Manoir des Takamura

La demeure des Takamura est un très grand manoir situé dans un coin de Suna, reflétant un luxe et une opulence rare, dans un style colonial/Chinois elle se mêle étrangement bien avec le reste du village malgré sa taille. Entouré d'un jardin verdoyant et de bassins où nagent quelques carpes koï, de nombreux valets et servantes oeuvrent dans la demeure et dans les jardins.
Kendo traînait dans le jardin des tournesols, son endroit préféré consistant en un petit champs de tournesols, tous très beaux mais malheureusement le soleil perce tout les jours et à forte densité ce qui ne leur laisse qu'une vie courte. Le Genin s'occupait tranquillement des plantes, un passant n'aurait jamais dit qu'un tel personnage put être un ninja, il affichait un petit sourire bêta et discutait avec les fleurs, un fou... Mais le fils Takamura n'avait rien de fou, la petite fille d'une des servantes venait de se perdre et lui demandant qui étais sa mère il la ramena dans le hall de la maison.

Le hall était gigantesque, et très classique, un escalier de chaques côtés de la porte, un immense chandelier pendait au plafond, de grands tapis rouges recouvraient les sols. La petite fille s'enfuit vers l'étage, mais Kendo ne la suivit pas, à l'intérieur elle ne risquait rien. Il avança dans un grand couloir avec de nombreux tableaux de différents ancêtres qui le regardaient d'un oeil critique, hautain, condescendant, tous les regards possibles... Puis le Genin fit face à une grande porte, et entra sans hésitation, c'était une chambre plutôt grande, un lit à baldaquins posé au centre, possedant des tapis de sols d'une grande rareté et des meubles d'un style nouveau et sobre. Kendo s'assit sur son lit, c'était sa chambre, dormant ici depuis son arrivé, son lit avait évolué du simple sofa à son arrivée à ce grand lit. Puis soudain une femme entra, elle était belle et possédait des cheveux bleu-acier.

- Kendo !

- Oui mère ?

- Justement je te cherchais ! j'ai besoin de toi !

- Je suis tout ouïe

- En fait j'ai besoin d'avoir l'avis de quelqu'un d'intelligent et logique !

Kendo sentit une larme de bonheur couler sur sa joue, sa mère trouvait donc qu'il était intelligent et logique. Sa mère bien aimée le traitait avec autant d'égards ? Il avait toujours rêvé entendre ça de la bouche de sa génitrice ! Il fit un grand sourire :

- Oh vous me flattez mère !...

- Tu ne connaîtrais pas par hasard quelqu'un d'intelligent et de logique ?

- Mère je vous en prie... La prochaine fois évitez moi de faux espoirs... Demandez donc à père ! Je suis sûr qu'il pourra vous aider !

- Mon bébé d'amour ? Tu t'es fait mal ?

Le jeune Takamura eu un petit rire nerveux

- Ne vous inquiètez pas, allez demander à père !

Akiko Takamura sortit donc de la pièce en chantonnant, malgré les apparences c'était une mère exemplaire, douce et attentionnée. Mais son bébé était devenu plus grand qu'elle et faisait au moins le double de son poids mais elle ne pouvait s'empêcher de voir son fils comme le petit enfant de quelques mois pleurant dans son berceau.
Après quelques heures passées dans sa chambre à étudier des rouleaux le Genin sortit enfin de sa chambre.

En descendant dans la cuisine Kendo croisa son père, la curiosité s'empara de lui, se demandant ce que sa mère avait bien pu demander, il profita de cette rencontre inopinée pour le demander.

- Père ? Est-ce que mère est venue vous voir ? Il y a quelques heures elle cherchait quelqu'un d'intelligent et je lui ai conseillé de venir s'adresser à vous. Que voulait elle savoir ?

- Oh tient Kendo ? Ahahaha ! Elle voulait simplement savoir où mettre les anciens tableaux qui ne lui plaisait pas...

- Et bien... Vu la façon dont elle courait dans tous les sens vous avez du vous moquer d'elle...

- Tu sais ta mère et si naïve... Tu pourrais lui faire avaler n'importe quoi !

- Comment ?

