Heroic entryyyyyyyy ! (Pv avec Futae)

Six long mois s'étaient écoulés depuis que Gai avait été envoyé sur le front du conflit entre le petit village de Namigakure no Sato et le puissant pays émergent de Taki no Kuni, le second voulant annexer la province dirigée par l'Umikage afin d'y établir une tête de pont en vue d'offensives prochaines sur les autres pays pacifiques qui entouraient les deux régions, six long mois où le membre de feu les Heishi Den'Kou avait apporté son soutien au petit village avec son escouade quasi-décimée par l'ampleur du conflit et la fureur des batailles et à présent, il revenait à Kumogakure no Sato avec deux de ses camarades survivants.

Cependant, malgré la rudesse de la campagne militaire, Gai gardait son éternel sourire qui contrastait étrangement avec l'état de sa tunique verte complétement sale et délabrée et la poussière présente en grande quantité sur ses bras et son visage, le tout encadré par quelques traces des combats qui marquaient légèrement sa chair. Il avancait avec un certain entrain tandis que ses deux camarades avaient le regard vide, se demandant comment l'anbu faisait pour afficher un tel enthousiasme qu'ils ne pouvaient même pas justifier par le succès de la défense de Namigakure.

L'un d'eux s'arreta pour avaler une gorgée d'eau de sa gourde, ce qui fit immédiatement faire volte face à Gai qui se mit à rire avant de lui dire:

"Hahahaha ! Dejà fatigué, Korega-kun ? Allez un peu de courage que diable ! Il ne nous reste plus que cinq kilomètres de marche avant d'atteindre les portes de notre patrie adorée, nous n'allons pas nous arreter en si bon chemin, non ?"

"Gai-san, comment pouvez-vous être aussi excité qu'à l'accoutumée même après cette campagne qui nous a couté presque la totalité de notre escouade mis à part vous , Namikaze et moi ? Je ne vous comprends absolument pas et pour tout vous dire je ne sais pas si..."

Gai posa alors une main ferme sur l'épaule de Korega qui le regarda d'un air surpris, voyant un sourire encore plus large se dessiner sur les lèvres de celui qu'il considérait comme son senpai tandis que ce dernier se retournait en rehaussant légèrement sa barda fixée dans son dos avant de reprendre:

"La compassion, le respect pour nos camarades qui sont tombés au combat, la retenue vis à vis de notre "victoire à la Pyrrhus"... j'y suis tout ausssi sensible que toi, Korega-kun. Cependant, nous ne pouvons pas vivre tournés vers le passé car dans ce cas nous serions condamnés à ne jamais profiter des instants présents et du bonheur que peuvent nous procurer des choses comme la joie de nos proches à notre retour, la fierté que l'on pourra lire dans les yeux de nos élèves dès que nous leur dirons ce que nous avons accompli la bas, l'amour de notre patrie et plein d'autres choses encore: c'est cà qui me procure du bonheur et de l'entrain, Korega !"

Gai se retourna à nouveau vers Korega et lui adressa "la pose du mec cool" , ce qui redonna un peu de baume au coeur aux deux autres rescapés de l'expédition de soutien à Nami, puis il se remit en marche en incitant ces derniers à tenir encore quelques minutes à ses côtés tandis qu'ils se dirigèrent vers les portes de Kumo.

Quelques instants plus tard, Gai et son escouade se tenaient face aux lourds battants des portes de la ville, signalant leur présence aux sentinelles en faction qui vinrent à leur rencontre instantanément.

"Gai-san ! Korega-san ! Namikaze-san ! Votre retour est inespéré , nous avions tous cru que le peloton Gamma avait été entièrement décimé en tentant de venir en soutien à Namigakure no Sato... seule la Raikage a toujours eut fois en vous et en votre réussite. Je m'en veux d'avoir douté de la sagesse de Futae-sama: allez y , ne perdez plus un seul instant en ce lieu et recevez l'accueil que vous méritez tandis que vous vous rendez au palais !"

La sentinelle fit un geste de la main précédé d'un "Ouvrez les portes !" à destination de ses équipiers, ce qui fit s'ouvrir légèrement les lourds battants de bois dans un bruit d'engrenages qui s'entrechoquaient pendant l'ouverture, et l'escouade de Gai put ainsi pénétrer une nouvelle fois dans l'enceinte de la ville, enceinte qu'il n'avait plus pénétré depuis fort longtemps.

