Une fête un tout petit peu sanglante... (PV)

De la folie… Voilà de quoi faisait preuve la jeune et jolie Uchiwa… La folie de quitter ce village qu’elle aimait tant. Mais n’était-ce pas pour son amour propre qu’elle le faisait ? Si bien sur… Sa gentillesse était dépassé par l’amour qu’elle se portait, tel un fardeau… L’adorable petite fille entrait-elle déjà en crise d’adolescence ? A neuf ans ? Douteux même si elle est très avancée pour son âge… Elle venait de passer genin et pourtant cette situation ne l’arrangeais pas. Elle voulait voir le monde, et tellement de personnes à Kiri lui avait parlé du magnifique pays qu’était Nami… Accoudée à la barrière du bateau, la petite fille regardait avec attention l’horizon, alors que les vagues se fracassaient violemment contre la coque. Un tel mauvais temps n’était pas bon signe… Tsumetaï s’inquiétait de ces gros nuages qui assombrissaient le ciel à chaque instant, serrant son ourson dans les bras. Laissant tomber son attention pour le ciel un instant, elle pensa à sa maman, trouverait-elle le mot laissé à son attention ? Elle l’espérait… Un coup de tonnerre fit sursauter la petite fille qui failli laisser tomber son ours à la mer. La pluie lui balaya alors le visage, la bateau balançait de gauche à droite telle une balançoire ne rassurant que peu l’enfant… La capitaine du bateau ne semblait lui non plus très rassurer, il fit signe à la petite de venir le voir d’un geste de la main avant de reprendre rapidement le gouvernail.

-Vous souhaitez ?
-Je vais vous déposer à un petit port secondaire de Nami, le grand port est inaccessible part un tel temps !
-Bien, tant que je mette pied à terre…

Restant dans la cabine par peur du mauvais temps, la petite fille resta là, fixant de ses grands yeux verts les côtes des îles se dessinant au loin… Le temps passe doucement… Les vagues frappent le bateau, comme furieuses et portées par une folie meurtrière… Finalement, une petite crique accueillante avec un long pont de bois leurs ouvre leurs portes… Remerciant le marin, Tsumetaï se dirigea vers la plage où de grosses vagues s’abattaient contre les rochers, son sac à l’épaule et son ours dans les bras. Elle entendait dans son dos les éclairs s’abattre dans l’océan…Grimpant la côte, il ne lui suffit que de quelques minutes pour trouver le centre du village, très animé comme part un jour de fête à Kiri, mais sans oublier que la petite fille n’avait que neuf ans. Evidement, comme toute enfant, elle fut émerveillée devant les attractions et gourmandises exposées. Quelle fête, oui quelle fête ! S’amusant comme une jeune enfant de son âge, Tsumetaï put enfin oublier quelques heures son rôle de ninja… Se laissant aller par les plaisirs festifs offert par Nami…

De là où je suis, je peux voir le village qui s'étend sous mes yeux. Je distingue très bien toutes les rues qui serpentent à travers les maisons et qui se rejoignent toutes en un point: la place centrale. On dirait un peu une étoile mais il faut vraiment avoir de l'imagination. Après cette réflexion très philosophique, je m'élance sur les toits du village afin de gagner son centre. J'avance silencieusement, mon large manteau s'agitant dans le vent. Après avoir suivit quelque temps le chemin pavé, j'arrive à destination. Je sens flotter dans l'air une bonne odeur de nourriture qui me met l'eau à la bouche. Malheureusement pour moi, je n'ai pas de temps à consacrer à mon estomac pour le moment. Je saute donc souplement du bâtiment sur lequel je m'étais arrêtée et retombe au milieu des badauds qui me fixent bizarrement, certains me montrant du doigt. S'ils pouvaient imaginer ce qui se préparait, ils seraient déjà entrain de courir dans tous les sens inutilement. C'est dommage, j'aime tellement cette agitation due à la panique… Je crois bien que… je vais m'amuser un peu avant d'achever mon travail. Il faut quand même que je me divertisse de temps en temps non? Après tout, tant que les ordres sont accomplis, le chef n'a strictement rien à redire quant à la façon dont je m'en charge. Et s'il est pas content, qu'il aille se faire voir!

