HRP:
Prénom: j'ai oublier
Age: 14 ans
Comment avez vous connu NU ?: je suis dans ce forum depuis presque un an
RP:
Nom: Kamiyama
Prénom: Shiki
Affinité: Katon
Grade souhaité: comme vous voulez
Description mentale:
Loin d’être un gars sympathique, Shiki est un je-m’en-foutiste tout ce qu’il y a de plus répandu. Il ne s’intéresse à rien de concret à part peut être à la bouffe en bon gars qu’il fait. Mais au delà de cet aspect il n’est en fait qu’un Homme de plus déçu par tout ce qui l’entoure. Guerre. Conflit. Il connaît parfaitement ce que ces mots engagent, ce qu’ils entraînent. Blasé. Seul. Le bel apollon ne cherche plus depuis bien longtemps à se lier aux autres. Il les protège et cela pour lui c’est déjà un bien gros effort de sa part car certain ne le méritent pas.
Calme est une apparence qu’il aime se donner, pourtant à qui chercherait à gratter rien que légèrement cette apparente de tranquillité se verrait vite fait éjecter de son monde. Il n’aime pas qu’on le fasse chier, il est trop vieux pour ça. Alors c’est chacun dans son coin et t’en qu’on vient pas s’immerger dans le sien pas d’embrouilles. Il n’hésiterait certainement pas à taper sur la gueule d’un gars ou d’une fille qui se ferait trop insistant dans une tentative d’approche qui lui semblerait casse-burnes. Personne ne rentre dans sa vie, c’est bien clair. « Je n’ai ni ami, ni ennemi » voilà à quoi se résume sa vie sociale avec les autres. En clair Shiki n’aime pas les gens et ne leur porte pas un grand intérêt.
Seulement pour peu qu’on vienne à l’intéresser il développerait un passion faite de violence, d’impulsivité et de bestialité, une primarité qui le rendrait plus animal qu’humain. Je parle bien de passion car il s’agit certainement de la seule chose susceptible de le faire réellement réagir. Une chose violente qui révulserait son esprit, qui retournerait tout ses sens, qu’il ne pourrait contenir par la force et qui exploserait sous le coup. Il serait sauvage, brut sans aucune limites. Une sorte de junky qui ne pourrait, une fois qu’il a ressenti cette vague envahir sa poitrine, plus jamais se passer de la drogue qu’il viendrait de trouver.
Alors attention, spécimen dangereux.
Description physique:
Loin de la tapette des bacs à sable que l’on peut communément rencontrer au détour d’une rue, Shiki est un homme dans la fleur d’âge. Il peut s’apparenter au mâle au vrai, celui qui sent la transpiration, celui qui dans son jeans bien moulant répare sa bagnole les mains dans le cambouis, celui qui lorsqu’il retire son Marcel car il a trop chaud fait baver toute la gente féminine qui passe à ce moment là…(boum chiki wawa, la pub Axe xd) Enfin vous l’aurez compris Shiki c’est de la testostérone qui se cache pas.
Un coupe déstructurée qui laisse pendre deux mèches de chaque côté de sa mâchoire carrée. Des cheveux noirs aux reflets bleutés. Un nez taquin. Et des yeux félins, rubis pour le droit, émeraude pour le gauche, qui vous transpercent d’un feu ardent de vivre.
Déjà vingt-sept ans que notre Shiki s’efforce de ne pas crever avec tout ce qui arrive et son corps s’empresse à chaque fois d’ajouter une marque de plus dans sa chair tendre. Les cicatrices ? Il ne les compte plus ça pourrait lui donner des rides de repenser aux nombres d’années qui ont déjà défilé. Des années qui d’ailleurs se voient. Musclé ? ça il l’est notre homme. Souriant ? pas vraiment. Son visage ne laisse rien transparaître, à croire que sa face d’ange bestial fut sculpté dans le marbre pour ne plus jamais perdre la splendeur de ses traits.
