Temari Civil
Nombre de messages : 154 Age : 32 Nindô : Trouver un sens à sa vie... Date d'inscription : 05/02/2008
| Sujet: Mission de rang B : "Enlèvement" Dim 13 Juil 2008 - 12:49 | |
| Mission de rang B
Une jeune fille sortit de l'académie de Suna vient de disparaître. On accuse son sensei, mais rien n'est sûr. Retrouve-la, et trouve son agresseur ! | |
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Temari Civil
Nombre de messages : 154 Age : 32 Nindô : Trouver un sens à sa vie... Date d'inscription : 05/02/2008
| Sujet: Re: Mission de rang B : "Enlèvement" Lun 11 Aoû 2008 - 21:40 | |
| Temari était pensive. Assise à l'une des tables d'un bar de Suna, elle avait le regard ailleurs et ne cessait de tourner une cuillère dans sa tasse de thé vert, laissant plus ou moins volontairement le liquide refroidir. Les évènements récents, dont la mort de son frère Gaara, l'avaient assez retournée, et la jeune fille ne savait plus vraiment ce qu'elle faisait ces derniers temps. En réalité, elle commençait à surtout se demander ce qu'elle faisait encore dans le village caché du Sable. Une bonne partie de ses souvenirs étaient enterrés ici, peut-être trop désormais. Un nouvel air serait sans doute bénéfique pour la Chûnin. Elle sortit alors de ses pensées, découvrant avec un maigre sourire le contenu de sa tasse qui avait refroidit, malgré la chaleur aride de l'après-midi. A contre-coeur, Temari avala quand même son thé, se leva et paya un serveur pour sa boisson. Assaillie d'idées et de questions aussi nombreuses que farfelues, la demoiselle aux couettes dorées préféra continuer son chemin dans le village plutôt que de rentrer chez elle. D'ailleurs, que ferait-elle une fois dans sa maison ? Probablement rien de bien renversant. Autant laisser ses jambes se dégourdir. Le marché battait d'ailleurs son plein, et la kunoichi se laissa entraîner par les bruits et les cris joyeux. Elle n'eut pas tort, l'ambiance était très "fête". Or, ce n'était pas franchement habituel pour un simple marché de village, et Temari se laissa guider la les cris de joie s'élevant d'un cercle de personnes. Avec son agilité, la jeune fille n'eut pas trop de mal à se glisser à travers cette masse humaine, et elle put enfin apercevoir ce qui attirait l'attention. Quelques musiciens jouaient de leurs instruments, le sourire aux lèvres, tandis qu'un jeune garçon d'à peine vingt ans s'amusait avec deux singes et un chien pour le plaisir de la foule. Le spectacle était agréable à l'oeil. Temari s'arrêta donc pour le contempler jusqu'à la fin, ce qui lui redonna peu à peu le sourire. Après tout, la bonne humeur n'était-elle pas contagieuse ? Or soudain, alors que la Chûnin applaudissait les artistes, quelques enfants sortirent du cercle humain pour caresser les animaux du numéro. Arriva alors un homme assez maigre qui bouscula Temari. Le choc fut vif, mais sans réelles conséquences physiques, heureusement. Cependant, cet acte avait suffit pour agacer la jeune fille, et elle observa l'homme qui saisit la poignée d'une enfant et la disputa devant tous. La petite semblait triste, et sans doute très mal à l'aise. Cette fois, la Chûnin ne resta pas dans le silence et, une fois que la foule se mit à se dispercer, elle s'avança vers le rustre et la gamine. - Dites donc vous, qu'est-ce qu'elle vous à fait la petite ? - De quoi !? Mais mêlez-vous de vos affaires, ma p'tite dame ! - Ca en deviendra mon affaire si vous ne vous calmez pas ! Seuls les parents peuventse permettre une telle correction, or elle n'a rien fait, et vous ne semblez pas vraiment être son père... - Occupez-vous de vos oignons, j'ai dit ! Elle est sous ma responsabilité, je suis son maître ! Son maître, vous avez compris !! Et maintenant, fichez-moi la paix ! Outrée par ce comportement déplacé et désagréable, Temari se retint quand même d'ouvrir sa bouche de nouveau. Certes, les gestes du Senseï n'avaient rien de juste envers l'élève, or ce n'était effectivement pas ses affaires, chacun sa méthode d'enseigner. Avec l'homme, elle échangea un regard foudroyant avant de reprendre sa route, à l'opposée du vieil homme et de son élève. Celle-ci n'avait d'ailleurs pas la tête de quelqu'un qui avait compris tout ce qui s'était passé. | |
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