Gai fut surpris de l'accueil des sentinelles qui acclamaient les trois vétérans du haut des remparts en scandant leurs noms et ceux de Kumo et de Futae-sama pour célèbrer le succès et la fin de la guerre entre Nami et Taki grâce à l'intervention du tout puissant village de la Foudre.
L'escouade progressa jusqu'à l'artère principale de la ville où les rumeurs concernant leur retour en héros s'étaient si vite propagées qu'une poignée de passants affluait dejà aux abords de la rue pour les saluer et les applaudir.

Gai n'avait jamais rien vu de semblable dans toute sa vie: il recevait les honneurs de toute un peuple, il se sentait auréolé par la gloire, une gloire qu'il avait si longtemps recherché en tentant de devenir un grand ninja seulement en utilisant et en pratiquant intensivement le Gokken. Il semblait qu'à cet instant il était parvenu à accomplir une partie de son nindo tandis que ses camarades saluaient à leur tour la foule qui ne cessait de les acclamer.

Les clameurs et les cris résonnaient dans toute la ville au fur et à mesure que la population s'amassait dans les rue et les ruelles, le bruit parvenant lentement jusqu'au Palais où il venait troubler la quiétude des majestueux jardins et par la même occasion la sérenité apparente que l'on ressentait à la simple vue de la maitresse des lieux, Futae Tatsumaki, Godaime Raikage de Kumo...

Malgré l'interdiction du médecin et les recommandation de sa louve, la jeune femme n'en faisait qu'a sa tête, puisqu'elle était descendu dans les jardins.
Elle marchait dans les allés armée du cisaille pour les plantes qui lui redemandait une petite coupe, elle profitait ainsi de la chaleur de l'été même si elle devait souvent l'arrêté à l'ombre pour faire une petite pause.
Tandis qu'elle recoupait un rondondindron, elle percevait une vive agitation dans les rues de Kumo mais elle ne du pas attendre la raison d'un tel remu ménage puisque les cris acclamaient le retour des guerriers.
Un sourire naissait au coin des lèvres de la jeune femme alors qu'elle laissait ses activités où elle en était. Elle savait d'avance que son cher ami Vegeta serait ravi de savoir que son élève revenait sain et sauf de cette périlleuse mission, elle n'avait pas perdu espoir de les revoir même si certain jour cette petite lueur était dur à gardé.

Futae décidait de faire une folie qu'elle n'avait plus put se permettre depuis 8 mois, elle créait un petit oiseau en végétal pour qu'il aille lui chercher les survivants. Elle désirait les voir mais elle savait qu'elle n'avait suffisamment de force pour remonté jusqu'à son palais.
Elle poussait d'ailleurs un petit soupir en regardant son état, elle avait hâte que l'heureux événement arrive pour qu'elle reprenne un peu plus de liberté.

Gai saluait à coups de mimiques exagérées la foule qui était à présent massée devant les portes du palais et qui ne cessait d'acclamer les trois rescapés de l'expédition de Nami.

L'escouade d'anbu en faction près de l'immense édifice avait à son tour rapidement entouré les trois shinobis, en cas d'éventuels débordement des badeaux, tandis que deux autres gardes leur entrouvaient les immenses portes donnant sur le hall du lieu depuis lequel la Godaime Raikage régissait tout Kumo. Gai ne cessait de saluer la foule tandis que Korega tentait de lui dire qu'il était temps pour eux de pénétrer dans l'enceinte du palais, ce qui le fit s'énerver quelque peu étant donné que l'Ombrageuse Panthère de Jade de Kumo restait sourd à ses appels:

"Maito-san... Maito-san ?"

"Merci ! Merci à tous ! Kumo nous aime mes amis ! et j'aime Kumo , hahahaha !"

"MAITO-SAN !!!!"

L'elan de Gai fut brisé net par l'intonation prise par Korega tandis que l'anbu de Kumo allait effectué sa celèbrissime "pose du mec cool" et il se retourna vers son équipier l'air quelque peu géné.

"Oh.... désolé mes amis, je me suis laissé quelque peu emporté par la fougue de la Jeunesse ! Tu as raison Korega-kun, il est temps pour nous de..."

"Gai-san ! Regardez là dans le ciel !"

Namikaze désigna alors une petite forme de couleur verte qui descendait lentement vers le groupe de rescapés depuis les hauteurs du palais, arborant une silhouette qui faisait vaguement penser à celle d'un petit oisillon à la différence près que celui-ci semblait être fait non pas de chair et de plumes, mais de fleur...

