Temari Civil
Nombre de messages : 154 Age : 32 Nindô : Trouver un sens à sa vie... Date d'inscription : 05/02/2008
| Sujet: La solution du mal-être, la médecine ? Sam 16 Aoû 2008 - 3:54 | |
| Dans le ciel du village caché de Suna, le soleil brillait au zénith, comme à son habitude. Ses rayons puissants se projetaient dans les rues et sur les toits des maisons, laissant leur chaleur affaiblir les êtres du village. Certes, la température de la journée était particulièrement accablante, pourtant, ce n'était pas cela qui avait assassiné les quelques plantes du jardin de Temari. Dans un sens, peut-être était-elle la responsable de l'état de ses buissons, autrefois verdoyants malgré le climat. En effet, la jeune fille se laissa aller. Toute la journée, elle restait dans sa maison, prenant à peine l'occasion de faire ses courses pour sortir. Sa mine était mélancolique, et souvent ses voisins se demandaient s'ils ne devaient pas frapper à sa porte pour être sûrs qu'elle soit encore en vie. Depuis les derniers évènements, nottament la mort de son frère Gaara, Temari n'était plus la même qu'avant. Déjà en deuil, la kunoichi se sentait honteuse de ne plus sortir de chez elle pour effectuer de nouvelles missions pour son village, de ne pas reprendre ses promenades quotidiennes pour rassurer ses voisins de sa santé. En bref, la Chûnin se trouvait inutile pour Suna, ce qui la rendait plus honteuse, et donc l'empêchait de sortir. Cela pouvait être comparé à un cercle duquel elle n'arrivait pas à sortir. - Chéri, es-tu vraiment certain qu'on ne devrait pas chercher un médecin pour la jeune Temari ? La kunoichi releva subitement la tête et se tourna sur son divan, le regard dirigé vers la fenêtre près de la porte d'entrée. C'était l'une de ses voisines, une jeune mariée avec qui Temari s'entendait plutôt bien. Apparemment, son mari avait trouvé l'idée inutile, puisque le couple retourna vers sa propriété. Rassurée de ne pas se faire déranger, la jeune fille aux cheveux dorés se rallongea lentement dans le canapé moelleux. Elle regarda le plafond, songeuse. Ce mot, "médecin", la travaillait, et la kunoichi se demandait si cela ne pouvait pas être la solution de son problème. Un sourire se dessina doucement sur son visage. Ses yeux pétillèrent d'un objectif nouveau. Une fois le tri fait dans ses pensées, Temari se leva et prit un déjeuner consistant, pour la première fois depuis un bon moment déjà.
Et elle n'attendit pas longtemps avant de se ressaisir. Dans l'après-midi même, la Chûnin s'était reprise en main et sortit de chez elle, un sourire presque franc aux lèvres. Peut-être la jeune fille avait-elle trouvé un nouveau sens à sa vie, et elle se dirigeait d'un pas altier vers l'Académie médicale du village, bien décidée à saisir sa chance. Une fois là-bas, elle franchit la grande porte principale du bâtiment et se dirigea lentement vers l'accueil. Il régnait ici un silence pesant, ce qui était bien suceptible de mettre Temari mal à l'aise. Elle prit alors une voix claire et sûre d'elle devant la femme installée au bureau.- Bonjour madame. - Bonjour mademoiselle, puis-je vous renseigner ? Le regard foncé de l'employée se tourna vers la Chûnin, la dévisageant rapidement. Pour éviter de passer pour celle qui ne sait pas ce qu'elle veut, la jeune kunoichi expliqua rapidement qu'elle souhaitait intégrer l'Académie pour devenir médecin. Cela lui valut un sourcil levé, et deux papiers à remplir. Temari saisit les documents et s'installa dans la salle d'attente, sur la demande de la femme d'acceuil. Une fois hors de sa vue, la jeune fille poussa un soupir devant la paperasse, puis se mit à remplir les cases. Soudain, elle fut interpelée par un homme, lequel lui demanda aimablement de le suivre. Etonnée, la blonde s'excécuta et suivit le médecin jusque dans un bureau. Ils s'installèrent face à face.- Bien mademoiselle. Ici, nous ne nous occupons pas de cas généralistes, mais je ferais exception cette fois-ci. Alors, dites-moi tout. - Que je vous dise... ? Soudain, la jeune fille se mit à pouffer de rire devant l'air déconcerté du médecin. Contrairement à ce qu'il pensait, elle n'était pas du tout en salle d'attente pour une consultation, et Temari éclaircit rapidement le but de sa visite dans ce lieu médical. L'homme médical souri alors.- Ah, je comprends mieux. Et vous avez déjà pratiqué des soins, où quelque chose de ce genre ? - Hum, en fait non. Si je suis venue ici, c'est en quelque sorte pour prouver à Suna que je suis encore utile. Comme je ne suis pas efficace au combat rapproché, je me suis dite que je pourrais combler ce défaut par la connaissance de jutsus médicaux. De cette façon, je pourrais mieux aider à la défense du village en cas d'attaque. - Mmh... C'est une idée intéressante... Mais je ne vois pas pourquoi vous pensez ne pas être utile à Suna. Après tout, vous êtes encore jeune ! Cela fit sourire la kunoichi. Une fois l'entretien terminée et la paperasse correctement remplie, le médecin décida d'accompagner Temari à l'accueil. Tandis qu'elle rendait ses papiers d'inscriptions, elle salua le médecin qui partit dans un autre couloir. Surprise par ce geste, la femme de l'accueil interpella Temari.- Vous connaissez cet homme ? - Pas particulièrement... - Hum... A propos de votre inscription, je vais essayer de m'en occuper le plus tôt possible. Revenez demain matin. Au revoir ! - A demain dans ce cas. Curieuse, cette femme qui devint d'un coup aimable. Mais Temari ne s'en préoccupa plus et sortit de l'Académie médicale.
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