Oh lune, regarde ces misérables une dernière fois. [ouvert]

Le palais était devant à portée de vue, depuis le sillon des rues de Kiri. La nuit était tout de même fraiche et humide mais, cette nuit là, la lune brillait de tous ses éclats à Kiri. Son beau croissant semblait rouge et cachait complètement le reste du globe céleste. Sa canne frappait à chaque pas sur les pavés humides sans jamais glisser tandis que Kaigo faisait tout son possible pour contenir son chakra et sa fougue. En passant par l'hôtel, il s'aperçut que les troupes de Kiri étaient déjà parties pour la guerre et le shinobi se devait de savoir si le Kage était partit aussi. Si ce n'était pas le cas, il ne vaut même pas la peine que l'on discute, pensait-il tout en enlevant sa cape. Maintenant, il était assez prêt et il était suivit depuis un petit moment, son rôle tragique de l'homme malade était fini. Dans son dos, son sabre luisait et semblait faire écho aux rayons rouge de la lune. Comme ci, cette nuit serait une nuit sanglante. En effet, loin, très loin, il y avait une guerre qui éclatait et ici, l'abomination humaine prendrait peut être fin. Lorsque les gardes le virent, ils entamèrent les procédures de défense :

- Qui êtes-vous et comment avez vous fait pour rentrer ici ? Le garde qui venait de parler semblait sûr de lui, voir trop. Ne sentant aucune once de chakra chez son adversaire, celui-ci pensait avoir la situation bien en main.

- Je me nomme Kaigo, et je suis passé par la porte. Kaigo ricana un petit moment.

- Et que voulez vous ? Dit un deuxième garde situé en haut d'un des deux grands murs qui formaient le passage vers le palais du kage.

- Voir le Kage bien sûr ! Le démon blanc semblait presque ébahi qu'on lui pose une question si sotte. Mais, alors que les gardes allaient continuer leur interrogatoire, Kaigo se mit à marcher lentement entre les deux grands murs qui menaient aux longues marches du palais. Soudain, il entendu des hurlements et un kunai le frôla. Enfin non, le kunaî était sensé le toucher mais il l'avait évité au dernier moment. C'est alors que d'un ton courroucé il dit :

- Hé ! Vous voulez me tuer ou quoi ?

- Je crois bien que l'on va être obligé monsieur mais, vous avez évité mon kunaï, comment avez vous fait ? La voix du garde était grave et calme.

- C'est que tu sais pas viser ! Met pas ça sur mon dos ! Je suis un paysan qui veut voir le kage qui règne sur les terres environnantes !

- Il n'est pas là !

- Je m'en cogne, je l'attendrai à son bureau...

- Je crois que cela ne vas pas être possible...

- Alors je vais devoir vous tuer, dit-il d'un air joyeux.

Le garde eut un large sourire mêlé d'un petit rire puis, se prit un kunaï dans le ventre.

- Dans le mille !

Une gerbe de sang gicla sur le sol, le garde perdit l'équilibre et s'écrasa lamentablement sur le sol.

- Quand je disais que tu savais pas viser... ah ah ah... Connard !

Pendant que Kaigo était en train de faire son discours un second garde avait profité de son inattention pour lui porter un coup de Katana. Le démon blanc tourna le dos au garde afin de parer la lame adverse avec celle qui était bloqué dans son dos. Encore aucune once de chakra n'avait échappé au contrôle de Kaigo. A la façon sournoise d'un serpent, Kaigo délogea sa lame de son carcan et frappe plusieurs fois son adversaire au visage. Celui-ci, lacéré, s'évanouit dut a la perte trop importante de sang. Cette fois-ci il y allait avoir de l'action, déjà deux gardes de tuer et ils doivent bientôt se relaillé. L'alerte sera donner et... non il ne se passera rien immédiatement. Soudain, Kaigo bondit sur les corps et entreprit une sorte de chirurgie esthétique comme Kabuto savait les faire puis, il les ranima et les ordonna de retourner à leur place. Ces morts dégénérés seront très vite grillé mais bon, ça les retiendra un certain temps. N'ayant toute fois plus besoin de retenir son chakra, il le laissa couler à sa guise et, à ce moment, ses yeux devinrent vert et fendu comme le chat. Il couru jusqu'en haut des marches quand une voix d'enfant l'appela. Elle était là.

Un sentiment de bonheur s'empara de Kaigo, même si celui-ci allait bientôt s'estomper dès que la fillette allez ouvrir sa bouche. Son excitation était pleine, la lune devenait de plus en plus rouge tandis que le chakra que dégageait Kaigo devenait plus intense, plus fort. Les deux étoiles rouges que Kaigo avait vu plus tôt dans la soirée semblaient elles aussi s'intensifier.

Tout avait été prévu, les morts que Kaigo avait envoyé allaient affaiblir les troupes ennemies, tandis que lui et Aozora règleraient leur compte avec ce foutu monde humain. Ce monde de connerie, de cupidité, de supériorité futile. En effet, Kaigo ne cherchait pas l'égalité complète mais juste la liberté.

Son visage semblait si paisible tandis que dans son corps, le démon hurlait !

