Hors-RPG
NomAlexendreÂge16 ans Lieu où j'habiteCanada, QuébecProfessionÉtudiantRPG
NomHakuwaÂge14 ansVillage natalLa sainte Ora, une cité monastique implantée dans le creux d'un vallon au Nord et bordée par les eaux au Sud. Établie sur l'archipel du lagon perdu, elle est située au Nord-Ouest du continent.Village actuelKiriHistoire_Originaire de la région d’Ora, Hakuwa est né à l’aurore de la onzième lune. Probablement issus de la chaste paysanne et espérant un meilleur avenir à leur enfant, il fut déposé à la torii d'un monastère shintô durant la nuit. Retrouvé au lendemain, un moine le présenta au Grand Prêtre afin qu’il décide de son sort. C’est ainsi que sa vie débuta.
_Selon les dires du Grand Prêtre, on l’éduqua, dès son plus jeune âge, à la pureté de la vie monastique. Soustrait autant que possible aux tendres contacts, on lui avait appris à réprimer les élans affectueux de l'enfance. Tout plaisir oisif était rigoureusement mesuré et le confort lui-même proscrit. Dès le moment où il sut parler, on l'enjoignit de considérer le devoir comme le seul guide de son existence, le contrôle de soi comme la première règle de conduite, la souffrance et la mort comme des accidents sans importance. Lorsqu’il atteint l’âge de quatre hivers, on lui enseigna à méditer, lire et écrire. Il apprit ainsi plusieurs dialectes et langues ancienne, lui promouvant aux anciens parchemins et textes anciens qui lisait avec avidité dans la bibliothèque de la pagode. L'éducation religieuse du jeune enfant n'était pas moins singulière. On lui apprenait à vénérer les dieux anciens et les esprits de ses ancêtres. On l'initiait à la foi et à la philosophie bouddhiques ainsi qu'à la pratique des rituels shintôs. Il devait apprendre à vivre en toute modestie : sa chambre se constituait d’un lit de pierre recouvert d’un matelas de feutre et d’un édredon de lin et sa nourriture, s’il n’était pas en jeûne, se composait d’un simple bol de riz ou au rare occasion à quelques légumes et fruits estivaux. Ses vêtements étaient rudimentaires, ses seules possessions étant un kesa ocre et un kimono vert et blanc, porté lors des fêtes et cérémonies. Dans toutes ces épreuves, le plus parfait stoïcisme était exigé. Toute fanfaronnade n'eût pas été considérée avec plus d'indulgence que le moindre signe de lâcheté.
_Un jour, alors qu’il s’adonnait au yoga dans la cour intérieur, un homme l’observa en silence. Voyant en lui un potentiel énorme et une volonté à toute épreuve, il alla quémander le jeune garçon au Grand Prêtre afin qu’il soit sous sa tutelle. Tennō Kōan, était un homme dans la trentaine. Ses cheveux tombaient jusqu’aux épaules mais permettait à ses yeux merveilleux de sortir de l’ombre. Bruns sa chevelure et verts ses yeux, une infini compassion émanait de son être. Contrairement à ce que s’imaginaient la plupart des habitants du village, il arborait un simple kimono noir, où dépassait de ses nombreux plis un
ninjatō, dont la garde magnifiquement taillée ne pouvait qu’égalé son maître ; la légende voulant qu’il ait été forgé par le grand Masamune. D’une stature droite qui imposait le respect, son charme le trahissait, lui conférant un tempérament au bon cœur. C’est en tant que Daimyo qu’il prit comme élève un orphelin dont le destin incertain voguait en silence. Le garçon, désormais âgé de sept ans, quitta le temple shintô sous l’ombre de la pagode qui avait vu poindre les quelques vestiges de son enfance.
_La demeure du seigneur féodale était somptueuse. Il se constitue d'une structure principale rectangulaire flanquée de deux ailes de couloirs en forme de ''L'' et d'un corridor de queue, situé à la lisière d'un large étang artificiel. À l'intérieur, une unique représentation dorée d'
Amida est placée sur une haute plateforme. Sur les murs sont gravés les reliefs en bois coloré de 52 effigies des
Bodhisattva qui accompagnent
Amida dans sa descente du Paradis de l'ouest pour accueillir l'âme des fidèles à leur mort et les ramener dans des pétales de lotus. L’extérieur étant tout aussi magnifique, coloré du rouge des bâtiments et du blanc pur des cerisiers en fleurs. Des six années qu’il passa en ce haut lieu, un lien se développa entre lui et le Daimyo. L’Amour fleurissait autant que les pruniers, et diverses rumeurs commencèrent à circuler sur le Seigneur et son protégé.