Si par un pur hasard vous le croisez dans la rue, il est probable que votre regard scrutera au moins légèrement cet homme. Fierté. Maturité. Attraction. Mystique. Sont autant de mot qui qualifie l’aura qui s’émane de sa personne. Un tigre se promenant dans un troupeau de mouton paraîtrait tout aussi étrange qu’un Shiki se mélangea aux autres. Les loups se déguisent parfois en mouton…
Histoire: 10 lignes complètes minimum:
Sur les dalles de pierres que le pluie arrose, un poupon. Enveloppé d’un drap protecteur qui ne cesse de s’humidifier de plus en plus, il pleure presque silencieusement comme résigné à ne finalement pas demander du secours. Seulement la faiblesse de ce bébé, seul devant deux grandes et immenses portes transpercent ces dernières. Elles s’ouvrent, une lumière se braque dans les yeux larmoyant du petit : un vert, un rouge…
Shiki n’a absolument aucune idée du village dont il vient. Abandonné devant les portes de Konoha à quelques mois durant une journée de pluie, voilà la seule chose qu’il sait, la seule chose qui ne le lie pas entièrement avec le village de la feuille qu’il aime pourtant à sa façon.
Déjà petit il ne fut pas très souriant et encore moins joueur. Pas très sociable non plus d’ailleurs, un enfant se contenta du stricte minimum. Élevé uniquement pas un homme, il ne connut jamais l’affection que pouvait apporter une femme durant son enfance. Il entra comme de nombreux autres gosses à l’école, eux qui en serrant leur maman dans leurs bras pleurnichaient comme des… gamins, il savait qu’ils ne les aimeraient pas. Peu adepte des relations Shiki fut l’objet de quelques railleries avant qu’il ne montre son vrai visage, un visage de violence et d’intolérance.
Un enfant sans aucune attache familial ou social est une perle pour certaine organisation à Konoha, pour ne pas ainsi nommé la racine. C’est à peine âgé d’une dizaine d’année tout au plus qu’il y fut embarqué. Blasé. Efficace. Sans attache. Furent les fondements de son éducations et de ses entraînements. La première année fut vraisemblablement la plus éprouvante pour le jeune garçon. Était-il normal d’être aussi dur avec un gosse de cet âge là ? Il se convainquit que oui, de toute façon il ne connaissait même plus l’idée de faire des choix pour sa propre vie. On lui dirigeait la sienne. C’était reposant. C’était suffisant. Un âme qui se faisait toujours d’avantage exploitée et qui était presque prête à disparaître mais qui se retenait avec acharnement à ce corps, comme si elle savait qu’un jour elle jouirait une nouvelle fois d’une liberté qui ne peut jamais être retirée, une liberté qui ne peut jamais être enlevée, oubliée. Son niveau ne cessa d’augmenter, là où ses anciens camarades d’écoles débutaient lui le maîtrisait déjà, et il n’était pas le seul. D’autres enfants, peu, s’exerçait avec lui. Des regards vides mais affreusement concentrés sur les ordres dictés avant le début du cours. Des geste répétés indéfiniment. Des jutsus appris et mémorisés le plus rapidement possible. Une demande d’excellence toujours plus importante. Et puis ce fut comme s’il se déconnectait de ce qui l’entourait. Des sens qui maintenant ne lui offraient plus le loisir de s’émerveiller mais des sens qui lui servaient pour combattre, uniquement pour atteindre un but précis. Les niveaux qu’il passa ? Il ne les connaît pas, il sait juste qu’on les faisait évoluer, qu’on leur apprenait à ne rien détester, à ne rien… aimer. L’indifférence devenait leur allier la plus puissante ainsi que la détermination de réussir la mission. La mission… seulement la mission…
Les années font leur petit bonhomme de chemin. L’expérience s’acquiert. Les missions se succèdent toutes les unes aux autres dont une dont il se souviendra probablement toute sa vie… Shiki fait office de gentil petit mouton avec des crocs pour ainsi dire. Son esprit n’est pas rebelle, il ne connaîtra jamais ce que peut être une crise d’adolescence. Le jeune homme loin d’être normal, est pourtant stable le seul petit hic ? Il ne pense qu’à réussir. Le mot échec ne prend même pas de formule dans sa bouche tellement il le pourchasse, le maître ne tolèrerait pas un écart qui puisse nuire à ses plans de toute façon.
On leur avait bien implanté dans le crâne qu’ils ne devaient être attaché à personne. Que la mort d’une tierce personne n’était grave qu’uniquement si cette mort faisait échouer la mission.