Kendo prit une teinte rosée, son père se tut immédiatement et disparut au détours d'un couloir en lançant un petit " je suis pressé ". Le Genin était à nouveau seul et se demande ce qu'il pourrait bien faire... Alors par défaut il ressortit de la maison pour aller observer les gens qui passaient dans la rue, et peut être aller faire un tour

Cela faisait déjà la deuxième journée qu'il venait de passer au village caché du sable. Deux jours, déjà, qu'il était devenu le Sous-Kazekage de ce village, où la chaleur était réputée pour être dévastatrice. Pourtant, cet après-midi là, tout semblait étrange. Une chaleur plus que moyenne, et un soleil caché derrière de sombres nuages avaient prit leurs places respectives au sein de l'atmosphère du pays du vent. Un sourire en coin, et scrutant Suna depuis son sommet, Jonas se sentait bien. Son ancien poste d'Umikage l'ennuyait profondément, et le Hyûga ne regrettait en aucun cas son départ prématuré de la direction du village de Nami. Inspirant pour la dernière fois, le noble et sage bras droit du Kazekage tourna les talons, avec en tête, une envie de découvrir tout les recoins du lieu, où il allait désormais vivre à plein temps... Il redescendit donc, dans le centre du village, où, toute l'activité se faisait. La chaleur, en ce jour de début Juillet n'était pas non plus caniculaire, ce qui d'un côté, permettait aux gens de sortir de leurs maisons, afin de prendre l'air, car cela faisait un bon moment que l'ont avait vu une chaleur si faible, du moins, d'après les dires d'un vieillard, vendant sur le bord de la route, d'innombrables babioles en tout genres.

Il s'était arrêté à un bar, où il pouvait prendre un verre, afin de se rafraîchir. Auparavant, il n'était venu que une fois dans ce village: c'était en mission où il avait dût escorter un diplomate de Konoha, jusqu'au sein de Suna. Inutile de vous dire qu'il n'avait pas vraiment eu le temps de visiter ce lieu, si chaud, mais si attachant à la fois. Le Sous-Kazekage se souvenait même de ses premières impressions. Il n'avait pas du tout aimé comment était construit les maisons, ainsi que tout ses alentours. C'était pommé au milieu d'un aride désert. Rien d'attirant pour quelqu'un venant de l'extérieur, non?

Il avait troqué son kimono d'un blanc pur, pour un vêtement un peu plus sombre. Retroussant ses manches, à un carrefour, Jonas décida de prendre sur les trois chemins qui se tenaient devant lui celui qui partait sur la gauche, donc, vers les recoins isolés du village. Il y avait longuement réfléchit pendant la nuit: ce serait en un lieux quelque peu isolé du centre ville qu'il construirait son logement, avec l'immense somme d'argent qu'il avait amassé lors de ses précédentes mission au moment où il était sabreur au village de la brume, mais aussi quand il était ANBU au village de Konoha.

C'était un large chemin, où presque aucun personne traînait. De nombreuses maisons s'enchaînaient dans le champs de vision du Hyûga, et elles étaient toutes aussi belles les unes que les autres. Cependant, une d'entre elles semblait surplomber les autres. Luxueux, immense. Voilà les premiers mots qui vinrent à l'esprit du nouveau Sous-Kazekage. Avalant sa salive à de nombreuses reprises, cela faisait déjà de longues minutes qu'il contemplait ce magnifique manoir. C'est avec effroi et curiosité, qu'il décida de sonner à la porte, pour rencontrer les propriétaires de cette superbe habitation, et y voir si il y avait un shinobi en son sein...

Désolé, pas d'inspi u.u

Kendo revenant d’une longue promenade sans but dans les rues entremêlées, arriva bientôt en vue de sa demeure et de cette de ses parents principalement. Il aimait à se promener, à profiter ainsi du temps qui passe, à ne pas le perdre. Ce qui était devenu la hantise du Genin, le temps perdu ne se rattrape jamais. N’importe qui d’autre aurait pu voir les promenades de Kendo comme une pure perte de temps, mais lui en profitait, il se laissait aller, il se laissait rêver, penser, réfléchir, philosopher. Il avait déjà accompli ses taches pour le village, alors personne ne pouvait l’empêcher de paresser un peu durant cette fin d’après midi. Les limbes de son esprit, ressemblaient à un dédale pour l’inconnu. Kendo aimait à se laisser paraître un peu lourdaud et lent, mais rien n’était, original et imaginatif, cela ne l’empêchait pas d’être un contemplatif posé et simple. Les gens qui ne le connaissaient pas se complaisaient à le dire flegmatique, lui, que ce soit des commentaires ou des compliments, cela ne l’intéressait pas, l’avis des autres lui importait peu. Faisant son premier pas dans le très grand jardin de la demeure, il fut déjà accueilli par les jardiniers à qui il rendit le bonjour avec le sourire. Malgré son manque d’intérêt pour l’avis des autres il s’efforçait d’être poli et attentif. De plus les jardiniers étaient des personnes qu’il appréciait énormément car si son jardin était aussi beau, s’il aimait temps se promener au sein de celui-ci, c’était grâce aux jardiniers. L’allée principale était belle, pavée et longée de rosiers fleuris, surmontée d’un arc de roses.

