. Et cela en était la preuve.

Toutes ces petites missions de rang D, ces repas familial avec ses parents une fois par semaine, son innocence…

Mais ce n’était pas l’endroit, et surtout pas le moment de se plaindre…

Agitée, elle soutînt son regard sur les champs, et remarqua alors qu’ils approchaient peu à peu de la frontière. Comment pourrait-elle effectuer une mission d’une telle importance avec un tel état d’esprit ? Comment devait-elle se comporter pour que son cousin soit fier d’elle ?

Certaines de ces pensées devaient avoir eu une répercussion sur le visage de la kunoichi, car Aoi tourna sa tête vers elle et lui lâcha « Pensant à la mission ? »

Ayame a incliné la tête silencieusement, priant les cieux qu’il ne se doutait pas de ce à quoi elle pensait.

Une masse noire se jeta sur Ayame, et elle poussa un cri strident d’une puissance effroyable.

-KYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !

Les oiseaux s’envolèrent des arbres et des champs, effrayés, et même le fermier, sourd comme un pot, sursauta et poussa un cri de surprise. Il tenta de calmer ses bêtes, ruant dangereusement. Aoi, quant à lui, avait basculé de sa cagette et regardait la kunoichi, impassible, assaillit par les coups de langue de son loup Griffin, qui lui avait sauté dessus quelques secondes plus tôt.

Bientôt la faune locale s’était calmée et les chevaux reprirent la route, quoique tous leurs sens en alerte à cause de la présence de Griffin derrière eux. Allez expliquer à un canasson qu'il n'y a absolument rien à craindre pour eux d'un loup... Ayame se fit toute petite, essayant de se faire oublier, sans succès. Le fermier leur lançait même de temps en temps un regard suspect.

Aoi éclata de rire.

*Uééééééééé ! Premier signe d’humanité depuis le début du voyage ! Super…*

Ayame souhaitait de tout son cœur qu’il ne se moquait pas trop d’elle, mais fut néanmoins soulagée en voyant qu’il avait décidé de ranger ses paperasses pour engager une conversation passionnée avec elle sur une recette de cuisine à base de crevettes.

Mais elle pensait toujours à la mission.

Elle entrait en territoire inconnu.

Et elle n’avait rien à y faire.

Le soir tombait, et le fermier laissa ses voyageurs aux abords de sa ferme. Ayame et Aoi firent une courbette généreuse, remerciant l’homme de sa générosité. (Mais il n’en pensait pas moins d’eux depuis le fameux cri de la kunoichi… Il semblait presque heureux de les abandonner…).

Ils installèrent un campement, et passèrent une brève nuit, avant de se remettre en route. Mais ce voyage-ci était différent : Aoi ne sorti pas une seule fois ses rouleaux de parchemins, Qu’Ayame parvenait à haïr sans aucune difficulté, et ils parlèrent tout le long du voyage jusqu’à la frontière. Ils s’arrêtèrent devant une ligne jaune tracée sur le sol, indiquant le changement imminent de territoire. Ils entraient en terrain ami, au plus grand soulagement d'Ayame. Ils franchirent le seuil de la marque. Quelques pas. Et un sifflement surgit. Ayame voulut faire un bond, mais elle se souvînt qu'elle ne devait qu'être une simple orpheline. Elle fit donc la comédie, et fit semblant de ne rien entendre. Aoi se jeta devant Ayame et arrêta les kunai qui fusaient vers elle.

(Pensée de G : AYAME ? CA VA ?)
(Pensée de A : Je... Je crois...)

Aoi se redressa. Deux ninja lui faisaient face. Deux ninja de Kusa, et pas de Taki, comme ils se seraient normalement attendu.




(hrpg : C'était long ^^' ! Si tu acceptes le scénario que j'ai mis en place, il faudrait ne montrer aucune résistance et passer pour un déserteur et son loup, accompagnés par une orpheline. Il faut que l'on rejoigne le voleur Anbu. )

*Des shinobis de Kusa, si pres des frontieres de Taki, ce sont sans doute les voleurs que nous cherchons depuis le temps, enfin j'espere , humpf.*

"Hey vous, nous avons ordre de stopper toutes entrées à Taki no Kuni, l'annexation de ce pays au village Caché de l'Herbe est imminente et nous ne voulons pas que des civils interferent, partez sur le champ !"

"Allons, allons shinobi de Kusa, qui te dit que nous sommes de simples civils.... N'as tu pas remarqué le bandeau frontal que j'arbore sur mon front , ou t'es tu simplement permis de me juger par l'aspect vetuste et délabré de mes vetements et de ceux de ma compagne de voyage ?"

"Dis donc toi l'etranger, tu m'as l'air plutot arrogant même pour un déserteur... tu n'es pas le bienvenu ici et je te ferais remarqué que tu t'adresses à un ninja de Kusa no Kuni donc surveilles tes paroles ! Qui est ce loup et cette gamine que tu transportes ?"

"Cette gamine est une simple orpheline que j'ai prit à mes cotés pendant mon exil, elle a fuit sa ville ravagée par les massacres comme j'ai fuit mon propre village, arrogant et sournoi. J'ignorais cependant que le code du Shinobi était à ce point bafoué dans la belle région de Kusa, au point qu'un ninja manque de respect à un autre qui ne demande que le droit de passage...."

"Dis donc espece de..... tu vas voir !"

*Aoi-sama ! mais qu'est ce que vous faites bon sang ??*

Le ninja chargea Aoi katana levé, il lanca plusieurs shurikens. Aoi se leva et disparut, les shurikens tombant non loin du pauvre Griffin tout aussi inquiet qu'Ayame. Soudain le ninja ennemi se retrouva genoux à terre, son katana retomba juste devant lui, Aoi se tenait derriere lui et lui tenait un bras vers l'arriere. Il tourna legerement sa main et le bras commencait à craquer tandis que le shinobi hurlait de douleur.

"Je suis désolé que tu me forces ainsi à t'apprendre les régles du code d'honneur des Shinobis, ninja de Kusa..."

Aoi tourna un peu sa main et le shinobi se tordait de douleur au sol.

"Euh.... attends une minute l'étranger...laisse mon compagnon et excuse le de son manque de respect du code... Nous t'accordons le droit de passage, à tes risques et périls... Dis nous seulement ce que tu cherches dans cette région ?"

Aoi sourit et lacha le bras du ninja qui était allongé dos au sol en se le tenant.

"J'ai fuit ma patrie qui m'a tant décu pour partir à l'aventure par dela le monde... Je souhaite juste poursuivre ma route à travers Taki..."

"Je vois... je ... hum... pourrais tu accepter de servir une nouvelle puissance... le seigneur Nobunaga recherche des hommes pour envahir ce pays, il dispose d'une arme redoutable dérobée à Taki et tu pourrais beaucoup y gagner à accepter de nous aider dans notre tache, Watari Shinobi. Tu pourrais devenir assez riche pour passer le restant de tes jours dans cette region une fois conquise...."

"Pour qui me pre....."

Aoi vit Ayame qui le tirait par la manche de sa veste, jouant son role de gamine a la perfection et surtout lui faisant eviter de rater l'occasion de rencontrer le seigneur en question, Ayame venait de lui faire comprendre que çà pouvait etre le fameux voleur.

"Humpf... excuse moi ninja de Kusa, ton ami m'a quelque peu énervé et je me suis emporté légerement... c'est d'accord, conduis moi à ton seigneur, dis à ton ami de prendre place sur le chariot à ma place pendant le voyage, si son bras le lance trop...."

"Fantastique ! Mais dis moi, quel est ton nom l'ami ?"

"Mon nom .... tu l'as deja trouvé toi même, appelle moi l'Etranger, voici Yukie et le loup se nomme Hyo. Bien ne perdons plus de temps , conduis moi à ton chef désormais."

"Bien... Kantarou, monte sur le chariot tu nous retarde avec tes affronts et ton bras ...."

Le convoi se mit alors en route vers le camp du Seigneur Nobunaga, Aoi avait parfaitement joué son role tout comme Griffin et Ayame, il semblait que Nobunaga n'etait autre que le voleur du Heros des Eaux, çà ne faisait plus guere de doute.

