Clan Asuka, Deuxième bataille [ Seul ]

Village de la brume, trois heures du matin. Une ombre encapuchonné s'approchait lentement des portes du village de la brume, cette personne était assez grande, c'était une femme ou un homme, on ne pouvait le reconnaître, car tous les centimètres de sa peau étaient cachés par un large manteau noirs. On pouvait supposer que cette personne était une femme, car sa façon de marcher n'était pas du tout celle d'un homme, ses pas étaient plus légers et plus distinguer. Aujourd'hui était un jour de tempête, le souffle du vent était très puissant poussant les gouttes d'eau tombant du ciel. Des éclairs blancs frappaient le ciel avec seulement trois secondes d'intervalles. Des puissants bruits sourd étaient audibles, le tonnerre grondait sa fureur. Malgré ce temps, la personne qui se dirigeait vers les portes de kiri continuait sa route sans que cela ne le dérange, comme si ce temps-là était une habitude. Arrivé à proximité de la porte, une dizaine de garde se mirent à courir en direction de la personne qui venait d'arriver.

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Cela était un ordre direct de l'un des dix gardes qui se trouvaient devant la personne à l'arrêt. Dix personnes ? N'était-ce pas exagérer ? Pour une seule autre personne. Quelques minutes passèrent, l'ombre devant la porte gardait le silence et ne bougeait pas d'un pouce, le garde donna une deuxième chance à cette personne, mais celle-ci semblait vouloir garder le silence. C'est alors que le garde qui avait donné les deux sommations s'approcha de l'ombre encapuchonné. Il tendit sa main en avant vers la capuche de la personne en croyant qu'elle était peut-être muette et sourde. Cela fut une terrible erreur. L'ombre attrapa en un instant la main du garde et l'abaissa furieusement en un mouvement du bras. Un craquement d'os se fit entendre suivi de cris de douleur provenant de la bouche du garde désormais à genoux devant l'inconnue tenant toujours sa main. Elle lui avait cassé le poignet. En alerte, les neuf autres gardes sortirent toutes sortes d'armes de jet.

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Le garde semblait furieux, mais dans l'incapacité de faire quoi que ce soi. La seule solution restait donc de demander de l'aide à ses collègues. Après une légère hésitation, les gardes se lancèrent sur le violent inconnu. L'ombre disparut puis réapparut devant un garde avant de la frapper violemment au niveau de la gorge. Il re-disparut puis réapparut devant un autre garde, avec une grande souplesse, l'ombre lui donna un violent coup de talon dans la clavicule. Elle fit cela avec tous les gardes, une fois tous à terre elle se stoppa à quelques mètres d'eux. Les moins toucher se relevaient alors que ceux qui avaient subît le plus de dégâts restaient à terre. Le garde qui s'était fait casser le poignet était de nouveau debout. Il ne se souciai plus de sa blessure. Comment avait-il put réparer un poignet cassé en aussi peu de temps ? Un ninjas médecin ? L'inconnu baissa lentement sa capuche. C'était une femme de couleur blanche, son âge était apparemment autour de la vingtaine. Des cheveux blonds, des yeux bleus. Devant une telle beauté, les gardes défèrent leurs gardes.

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Pendant un moment, les gardes regardèrent leurs > et reprirent vite leurs esprits, il avait raison, cette fille qu'elle soit belle ou non était maintenant un ennemi à capturer. Le leader des shinobis retourna son regard vers la jeune fille. A sa grande surprise elle avait disparu, elle avait fait un grand saut pour se retrouver au-dessus de tous les shinobis de la brume. Un son aiguë se fit entendre puis un jet de feu prit forme au-dessus des shinobis. Une technique katon ? Les gardes de la porte l'esquivèrent aisément, mais une fois touche le sol, le jet fit le contour de la garde afin de les enfermer dans un cercle de feu. La jeune femme traversa les flammes en marchant tranquillement à la grande surprise des gardes.

- Votre dernier souffle est arrivé. Mourrez !

La femme disparut pour comme elle le faisait si bien réapparaitre derrière un shinobi. En deux temps trois mouvements, tous les gardes se trouvèrent à terre. L'un d'eux tenta de se relever sans succès. La jeune femme était bien trop puissante pour ces faibles ninjas. Le vent faisait augmenter le volume des flammes qui prirent bientôt la porte d'assaut. Ce feu allait bientôt attirer de nombreux soldats. Il fallait bouger. La femme remit sa capuche sur sa tête de façon à ce que son visage ne soi pas visible puis disparut dans l'ombre des premières maisons de Kiri Gakure.