Je me déplace lentement sur les dalles inégales, me rapprochant du centre de la place. Devant moi, les gens s'écartent et forment sans le vouloir une sorte de haie d'honneur qui n'est pas pour me déplaire. Encore quelques pas et j'y suis. Je me hisse facilement sur une sorte de chariot bâché pour les dominer par ma hauteur. Comme ça, tout le monde peut me voir. D'ailleurs, plusieurs têtes sont déjà tournées vers moi. D'un large geste, je retire mon chapeau, laissant apparaître mon visage. Je les fixe presque un à un et, dans leurs yeux, je peux voir de l'étonnement et surtout, de l'amusement. Un sourire se dessine alors peu à peu sur mes lèvres, rien qu'à l'idée de voir cet amusement se muer en terreur. Je repousse une mèche de mes cheveux qui me tombe dans les yeux tout en cherchant mes mots. Il faut qu'ils se rendent compte de leur situation petit à petit, que le degré d'angoisse qui les habitent ne monte pas trop vite sinon, ça deviendra très ennuyeux. Finalement, après avoir jeté un dernier coup d'œil aux alentours pour être sûre d'être vue et entendue par toutes les personnes présentes, je me lance dans une sorte de petit discours, d'une voix forte et enjouée.

-Bien le bonjour, très chers citoyens de Nami no kuni et étrangers à ce village. Je vous salue en cette belle et chaleureuse journée, très propice pour une petite fête aussi sympathique que celle-ci. Je vais maintenant vous annoncer a suite du programme… Mon dieu, quelle impolie je fais, je ne me suis même pas présentée à vous! Quelle erreur inadmissible, je m'en vais corriger cela sans tarder. Je me nomme Kurenai, uchiwa Kurenai et je suis la personne qui va mettre fin à vos misérables vies.

Je me tais quelques instants afin de laisser mes paroles faire leur effet et ça ne tarde guère. J'en vois beaucoup éclater de rire mais je me rends bien compte que chez un certain nombre d'entre eux cette gaieté sonne faux. D'autres, indignés, se regardent et chuchotent que c'est une plaisanterie de bien mauvais goût. Ceux-ci me regardent avec mépris et je les vois hésiter à venir me faire descendre de mon perchoir. Ceux qui restent se taisent et on peut déchiffrer dans leur regard l'incompréhension dans la quelle mes mots les ont plongé et surtout, une étincelle de peur. Elle est toute petite met elle est là, bien présente. Et ça, ça remplis mon cœur d'une sorte d'excitation tout à fait agréable. Le spectacle va bientôt pouvoir commencer, le rideau va se lever tout soudain! Je reprends donc où je m'étais arrêtée.

-Mais voyons mes amis, ne me regardez pas avec cet air si indigné et amusé, je ne plaisante guère. Ce serait de bien mauvais goût ne trouvez-vous pas? Mais comme je ne suis pas sans cœur, je vais vous expliquer comment vous allez périr. C'est quand même la moindre des choses il me semble…

Je me stoppe une nouvelle fois. C'est pour les laisser réfléchir à mes paroles mais surtout pour accomplir la première partie de mon plan. Et pour ça, il me faut un minimum de concentration. Je ferme alors les yeux et fait le vide quelques instants dans ma tête. Voilà, c'est fait. Une vingtaine de clones de terre entourent maintenant le palais de l'Umikage. Je rouvre mes paupières et tous auraient pu voir, s'ils avaient fait un peu plus attention à ce genre de détails, que mes pupilles ont légèrement changé. Trois virgules noires y sont maintenant apparues. Je dois dire que ça m'embête un peu d'utiliser le nekogan pour ça ma il pourra m'être utile plus tard. Dans la vie, on n'est jamais trop prudent et des hommes acculés par la mort peuvent toujours réagir bizarrement… Mes futures victimes, quant à elles, commencent à s'agiter un peu et certaines s'éloignent du centre de la place. Avant qu'elles ne soient trop loin pour pouvoir m'entendre, je reprends la parle.