D'un geste rapide, Namikaze tendit son bras en direction du petit oisillon qui se posa sur son index, révélant ainsi le message qu'il portait, attaché à l'une de ses pattes frêles. Le jeune jounin s'en saisit et le parcourut brièvement, avant d'en énoncer le contenu à ses équipiers:

"C'est une missive de la Godaime Raikage en personne ! Elle a eut vent de notre retour et souhaite nous recevoir au sein du Palais, près des jardins où elle se trouve actuellement."

" Ne la faisons pas attendre davantage alors ! En route les amis !!!"

Gai salua une dernière fois la foule avant de s'engouffrer dans le hall, suivi de près par le discret et taciturne Korega et par le jeune Namikaze, et partir à l'encontre de Futae.

Quelques minutes plus tard, ils atteignirent un des plus hauts étages du palais et se tinrent face à la baie vitrée qui donnait accès aux somptueux jardins. Le soleil pénétrait l'étendue de verre de ses rayons tandis que les trois shinobis virent une silhouette s'avancer dans la lumière, telle une apparition enchanteresse ou un être surnaturel. Korega et Namikaze mirent immédiatement un genou à terre lorsqu'ils reconnurent la Godaime Raikage à travers la lueur du soleil.

Gai, lui, n'avait pas encore compris à qui il avait à faire, jusqu'à ce que Korega le tira légèrement vers le bas afin de la faire s'agenouiller devant celle qu'il avait finalement reconnu après avoir poussé un "Oh !" de surprise.

"Recevez notre respect le plus profond et notre dévotion la plus totale, Raikage-sama !"

[désolé du petit post juste au dessus ^^' je vais essayé de faire bien mieux dans celui-ci ^^]

La jeune femme s'appuyait de toutes ses forces à un arbre alors qu'elle avait le souffle court, une main enlaçait le tronc tandis que l'autre était portée à sa bouche alors qu'un haule le coeur lui avait prit d'assaut la gorge comme l'estomac. La grimace qui restait sur son visage, elle qui avait toujours un sourire aux lèvres démontrait qu'elle ne se sentait vraiment pas à l'aise.
La kunoichi savait qui si quelqu'un passait par là, elle ne ferait que les affolés et son médecin s'empresserait de l'accabler de reproche. Celui-ci ne voulait pas comprendre qu'il était très pénible à sa patiente de restée sans rien faire alors qu'elle s'était toujours montré utile d'une façon ou d'une autre. Ainsi le fait de restée allongé toute la journée lui semblait invraisemblable.

Cette courte promenade était son petit plaisir, même si à l'instant tous son corps lui brulait et semblait sur le point de se déchiré en deux. Elle n'arrivait pas accepté que son état de faiblesse était du à un simple justu qu'elle pratiquait sans problème depuis la découverte de son don pour la manipulation des végétaux.

La dirigeante se forçait à reprendre contenance, au vu des cris à la porte de son palais, les shinobis ne devait plus être très loin. Après autant d'épreuve qu'ils avaient du endurer, la moindre des choses qu'elle pouvait faire pour saluer leur retour était de sourire.

L'ouie de la jeune femme ne l'avait pas trahie puisque dans les quelques minutes qui suivaient, trois personnes venait en sa direction. Les deux premiers joignait deux doigts sur le cœur avant de s'agenouiller devant elle. C'était une politesse qu'elle même avait nombreuse fois pratiquée et elle n'arrivait toujours pas à accepter sans gêne cette courte démonstration de courtoisie et aussi de loyauté.

Avec un sourire plus grand, elle remarquait qu'un des deux hommes était désespérer par le comportement plus que négligent du troisième shinobi, un peu en retrait qui bizarrement n'avait dit encore aucun mot. La jeune femme se souvenait pourtant d'un caractère exubérant ainsi qu'un véritable moulin à paroles. Il aimait se qualifié de panthère et de se venter sur sa vitesse, mais la seule vrai vitesse que leur sensei lui reconnaissait, à l'époque, était à la façon et le flot de mot pouvait s'échapper de la bouche des lèvres brun.

La jeune femme cachait difficilement qu'elle était amusée par l'attitude des hommes se trouvant devant elle, pas qu'elle avait honte de se laissé à une quelque conque démonstration de joie mais elle avait commis cette erreur il y avait longtemps et depuis Masaka Kishimoto ne savait plus emprunter la porte d'entrée.

"Recevez notre respect le plus profond et notre dévotion la plus totale, Raikage-sama !"