Reprenant la route, escortés par nombre de ninja, Aoi marchait fièrement, regardant loin devant lui, le regard impassible. Ayame, en toute bonne comédienne que ce soit, se rapprocha un peu de son cousin et lui attrapa le bord de sa chemise, feintant un regard apeuré.

Ayame se déplaçait néanmoins facilement sur le terrain escarpé, jonché de pierres et de branches d’arbre précédemment brisées par une certaine tempête. Plus ils avançaient, plus le paysage semblait désolant. La kunoichi se risqua à poser une question.

" Euh… Ano… Monsieur ? "

Un ninja se retourna vers Ayame. Son regard s’adoucit légèrement avant qu’il ne s’abaissa au niveau de son visage. Ayame sentit la crête de Griffin se dresser, et elle supplia le ciel que le ninja ne l'avait pas noté.

"Qu’est ce qui s’est passé ici ? Il y a eu une grosse tempête ?"

"Ah ça…"

Le ninja se redressa, un sourire maléfique aux lèvres. Sa brève expression de tendresse de tout à l'heure semblait bien lointaine à présent...

"C’est l’œuvre de notre maître, Nobunaga ! Il a détruit et infiltré à lui seul le village de Taki no Kuni avant de leur dérober le Héros des Eaux ! Et en plus –"

Et le ninja fit les éloges de son maître pendant la majeure partie de notre voyage, sans se rendre compte qu’il venait de nous donner gracieusement la pièce manquante à notre puzzle : nous savions que Nobunaga était bel et bien le voleur du Héros des Eaux.

Ayame esquissa un sourire, veillant à jouer son rôle d’orpheline sur le bout des doigts, sans lâcher la chemise d’Aoi, fermement ancrée dans ses doigts fins et fragiles. Cependant, elle ne put s’empêcher de laisser s’échapper un sifflement de douleur, en posant ses pieds nus sur une ronce couchée au sol. Le ninja s’arrêta alors de parler et proposa une pause, ce qu’Ayame accepta avec joie, bien qu’elle ne soit pas vraiment fatiguée.

* Joue la comédie Ayame, joue la comédie… *

Mais un autre ninja, plus imposant et distant que les autres, resté en arrière du groupe la plupart du temps, coupa la conversation sèchement.

"Il n’en est pas question. Nous sommes déjà suffisamment en retard. La présence de cette orpheline nous ralenti..."

Il la regarda d’un air dédaigneux.

"... Bien qu’elle pourrait intéresser Nobugana, je me demande si on ne devrait pas l’éliminer ici."

Ayame fut prise de panique. Elle cherchait une arme, mais elle n’en portait aucune sur elle. Et puis c’est quoi cette histoire ? Intéresser Nobunaga ?

"Je me suis attaché à elle. Il n’est pas question de la tuer . A moins que…" Aoi concentra son chakra. " Vous ne tenez pas tant que ça à vivre vieux et riche… " L’air se mit à devenir lourd, et les feuilles des arbres semblait trembler. La tension était à son comble...

" Très bien… "

Ayame a incliné la tête loyalement, conscient du fait que son visage était probablement assez pâle pour s’assortir avec sa ceinture blanche. Elle accélèra son rythme de marche, craignant de nouveaux reproches de la part du ninja. Alors qu’Aoi mettait ses mains dans se poches d’un air nonchalant. Ayame jetait de temps en temps un œil sur son agresseur. Il était étonnant. Epaules carrées, haut de pus de deux mètres, il semblait posséder une force de titan. Heureusement qu’Aoi l’avait empêché de la tuer...

L’air de la forêt était inconfortablement chaud et humide, rendant la peau d’Ayame moite et collante. Et l’humidité frisait ses cheveux de longueur de coude. S’ils n’étaient pas en train de pendre et de balancer autour de ses hanches, ils se collaient à son visage humide et moite... Elle marchait encore une fois sur des cailloux pointus, et failli jurer un gros mot pas très adapté à une orpheline digne de ce nom. Elle préféra faire semblant de pleurer. Aucune réaction des autres ninja, mais elle sentait bien qu’Aoi devait avoir fortement envie de rire, si la situation n’exigeait pas autant de sérieux…

Chaque kilomètre parcouru semblait apporter un nuage noir de plus au-dessus de la tête d’Ayame.

"Yukie?"

"Quoi?" Elle a répondu sèchement, et l'a immédiatement regretté. Rien de tout cela n’était de la faute d’Aoi. Elle n’avait aucun droit de lui répondre comme ceci, et devrait à tout prix éviter de blesser ceux qui tentait de la soutenir. Elle pris une profonde inspiration avant de lever son regard sur celui de son cousin. "Qu’y a-t-il?" elle parla plus gentiment.

Si Aoi avait remarqué son humeur noire, il avait bien fait de ne pas la souligner. "nous avons besoin d'une pause," dit-il simplement. "Avant d’arriver à la frontière et de vous rencontrer, nous avions longuement voyager, et nous sommes un peu fatigués. "

"Humpf… Okay."

Ils trouvèrent un endroit relativement sec où s’asseoir, avec de grand chênes centenaires ; dont un qui avait des racines tellement énormes, nouées au-dessus de la terre, que tous les ninja auraient pu s’y allonger aisément. Aoi lui remit un sandwich au fromage, et ils mangèrent silencieusement.

Elle n'a pas eu la présence d’esprit de parler un peu, afin de soulager son humeur noirâtre. La mission occupait trop d'espace dans sa tête pour s’amuser de quelque chose que ce soit, surtout depuis que le ninja avait prononcer cette phrase, qui hantait Ayame à chacun de ses pas.

Elle pourrait intéresser Nobunaga…

.

Aoi fini son sandwich le premier (il a toujours été un mangeur rapide, ce qu'Ayame avait noté depuis quelques temps) et s’appuya contre la racine de l’arbre, penchant sa tête en arrière et soufflant un peu. L’appétit de la kunoichi avait quant à lui disparu, et elle picorait de temps en temps sa nourriture du bout des lèvres.

"vous devez manger."

Ayame tirait une drôle de tête, elle savait ce qu’Aoi insinuait. Un ninja doit manger correctement pour maintenir son énergie et sa vigueur à un niveau optimum. Un ninja affamé tombera plus vite qu’un dont le ventre est bien rempli. Mais Ayame pensait que si elle prenait une bouchée de pus, elle allait tomber malade. Son estomac la faisait souffrir presque autant que sa tête.

Peut-être qu’Aoi l’avait deviné, c’est pour cela qu’il n’insista pas plus longtemps sur le sujet. Au lieu de cela, il s’est relevé doucement et a étiré ses bras vers le ciel, détendant ainsi tous ses muscles.

"Vous voulez un peu d’eau?" Un des ninja tendait une gourde d’eau à Ayame. Elle hésitait à s’en saisir, mais le regard que son cousin lui jetait en disait long. Il fallait garder le plus loin possible tout comportement suspectable. Elle saisit la gourde, remerciant timidement le ninja, et en but une longue gorgée.

*J’espère seulement que ce n’est pas empoisonné…*



"Bon," Celui qu'Aoi avait blessé précédemment coupa le long silence qui suivit. Il tenait son bras immobilisé dans un semblant de chemise, et grimaçait de douleur de temps à autre, surtout quand le chariot butait dans une racine. "nous vous conduirons à Nobunaga. Il peut être intéressé par votre offre."

Il jeta un regard étrange à Ayame, et il étouffa un rire.

*Nobunaga pourrait être intéressé… Ce ne serait quand même pas... ? *

Aoi paraissait aussi désemparé que sa cousine. Il semblerait qu’Ayame allait devenir plus importante qu’ils ne le pensaient dans les négociations avec le voleur. Le Mizukage regarda la petite Kunoichi dans les yeux, et semblait lui dire :

"je suis désolé,"

Désolé pour quoi ?

Désolé qu’elle n’allait qu’être une espèce de monnaie d’échange ? Désolé de ne pas s’en être rendu compte pus tôt? Désolé pour tous les cailloux pointu sur lesquels elle s’était meurtri les pieds ?