Kendo entra dans la demeure après quelques discussions sur la pluie et le beau temps avec des jardiniers, cela ne le dérangeait pas plus que ça de parler, même s’il restait silencieux la plupart du temps. Montant les escaliers, il avançait d’un pas sûr dans la très grande demeure, il arriva devant cette porte qu’il connaissait par cœur, et non ce n’était pas la porte de sa chambre, la porte de la cuisine. Il entra dans la cuisine plutôt moyenne, il se fit encore saluer par les cuisiniers et les servantes à qui il rendit un nouveau salut. Il ouvrit un placard duquel il tira trois pommes, non pas pour lui, il n’avait pas vraiment faim, mais pour un tout autre usage. Il se dirigea au travers des longs couloirs, marchant sur un tapis d’une longueur peu croyable, pour se diriger dans une salle étrange, une salle remplie de jeux pour enfants, qui lui était destinée durant ses jeunes jours. Salle dans laquelle il allait rarement même enfant. Kendo ne s’était jamais plu dans tout ce luxe, il aurait préféré vivre comme tout le monde… Mais il n’allait pas se plaindre, tant de gens auraient désirés être à sa place. Dans la salle il y avait trois enfants. Une fille et deux garçons, ils ne se ressemblaient pas et n’était pas des Takamura, mais tout le monde les traitaient comme des enfants de la famille. Tout le monde faisait partit de la famille. Chaque servant était traité avec tous les égards. Le Genin donna les pommes aux enfants, pour leur servir de goûter, lui même étant enfant détestait rater le goûter. C’était idiot, mais on ne refuse rien à des enfants si mignons, et les pommes, c’est bon pour la santé.

Mais le jeune homme n’eu pas le temps de rester jouer avec les enfants, il commençait à sommeiller. Une petite sieste en début d’après midi… Pourquoi pas ? Il en profita donc pour se diriger vers sa chambre, toujours identique, le temps n’avait jamais altéré cette pièce, c’est pourquoi il se sentait si bien ici, il avait l’impression d’être hors du temps, que lorsqu’il pénétrait dans cette pièce, dehors le monde s’arrêtait de tourner pour lui permettre de dormir, et on venait rarement le déranger ici.

Arrivé dans sa chambre il retira sa veste et son bandeau, ses gants et ses chausses. Il n’allait quand même pas dormir habillé. Il se regarda rapidement dans son miroir. Grand, ce mot le définissait bien, du haut de son mètre 83. Il se démarquait aussi bien par sa largeur d’épaule… Mais s’il aimait contempler des couchers de soleil, ou détailler des gens du regard, il n’aimait pas trop à passer du temps devant des miroirs. Il ne se souciait pas de son physique. Faisant de lui quelqu’un de vrai et de naturel.

Vêtu uniquement de son pantalon, il se glissa sous ses couvertures. Le sommeil s’empara vite de lui, ne cherchant pas à lutter contre celui-ci il sombra dans le monde des rêves. Mais cette fois ci ce monde lui paraîtrait différent, mais comment le savoir avant de dormir… ?

Il fut réveillé par la servant Ming qui lui annonça une chose qu'il eut du mal à entendre, sa sieste devait être courte et pleine de rebondissements puisque ces draps étaient tout emmêlés. Il passa un jean et sa veste puis il s'approcha de la porte. Tao Ming lui révéla la chose qu'il n'avait pas compris quand il était réveillé ou plutôt dans les vapeurs.

-Maitre, faites attention, cette homme est peut être un clochard qui vient demander l'hospitalité vu ses vêtements tout sauf luxueux. Il peut être fort faites attention Monsieur Kendo.

Kendo ouvrit la porte sur un homme qui faisait bien la trentaine d'années.

-Bonjour, que voulez vous que je fasse pour vous Monsieur ?