_Afin de le former samouraï, le Seigneur lui enseigna les douze signes incantatoires ainsi que les bases du
Fûinjutsu. Il lui choisit des compagnons parmi les fils des domestiques, plus âgés que lui et sélectionnés pour leur habileté dans l'exercice des arts martiaux. En grandissant, l'enfant devait se satisfaire, en guise de distractions, de ces exercices physiques qui, très vite et pour le restant de ses jours, préparent le samouraï à la guerre: tir à l'arc, équitation, lutte, escrime. Peu à peu, à mesure qu'il passait de l'enfance à l'adolescence, la surveillance à laquelle il était soumis allait s'amenuisant. On le laissait de plus en plus libre d'agir selon son propre jugement, avec la certitude qu'on ne lui pardonnerait pas la moindre erreur, qu'il se repentirait toute sa vie d'une offense grave et qu'un reproche mérité était plus à redouter que la mort même. Aussi, protégé par les mœurs candides de la vie de la vieille cité, le jeune samouraï gardait en grandissant une pureté d'esprit et une simplicité de cœur exceptionnelles. Lorsqu’il atteint l’âge ingrat de 10 ans, il avait appris plus que la majorité des apprentis qui finissaient normalement leur entraînement à 16 ans. Le Daimyo était très fier de lui, n’ayant pas eu la chance de prendre femme, il le considérait comme son propre fils. Ainsi, il lui enseigna l’art secret du clan Tennō : le
Sô-gana.
_Le
Sô-gana s’effectue normalement à l’aide du
Engui-hitsu, un pinceau précieux aux polis roulés autour du coeur, pour l’écriture des textes religieux très ancien, mais les précédents seigneurs avaient développé une série technique qui consistait à ''écrire'' avec son
chakra les différentes arcanes divines. Au nombre de 78, dont 56 arcanes mineurs et 22 arcanes majeurs, leur enseignement sont longs et laborieux, et nécessite une dextérité et une patience exceptionnelle, autant pour le maître que pour l’élève. Il dût commencer par leur tracé, très compliqué, pour obtenir la maîtrise parfaite des rondeurs et de l'équilibre. Lorsqu'il étudiait, en hiver, s'il arrivait qu'il eût si froid aux mains qu'il ne puisse plus servir de son pinceau, on lui ordonnait de plonger dans l'eau glacée pour rétablir la circulation. Après deux ans de dur labeur, ce qui est déjà exceptionnelle pour quelqu’un d’aussi jeune ayant appris cet art, il put enfin débuter leur pratique. Chaque arcane devait être tracé dans le vide et à certaine position précise avec l’index et le majeur. La rotation du corps et les mouvements des bras devaient se faire en équilibre. Le
chakra devait être parfaitement contrôlé.
_Quand il atteint l'âge de 13 ans, il obtînt son
wakizashi, l’âme du samouraï, et son premier nom lors du
Genpuku. Il devînt ainsi Hakuwa, qui signifie littéralement ''celui qui est blanc''. Il obtînt aussi le droit à porter le katana en dehors des cours. Malgré le fait qu'il avait atteint un niveau de combat relativement supérieur à celui du reste des garçons de son âge, une partie du lui-même restait dénué de sens. Troublé par son avenir pourtant si favorable, il médita et jeûna pendant trois jours et trois nuits, afin d'éclaircir les ténèbres de son coeur. N’ayant point vu le signe tant espéré qui lui indiquerait la voie à suivre, il se fia au enseignement de son maître. Il lui avait palabré un jour qu’il n’y avait que deux vérités absolues : la première étant qu’une vie heureuse était dénué de sens, et la deuxième, que le sens à sa vie apportait le malheur. Ces deux vérités étant aux antipodes, une seule pouvait être atteinte. Il décida alors de suivre la deuxième vérité.
_La nuit tombé, il s’habilla léger, pris son arme et quitta pour de bon la cour intérieur où les feuilles des arbres avaient clairsemée le miroir qu’était l’étang. Il laissa derrière lui ses maigres possessions et ses plus beaux souvenirs. Marchant à travers la ville obombrée par sa tristesse, il s’arrêta devant l’atelier du forgeron, ce dernier dormant à l’étage qui lui servait de demeure. S’approchant d’une enclume un peu à l’écart, il y déposa son
wakizashi sur un lit de paille afin d’étouffer le son. Prenant le marteau accroché au mur extérieur, il retourna à l’enclume. Son regard vide d’émotion, il leva le bras et frappa du mieux qu’il peu sur le sabre qui se fendit en deux. Il se mit ensuite à courir, traversant le portail de la forteresse et marchant à travers les champs. Au loin, une falaise surplombait l’océan, il y fit halte pour se reposer avant que le soleil se lève. Durant toute la nuit, il resta assis contempla le vaste océan brumeux à mesure que le soleil se levait. La blanche cité déjà loin derrière, ainsi que son douloureux passé que le fleuve du temps ne pourrait jamais érodé. Il ne savait pas comment allait se porter sa nouvelle vie de
ronin, préférant laissé le destin s’en occupé. Il savait seulement qu’il devait partir vers l’Est, là-bas, il prendrait le premier bateau qui partait, peu importe la destination. Il ne pouvait plus retourner à la cité, ayant déserté ce village où son esprit stagnait. L’herbe était fraîche, la brise légère et le croissant lunaire solitaire. Concentré sur les nuages qui dansaient sous la nuit, il ne le remarqua pas lorsqu’il s’assit à ses côtés. Il remarqua sa présence que lorsqu’il déposa sa main sur son épaule, ne laissant paraître aucun soubresaut. Aucun des deux ne réagissaient; un abordant toujours la même expression contemplative et l’autre le regard fixé vers l’horizon incertain. L’un des deux déposa au pied de l’autre, un paquet de toile de lin d’environ un mètre de long, attaché à ses extrémités par une simple cordelette ballotant au gré du vent. Un emballage pourtant si sobre pour un cadeau si précieux. Le plus jeune des deux, la lèvre frémissante, voulait tant lui faire comprendre sa décision, mais il savait que son coeur ne pourrait jamais s'en remettre. Ainsi avant de se lever, l'homme lui intima le silence en appliquant l’index à ses lèvres et lui susurra à l’oreille son dernier encouragement. Et c’est ainsi que le maître parti vers l’Est à travers les plaines ondulantes, sa silhouette disparaissant dans les ombres que le soleil n’était pas assez fort à faire disparaître. Quand à notre héro, il prit la première jonque qu’il vit arrivé à destination. Tenant dans ses bras le
ninjatō de son Seigneur et dans ses yeux une tristesse infinie, c’est ainsi qu’Hakuwa disparut sous le ciel azur de l’archipel du lagon perdu.