Ayame rougi légèrement et a secoué sa tête. "Ce n’est pas votre faute," Semblait-elle lui répondre. Ce devrait être elle qui devrait lui adresser des excuses. Après tout, ce plan stupide était né dans son esprit stupide, aussi stupidement qu’on ne pouvait l’imaginer.


Et, une heure plus tard, ils arrivèrent à l’antre de Nobunaga.

L’endroit n'était pas parti aussi lointain que ce qu’Ayame avait à l'origine imaginé, mais au moins il semblait aussi identiques que ce qu’elle s’était imaginée. Avec les bâtiments gris pâle et les toits plats, il était trop moderne pour être traditionnel, mais trop vieux pour être en accord avec les modèles courants. On aurait dit que Nobunaga s’était installé là depuis longtemps, et qu’il avait tout planifié depuis tant d’années passées cachés, ici. Du moins, c’est ce qu’indiquait l’apparence de l’endroit.

Ils sont alors passés sous le seuil d’une immense porte. Puis d’une autre. Et puis un troisième ensemble de portes avant qu'ils n’aient finalement pénétré à l’intérieur du repaire des voleurs. Ayame a échangé quelques regards discrets avec Aoi. Avec trois portes aussi solides et aussi bien gardées, il ne devait pas être aisé d’entrer sans invitation. Ni d’en sortir d’ailleurs... Pas avec trois enceintes entourant le domaine, blindées de fils de fer barbelé, de gardes et de jutsu pièges de toutes sortes..

Les ninja qui les avaient mené jusque là les quittèrent, remplacés par deux autres shinobi, plus grands et plus massif encore que tous les autres. Ayame cru voir le ninja blessé au bras leur lancer un regard malveillant avant de disparaitre de leur champ de vue. Tandis que l'un d'entre eux allait à l'intérieur, annoncer vraisemblablement leur arrivée, l'autre garde restait à leurs côtés.

"Belle journée, huh?" le garde dit poliment.

Aoi le regarda plus que brièvement, comme s’il évaluait le mérite de la conversation, avant de répondre brièvement. "Mmh," fut sa seule réponse.

La garde ne fit aucune remarque à l’attitude désobligeante d’Aoi, et ne s’avisa même pas de regarder ou d’adresser la parole à Ayame, ce qui la mettait modérément en colère. On ne l’avait jamais traité avec aussi peu de respect… Pas depuis qu’elle était une enfant, bien que ce fût ce qu’elle voulait depuis le début.


Les minutes ont traînées.

Aoi a sorti un livre dont Ayame n’avait jamais soupçonné l’existence sous les habits d’Aoi, alors qu’elle s’amusait à s’équilibrer sur une jambe, puis l’autre, et cela indéfiniment, tentant de soulager ses plantes de pieds meurtries. Le garde, quant à lui, avait sorti son propre livre, qui ne paraissait pas aussi innocent que celui d’Aoi…

Enfin, l'autre garde est revenu. "Nobunaga sama est un homme occupé," il dit fièrement. "mais heureusement, vous êtes venu à un moment opportun. Il est prêt à recevoir des visiteurs dans le salon. Mai et moi vous escorteront là."

L’homme dénommé Mai et son équipier nous conduisirent donc vers un bâtiment central du composé. Ils déchaussèrent leurs chaussures dans le hall d’entrée, et Aoi les imita. Une vieille dame vînt ramasser leur chaussures, et fit une grimace en voyant Ayame, les pieds nus. Ils prirent ensuite une multitude de couloirs et d’escaliers, à un rythme si lent qu’Ayame remercia le ciel que le parquet fut si doux au contact de ses plantes de pieds, et elle voulait que cela dure éternellement. Et les gardes s’arrêtèrent devant une porte plus imposante et plus décorée que toutes celles que la kunoichi n’avait jamais vues. Sertie de pierres précieuse et peinte d'or, on aurait dit qu'il fallait bien plus de deux hommes pour pouvoir la bouger.

Mai frappa à la porte "Nobunaga-sama. Vos visiteurs sont ici."

"Faites les entrer."


La voix était d’un baryton profond qui semblait enrouée par l’âge. Ayame déglutit silencieusement. Elle l’imaginait bien vieux, gros, avec des joues joufflues et de petits yeux porcins. C'était peu probable cependant, considérant le fait qu’il était un ninja d'élite. Mais que pouvait-elle imaginer d’autre?

Puis la porte s’ouvrit, laissant un premier aperçu de la cible.

Il était assis à une table basse avec une tasse de thé portée à ses lèvres.

Vieux, gros, les joues joufflues et des yeux porcins. Les lèvres minces et étonnemment tordues au contact du liquide chaud et parfumé. Son front était tellement bas que ses yeux étaient à peine évidents.

Grands dieux...

Il était exactement comme elle se l’était imaginé. Un aspect pervers et dégoutant. Comment a-t-il pu dérober le Héros des Eaux dans un état physique aussi déplorable ?

Ayame désespérait.

Aoi est entré le premier, trainant Ayame derrière lui, qui avait agrippée sa chemise dans un parfait jeu d’enfant innocent. Quand il s'est assis, les jambes croisées en face de Nobunaga, la kunoichi s’est installée derrière lui, légèrement décalée sur sa gauche. Elle a fixé le plancher, mais elle pouvait sentir le regard de Nobunaga posé sur elle.

"Que me vaut le plaisir?" il a demandé dans la même voix aigre qu’avant. Il posa son regard sur Ayame. Un frisson lui parcouru le dos.

*C'est... Un... Per-*

Aoi sentait l'inquiétude d'Ayame , l'homme était vraiment effrayant, une espece d'homme agé et boursoufflé qui sirotait son thé tranquillement devant Aoi et Ayame, un homme qui parlait avec une voix grave et ténébreuse.

Aoi vit l'homme poser son regard sur sa cousine. Il serra le poing du bras auquel Ayame s'agrippait. Sa cousine posa sa main sur la sienne, elle l'invitait à se calmer, Aoi lui sourit et regarda à nouveau l'homme qui n'avait pas remarquer l'instant de colere du Mizukage, sa cousine l'avait stoppé à temps.

"Que me vaut le plaisir ?"

Aoi se pencha legerement en avant, invitant Ayame à faire de même.

"Seigneur Nobunaga, merci de votre hospitalité. Nous sommes ici car vos hommes nous ont convié dans votre demeure, ils m'ont revélé que vous cherchiez des hommes, et je pense que je ferais parfaitement l'affaire..."

Aoi caressait Griffin à sa gauche pour rassurer l'animal et montrer au seigneur qui le contemplait qu'il était assez docile.

"Bien... j'ai senti qu'un chakra assez fort émanait de toi dès l'instant où tu es entré dans mon antre avec tes amis... Je souhaiterais te donner ta chance, cependant concernant cette fille et ce loup, je ne vois pas ce qu'ils apporteraient à mon armée, quoique la fille pourrait m'apporter autre chose je pense..."

"N'y pensez même pas mon brave seigneur... Yukie est orpheline et je me suis fait la promesse de ne me jamais séparer de ce loup et d'elle lorsque j'ai déserté mon village..."

"Quelqu'un de si puissant avec de tels sentiments, je commence à douter de ta force l'ami..."

Nobunaga regarda son garde blessé par Aoi , il voyait les marques de la poigne d'Aoi sur son bras et ne finit même pas sa phrase à la vue de cette derniere, il se contenta simplement de sourire et d'enchainer.

"Mais j'accepte donc de vous integrer dans ma force spéciale, Taki risque de bientot tomber maintenant que j'ai leur précieux Héros des Eaux."

Nobunaga tapota un petit coffret à coté de lui, cela intrigua les shinobis de Kiri, ils savaient désormais où se trouvaient la relique de Taki.

"Dis moi... l'Etranger c'est cela ? Tu es sur de ne pas vouloir m'accorder quelques heures en compagnie de la jeune fille ? Tu m'en verrais tres décu si tu refusais tu sais..."

Les gardes dans la piece posèrent une main sur leurs fourreaux, Aoi n'etait nullement impressionné mais feinta de l'etre quelque peu , il sourit à Nobunaga. Il se penche vers Ayame et lui dit:

"Yukie, tu voudrais aller voir Nobunaga-sama, je pense qu'il voudrait te demander quelque chose, sois gentille avec lui çà va aller ne t'en fais pas."