-Inutile de fuir cet endroit car c'est tout le village qui sera anéanti et pas seulement cette vulgaire place. Il est bien trop tard pour changer votre destin alors restez ici et observez car plus rien en ce monde ne pourra sauver vos misérables vies, telle est la volonté du nouveau chef de l'organisation de la lune rouge! Bien, je vais maintenant vous commenter les évènements qui vont suivrent, pas que vous ne mourriez dans l'ignorance… Pour commencer, je vais créer une protection de terre autours du palais. En effet, je sais que mon supérieur se fera une joie de s'en charger et je ne veux pas le priver de ce plaisir en le détruisant par mégarde. Je vous demanderais donc de regarder sur votre gauche et de bien vouloir patienter quelques instant.

De bien vouloir patienter quelques instants? Je suis vraiment trop drôle moi. Patienter quelques instant… Elle est bien bonne celle-là! Bon, bref, je vais arrêter de me lancer des fleures et passer à l'action. Je ne vais quand même pas les faire attendre… Je sort mon katana de son fourreau et je vois plusieurs de ces misérables insectes reculer de quelques pas, se bousculant parmi. Avec un petit rire méprisant, je le remets dans son étui après m'être légèrement entaillée ma paume droite. Je fais quelques signes avant d'appliquer ma main contre le chariot sur lequel je suis toujours. Un escargot d0une vingtaine de centimètre apparaît alors devant mes pieds. Je prend le petit animal de couleur rouge sang strié de noir dans ma main valide et lui chuchote mes instructions avant qu'il ne disparaisse dans un nuage de fumée pourpre. Alors qu'un bruit sourd se fait entendre et que le sol se met à trembler, jetant plusieurs personnes à terre, toutes les têtes se tournent en direction du palais qui disparaît peu à peu derrière un large mur de terre et de roches. Pendant ce temps, Denrei est réapparut sur mon épaule et me confirme la réussite de la protection du bâtiment principal de ce village. Tout et parfais. L'acte II va pouvoir enfin commencer et pour ça, il va me falloir un peu plus de temps. Heureusement, la panique co9mmence un peu à régner sur la place centrale et fait une très bonne diversion. Sans m'arrêter pendant une dizaine de minutes, je répète les mêmes signes alors que mes victimes ne savent toujours pas comment réagir. Enfin je me stoppe. J'ai utilisé une certaine quantité de chakra mais ça en valait la peine. Maintenant tous mes nouveaux clones entourent le petit village de Nami no Kuni. La phase deux va enfin débuter. Je capte une nouvelle fois leur attention et, ravie, je peux voir que la peur à presque totalement envahit leurs yeux. C'est à partir de là que ça va devenir amusant!

-Comme vous avez pu le constater, votre beau palais est maintenant en sécurité et ne risque plus rien… Bon, que dire… et bien… l'anéantissement de ce village minable va commencer et vous allez tous y passer alors je vous dis adieu. J'ai été vraiment ravie de faire votre connaissance!

J'ai ponctué ma toute dernière phrase par un rire sinistre qui est sorti tout seul. Je vois toutes ces personnes dont la vie sera bientôt fauchée rester debout, les bras ballant, sans bouger. Je crois qu'ils n'ont pas encore totalement réalisé leur situation… Et bien je m'en vais concrétiser tout ça! Je pose une nouvelle fois ma main droite au sol où une toute petite flaque de sang s'est formée entre temps et invoque cette fois le maître des escargots, Nintai. Celui-ci apparaît immédiatement dans un nuage de fumée bleuté, écrasant au passage une quinzaine de villageois qui étaient attroupés trop près de moi. C'est vraiment dommage pour eux car ils ne pourront pas voir la suite du programme. Bah, tant pis peur eux, ils avaient qu'à faire plus attention! D'un bond, je me retrouve au sommet de la coquille de Nintai qui m'observe des ses deux gros yeux. Rapidement, je lui explique les derniers événements pendant que mon escargot messager part rejoindre mes clones qui entourent le village afin de leurs communiquer la suite des mes instructions. Tout est fin prêt et je ne peux m'empêcher de m'exclamer d'une voix ravie:

-Que le spectacle commence!