Ce serviteur avait beau se trouver loin de la porte d'entrée, Jonas avait très bien entendu ce qu'il avait dit. Non, il n'était pas un clochard, tout sauf cela. Esquissant un petit sourire au passage, pour la remarque que venait de faire le sbire des propriétaires de cette luxueuse maison, le Sous-Kazekage attendit qu'on lui ouvre la porte. Une bourrasque de vent souffla sur Jonas, ainsi que tout les alentours. Cela eût pour effet de dégager le ciel, alors couvert de si sombres nuages. Le soleil apparut alors à son zénith, frappant ainsi tout ceux qui osaient mettre un pied dehors par son abominable chaleur. C'est à cet instant précis qu'on ouvrit la porte au noble Hyûga. C'est avec un grand étonnement que celui-ci découvrit un jeune homme des plus singuliers se trouver face à lui, malgré que la façon dont il se tenait se trouvait être un peu "maniérée". Ses paroles ne firent que confirmer ce que pensait l'ancien Umikage: ces gens-là n'étaient vraiment pas comme les autres...

Le plus drôle dans tout ça, c'était que deux subalternes étaient venus se placer non loin du jeune homme qui se tenait sur le pas de la porte, comme si il y avait quoi que ce soit à craindre du nouveau Sous-Kazekage. Ce dernier, d'ailleurs, étouffa un rire, dont il ne pouvait se passer; car oui, cette atmosphère n'était pas la sienne. Trop de superficialité, trop de manière, pour mener une existence simple, et sans complications. Jonas pouvait la mener cette vie-là, mais rien ne l'attirait. Fréquenter des gens de ce milieu n'était pas vraiment dans ses habitudes, mais cette fois-ci, il avait agis avec curiosité.

- Bonjour, que voulez vous que je fasse pour vous Monsieur ?

Avait dit ce si jeune garçon. Lui, par contre, à première vue, ne semblait pas être de ce milieu? Ce ne sera que quand on étudiera sa pose, ainsi que sa manière de parler que nous remarquerons de quel milieu social il provient. Soupirant un coup; et jetant un regard vers le ciel, devenu à présent bleu-azur, le Hyûga se passa la main dans les cheveux, comme si il avait une gêne qui l'empêchait de parler. Pourtant, ce n'était pas la première fis qu'il rencontrait une personne de ce genre! C'était sûrement les deux autres individus derrière...

Soudain, l'invité remarqua quelque chose en la personne qui venait de lui ouvrir la porte, d'un air très froid. Une sorte "d'énergie" assez intéressante se dégageait de lui. Une énergie qui lui faisait penser à lui quand il n'était qu'un simple Gennin. Jonas devait répondre à la question de son interlocuteur, mais à vrai dire, il ne savait pas trop quoi répondre à part des réponses à la va-vite, qui le feraient vraiment passer pour un clochard, comme l'avait dit si clairement le valet, quelques minutes auparavant. Le bras droit du nouveau dirigeant de Suna décida de prendre la parole; et de dire ce qui allait lui passer par la tête...

- Bien le bonjour. Je vais pas y aller par quatre chemins, je veux m'entraîner, et j'ai sentis une aura qui dégageait de toi, plus qu'intéressante. Pour ta gouverne, je me nomme Jonas Hyûga, et je suis ton Sous-Kazekage...

Il se tût, au moment même où il prononça le mot "Kazekage". Le Hyûga esquissa un large sourire, tendit qu'il retroussait ses manches. Qu'allait répondre ce jeune bourgeois?

- Bien le bonjour. Je vais pas y aller par quatre chemins, je veux m'entraîner, et j'ai sentis une aura qui dégageait de toi, plus qu'intéressante. Pour ta gouverne, je me nomme Jonas Hyûga, et je suis ton Sous-Kazekage...

Le mot Kazekage fit ouvrir grands les yeux à Kendo. Finalement cet homme fagoté comme un clochard était le vice-Kazekage du village donc un homme de main ou plutôt de confiance du Jûichidaime Kazekage. Kendo se retourna vers sa valet qui avait mit sa main sur sa bouche comme sorte d'excuse pour le Sous-Kazekage qui souriait au jeune Genin. Ce dernier ne bougea pas et restait bouche-bée par l'annonce de son interlocuteur, il était intéressant. Sa mère ne faisait jamais attention à lui et niait toujours que son fils était un ninja lors des grands diners avec des aristocrates de tous pays. Elle n'émettait qu'une seule chose à propos de lui, il avait survécu à une mission où ses deux amis furent tués au combat. Elle voulait montrer à tous ses invités que chez elle, il y avait un survivant, c'est tout. Il regarda son père qui venait de s'immiscer dans la pièce après l'entrée du noble Hyûga. L'ainé des Takamura souriait à son fils et lui fit un signe de tête pour lui donner son accord de s'entrainer avec le dénommé Jonas Hyûga.