C'est un plaisir et un soulagement de vous revoir sain et sauf. déclarait-elle alors qu'un sourire plus doux alors que sa voix laissait trahir la réelle joie qu'elle avait de les revoir.

- Votre voyage à du être éprouvant ainsi que les épreuves difficile...voir Titanesque pour arrivé à bout de votre énergie et votre bonne humeur Gai-san ! Ne pouvait-elle s'empêcher d'ajoutée avec un sourire emplie de malice.

- Vos familles et amis vous attendent assurément donc vous avez le droit de me rendre votre rapport dans le courant de la semaine, profitez donc de se calme pour vous reposez et vous distraire. Vous pouvez disposez... A moins que l'un de vous ne se porte volontaire pour m'accompagner quelques temps dans ses jardins. Elle avait ajouté cette dernier phrase plus basse alors qu'elle avait un peu honte de quémander un peu de compagnie. La jeune femme reprenait discrètement son souffle alors cette courte conversation avait commencé à puisée dans ses forces. Elle ne devait pas restée immobile plus longtemps ainsi sa main se détachait de l'arbre alors qu'elle faisait quelques petits pas

Les trois shinobis commencèrent à se relever lentement tandis que Futae détournait lentement le regard d'eux après avoir formulé ce qui ressemblait à une faveur et qui l'avait quelque peu géné de sucroit, étant donné que dans l'esprit de tous et même dans le sien un Raikage était sensé incarner la puissance et l'élitisme du village et qu'elle donnait sans doute une image un peu plus ternie à cause de cette requête...

Quoiqu'il en fut, les trois shinobis ne lui en tinrent absolument pas rigueur et ils étaient même tous prêts à céder aimablement à la demande de leur souveraine. Cependant Gai, qui tenait plus que les deux autres à prouver à sa Raikage qu'il était toujours le même suite à la remarque de cette dernière concernant sa forme physique, prit la parole tandis qu'il se concertait avec ses deux camarades:

"Ecoutez les amis, vous avez tous les deux des familles qui sont impatientes de vous revoir sain et sauf: une épouse aimante qui s'est trop longtemps inquiétée pour toi Korega ou des parents qui t'attendent, Namikaze... Ce n'est pas du tout mon cas: si ce n'est mon élève Kyubi et mon sensei, dont je doute également de la présence au sein de Kumo, je n'ai personne à qui signaler mon retour. Je vais rester un moment avec Raikage-sama et je lui ferai notre rapport."

Gai se mit à sourire d'un air malicieux avant d'esquisser un début de mouvement et reprendre la parole:

"Et puis je dois prouver à Futae-sama que l'enthousiasme et la Passion de la Jeunesse sont encore intacts chez moi ! Hahahahah !"

Le shinobi prit une nouvelle fois la "pose du mec cool" qui laissa ses équipiers quelque peu désabusé par la fin de sa phrase et la fierté incommensurable de leur camarade, avant que Korega ne lâche finalement dans un soupir:

"Bien, dans ce cas nous te faisons totalement confiance pour raconter à Raikage-sama toutes les... atrocités que nous avons vécu là bas. A très bientôt, Gai-san."

Korega fit un pas en avant afin de dépasser légèrement son équipier et adressa un dernier salut à Futae, bientôt imité par Namikaze et les deux shinobis disparurent en un instant, laissant Gai et Futae seuls. La cinquième Raikage de Kumo sourit alors légèrement à l'encontre de Gai qui s'avanca à ses cotés d'un air rassurant et empli de sympathie.

Les deux individus firent quelques pas ensemble au beau milieu des somptueux jardins de la maitresse des lieux qui contemplaient ses créations et les commentait pour Gai par moment. Le ninja de Kumo n'osait pas troubler ces moments paisibles avec le récit de sanglantes batailles et d'escarmouches meutrières et choisit donc de sourire plutot que de narrer son histoire, un sourire qui reflétait son soulagement après avoir retrouvé sa patrie.

Futae semblait cependant quelque peu troublée, elle savait bien pourquoi mais Gai, comme à son habitude, n'avait rien remarqué et entama un brin de conversation avec sa souveraine:

"Vos jardins sont tout simplement splendides, Futae-sama. Vous avez du dépenser beaucoup d'énergie pour arriver à un tel résultat, dites moi ? Vous ne me semblez d'ailleurs pas très bien, sauf votre respect Raikage-sama..."