A peine ces quatre mots sont-ils sortis de ma bouche qu'un mur de flamme s'élève tout autours de Nami. Je vois les visages se tourner dans tous les sens alors que les premiers sanglots se font entendre. Sans prendre le temps de contempler la scène qui se déroule sous mes yeux, toutes mes pensées se tournent vers la partie la plus complexe de mon plan. Après quelque minute à me remémorer le schéma dans ma tête, je passe à l'action. Je prends mon souffle et je crache une cinquantaine de boules de feux autours de moi alors que la population commence à s'agiter pour essayer de dégager les gens coincés sous les maisons qui se sont effondrées lors de l'impacte des mes attaques. Moi, pendant ce temps, je concentre du chakra dans la plante de mes pieds et, d'une puissante détente, je m'élève dans le ciel. Là, je peux enfin voir le résultat concret de mes espérances. C'est vraiment magnifique et je trouve presque dommage que toute la vermine qui grouille là en dessous ne puisse pas voir cela. En tout cas, j'ai parfaitement réussit à former le symbole du nuage représenté sur nos manteaux et le voir ainsi formé de flamme, ça me laisse sans voix. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et cette fin là arrive, trop vite à mon goût, lors de l'atterrissage sur mon escargot. Un peu déçue, je regarde autours de moi et ce que je vois me redonne le sourire. Cette fois, c'est la panique totale. Les gens courent partout, se piétinant parmi pour essayer de s'échapper. Plusieurs sont déjà mort, aussi bien brûlés qu'écrabouillés par les maisons qui continuent de s'écrouler. Pendant un petit quart d'heure, je regarde cette agitation sanglante. Mais, comme prévu, tout cela me lasse rapidement. Il n'y a vraiment plus rien d'intéressant. Ils étaient tellement occupés à tenter de sauver leur misérable existence qu'ils n'ont absolument rien fait contre moi. Pitoyable!!! Je m'en vais les achever rapidement pour ne pas perdre plus de temps que ce que j'en ai déjà perdu. Je dois dire que détruire mon beau motif en forme de nuage me déchire un peu le cœur mais de toute façon il ne restera pas éternellement ici… En soupirant, je fais quelques signes et, en une fraction de seconde, une immense vague d'eau se dresse, évitant de justesse le pont Naruto. S'élevant de plus en plus haut, je la fais se diriger inexorablement en direction du village sur lequel elle s'abat avec fracas. Moi, je ne suis même pas mouillée vu que je me suis abritée sous la coquille de Nintai que l'eau ne dérange guère. Je fini par sortir de sous cette protection pour regarder ce qu'il reste de Nami. Rien, juste des ruines éparse et là-bas, au loin, le palais de l'Umikage. Je ne pense pas qu'il y ait de survivants à moins que…

Impossible... Eux ? Ici ? Mais pourquoi ? Ces nuages rouges sur des capes noires... Il ne pouvait pas avoir de doute... Un imposteur ? Il risque bien sa vie si l'explication est là... Mais… Ces envies de meurtres… Cet homme devait mourir, Tsumetaï savait qu’en tant que kunoichi elle devait l’affronter, et sur ces pensées elle posa la main sur le pommeau de son épée. Laissant doucement sa main glisser sur la garde argentée, alors que le meurtrier lui laissait sa main enlever presque avec tendresse le chapeau de paille qui cachait son visage… Tsumetaï s’apprêtait à dégainer son arme en vue de membre de l’organisation quand celui fit tomber le masque, laissant la petite fille dépourvue de tout moyen, comme hypnotiser. Par quoi ? Par la beauté dont faisait preuve le meurtrier qui s’avrra être une femme, ses yeux rouges tels des rubis brillait d’une lueur de folie, ses longs cheveux noirs dans son dos étaient balayés par le vent, volant dans tout sens… Se ne fut qu’une brève image, mais durant une seule seconde Tsumetaï aurai put voir le visage de sa mère… L’aura meurtrière, le sourire, l’excitation si présent dans le regard… Oui, cette femme ressemblait à sa mère… Mais… Elle semblait si différente et si proche d’elle à la fois… Et puis, cette beauté, fut-elle celle qui empêcha Tsumetaï d’attaquer durant tout le discours de la jeune femme ? La petite fille restait comme hypnotisée par les paroles de la femme… Uchiwa… Kurenai ? Ainsi elle était elle aussi membre de ce clan… Et elle souhaitait… Tuer toutes les personnes ici présentent ?! C’était impossible !