Shiki se révéla être d’une force physique assez peu commune pour un ninja de la racine, il était doué à l’épée, cela se voyait clairement dans son maniement du sabre. Il était rapide et d’une dextérité surprenante. Il se révéla beaucoup plus prompt à attaquer au taijutsu que dans toutes autres technique, sa spécialité à vrai dire.
L’homme s’étant occupé de lui pendant son enfance mourut lors d’une mission. Shiki fut décider comme étant son seul héritier possible et notre jeune ninja, alors âgé d’une vingtaine d’année à peine se vit titulaire d’un petit Wakisashi orné de motif sculptés avec légèreté mais soin. Loin de ces katanas habituels qu’il maniait avec une facilité déconcertante, il lui fallut un peu plus de temps pour s’accoutumer à cette lame beaucoup plus courte mais tout autant tranchante.
Une vie faite de missions à réussir à tout pris. Le voilà qui arrive déjà à vingt-sept ans. L’expérience acquise par notre bad boy est clairement visible. Pour preuve blasé de la vie, il a pourtant maintenant une vision moins arbitraire que lorsqu’il était jeune sur la victoire ou la défaite. Mais il ne supporte pas pour autant de perdre.
Test RP:
Le voilà qui était de sorti. Il faisait encore beau sur Konoha et les rayons du soleil venaient taper les cheveux de notre homme, leur offrant mille nouvelles teintes. Il marchait las, les mains dans les poches de son jean vieux, délavé, troué… Son marcel blanc moulant son torse transpirant de chaleur. Le regard vague rivé sur le sol.
Il était pensif.
Il se remémorait encore la jeune femme qu’il avait aperçu rapidement à une réunion. Oh elle n’était pas un canon mais elle était belle. Loin des clichés de beauté d’autres gars, lui il trouvait cette fille à l’air revêche et quelque peu garçonne à son goût. Il n’avait jamais vraiment fait attention à elle auparavant. Pourquoi ? L’obnubilation des missions peut être. Mais à présent son nom flottait comme un arôme dans l’air, il se repassait les sonorités que prenaient ce dernier dans son esprit. Sami Machida. Il n’arrivait nullement à identifier ce qui se passait actuellement, l’intérêt soudain qu’il pouvait porter à une femme, lui qui en 27 ans n’avait jamais connu de véritable amour. Multipliant des conquêtes qui ne duraient que rarement plus d’une petite semaine.
Il s’avança vers un arbre, suffisamment touffu pour lui accorder une ombre consistante. Sortant un paquet de cigarette, il en alluma une. Plaquant son dos à l’arbre avec violence il souffla la fumer par la bouche en regardant au loin. Il aimait bien ces yeux gris, ces cheveux noirs coupés courts avec cette note de couleur. Et puis cette peau si pâle, si blanche, si alléchante… Certes il y avait vu quelques cicatrices mais lui aussi en avait, ça ne le choquait pas. Le charme qu’elle dégageait, dissipait absolument n’importe quel défaut.
Shiki. La clope en main. L’air vague. Arpentait ses souvenirs de quelques heures afin de se faire une image des plus fidèle de la belle Machida. La voilà qui envahissait l’espèce de muscle cardiaque qui lui servait de cœur et qui semblait pour la toute première fois battre émotionnellement. C’était donc ça que d’être débridé d’une ancienne insensibilité ?
Il se passa une main dans les cheveux, ne s’empêchant pas de tirer une nouvelle fois sur le tabac qui voulait calmer tant d’émoi. Il se sentait vivant à présent. Et un sourire se dessina au coin de ses lèvres. Kamiyama la voulait Elle, il le savait maintenant, il en était sûr. Seulement il connaissait sa réputation, peut être pas son passé car il n’était pas du genre curieux sauf qu’à présent il voudrait tout savoir de cette kunoichi.
Il se laissa glisser le long du tronc. Fesses au sol, il se concentra sur la clope qu’il avait entre les mains. S’accordant ainsi quelques secondes sans repenser à Sami. Ecrasant le mégot au sol, il ferma les yeux, se l’imaginant une nouvelle fois, souriante.
C’était donc ça l’amour ?