Gai baissa légèrement la voix à la fin de sa phrase, se rendant compte de l'impolitesse de sa question envers sa souveraine qui le regardait d'un air un peu perplexe mais avec un léger sourire qui trahissait un amusement certain ensuite.

Le ninja de Kumo se gratta nerveusement la tête en se rendant compte de sa bévue et tenta de se rattraper comme il le pouvait:

"Pardonnez moi, Futae-sama... ce n'est pas le genre de remarque que l'on peut faire à une Raikage de votre trempe ! Je ne ferai même pas ce type de remarque à mon élève Kyubi de peur qu'il ne le prenne mal ou qu'il mette en pièce mon dojo afin de me prouver le contraire ! Hahahaha... quel tempéramement chez ce jeune ninja, dejà jonin à son âge c'est merveilleux ! J'ai hate de le revoir à l'entrainement..."

Gai partait dans une sorte de délire enthousiaste mais visiblement Futae ne partageait pas ce même enthousiasme et semblait quelque peu génée de se rendre compte que l'ancien Heishi Den'Kou avait été absent trop longtemps de Kumo...

La jeune femme avançait à petite pas alors qu'a côté d'elle, Gai faisait de grand geste alors qu'il parlait. Pendant quelque secondes, elle se demandait se qu'il lui avait prit de ''défier'' le shinobi sur sa bonne humeur.
Futae se rendait compte, que ca demande n'avait pas était à la hauteur de son grade, de son rang. Jadis, elle avait pensée que la Raikage était une image de puissance, de force et de solidité. Rien ne pouvait la désemparé ni même la mettre en difficulté. Elle riait intérieurement de son erreur; elle s'en voulait également de ne pas avoir compris que Sakura n'était pas une personne inébranlable. Avant même d'être la dirigeante du village, de rester constamment sur un pieds desstale qui devait lui donnée le vertige. Le maître des dragons avait été un être vivant...avec ses faiblesses et ses problèmes.

Futae savait que ses shinobis...ne pourrait sûrement jamais là voir autrement comme une icône à protéger capable de se trompé sinon plus que eux. Pourtant, elle ne se sentait ni forte ni invincible. A ses yeux, ses ninjas l'était bien plus qu'elle...Il faudrait peut-être qu'elle prenne le temps...une fois d'expliquer a son ''peuple'' que tout comme eux, non, qu'elle était comme eux avant même d'être à la tête du village.

La voix du shinobi à ses côtés; la berçait un peu, normalement le genre de voix pleine d'entrain que possédait Gai faisait l'effet inverse mais savoir que quelqu'un lui tenait compagnie même quelques minutes...la rassurait.

"Vous ne me semblez d'ailleurs pas très bien, sauf votre respect Raikage-sama..."

Dans cette mélodie qui n'était un flot de son, les mots prenait toute leur signification. Futae faisait un pâle sourire alors qu'elle avait inquiété le shinobi, elle partait souvent dans ses pensées et oubliait un peu à l'endroit où elle se trouvait. Son air perdu avait du alerté le jeune homme.
A moins bien sûr, que ce n'était la parleur de son visage ou le fait qu'elle n'avait pas vraiment avancé ? La jeune femme remarquait, qu'elle avait également la main sur son ventre, plus que la voix de son ami...c'était celle-ci qui l'avait ramener dans la réalité.

Pardonnez moi, Futae-sama... ce n'est pas le genre de remarque que l'on peut faire à une Raikage de votre trempe ! Je ne ferai même pas ce type de remarque à mon élève Kyubi de peur qu'il ne le prenne mal ou qu'il mette en pièce mon dojo afin de me prouver le contraire ! Hahahaha... quel tempéramement chez ce jeune ninja, dejà jonin à son âge c'est merveilleux ! J'ai hate de le revoir à l'entrainement..."

Elle n'avait pas vraiment eut le temps de répondre que la panthère de Jade avait vivement changé de sujet ou plutôt enchainée avec un nouveau flot de mot.

Le sourire franc qui était né sur les lèvres de la jeune femme disparaissait un peu quand le nom de Kyubi apparu. Futae avançait de quelques pas et du une fois de plus mettre sa main sur son ventre. Elle voyait du coin de l'oeil que Gai était inquiet. Avec un nouveau sourire, elle déclarait.

- Ne vous en faîtes pas Gai-san...Il donne des coups de pieds...Je vous demanderai bien de venir sentir par vous même mais je ne vous imposerai pas cette gêne. Déclarait-elle avec un petit sourire en coin. Il est vrai que mon état de santé, n'est pas vraiment se qu'on attends normalement de la Raikage mais avec vous comme shinobi...Je ne m'inquiète pas de ma sécurité. Ajoutait-elle en se retournant vers le brun.