Description physique_Désormais âgé de 14 ans, Hakuwa s’en porte bien. Mesurant environ un mètre soixante, Hakuwa est d'apparence plutôt frêle. Son corps est bien développé, sans muscle saillant mais qui démontre plutôt de la souplesse. Sa force physique laisse à désirer, certain pouvant se demandé comme il fait pour porté la sabre. La raison est qu’il préfère utiliser la tactique et la vitesse pour attaquer. En effet, il est capable de ressentir les déplacements d’air causé par les mouvements de l'adversaire. Combinant ses informations à son agilité naturel, il utilise toute la puissance du courant acendant ou descendant pour effectuer son attaque, ne perdant aucune énergie à déplacer son
ninja-to. Ce qui peut se traduire par le fait que normalement Hakuwa n’a pas la force pour détruire un objet qui ne bouge pas. Sa peau, ferme, légèrement basané par les entraînements extérieurs passés lorsqu’il était encore gamin, fait souvent contraste avec celle des habitants de cette région habitué à des climats plus pluvieux et nuageux. Il ne possède aucun grain de beauté sur tout le corps, aucune cicatrice, la jeunesse l’ayant pour l’instant préservé des dommages du temps. Il garde les ongles un plus long que le normal fin de pouvoir effectuer plus facilement les pressions du Tuite comme dernière défence. Cerclant tout le visage, ses cheveux sont souvent ébouriffés. Indisciplinés mais pourtant point d’apparence fragile, ils sont extrêmement soyeux et légers, et leur couleur pâle, quasiment blanche aux reflets bleutés rappelle la première neige d’hiver. Suivant le front, ses grands yeux amandés se présente. Aussi profond que la plus vaste des mers ou la plus noire des nuits, leur bleu obscur contraste sa chevelure. Son nez fin et délicat harmonise sont visage quant à ses lèvres, petites soit-elles, roses et délicates, s’amincissant sur les cotés de la bouche pour se joindre aux commissures où apparaît un léger creux lors de ses rares sourires. Il porte une sorte de
kimono blanc s'apparentant à un ample
keikogi à longue manche, légèrement entrouvert et laissant dénudé son cou et sa gorge jusqu’au plexus solaire. Vêtu du
hakama, lui aussi blanc, une ceinture de couleur bleu foncé retient son sabre au niveau des lombaires. Il porte des gants partant du milieu de son avant-bras jusqu'à la phalange moyenne. De couleur noire, une plaque de métal, s’étirant légèrement vers les doigts, recouvre le métacarpe supérieur. Il porte de courts
geta sans
tabi, afin de faciliter son déplacement. Son
ninja-to est forgé à la manière ancienne du
Soshu Kitae, c'est à dire qu'il n'est tranchant que d'un seul coté et que la coupe est parfaitement balancée entre légèreté et dureté. De couleur blanc, il a été ensuite été fumé à la façon de son village pour finalement être d’une couleur noire laiteuse. Ce qui caractérise le plus ce sabre est l'absence de la garde, ce qu'il en fait un
ninjatō meilleur au tranchage qu'au perforage. La
tsuka est noire, plus longue que la normale afin de faciliter la rotation de l’épée. La lame, où la trempe parfaite est encore visible malgré ses nombreux combats, est conservée dans un
saya de magnolia blanc où un foulard de soie bleu dépasse retient les deux morceaux. Pour trois cinquième de lame est constitué se sabre, permettant de le dégainer facilement. Nommée ''Kirisame'' en l’honneur de son village natale, où un de ses plus beaux souvenirs reste cette fine pluie qui revenait à chaque printemps retirer les dernières fleurs des arbres. Cette arme est plus précieuse que sa vie ne l’a jamais été.