Aoi cligna de l'oeil rapidement et Ayame sourit interieurement, elle savait ce qu'elle avait à faire. Aoi entoura le corps de Griffin de son bras et tapota le flanc de l'animal, il le rassurait tandis que sa maitresse s'approchait timidement de Nobunaga.

"Ne t'en fais pas mon ami... ta maitresse sait ce qu'elle fait, je vais avoir besoin de toi donc soit pret."

Griffin se frotta à Aoi sans doute pour lui dire qu'il serait là lui aussi.

Ayame s'arreta à quelques metres de Nobunaga.

"Allez viens me voir !"

Ayame s'approcha de Nobunaga et celui ci passa sa main dans les cheveux defaits de la kunoichi qui ne pouvait feinter son malaise. Elle pensa alors à ce qu'Aoi lui avait enseigné pendant leurs longs entrainements au dojo Rokujo.

"Aoi-nii san, qu'est ce qui rend le Sumi si different des autres affinités de ninjustu ?"

"Et bien ma chere cousine, tu connais sans doute le prestigieux clan Kaguya. On dit que leur corps entier est une arme de par leur prodigieuse capacité de créer des os et de les extraire ou les faire sortir de leur corps à volonté. Les Kaguya et les Rokujo sont pareils: notre corps entier peut nous permettre de faire sortir le Sumi , tous nos pores de notre peau en fait, sauf qu'à l'inverse des Kaguya notre affinité est plus maléable et tout aussi solide... Nous sommes de vraies armes mais aussi de vrais virtuoses en combat, notre Sumi est aussi puissant que l'est notre créativité, notre agilité, notre force d'esprit... C'est ton cerveau qui donne de la force au Sumi , qui le rend mortel et efficace, ne l'oublie pas, Ayame-nee chan."

Ayame regarda alors Aoi qui souriait légerement et lui faisait signe de servir un verre de thé à Nobunaga, elle percut le chakra de son cousin, elle sentait qu'il le malaxait, même avec l'Okaigan encore dissimulé dans ses yeux de jeune fille.

"Oooh, charmante attention mon enfant, je t'en pries ne t'arrete pas...."

Ayame saisit gracieusement la theiere, toute forme d'angoisse semblait avoir disparut en elle , elle s'approcha de Nobunaga qui soulevait sa tasse en l'air. Ayame versa le thé , la main de Nobunaga s'approchait legerement du bas du dos de la jeune fille quand soudain une pointe encrée jaillit de sa paume de main et vint se placer juste en dessous du cou de Nobunaga, Ayame attrapa la main du seigneur et l'empecha d'accomplir son acte odieux.

Les gardes commencerent à bouger mais Aoi expulsa de l'encre par les pores de sa peau qui le transformerent en un véritable gardien fait d'epines.Les gardes s'arreterent devant lui.Griffin bondit sur la table et grognait sur les autres gardes.

"Nobunaga, dis à tes hommes de poser leurs armes, sinon tu périras par ma lame !"

Aoi prépara des projectiles encrés au bout de ses phalanges,scrutant rapidement les dizaines de gardes autour de lui.

*Parfait Ayame, je suis pret, j'espere seulement que Nobunaga les fera tous reculer pour que nous puissions nous enfuir...*

Nobunaga s’était mis à transpirer, et puait comme un rat mort. Ayame, le corps aussi près de celui de l’anbu, sombra dans un profond ressentiment de dégoût. Voyant qu’il ne réagissait pas, elle appuya doucement la lame noirâtre sur sa gorge, et en coupa légèrement la peau. Elle approcha sa bouche de l’oreille de celui qu’elle appelait inconsciemment dans son esprit ‘le Porc’, et murmura quelques mots, que seul ce dernier pouvait entendre :

"Si tu ne retiens pas tes ninja, je vais te saigner, te retirer la peau du visage et m’en faire un masque avec lequel je tromperais tes hommes de main en me passant pour toi. Et toi, tu souffriras, les yeux exorbités… En voyant ta peau contre la mienne, mais pas dans la même situation que celle que tu espérais de moi, n’est-ce pas ?" Elle eu la nausée en pensant à ce qu’elle aurait dû faire avec le Porc si Aoi n’était pas intervenu. "Jamais, plus jamais tu ne m’auras aussi près de ton corps…"

Elle fronça les sourcils, et un filet de sang coulait maintenant de la coupure faite par la kunoichi. Elle sentait Nobunaga trembler sous ses doigts, et il tenta d’ouvrir la bouche. Ayame plaqua sa main contre cette dernière.

"Fais bien attention à l’ordre que tu vas leur donner…"

Il déglutit bruyamment, et, les yeux roulant de terreur, il cria à ses hommes.

"Lâchez vos armes, jeter les aux pieds de l’Etranger ! Et ne manifestez aucune résistance ! Je vous paierais pour ça ! Et gracieusement !"

La dizaine de ninja qui les entourait se jetèrent chacun quelques regards discrets, avant de lancer, hésitants, les armes qui portaient sur eux. Ayame libéra l’homme de son emprise, après lui avoir maladroitement fait couler sur ses jambes le thé bouillant qu’il prenait tant de plaisir à voir être servi par la pseudo orpheline. Mai et l’homme au bras cassé, Kantarou, se sont reculés, le regard noir. Ils s’échangèrent un rire froid, pensant probablement au labyrinthe de couloirs, d’escalier et de portes qui le attendaient, et aux murs d’enceinte du composé.

Ayame se saisit rapidement du coffret, et sauta aux côtés de Griffin et d’Aoi.

"Merci, Nobunaga sama," Aoi fit une courbette ironiquement insultante et pris la main d’Ayame pour la mener en dehors de la pièce. Griffin ferma la marche en reculant et en montrant les dents, soulignées par un grondement sourd et grave qui en faisait trembler plus d’un dans la salle, surtout le Porc.

Ah, enfer, un vieil homme avait eu envie d’elle… Comment pourrait-elle se regarder encore dans un miroir ?

Ils se mirent à courir, et Ayame, grâce à son ouïe de maître loup, sembla entendre un semblant d’agitation dans la pièce de Nobunaga.

"Attrapez les ! Ne les laisser pas s’enfuir avec le Héros des Eaux !"

Ayame, qui s’était retenue d’en dire depuis qu’ils étaient entré en contact avec les hommes de Nobunaga, pris un plaisir immense à prononcer le mot ‘Merde’ avant de s’adresser à son cousin :

"Aoi-niisan ! Ils sont à nos trousses ! Je… Je peux les entendre !"

Etonnée par sa propre ouïe, elle sentit Aoi changer de direction et de la mener vers un mur. Il s’arrêta en face, et posa son oreille dessus. Il esquissa un sourire satisfait avant de se retourner vers sa cousine, le regard grave.

"Montre moi ce que tu sais faire. Exploses moi ce mur."

Ayame regarda le mur, perplexe. Il devait bien faire dans le mètre de largeur, et ses faibles muscles n’allaient pas vraiment l’aider. Griffin se frotta contre elle avant de s’adresser à elle.

(Pensée de G : Les muscles, c’est pas ton fort. Mais tu contrôle parfaitement ton chakra… Donc ?)

Une idée, avancée par Griffin, fit ‘TILT’ dans son esprit. Elle malaxa rapidement son chakra, avant de lever son poing vers ledit mur soit-disant imbrisable pour sa faible musculature. Elle serra le poing, et lança son coup. Elle fit exploser une quantité phénoménale de son chakra avant l’impact, dans son poing, et le mur vola littéralement en éclat sous la force du coup. Ayame cru entendre des cris de surprise de la part des hommes qui se rapprochaient d’eux. Et elle comprit. Aoi avait trouvé un mur qui bordait l’extérieur du bâtiment. Sans attendre pus d’explications, elle sauta dans le vide, suivi par Griffin, et Aoi eut la présence d’esprit de placer un genjutsu au niveau de l’explosion, faisant croire aux ninja que le mur est intact. Au moins, ils allaient gagner un peu de temps. Il sauta à son tour, et se receptiona aux côtés du loup et de sa maîtresse.


