Le retour d'un homme... La vision d'un clan ! [Pv Aoi]

Son regard ne se portait que sur la même pierre. Celle-ci, donnant accès à un souterrain illuminé, était assez élancée, sur ses cinq lieux, pour arriver à boucher l'immense porte tout en se fondant avec ces traits. Aucun détail troublant aurait permis, à un homme qui passait par là, de deviner que sous cette entrée se cachait l'honorable QG des Rokushos. De nombreuses galleries souteraines traçaient l'histoire sous cette terre battue ; montrant la diversité des évenement qui marquèrent la leur. Et contrairement à un homme vagabondant dans les lieux, le Jyuushiro, lui, se contentait de méditer face à la pierre. Il recherchait le meilleur moyen de se déconnecter du monde afin de rechercher le bon cable qui permetrait d'ordonner la réponce attendue. Mais rien ne venait, malgrès les longues dizaines de minute qui défillaient. Chacune, bien qu'iréplochable, se concordait et formait une échelle croissante à surélever. Hereusement que pour un Rokusho, l'âme est plus puissante que les sentiments physiques. Car malgrè les nombreuses crampes qui ornaient ses mollets, aucune douleur n'agissait. Il venait de trouver la clef vers la spiritualité... Dans le monde réel, son coeur battait autant que les secondes s'écoulaient ; alors que dans son monde, le temps était mot inconnu. Le regard de jade était toujours fixé vers le même point, abbassourdi par la pierre. Il aurait voulu être comme elle, dans le rêve qu'il méditait. Un lieu clair et serrein où aucune matière physique n'était visible. Le même lieu qu'où le Jyuushiro, de nom, pouvait communiquer avec son Ärms. Seul son regard verdâtre était visible via son aura fluo qui teintait l'immense zone blanche. Peu après qu'il s'enfonçait, lentement et craintif, dans le paysage invisible ; l'endroit sembla se matérialiser en rammenant le jeune homme dans le monde réel. Le peu de consciance qu'il avait lui rammena ses souvenirs pendant que son poûl diminuait. Car entre l'axe de la spiritualitée et celle du "moment même", on pouvait ressentir le moindre bruit, la moindre odeur ainsi que chaque batement de coeur.

** Nany ? **

La question ne se posa même pas. Se fut un choc de se voir revenir dans les lieux craints par la mortalité, là où les secondes étaient présentes. Hereusement qu'il voyait, en ces lieux verdâtres, la verdure et les chants nocturnes des oiseaux. Car oui, la nuit était tombée. Qu'est-ce qu'il avait trouvé, en cette partie de lui aussi vivante ? Nul ne pouvait y songer... Une suite logique se produisit. Ses yeux retrouvèrent leur teinture sombre, faisant disparaître la couleur jade de ses pupilles. Et, quelques secondes plus tard, la totalité de ses sens revint à lui.

"Ha... Mon coeur ne peut soutenir une pression aussi vaine. C'est un honneur de pouvoir revenir dans mon ancienne patrie... Mais mon organe vital ne retrouvera sa valeur que lorsqu'il arrivera. Aoi-sama, je suis là. Pouvez-vous m'entendre ? Est-ce vous qui avez provoqué ce bruit ? Ou est-ce un vulgair animal qui me fait réciter ce dialogue ?"

En effet, un pas avait écrasé un tas de feuillage à une dizaine de lieues de là. La patience est le chemin des Rokushos, aussi il se demanda si l'homme qu'il attendait, celui qui avait autant de droits sur lui que sur ce domaine, allait apparaître. Et perdant son calme par le ridicul qui venait de naître en sa consciance, sa main se leva jusqu'à frapper sa joue droite dans un cris arrogant. Aoi Rokusho... C'était lui qu'il voulait rencontrer en cette nuit trop fraîche pour être dépourvue d'odeur, même aussi calme. Le chant des oiseaux avait rejoint le scripte de la journée, on en discernait même plus les injures que le Jyuushiro émettait. Son coeur se flétrit à chaque mot qu'il jura jusqu'à ce qu'une deuxième giffle rejoignit le même script. Le temps était en fait l'épreuve de la soirée. Il ne manquait plus qu'Aoi, le patriarche, celui qui stressait le jeune homme par sa seule présence.