- Pour se qui est de Kyubi...Je crains qu'il ne puisse plus vous envoyez son poing dans votre visage avant longtemps. Il a effectuer une mission et depuis nous ne l'avons plus revu...Je ne sais pas vraiment si je dois ''souhaiter'' qu'il soit mort ou encore vivant mais plus dans notre camp...

La jeune femme secouait légèrement la tête, elle n'aimait pas pensé à tous cela. Elle savait que ses ''accusations'' était grave mais...Kyubi était fort...s'il avait encore été vivant...il serait déjà revenu par ses propres moyen à Kumo...au du moins assez prêt pour qu'on puisse le retrouvé.

- Gai-san ? Pouvez-vous m'aider s'il vous plait ? J'aimerai rejoindre ce petit banc... déclarait-elle subitement pour que l'air maussade ne s'installe pas dans ses jardins, alors qu'elle montrait de la main, un petit banc en marbre sous un saule pleurer.

"Gai-san ? Pouvez-vous m'aider s'il vous plait ? J'aimerai rejoindre ce petit banc... "

Un shinobi normalement constitué et à qui sa Raikage aurait fait une telle demande se serait empressé d'accompagner la jeune femme près du petit banc où elle souhaitait se reposer, mais c'etait bien mal connaitre Gai...

En effet, le shinobi de Kumo était encore sous le choc de la nouvelle que venait de lui apprendre Futae: son élève, Kyubi, disparu en mission ? Non... celà ne pouvait se produire, pas à lui ! Gai se mit alors à rire en regardant sa Raikage, qui semblait assez médusée par la réaction de son garde du corps du jour:

"Hahahaha ! J'ai compris ! Vous m'avez annoncé çà de manière si soudaine et si banale que je me suis tout de suite rendu compte de ce qui n'allait pas ... vous essayez de me faire une blague , Raikage-sama ! Mais je vous assure que je n'ai jamais été aussi en forme et que ce n'est pas la peine de me faire croire que Kyubi-kun est..."

Futae posa alors sa main frêle sur l'épaule du shinobi, hochant la tête pour signifier qu'elle ne plaisantait pas tandis que Gai écarquillait les yeux de surprise:

"...porté disparu !!!! Mais c'est une tragédie !!! Pourquoi diable n'ai je pas été prévenu ?!?"

" Gai-san... vous étiez vous même porté disparu du fait de la longueur incessante du conflit à Taki no Kun : certains en ces murs ne pensaient pas vous revoir, tout autant que Kyubi d'ailleurs... Il nous était impossible de vous transmettre un tel message étant donné que vous... enfin vous êtes là à présent et cet heureux événement remplit mon coeur de joie."

Gai regarda sa Raikage avec une certaine tristesse visible dans ses yeux, celle ci tentant sans relache de réconforter l'anbu qui se laissait à présent guidé par elle tandis qu'elle s'appuyait sur la robuste épaule de Gai:

"Gai-san, ne vous inquiétez plus pour Kyubi: qu'importe ce qui lui ait arrivé, nous ferons en sorte de tirer le fin mot de cette sombre affaire, une fois que vous aurez réintégré nos rangs... Comprennez-vous ? Nous avons besoin de tous nos shinobis en ces temps troublés et je compte sur votre entière disponibilité , même si votre coeur est ailleurs..."

Futae lacha l'épaule de Gai et s'assied doucement sur le petit banc de pierre, laissant l'anbu se calmer quelques instants. L'Ombrageuse Panthère de Jade de Kumo était perdu dans ses pensées, des pensées mélées d'incompréhension mais également de tristesse et de désolation.

Cependant, il s'efforça d'esquisser un sourire suite à la demande formulée par sa Raikage, avant de lui répondre:
"Oh.. bien entendu, Futae-sama. Même si cette affaire me tient à coeur, je reste à votre entière disposition et ce quelque soit la difficulté de la tache et qu'importe les dangers ! Je vous le promets solennellement, tout comme je protégerai de ma vie votre personne et..."

Gai regarda alors le ventre de Futae, puis reprit:

"... et l'enfant que vous portez en vous, Futae-sama !"