Aoi demanda rapidement, "Tu as bien le coffret ?"

Elle le lui tendit, et il inspecta son contenu après l’avoir saisi. Il afficha un sourire satisfait, montrant la réussite de l'infiltration.

Ayame sourit à son tour. Soudainement, ses yeux s’élargirent. "Hum… Aoi niisan ?" Elle marqua une pause, "Vous… Saignez…" Ayame montra du doigt une petite blessure sur le front de son cousin, probablement faite pendant l’explosion du mur.

"Hm?" Aoi effleura la blessure du doigt, et regarda son sang rouge vif s’étaler sur le bout de ces derniers.

"Ew ! Vous en avez mis sur le coffret !" Ayame grinça des dents. Elle n’aime pas voir le sang de ses amis.

"désolé."

"Vous auriez pu éviter les projections de ciments !?"

"désolé."

"Vous mourrez en vous vidant de votre sang, un jour !"

"probablement."

"je suis juste apprentie médecin vous savez ? Je ne peux pas guérir ça.."

"Pas grave."

"Où avez vous rangé les pansements? Bon, pas le temps. Je vous met un des miens."

"Ok."

Ayame sortit un paquet rose de sa poche, et en extracta un pansement Hello Kitty. Aoi pouffa de rire, mais s’arrêta tout de suite quand il compris que le pansement… Ben il allait l’avoir en plein sur le front. (hrp : j’aime les longs posts… On peut faire faire n’importe quoi aux personnages…). Aoi, un splendide pansement sur le front, proposa non sans gêne une alternative à Ayame. Passer par les cuisines. Il y aura peut-être là-bas une sortie vers l’extérieur. Ayame et Griffin donnèrent un signe d’assentiment silencieux, avant de concentrer leur chakra respectif dans leurs jambes.

C’était facile de trouver les cuisines, ils devaient juste suivre l’odeur de tempura frit et de miso. Au moment où ils passèrent par les portes battantes, ils reçurent quelques douzaines de regards surpris et déroutés de cuisiniers et serveurs en tout genre. Ayame fut d’ailleurs prise de pitié en voyant la mince tenue que portait les serveuses de Nobunage le Porc. "désolée," dit-elle rapidement. "Où se trouve la porte ? Nous devons nous rendre pour une mission spéciale commanditée par Nobunaga sama lui même."

Quelques mains se sont pointées vers une porte, devant laquelle e trouvait un gamin, âgé de pas plus de huit ans, portant un panier pleins de choux. Au-delà de la porte... L’extérieur.

Alléluia.

Ayame murmura quelques mercis aux ouvriers de cuisine, et ils se dirigèrent calmement vers la sortie, le regard impassible. Le petit garçon recula, effrayé par Griffin.

Mais est ce que ça allait être aussi simple ?

"Oy, vous là."

Raté…

Ayame se raidit et se retourna. Un soldat habillé dans une tenue équivalente à celle de son cousin se posta devant eux. Ayame cru reconnaître la voix de Mai derrière la porte d’entrée de la cuisine. Et elle avait vu juste. Ce dernier surgit dans la pièce, hurlant :

"arrêtez-les ! Ce sont des espions !"

"Attrapez les ! Attrapez les tous les deux !"

Le ninja qui les avait précedemment escorté leur barrait à présent la route, il forma des sceaux et frappa le sol devant lui.

DOTON ! DAIGEKKI !

Une immense paroi de terre apparut derriere lui, bloquant la seule sortie, derriere eux, les ninjas de Nobunaga apparurent bloquant l'acces aux cuisines, les serveurs et cuisiniers paniqués se couchérent à terre.

"Rendez vous, vous ne pouvez pas nous échapper !"

Aoi croisa ses avants-bras et tendit legerement ses phalanges , Ayame put voir les projectiles noirs dépasser des doigts de son cousin.

"Ayame-nee chan... dit il discretement, tu detiens le Heros des Eaux , tu dois t'enfuir et je te couvrirais, mais surtout ne bois pas cette fiole sous aucun prétexte, ta mission est de la proteger au péril de ta vie et de la ramener en mains propres à Taki. Son pouvoir est grand mais meurtrier, ne l'utilise pas et vas t'en ! Je m'occupe de retarder les ennemis..."

"Mizukage-sama ! Je ne peux pas te laisser ici ! Tu es trop important pour notre village, je ne pourrais pas vire paisiblement s'il t'arrivait quelque chose et que je n'etais pas à tes cotés pour te proteger, c'est le serment que j'ai prété en devenant Sabreuse de Kiri ! Je..."

Aoi tendit son bras vers un mur , son pouce se dressa subitement en l'air , Aoi serrait le reste de son poing avec conviction; il tourna sa tête vers Ayame.

"Je te fais la promesse de battre ces types et de te rejoindre au plus vite, ne t'en fais pas pour ton serment, tu l'as deja suffisament honoré auparavant. Maintenant depeche toi , je ne trahirais pas une promesse faite en prenant cette pose quelque peu ridicule... un de mes eleves me l'a souvent faite et il n'a jamais echoué en l'arborant cependant... Maintenant prépare toi !"

Ayame sourit , répondant au sourire sincere de son cousin.

"Bien, je suis prete Aoi-nii san, Griffin aussi."

Des ninjas jaillirent derriere eux , Aoi vrilla en arriere et saisit dans sa poche un parchemin explosif qu'il attacha à un kunai qu'il lanca vers Mai et son mur. Le kunai percuta le mur et le fit exploser.

"Foncez vous autres !"

Aoi terminait sa vrille et était à quelques metres des ninjas.

SUMI NO TENSHI SENDAN !

Il envoya les projectiles de ses phalanges sur les ninjas qui sautaient sur Ayame, il les toucha tous et les ninjas retomberent au sol criblés par les phalanges d'encre d'Aoi. Les autres esquisserent un mouvement de recul.

"Merde !!! Attrapez le vous autres ! Je m'occupe de la fille !

Ayame passa par la porte suivie de Griffin, Mai s'elanca sur eux tandis qu'Aoi se retournait pour essayer de l'en empecher.

"Ayame ! Griffin faites attention ! Ne chechez pas le combat fuyez !"

Aoi était dos à ses ennemis, il sentit certains l'attaquer mais des pics d'encre jaillirent depuis son dos.

SUMI SAWARIBI NO YOROI !

Les pics empalerent les trois ninjas ayant attaqué le Mizukage. Aoi sourit et retracta ses defenses, laissant tomber lourdement au sol les corps des ninjas ennemis.

"Quelle impressionnante défense, l'Etranger...."

Aoi regarda en l'air et vit alors le massif shinobi de l'escorte percher sur une poutre, ce dernier sauta au sol qu'il fit trembler à l'atterissage, il semblait posseder une force physique et une corpulence assez impressionnante.

Le massif ninja s'adressa à ses hommes.

"Vous n'etes que des larves tous autant que vous etes ! Vous faites honte à votre seigneur en n'ayant pas su empecher le vol de la relique de Taki !!! Vous meriteriez tous la mort par mes poings pour çà !"

Les ninjas frémirent legerement, le leader du groupe en imposait vraiment c'est certain, il semblait etre craint et respecté ce qui n'echappa pas à Aoi.

"Qui es tu vraiment l'Etranger ?"

"A quoi bon poser une telle question , alors que tu es sur le point de mourir ?"

"Mouhahahahaha ! Pauvre fou ! C'est toi qui va périr ici ! Creve enfoiré !"

DOTON ! GARAKUSHI NO JUTSU !

Le ninja frappa le sol de son poing et le fit se fissurer rapidement , Aoi sauta en l'air mais le ninja était face à lui, comment un tel monstre de chair pouvait il bouger aussi rapidement !

KENGEKKI !

Il frappa de son poing Aoi qui bloqua le coup avec sa lame, le poing du ninja était recouvert de terre.

"Tu as une défense vraiment remarquable... mais ma force l'est tout autant !"

"Humpf..."