-C’est un membre de l’akatsuki… Ne tire pas cette tête Tsumi-chan…
-…

L’ourson avait raison… Malgré l’attirance que portait Tsumetaï pour cette femme, elle ne devait pas oublier d’où elle venait… L’akatsuki et Kiri était bien loin d’être ami… D’ailleurs… Depuis quand l’akatsuki c’était-elle reformée ? Et ce bandeau sur le front de la brune… Kiri ? Ainsi elle venait elle aussi du village aqueux ? Mais pourquoi détruire ainsi Nami, la ville entière allait donc être anéantir par cette femme ? Sans que personne ne fasse rien ? Pourquoi tous riaient-ils ? Ils ne comprenaient donc pas que l’Uchiwa était sérieuse ? Il semblerait que cette contré n’ai pas eu vent des méfaits commit par l’organisation de meurtrier… Soudain, une étrange fumée s’installa, fumée qui laissa place à une énorme limace géante surmontée d’un coquille qui, au passage écrasa une bonne dizaine de personnes.

-Que… C’est quoi ça !?
-Un… e…scargot…
-Eurk ! Mais… Mais c’est dégoûtant !

Que se passait-il, la femme invoquait cette… chose immonde et baveuse… Et maintenant, elle entamait un chant qui paraissait mélodieux aux oreilles de Tsumetaï, mais en réalité n’était qu’un rire froid et sinistre… Ce ne fut qu’à la fin de sa phrase que la petite fille se réveilla, alors qu’un mur de flamme se dressait sous ses petits yeux vert affolés. D’un bond en arrière, elle esquiva une poutre de bois qui s’effondrait déjà, le feu rongeait avec une grande rapidité les maisons de bois de la ville… Une partie de la ville ne fut au bout de quelques minutes que ruines et cendres, alors que la petite kunoichi cherchait tant bien que mal à sauver les rescapés. Ce ne fut que quand tout les habitants vivants se turent et qu’un grand bruit d’eau que Tsumetaï leva les yeux qui étaient rivés alors sur le corps d’un toute petite fille, sans vie, posée dans ses bras… Une vague, des plus gigantesques qui soit très certainement… Laissant la peur l’envahir totalement, la jeune kunoichi n’eu le temps que de serrer contre elle le corps sans vie ainsi que son ourson qui s’accrochait lui aussi en marmonnant des mots grossiers. Tremblant de tout ses membres Tsumetaï ne sentit qu’une traction de seconde la masse d’eau la toucher, se retrouvant de suite immerger, et quelque part, dans son élément. Emporter par la force de l’eau, elle dut se résilier à lâcher le corps de la fillette pour se cramponner à l’ourson qui, grâce à ses fils, venait de s’accrocher solidement à une fontaine massive qui ne bougerai pas. Tant bien même si bien accrocher, ils n’étaient pas les seuls à être emporter et se fut dans la dernière rejetée d’eau qu’une poutre aux pointes de ferrailles vint heurter la brunette lui ouvrant le ventre et la cuisse, sans compter le violent coup à la tête qui le fit perdre peu à peu connaissance. Dadakko n’eu d’autre choix que de lancer de nouveau ses petits fils à la rescousse de la fillette, l’attrapant et l’entourant avec, au risques de l’entailler légèrement. Quelques instants plus tard, la ville se vidait doucement de l’eau qui l’avait subitement submergée, et le petit ourson était toujours solidement attaché à la fontaine ainsi qu’à sa maîtresse. Se détachant de toute chose l’empêchant de bouger, se secouant de toute part et se tortillant dans tout les sens afin de vider son coton de toute l’eau absorber Dadakko semblait parler tout seul dans la ville vide de mouvement et de vide.

-Tsumi-chan, regarde moi ! Je suis tout trempé Tsumi-chan ! Il va falloir me mettre à sécher au vent pendant des heures Tsumi-chan ! Raah, je suis tout lourd Tsumi-chan ! Tsumi-chan ? Tsumi-chaaaan !!

Réalisant enfin l’incompétence à parler de son interlocuteur, l’ours en peluche se précipita vers sa maîtresse pour tenter de la réveiller, sans succès. Pensant de suite à la mort de celle-ci, il se glissa sous son petit corps pour se réfugier contre sa poitrine, comme pour s’endormir auprès d’elle éternellement, alors que des bruits de pas approcher à petite vitesse, comme pour prendre son temps, pour admirer…