Futae hocha légèrement de la tête en guise de remerciement, puis elle invita l'anbu à s'asseoir à ses côtés, ce qu'il fit bien évidemment. Un silence géné s'installa alors sur les paisibles jardins, un silence rapidement rompu par une question de Gai qui ne cessait de penser à son élève:

"Je suis désolé de ressasser quelque chose qui vous semble aussi problématique vu l'expression sur votre visage, Raikage-sama, mais... qu'est il advenu de mon élève précisement ? Je veux dire... dans quelles circonstances a-t-il disparu ?"

Futae se rendit alors rapidement compte qu'elle ne pourrait avoir l'attention et la dévotion de Gai que si elle ne lui donnait de plus amples explications sur la disparition de Kyubi, même si au fond d'elle même elle en ignorait peut etre réellement la raison, aussi obscure soit-elle...

La jeune femme avait bien du mal à ne pas lâché un petit soupir. Elle se sentait vraiment fatiguée d'un coup. Elle ne savait pas vraiment si c'était vraiment une fatigue ou morale mais une chose lui était sûr...elle n'aimait pas le sujet que Gai s'entêtait à abordé.

D'une voix calme ainsi que le plus assurée qu'elle le pouvait, en tentant de dissimulé sa lassitude soudaine, elle déclarait

- Je comprends vos sentiments Gai-san, mais je ne peux vous dire plus...Toute les unités sont revenu sans la moindre informations supplémentaire. Je ne peux même pas vous renseignez sur l'endroit où il a disparu...il n'y a pas une seule trace.

Futae ressentait d'autant plus la fatigue. Elle se rendait compte que c'était bien le sujet qui l'épuisait. Kyubi représentait dans un seul être, tous les échecs qu'elle avait accumulé. Il était le parfait exemple de son inefficacité.

- Veillez m'excusez d'écourter notre entrevue Gai-san mais je me sens épuisée. Si vous avez encore des mots à m'adresser. Je vous invite à me raccompagné au palais.

La jeune femme mettait ses deux mains de part et d'autre de son corps alors que les pieds bien encré dans le sol, elle faisait balancé pour essayée de se levé. Le silence presque gênant c'était installé entre les deux jeunes gens. Elle ne savait pas vraiment si c'était ses propos qui avait instauré cette situation ou alors le spectacle affligeant, qu'elle servait au shinobi, avec son gros ventre.

Après une longue minute, elle réussissait à se mettre sur ses deux jambes. Ce petit exercice lui avait coupé le souffle ainsi elle était incapable dans l'immédiat de faire un seul pas.

Gai comprit alors que la Raikage ne lui serait pas d'un grand secours dans sa tentative de retrouver son élève, surtout dans l'état d'épuisement actuel dans lequel elle se trouvait, et il n'insista pas davantage tandis que cette dernière lui demandait de la raccompagner jusqu'au palais.

Le shinobi de Kumo acquiesa d'un mouvement rapide de la tête alors que Futae se relevait péniblement du banc de pierre, manquant presque de vaciller tant l'effort semblait lui paraitre éprouvant. Elle se tint stoique face à Gai mais commenca à chanceler, déclenchant chez l'anbu un réflexe quasi instantané qui le vit se retrouver derrière sa Raikage pour la soutenir avant qu'elle ne commence à tomber légèrement en arrière.

Futae n'avait pas suivi réellement l'action tant son "garde du jour" avait été rapide et semblait quelque peu génée mais surtout déboussolée face à la situation. L'anbu se contenta lui de sourire, relachant Futae après s'être assurée qu'elle avait parfaitement récupérée de son pseudo-malaise.

"Vous allez bien, Raikage-sama ?"

"Heu... oui, merci Maito-san. Cette grossesse m'affaiblit terriblement , au point de me faire paraitre 80 ans en ce qui concerne la forme physique alors que je suis nettement moins âgée ... Faites moi plaisir, pretez moi votre bras solide jusqu'au palais, voulez-vous ?"

Gai arbora "la pose du mec cool" avant de tendre son bras et de le recourber contre son flanc gauche, pour faire en sorte que Futae passe ses deux mains dans cette sorte d'anse faite de chair et de muscles et s'y aggripe en quelque sorte. Une fois que celà fut fait, l'anbu se mit à marcher lentement aux cotés de sa Raikage, profitant une nouvelle fois du calme des somptueux jardins avant de s'adresser à sa Raikage une fois encore:

"Raikage-sama, c'est peut être indiscret de ma part de vous poser une telle question mais... comment se fait-il qu'une grossesse vous rende si incapacitante ? Je veux dire... avez vous été victime d'autres complications liées à votre enfant ?"