Aoi vrilla et donna un violent coup de pied dans le menton du ninja, de la terre en tomba mais Aoi frappa le ninja des deux poings, recouverts d'encre et le fit retomber au sol , fauchant plusieurs ninjas au passage, mais le ninja était bien sur ses appuis , il se frotta le menton.

"Je ne suis pas seulement capable de me défendre tu sais ...."

Aoi regarda rapidement vers la sortie.

*Ayame, Griffin, sauvez vous vite... le combat risque de durer un peu plus longtemps que prévu...*

Ayame et Griffin couraient dans la forêt à toute allure. Le paysage défilait si vite que la kunoichi ne remarqua pas tout de suite l'état dans lequel se trouvait la faune et la flore locale... Les arbres étaient nus, et l'écorce s'effritait et se détachait, les animaux avaient tous disparus depuis longtemps. L'endroit était apocalyptique...

Les deux partenaires concentrèrent leur chakra dans la plante de leurs pieds, espérant accélérer au mieux leur allure. Ayame, dont la vitesse avait presque doublée, jeta un coup d'oeil au ciel et constata que le crépuscule était déjà bien avancé. Dans son mince Yukata gris délavé, elle frissona. Un vent froid et sec commençait à se lever, et lui balaya le visage, faisant virevolter ses longs cheveux longueur de coude autour de ses hanches. Une bourrasque soudaine venant de ses arrières et emportant avec elle les cheveux, la déséquilibra. Elle fut aveugler par une de ses épaisse mèche et trébucha sur une racine d'arbre. Elle tenta de serattraper, mais elle marcha une nouvelle fois sur sa tignasse couleur noisette, et s'écrasa sur le sol, la face contre terre. Le coffret fut projeté vers l'avant, et Griffin le rattrapa au vol à l'aide de son immense mâchoire.

Le bruit d'une course.

Ayame, affolée, le nez en sang, se releva.

Griffin grogna.

Un homme apparu à leurs arrières.

"Vous croyez pouvoir m'échapper, hein ?" Ayame reconnu alors l'odeur et la voix de l'homme prénommé Mai. "Sois donc un ange et donne moi ce coffret bien sagement. Avec un peu de chance, je te tuerais rapidement."

Ayame esquissa un sourire maléfique. Elle ? Être un ange ? *Ne me fais pas rire...* Elle frotta le bout de son nez avec ses doigts, et sentit un liquide chaud en couler abondamment. Une veine apparu sur sa tempe. Elle serra les poings, et Griffin resta en arrière, veillant sur le Héros des Eaux.

"Plutôt mourir..." Elle concentra son chakra dans son corps tout entier, et les feuilles mortes sur le sol se mirent à trembler.

"Pauvre petite..." Mai concentra à son tour son chakra, mais sa puissance la surpassait de loin. Au lieu de faire trembler les feuilles, elles se soulevèrent et le sol trembla. Des morceaux d'écorce se détachèrent et tombèrent au sol. Ayame déglutit bruyamment.

*Il va me tuer !* Une goutte de sueur perla sur sa tempe, et ses jambes se mirent à trembler, ce que le ninja prit un malin plaisir à lui faire remarquer. "Alors ? On a peur, chaton ?"

Ayame laissa s'échapper un peu d'encre de sa main gauche, et saisit un kunai et son épée Black Orchid de la main droite. *Je n'ai pas le droit de déçevoir Aoi... Je mettrais toute mes forces dans la bataille.*

"Alors, on y va ? Je t'attends plus."

Le ninja, à peine eu-t-il terminé sa phrase, disparu de sa place initiale, et réapparu derrière Ayame, avant de lui planter un kunai dans l'omoplate. La kunoichi hurla de douleur, et fit un bond de plusieurs mètres de haut avant de lui lancer le kunai. Mai l'évita aisément.

"Tu ne pensais quand même pas m'avoir comme ça ? Je suis déçu, je pensais que j'allais pouvoir m'amuser..."

Ayame jura, avant de feinter sa décéption en atterrissant quelques mètres plus loin. Un peu d'encre coulait de sa main droite. *Toi mon gros... Tu commence à me pomper l'air...* Elle se concentra un peu son chakra, et se mordit la lèvre, essayant d'oublier un peu la douleur lancinante qui lui brûlait l'omoplate. Un filet de sang coula de la lèvre.

"GYAAAAAAAH !"

Une lame noire transperçait le ninja dans l'abdomen. Il cracha un peu de sang, avant de tomber à genou, interloquée. "Co-" Il déglutit. "Comment ?"

"Si tu avais fait un tant soit peu attention au kunai que tu as évité tout à l'heure, tu aurais pu remarqué que j'avais laissé un peu de mon encre dessus... Je n'avais plus qu'à concentrer suffisamment mon chakra." Elle s'essouflait. *Mais à une telle distance... C'est très fatiguant... Urg... Et mon ventre... Non, pas maintenant...*

Ayame fut prise de nausée, et elle vomit sur le sol, après être tombée à genoux à son tour. Elle ouvrit grand les yeux dans la douleur, et aggripa son Yukata au niveau de son ventre. Aucun son ne semblait vouloir sortir de sa bouche. *Calme toi... On sera bientôt rentré... Promis... Mais laisse maman se battre tranquille...* Elle relâcha son étreinte sur le tissu. Le ninja s'était déjà relevé, et retira d'un seul coup la lame d'encre solidifiée. Une gerbe de sang sortit, et colora sa chemise blanche.

La nuit tombait, le vent soufflait de plus en plus fort, et la lune pointait le bout de son nez a dessus de la cime des arbres. Le ciel prenait une couleur violacée.

Griffin, qui avait tout regardé depuis le début, ne pu s'empêcher d'agir à son tour. Il concentra discrètement son chakra derrière un arbre, et utilisa une technqiue qui lui est propre.

Shiro Bunshin no Jutsu !

Griffin, dans un souffle de fumée et de poussière, pris alors une forme humaine, et transforma le coffret en souche d'arbre. A présent doué de la parole, il se dissimula non loin de Mai. Il se concentra un petit peu, et imita la voix d'Aoi. "Ayame ! J'arrive t'aider !"

"Quoi ? Impossible !"

Ayame, qui semblait toute aussi surprise que Mai, profita de la diversion et activa l'okaigan. Elle distingua un flux de chakra plus important dans la jambe droite du ninja. *Hum... Il va sauter !* Elle vit le flux se déplacer dans le bas de la jambe, et Ayame se jeta sur lui avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit. Elle abbatit son arme. Il vu le coup arriver.

Noir.

Ayame se réveilla, appuyée contre un arbre. Frappée par une terrible mograine, elle plongea son visage dans ses mains. Elle sentit quelque chose du bout des doigts sur son front. *Un bandage ?*

Elle voulut ouvrir la bouche pour dire quelque chose, mais du sang séché lui tirailla la peau du visage. La kunoichi se raidit en tentant de se lever. La blessure à son omoplate la faisait encore souffrir, bien qu'elle ait été elle aussi bandée et soignée.

(Pensée de G : Ayame... Tu vas bien ?) Une voix lui parlait dans sa tête. Elle pensait d'abord être devenu folle, mais elle se rendit compte qu'il s'agissait de Griffin. Sa présence se rapprochait d'elle doucement. Il avavit repris son apparence normale.
(Pensée de A : Humpf... A peu près... Qu'est ce qui s'est passé ?)

Silence.

(Pensée de A : GRIFFIN !)
(Pensée de G : Tu t'es évanoui. Et Mai est mort. Juste avant que tu ne le touche avec Black Orchid, il a pu de donner un coup dans la tête. Tu as perdu connaissance, et lui... Il a été tranché en deux sur presque la moitié de son corps... C'est vraiment pas beau à voir. )
(Pensée de A : Et le Héros des Eaux ?)
(Pensée de G : Tout va bien, il est en sécurité maintenant.)

Ayame soupira de soulagement. Elle regarda le ciel. Teinté de milliards de petites taches blanches, elle semblait nager dans cette étendu infini...

(Pensée de A : Et Aoi ?)
(Pensée de G : Il n'est pas encore rentré...)