Petit édit : POur les gens souhaitant intervenir, vous êtes les bienvenus

Aozora avait finalement réussit à rentrer dans le village sans trop de mal. Son intense blessure s’était refermée avec le temps et à présent, une minuscule croûte empêchait le sang de couler. Elle se trouvait à présent en partie guérir et pouvait donc tenter d’achever sa mission en se village. Elle consistait tout d’abord à s’entretenir avec le Kage de ce village afin de le prévenir la naissance d’un groupe qui a des convictions. Ensuite, et certainement le moment le plus dur, elle proposerait à cet homme d’abandonner son pouvoir et de remettre son village aux mains de la jeune kinoichi. Si j’avais il se mettait à refuser, la première mission serait un échec, mais pas amer. Elle rentrerait chez elle et au passage, pourquoi pas, recruter un ou deux ninja pour l’aider à accomplir sa tâche.

Mais avant de mettre tout ceci en place, elle se mit à ressentir une grande fatigue. Elle voulait se reposer et avait décider de prendre une chambre dans l’hôtel le plus proche pour pouvoir passer la nuit et demain matin, dès l’aube, commencer sa mission. Elle marcha quelques minutes avant de se retrouver face à une enseigne qui indiquait qu’ici se trouvait des lits de libre. Elle poussa lentement la porte et se retrouva dans une grande pièce, assez luxueuse. Elle s’avança lentement en direction d’un homme en costume qui se tenait droit, derrière une long comptoir.

Que puis-je faire pour vous Madame ?
Mademoiselle s’il vous plait. Je voudrais une chambre pour me reposer.
Très bien Mademoiselle, cela vous fera 4000 Ryos.
4000 Ryos ? Mais c’est énorme, je n’ai pas les moyens de payer. Vous savez, je suis la Princesse de Yuki no Kuni mais j’ai oublié mon argent dans mon porte-monnaie à la maison. Faites moi crédit.
Hors de question. Ici, la maison ne fait pas crédit. Maintenant, je vous demanderais de bien vouloir sortir, j’ai d’autre client.
Très bien, vous aurez de mes nouvelles et surtout ne soyez pas étonné si vous êtes viré très prochaine.
Aurevoir Mademoiselle.

Ce fut une grande déception pour Aozora qui au lieu de sortir, préféra se diriger vers une table qui se trouvait dans un grand salon. Elle s’assit tranquillement sur une chaise et croisa les jambes. Un vieil homme arriva pour s’asseoir à côté d’elle.

Mais allez vous en ! Qu’est ce que vous me voulez ?
Allons, allons, tu ne voudrais pas prendre une chambre avec moi pour que nous puissions nous reposer ?

Elle tira la langue, une image répugnante envahi son esprit. Mais après tout, elle se trouvait épuisée et elle était prête à tout pour obtenir un bon lit douillet. Elle saisit la main de l’homme sans dire un seul mot, elle l’emmena devant le cruel monsieur qui avait refusé de l’aider.

Neils, pourriez vous me donner la clé de la chambre 37 s’il vous plait ?
Je suis avec lui !
Toute de suite Monsieur. Vous êtes accompagné de la Princesse ?
Il ne me plait pas celui là !
Allons, allons. Je me chargerais de lui demain.

Ils montèrent tout les deux par l’ascenseur qui les mena au troisième étage. Là elle saisit la fine carte des mains de l’homme et se dirigea d’un pas rapide en direction de la carte. Elle l’ouvrit d’un geste net et sauta sur le lit pour se glisser sous les couvertures. Elle commença à plonger dans son sommeil lorsqu’elle se mit à sentir une main sur sa hanche. Ainsi donc le vieil homme ne voulait pas seulement dormir. Elle allongea sa main et saisit un kunaï qu’elle avait placé sous son matelas et d’un geste brusque, elle planta son arme dans la gorge de l’homme. Avec son autre main, elle saisit son oreiller et le plaqua contre le visage du pervers de manière à étouffer ses cris. Au bout de quelques minutes elle enleva l’oreiller.

Oh nan, il est tout sale. Où vais-je mettre ma tête à présente ? Je suis même plus fatigué, bon allez, je vais aller faire un tour en ville.

Elle se releva et quitta l’hôtel en courant. Elle se fit interpellé au passage par le concierge mais elle continua sa route sans y prêter attention. La nuit avait commencé à envahir la ville. Aozora se retrouvait seule, perdue et innocente parmi les gens étranges qui se baladaient. Elle se mit à observer le palais de Kiri lorsqu’elle se mit à sentir un flux de chakra passer dans son corps. A son intensité elle reconnu aussitôt que Kaigo se trouvait ici. Elle se mit à fermer les yeux et se laissa guider mais sa course fut rapidement achevée car elle se cogna contre la marche et tomba face contre terre. Elle releva la tête et aperçu son compagnon.

Kaigo, que fais tu ici ? Je vois que tu ne perds pas de temps et que tu ne m’attends même pas pour jouer. Enfin bon, je pense que ce n’est pas la peine de te demander de m’aider à monter les marches parce que tu serais incapable de rendre service. Enfin bon, nous avions dit que nous devions nous rendre en entretien avec les Kage de manière pacifique. Excuse moi mais je pense connaître la définition de ce mot et je doute qu’elle illustre cette situation. Donc j’aimerais que tu m’expliques ce qui se passe. Ah, ils sont vraiment laid tes morts, je vois que tu les as fait à ton image. Par contre, ils ont l’air plus sympathique que toi, tu devrai prendre exemple.