L'anbu de Kumo était bien évidemment soucieu de la santé de sa Raikage en premier lieu, mais il espérait également en secret qu'il en apprendrait plus quant à cet enfant mais également sur son père...

Un sourire en coin venait de naître sur les lèvres de la jeune femme. On pouvait le mettre sur un sourire de remerciement au premier regard mais il s'agissait bien plus que cela. La jeune Raikage était tout simplement amusée.
Gai n'était pas le seul à se poser des questions sur cette grossesse.
Chacun avait tenté d'obtenir une information d'une manière ou d'une autre ainsi cette façon été presque discrète surtout quand on connaissait un peu le personnage.

Si elle était vraiment prétentieuse, la futur maman aurait put croire que c'était un des grands mystères de Kumo. Après tout, personne dans le village ni même dans le pays ne savait de qui venait cette enfant...le père de celui-ci y compris.

- Sachez Gai-san que ma constitution est particulièrement...pour se protégée des agressions ainsi que se former correctement, le bébé a crée une sorte de barrière...il coupe ainsi la plupart des écoulements de chakra. Je vous laisse en déduire les conséquences. Expliquait-elle de la manière la plus sincère possible sans pour autant touché à la génétique paternelle de l'enfant.

Futae avançait à petit pas et devait bien s'avouer que sans le bras de Gai ou même son aide à la faire avancé, elle n'aurait pas su faire la moitié du chemin. C'était avec un petit peu de soulagement qu'elle revoyait le début de ses jardins, il ne lui restait donc plus beaucoup de mètres à parcourir avant de rentrer au palais.

Elle voyait déjà la tête mécontente de son medecin, celui-ci devait même peut-être faire les cents pas dans la pièce qui lui était attribuée, le connaissant il avait peut-être même envoyé des domestiques pour la trouvé. Une nouvelle dispute avait certainement éclaté entre Reng et le médecin d'ailleurs. Reng, dans sa servitude essayait de faire au mieux pour elle, elle ne désobéissais pas mais malgré tout faisait en sorte qu'elle soit continuellement ''bien'' ordre ou pas. Un jour, elle s'était même retrouvé devant un mur frôlant l'insubordination sans pour autant l'y empiêter. D'ailleurs, elle entendait déjà presque les reproches que ses deux personnes n'aillait pas tardé à lui faire. Si, elle n'était pas aussi épuisée, elle aurait bien tenter de faire marche arrière.

Gai accompagna Futae jusqu'à la salle du palais où une troupe composée de domestiques et du médécin chargé du suivi de sa grossesse l'attendait en grande pompes, soucieuse de l'état de santé de leur Raikage.

Sur le chemin, Futae avait expliqué au Jûnin de Kumo la raison de son malaise et pourquoi elle paraissait si faible aux yeux de tous: l'enfant qu'elle portait en elle cherchait à la protéger et à se protéger lui-même des agressions extérieures, et ce même au détriment de l'intégrité physique de sa mère en utilisant déjà une technique de défense alors qu'il n'était même pas encore né...

Ce genre de choses dépassaient l'entendement de Gai qui se demandait s'il était possible de faire preuve d'autant de précocité en ce bas monde ? Certes, son ancien élève Kyûbi était considéré comme un génie aux yeux des citoyens de Kumo tant sa maitrise des arts shinobis était impressionnante, mais de là à ce qu'il eut crée un Kekkai autour de sa mère alors qu'il venait tout juste d'être conçu...

*C'est inconcevable... C'est donc ce à quoi il faut s'attendre de la part d'un être enfanté par la Godaime Raikage de Kumo ? Je n'aurais jamais pu imaginer ce genre de choses si je ne le voyais pas de mes propres yeux actuellement: c'est presque effrayant tout cette puissance...*

La réflexion de Gai fut interrompue par le médécin chargé de s'occuper de Futae durant sa grossess et qui pria le Jûnin de lui confier la Raikage afin qu'il procède sans doute à une sorte de check-up habituel quant à son état de santé. Gai s'éxécuta et posa un genou à terre tandis que Futae le regardait une dernière fois avant de s'en aller:

"Je tiens à vous repréciser que je reste à votre entière disposition, Raikage-sama. Puis-je rejoindre mon affectation le plus vite possible afin que je termine le rapport qui vous est destiné , à moins que vous n'ayez encore besoin de ma compagnie, hahahaha ... Hum, pardon ..."