*Aoi...*

Aoi vrilla sur le coté et tira une nouvelle salve de projectiles qui frappa ses assaillants qui tomberent un à un. Il prit appui sur sa main droite et donna un violent coup de pied à un ninja qui vrilla sous le coup avant de retomber lourdement au sol. Aoi vit un ninja courir vers lui, il tendit son index et un projectile encré vint se loger dans le crane du ninja, puis ressortit de l'autre coté, le ninja tomba au sol raide mort.

Aoi se remit droit mais il vit alors un immense poing s'abattre sur lui, il esquiva vivement d'un mouvement de tête et sauta en l'air pour frapper le massif chef des ninja dans le torse d'un magistral coup de pied. Malgré la violence du coup, le ninja ne broncha même pas et tenta de saisir Aoi par sa jambe. Il l'attrappa et le lanca contre le mur, le Mizukage placa ses pieds contre le mur et fit un salto pour se remettre droit mais le ninja ennemi le chargea de son épaule et le poussa contre le mur de facon quelque peu violente. Aoi percuta le mur et son armure d'encre se fissura dans le dos. Il essuya un mince filet de sang de sa bouche avant d'eviter de peu une nouvelle droite de son assaillant qui fit s'ecrouler le mur.

"Mouhahahaha , tu es vraiment pathetique, tu subis la puissance de mes coups mais tu n'es plus en mesure de contre attaquer ! Tu es fini !"

Un nouveau coup de poing parti sur Aoi qui le prit dans le torse, la Zetaibo no Yoroi explosa à la suprise du ninja ennemi , Aoi vrilla et retomba sur les mains au sol. Il jetta un regard plein de haine au ninja ennemi quelque peu surpris de la resistance du Mizukage.

"Mais... c'est de l'encre... tu es le Sombre Mizukage de Kiri !"

Des tatouages se repandirent sur Aoi, la marque d'Orochimaru au niveau 1 s'installait sur son corps.

"Alors tu depends de ce sceau maudit ... je ne savais pas le Mizukage si faible pour utiliser ce genre de maléfices... je vais en finir rapidement avec toi, puis j'irais aider Mai à achever ta miserable équipiere et son loup..."

KENGEKKI !

Le ninja fonca sur Aoi qui ne bougea pas mais au dernier moment il esquiva gracieusement le coup avant de passer en dessous du ninja ennemi puis réapparaitre derriere lui afin de lui donner un coup de poing retourné d'une rare violence qui l'envoya ricocher sur le sol.

"Retire ce que tu viens de dire sur moi espece de cloporte de Kusa... tu ne peux pas rivaliser avec la puissance de Kiri, avec la puissance du clan Rokujo... c'est toi qui est fini !"

Le ninja se relevait du coup d'Aoi, son armure de terre se fendant de part en part à sa grande stupéfaction. Il vit le Mizukage le charger, il leva ses bras pour se proteger mais avec son poing encré Aoi frappa si fort sur les bras de l'ennemi que les os craquerent et le firent hurler de douleur.
Aoi se baissa à nouveau et frappa le ninja de son pied.

ROKUJO DAI SENPU !

Aoi refrappa le ninja avec son autre pied, puis encore une fois et une autre et des dizaines de fois encore, il faisait décoller le massif ninja de Kusa dans les airs malgré sa lourde armure et sa stature colossale. Aoi donna un dernier coup de rein et réapparut face au ninja.

"Cette marque , je ne depends pas d'elle comme tu le prétends... elle me donne juste assez de puissance pour utiliser ma meilleure attaque... tu vas d'ailleurs peut etre la découvrir, si toutefois tu survies jusque là."

Le ninja de Kusa frappa Aoi mais il esquiva et forma de l'encre sur les extremités de son corps.

ROKUJO KENPOU HOU ! ASA KUJAKU !

Aoi frappa le ninja sur tout son corps et à une vitesse folle, les coups redoublaient de puissance à chaque combo, il enchainait à un rythme effrayant. Il frappa le ninja d'un dernier coup de poing, du feu entourait le combattant qui grimacait et Aoi le propulsa au sol , laissant un profond cratére enflammé. Aoi retomba non loin, au milieu des corps des autres ninjas , il regarda le cratere et concentra du chakra dans sa main, une épée sombre et scintillante se forma alors dessus.

"Urgh... mon armure... c'est impossible.. ma puissance physique est incomensurable... comment est ce possible... urgh."

"Il est un peu trop tard pour te rendre compte de ta faiblesse tu ne crois pas ? Tu ne franchiras même pas la porte qui mène à Ayame et Griffin. Adieu."

Aoi chargea le ninja a pleine vitesse, ce dernier sortant du brasier eut la force de former un dernier sceau.

DOTON GEKKI !

Un mur de terre jaillit devant lui. Il sourit mais Aoi le percuta de plein fouet et passa aisément au travers.

KUROFUUIN NO GARIAN TOU !

Il frappa le ninja en plein torse avec sa paume de main et le transperca. Le ninja cracha du sang au visage d'Aoi.

"Je vais te briser...."

A peine eut il finit sa phrase que de son autre main , Aoi avait dégainé Hitaza et d'un revers de lame il trancha la tête du ninja avec l'affinité Fuuton. La tete roula contre le sol et atterrit pres du tas de cadavre laissé par Aoi. Il retira sa main du torse du ninja qui tomba à son tour à terre. La marque se retirait lentement du corps d'Aoi.

"Enfin...."

Il rengaina Hitaza et contempla le massacre.

Il entendit la porte derriere lui s'ouvrir, il vit alors Nobunaga penétrer dans la piece, il se figea en voyant Aoi au milieu du tas de cadavre.

"Imppppp.... Impossible.... il est encore en vie ! Gardes ! Gardes !"

Aoi s'avanca vers le soi-disant ancien anbu de Kusa et fit craquer les doigts de sa main droite en serrant son poing.

"Gardes ! A l'aide !!!!"

"Tu gaspilles le peu de salive qu'il te reste à consommer... Tes gardes du corps sont morts, je t'avais presque oublié l'espace d'un instant, mais c'est gentil à toi de te présenter devant moi , çà me facilite la tache..."

"Arrete n'avance pas !!! Epargne moi ! je ferais de toi un homme riche et puissant, je t'en supplie ,ne me tue pas !"

"La richesse et la puissance ne m'interessent pas, espece de sous etre ! Je suis le 7eme Mizukage de Kiri, crois tu pouvoir me corrompre aussi facilement ! Ton existence est futile, inutile, elle arrive maintenant à son terme."

"Non pitié arette !!!!"

Nobunaga se retourna et se mit à courir vers la sortie, il se deplacait lentement , Aoi eut largement le temps de tendre son bras droit vers lui, une pointe noire sortit de la paume de sa main.

SUMI SHURIKEN !

Un shuriken jaillit et vint se ficher dans la nuque de Nobunaga, ressortant par l'autre coté du cou, sectionnant nuque , vertebres et carotide. Du sang jaillit du cou de Nobunaga qui tomba au sol , laissant couler une immense marre de sang.

"Mission accomplie de mon coté... Ayame-nee chan, j'espere que tu t'en sors de ton coté... "

Aoi disparut rapidement,il se lanca à la poursuite de sa cousine.

(hrp: je te laisse faire un petit post de finition^^ fin hrp)

(hrp : Meuuuuuuh j'ai p'us d'idées moa >.< en plus c'est mon point faible les combats RP... ça m'a vidé... ^^ fin hrp)


Ayame contemplait les étoiles qui teintaient majestueusement le ciel. Ses yeux brillaient, et une larme coula le long de sa joue. Une heure. Une heure qu'elle attendait, et une heure qu'Aoi manquait à l'appel. D'abord prise de panique, elle s'était mise dans la tête l'idée de le rejoindre et de l'aider dans son combat, s'il n'était déjà pas trop tard. Mais Griffin l'en avait empêcher, la menaçant même de briser le Héros des Eaux entre les crocs de sa terrible mâchoire. Ne doutant pas une seconde que son loup soit capale d'une chose pareille, elle s'était finalement résolue à rester à l'attendre, au beau milieu de la surface de son précédent combat, et une odeur de mort commençait à se lever. Le corps de Mai s'étendait, luisant de sang coagulant, et tranché en deux de la tête jusqu'aux hanches. Encore dix petits centimètres, et il aurait littéralement été coupé en deux du crâne à l'entre jambe.