***

Pendant ce temps-là dans une maison un peu plus éloigné de la porte, vivait Hyûga Seitrigo. Il était comme à son habitude dans une partie de sa maison où il s'isolait de Daiima et Préséa pour s'instruire sur les différentes choses du monde. Son intérêt était porté sur le Kinjutsu en ce moment, les arts interdits. Des techniques trop puissantes pour que le corps de l'utilisateur la réalise ou des techniques qui sont trop dangereuses pour le monde entier. Seitrigo possédait une technique de Kinjutsu très puissante, mais comme chaque technique trop puissante, il l'utilisait que très rarement. Pendant qu'il remplissait sa tête, sa femme Daiima était dans le salon sur le canapé à jouer avec ses couteaux de lancer. Elle s'ennuyait apparemment. Sa fille quand a elle dormait profondément, il faut dire que la veille elle avait eu un entraînement avec son père très fatiguant. Alors que chacun vaguait à leurs occupations, quelqu'un frappa par trois fois à la porte. Seitrigo ouvra la porte de sa salle et partit près de la porte. Alors qu'il allait mettre la main sur la poignée pour ouvrir la porte à son visiteur, une douleur le prit subitement au-dessus du sein gauche. Il ouvra sa veste et un tatouage devint visible. Ce tatouage représentait une croix de chevalier portant une couronne. Il comprit vite la situation et courra rapidement vers sa femme.

Trop tard... Seitrigo n'eut pas le temps de finir sa phrase que la porte vola en sa direction. Pas le temps d'esquiver que l'Hyûga se prit la porte de plein fouet et fut emporté sur la trajectoire de ce bout de bois qui le fit traverser la fenêtre. Daiima se mit debout sur le canapé et prit plusieurs couteaux en main, tous ses sens en alerte. Seitrigo avant de partir avec la porte avait lancé une bombe fumigène au sol afin que Daiima puisse se cacher, chose qu'elle n'avait effectivement pas fait. Une personne traversa l'épaisse fumée. Elle était vêtue d'un manteau noir qui recouvrait chaque partie de son corps.

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Alors que la personne s'approchait de la jeune femme de Seitrigo, un soudain hurlement de loup se fit entendre. La personne vêtue de noirs tourna son regard vers l'extérieur de la maison, debout sur les débris, Seitrigo avait dégainer sa célèbre épée. Tengako. Daiima couvra soudainement sa bouche qui étouffa un petit cri de terreur. Jamais elle n'avait vu son époux dans un tel état. Les veines de ses tempes étaient ressortis comme jamais elles ne l'avaient étés et du sang coulait de son torse. Ou plutôt du tatouage de la croix avec la couronne. Il leva son sabre en l'air et une onde de choc renversa Daiima de son canapé et fit voler les vêtements de l'agresseur. Un léger sourire se dessinait alors sur la seule partie visible de son visage, de sa bouche.

Inazuma Shiiro

Il mit un violent coup de sa lame vers le sol. Un éclair blanc sortit du sabre et manqua de peu de fendre la maison en deux. L'éclair se dirigeant vers l'agresseur, celle-ci se mit à composer des mudras. Le choc provoqua une explosion qui détruisit la cuisine. Reveiller par le bruit, Préséa vit avec horreur son père au maximal de sa puissance. Il avait un aspect terrifiant. Tellement que sa fille se mit à pleurer soudainement. Daiima se jeta littéralement sur elle et l'emmena plus loin. Elle lui fit part de la situation, que cette personne était très puissante, qu'elle avait fait décoller son père avec un simple coup-de-pied dans une porte. La fumée qu'avait provoqué l'explosion commençait à se dissiper. La personne semblait intact, aucun égratignure, rien...

- Alors ? C'est tout ce dont tu est capable Karagan. Plus tu prends de l'âge plus tu deviens faible apparemment. Que c'est décevant. Tu mériterais de....

L'ombre menaçante fut coupé dans sa phrase quand il entendit un déchirement, son manteau avait été complètement déchirer par l'attaque. Les yeux grands ouvert, se tenant debout, une plaie se forma sur son corps et en fit gicler du sang. De nombreuse plaies firent de même. L'attaque l'avait finalement touché, la jeune femme tomba à terre. Seitrigo s'approcha de la jeune femme qui se trouvait dans l'incapacité de se mouvoir. Il savait qui était cette fille, mais il s'était juré de ne plus jamais la revoir, ni elle, ni eux...

- Karagan, tu est encore bien digne de ton titre, cela fait plaisir à voir. Je suis venu avec l'intention de te parler d'un danger qui nous guettent. Mais je sais très bien que tu te bats avant de parler. Maintenant que c'est chose faite, tu m'écouteras surement.

- Part d'ici Dillawn Je veux plus te voir, ni toi ni les autres. Tu le sais très bien pourtant je vous l'avait dit ce jour-là. Tu risques ta vie en t'approchant de moi.

Au grand désarrois de Daiima et Préséa, le combat avait cessé et les deux adversaires se connaissaient apparemment très bien. Qui était elle ? Quel était ce danger dont elle parlait ? Seitrigo regardait la dénommé Dillawn avec un regard triste. Comme s'il venait de recevoir une funeste nouvelle. Dillawn, elle se releva avec beaucoup de difficultés. Elle était dans un sale état, mais elle voulait apparemment dur comme fer prévenir Seitrigo de ce >.

***

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