Cha no Kuni... Malgré le cadre enchanteur de cette province et le calme paisible qui y régnait en tant normal, Aoi ne pouvait s'y rendre sans exprimer un sentiment de dégout et une rage profonde, non seulement envers lui-même mais surtout envers celui qui l'obligeait à se rendre en ces lieux: en effet, comme à chaque fois qu'il avait parachevé sa sinistre moisson d'âmes, le patriarche du clan Rokusho s'en retournait à la grotte où l'effigie de Mei-Oh l'attendait avec impatience.

Cette fois-ci, il revenait avec pas moins de six nouvelles âmes pour cette sinistre besogne que lui avait confié le sorcier-démon, c'était dejà celà mais il restait au patriarche du clan Rokusho encore moultes âmes à récolter et beaucoup d'aller et retours à effectuer dans cette province qui ne lui rappelerait jamais de bons souvenirs...

Aoi marchait dans la nuit, arpentant les sentiers obscurs qui traversaient les vastes étendues boisées de cette région pacifique et reculée, se dirigeant inexorablement vers le sanctuaire de Mei-Oh en émettant par instant de légers soupirs. Cependant, comme sortant d'une soudaine torpeur, il prit conscience qu'il passait tout près d'un endroit familier, où les buissons avaient été retournés par une personne qui se dirigeait à travers les fourrés et en direction du mont Hokou.

*Le sanctuaire du clan... humpf. Qui donc aurait pu ...Hum, oui... je viens de me rappeler à présent.*

Aoi s'enfonca alors à son tour dans les fourrés et atteignit rapidement la base de la montagne, voyant par la meme occasion que le sanctuaire demeurait grand ouvert , visible de tous, ce qui le fit pousser une petite exclamation de désappointement.

*Je le savais très pressé de me rencontrer aujourd'hui, mais de là à exposer notre lieu de réunion sacré de la sorte, humpf...*

Le dernier descendant direct du clan Rokusho pénétra dans la grotte menant au sanctuaire, ressentant très distinctement la présence d'un individu en plein milieu de ce dernier. Malgré le fait que la puissance du système chakratique de l'homme en question semblait moindre que celle du patriarche, ce dernier resta sur ses gardes et maintenait sa main droite sur le manche d'Hitaza, au cas où les choses tourneraient mal.

Le patriarche apparut au sommet des escaliers de pierre, remarquant alors la présence d'un jeune ninja arborant le bandeau de Kiri au centre de l'immense cathédrale de roches, un jeune homme quelque peu ébloui par la beauté et la mystificité du lieu. Sans un bruit, Aoi rengaina Hitaza et ses yeux se mirent à briller d'une lueur d'un vert éclatant, scrutant de manière oppressante le jeune shinobi de Kiri tandis qu'il prononcait ces quelques mots de façon solennelle:

"Le fait que tu aies voulu me rencontrer en ces lieux ne t'obligeait nullement à les profaner de la sorte, jeune ninja. Comment est il d'ailleurs possible que tu aies pu pénétrer aussi facilement dans le sanctuaire, en ne connaissant pratiquement rien de son emplacement véritable ? Celà m'intrigue vraiment et je souhaite entendre ta version de l'histoire, car crois moi je ne suis vraiment pas tolérant envers tous ceux qui bafouent le lieu sacré de mon clan, qu'ils soient désireux d'en faire partie ou non.... humpf."

La lueur dans les yeux d'Aoi redoubla d'intensité, scrutant et percevant les moindres réactions du jeune Kirien qui devait à présent se justifier.