*Comment ma force physique de poids plume à réussie un tel exploit ? Et si c'était...*

Ayame posa délicatement sa main sur son ventre, et sourit, rayonnante malgré elle. *Et si c'était toi, mon ange ?* Elle caressa tendrement son ventre.

(Pensée de G : Ayame ? )

Griffin apparu d'entre les arbres. Il était parti en éclaireur, à la recherche d'Aoi. Ayame se redressa et se leva, frottant le tissu de son Yukata pour enlever les feuilles mortes qui s'y étaient accrochées.

(Pensée de A : A-Alors ?)

(Pensée de G : Alors... J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. Tu veux commencer par laquelle ?)

Ayame déglutit. Son coeur se mit à battre plus rapidement.

(Pensée de A : Vas-y pour la bonne...)
(Pensée de G : La bonne c'est que Nobunaga est décédé.)
(Pensée de A : C'est bien... Et... Et la mauvaise ?)
(Pensée de G : La mauvaise nouvelle c'est...)

La voix se brisa. Une goutte de sueur perlait sur le front d'Ayame.

(Pensée de G : C'est... C'est que...)

*Arrêtes de me faire mariner !*

(Pensée de G : C'est tout simplement qu'Aoi n'a pas trouvé de quoi manger pour ce soir.) Le loup semblait désespéré, et baissa les oreilles. Une ombre surgit derrière lui, et posa sa main sur la tête de Griffin avant de lui donner une caresse affectueuse."Oui... On ne trouve strictement rien dans cette forêt, tout est mort et désertique."

Ayame pleura à chaudes larmes et se jeta au cou de son cousin. Elle enfonça son visage dans son torse et tremblait de soulagement. Toute le tension qui s'était accumulée pendant l'heure précédente avait éclaté d'un seul coup. La kunoichi mouillait la chemise ensanglantée d'Aoi avec ses larmes.

"J'ai cru... J'ai cru..."

Il mis ses mains sur ses épaules et l'éloigna un peu d'elle. Il posa son regard sur son visage luisant de larme, et l'observa à la clarté de la lune.

"Tu as cru que j'étais... Mort ? Moi ?"

Il donna un rire faux, qui lui faisait mal aux côtes.

"Moi ? Mourir ? C'est hors de question. La mort n'est pas en option chez moi."

Ayame, soulagée par le retour de son cousin, sourit jusqu'aux oreilles, un sourire bien sincère quant à lui. Aoi lui rendit son sourire, bien heureux au fond de lui d'être revenu en vie, et en entier, bien que certaines de ses contusions le faisaient souffrir aux moindres de ses mouvements. En sentant la forte odeur planant dans l'air. Il tourna doucement sa tête sur sa gauche, veillant à ne pas réveiller trop de muscles endoloris, et aperçut une masse étendue sur le sol. Il lâcha les épaules de sa cousine, et s'en approcha. Une fois à ses côtés, il s'accroupit et contempla le cadavre de Mai. Il esquissa un semblant de sourie, mais Ayame ne pouvait pas le certifier malgré la lumière de l'astre lunaire.

*Bien... Très bien...*

Aoi se releva, et se retourna vers Ayame et Griffin, ce dernier s'étant assis aux côtés de sa maitresse, dans l'espoir de recevoir quelques caresses bien méritées.

"Où est la cible ?"

Ayame montra du doigt une souche de bois. Cette dernière disparue lorsque Griffin rompu son Genjutsu, et laissa à sa place une boîte. Aoi s'en approcha et s'en saisit. Il fit un signe de tête à sa cousine et son loup, après avoir bien vérifié la contenance de ladite boîte, et les invita à le suivre.

"Direction : Taki no Kuni."

Les premières heures de course en direction du village caché commanditeur de la mission s'avérèrent faciles malgré la nuit et la fatigue, et la faune et la flore devenait de plus en plus belle au fur et à mesure de leur progression. Cependant, un nuage eu la mauvaise idée de cacher la lune, privant nos trois partenaires de sa clarté. Ils préférèrent donc passer à un rythme moins soutenu. La végétation plus dense, Ayame se prit plusieurs fois ses longs cheveux dans les branches, avant de les trancher d'un coup de kunai à leur précédente longueur.

Silence. Ils sont fatigués.

Ayame aurait voulu lui dire tout ce qu'elle avait sur le coeur, mais elle n'en avait pas la force. Elle aurait voulu lui conter son combat, aussi court que sanglant. Elle aurait voulu lui décrire ses sentiments. Elle aurait voulu lui avouer ce qu'elle attendait au plus profond de son Être, et qu'il allait devoir compter sur un membre de plus dans le clan Rokujo... Mais elle n'en avait nullement la force. Pas la force de parler, et Aoi, pas la force d'écouter.

Quelques heures plus tard, Aoi, Ayame et Griffin arrivèrent en vue des portes du village de Taki, aux premières lueurs du jour. Soulagés d'être enfin arrivé à destination, Griffin poussa un grognement sourd et profond, semblable à notre 'AAaaaaah... Enfin !'. Ils s'avancèrent jusqu'aux portes, éreintés.

Un garde cria "Mizukage Sama ! Vous... C'est bien vous ?"

"Oui, je vous donne le mot de passe : La vie d'un shinobi doit elle se réduire uniquement au meurtre ? Telle est la question... Mais le fondement même du ninja indique qu'il n'est qu'un outil. Que faut il donc penser ?"Aussi directe que sans hésiatation, Aoi arbore un souire léger.

Le garde donna un signe d'assentiment bref, et fit une profonde courbette au seigneur du pays de Kiri. "Vous pouvez passer. Mais la jeune demoiselle reste ici."

"QUOI ? J'ai fait la mission au même titre qu'Aoi nii... Que Mizukage Sama !"

"..."

"Je suis sincèrement désolée mademoiselle mais... On ne sait jamais. Vous n'avez aucun mot de passe pour pénetrez dans Taki no Kuni. Veuillez patienter à l'extérieur."

Ayame se mit à bouder, comprenant néanmoins la méfiance des ninja de Taki. Après le vol d'une relique aussi puissante et sacrée que le Héros des Eaux, ils ne pouvaient se permettre une seule erreur. "A tout à l'heure Ayame neechan !" Et Aoi disparu derrière les portes de Taki no Kuni, tout spécialement ouverte pour sa personne, avant de remettre au Takikage la relique sacrée tant convoitée.

15 minutes plus tard...

Aoi revînt, les mains vide de toute boîte que ce soit, et un fier sourire sur les lèvres. Les portes se refermèrent une nouvelle fois, et le garde envoya de grand signes d'adieux aux deux shinobis et leur compagnons aussi commun que ronronnant.

Ils repartirent en route vers Kiri no Kuni,, et d'autres missions, plus dangereuses et plus longues que celle-ci les attendent peut-être. Mais ça... C'est un autre RP ^^ ! (hrp : j'voulais mettre 'c'est une autre histoire...)

MISSION ACCOMPLIE MISSION ACCOMPLIE MISSION ACCOMPLIIIIIIIIIIE >.<


hrp/ Merci beaucoup pour ton fantastique RP Aoi. C'est la meilleure mission que je n'ai jamais faite, et j'espère avoir la chance d'en refaire une avec TOI >.< Mais pas avant un mois ou deux... 'A plus de doigts -_- ! /hrp

Merci... C'est zentil comme tout ^^ !

Senji , j'augmente à 190 000 + le bonus de 10 000 , ce qui vous fait 200 000 au total . J'ai trouver que c'était une très belle mission . Vous méritez tout ces points .

Ayame , calme toi sur les longs posts par contre lol

Lol Aya mais tu vas laisser ton doigt coller sur le clavier à force^^

Merci pour ce super rp en tout cas ma couz^^

Merci à Tate et Seiji aussi.

Sa reviens au même Seiji lol

Bonne chance Aoi .

-__- désolée pour mes posts trop longs... Elan créateur instopable...

de rien cousin ^^ tes posts étaient extra >.<