-Monsieur, j'accepte votre proposition mais je pense que vous vous trompez sur mon compte, je n'ai aucun potentiel. J'ai passé mes examens Genins avec de la chance, c'est la seule raison qui me permet d'arborer ce bandeau. Vous allez vite être déçu sur mon compte. Suivez-moi, on a une salle d'entrainement au fond du jardin. J'ai oublié, je vous présente mon père, Takamura Akimitsu, ancien conseiller du Sous-Mizukage pendant le règne des 4 premiers Kage de KiriGakure no Sato. Père, pourriez-vous préparez un panier rempli de votre meilleur vin de Kiri et quelques mets que Mère a préparé.

Il se retourna vers son interlocuteur.

Nous pouvons y aller.

Les deux ninjas sortirent du champ de vision du soleil qui perçait à travers le dôme transparent qui illuminait le sol dallé. Ils avancèrent dans le couloir remplis de tableaux. Il voyait le regard de sa mère portant son fils dans les bras lors de l'accouchement. Il y avait dix-neuf ans que Kendo était né. Le Sous-Kazekage regardait touts les tableaux qui ornaient le couloir. Peut être était-il interrogé par toute l'opulence de la famille Takamura. Des feuilles d'or par ci par là mélangés avec des peintures représentant la seconde guerre des shinobis. Le couloir enfin terminé, ils se dirigèrent vers la lumière extérieure du soleil et les plants verts et jaunes que l'on pouvait observer de l'intérieur.

Lorsqu'ils sortirent, ils furent aveuglés par le soleil. Au moment où Kendo plaça sa main droite devant le soleil, Kendo lâcha un petit bruit qui alerta le jeune Genin. Il ne fit semblant de rien et continua passant devant les jardiniers qui regardaient bizarrement l'invité de la famille Takamura. Ils avancèrent à travers les champs de tournesols, principale récolte de la famille. Kendo chercha dans sa poche et sortit une petite bourse où il prit les quelques graines de tournesols restantes. Depuis son accident, il ne pouvait plus se passé de ses petites graines qui sinon lui ferait perdre le contrôle de sa main métallique. Ils s'approchèrent tous les deux du grand dojo mais Jonas n'avait pas encore parlé une seule fois pendant leur petit voyage.

Au moment où ils entrèrent dans le dojo, ils virent les katana et autres armes accrochés sur le mur, parfaitement dépoussiéré. Kendo s'avança sur les tatamis et s'approcha d'un katana et d'un arc. Il s'approcha d'eux et s'agenouilla en lançant quelques paroles inaudibles. Il se releva et décrocha l'arme et la sortit de son fourreau. Elle était magnifique et reflétait la lueur du soleil. De sa main métallique, il la remit dans son fourreau et l'encocha près de sa hanche. Il enleva sa veste et se mit en chemise. Il fit signe au Sous-Kazekage d'approcher.

-Si vous avez besoin d'armes, choisissez, s’il y a quelque chose qui vous turlupine dites le moi et ce sera changé. Bon entrainement Monsieur, vous allez voir que je ne ressemble pas à ce que vous pensez.

Le jeune Genin resta bouche bée devant les paroles du Sous-Kazekage. Pourquoi était-il dans cet état? Celui-ci s'épia lui même du regard. C'était vrai qu'aujourd'hui, il n'était pas très bien habillé, mais après tout, comme on dit, l'habit ne fait pas le moine. Soupirant pour l'énième fois de la journée, Jonas ne put que vérifier les soupçons qu'il avait observé. Ces gens ci étaient de la haute société, et la moindre personne ne faisant pas partit de la leur était pour eux des "clochards". Si seulement il savait ce qu'était un clochard... Le Hyûga reprit un ton plus sérieux, en rétrécissant son sourire, et en plissant quelques peu ses sombres yeux à cause du soleil, car oui, il n'était pas un Hyûga comme les autres. D'habitude; le Hyûga de "base" portait des yeux blancs à longueur de journée, et à l'activation de son dôjutsu, seuls des veines apparaissaient autour de l'œil. Du côté de Jonas, c'était différent. Des yeux sombres comme la nuit, et à l'activation, ses pupilles devenaient d'un blancs pur, tandis que d'atroces veines apparaissaient sur les paupières. En apparence, le Byakugan n'était pas un très beau dôjutsu, mais il restait tout de même très pratique, et très intimidant pour ses adversaires.

L'attitude du jeune Genin avait aussi changée: il montrait beaucoup plus de respect à l'égard du noble et expérimenté Sous-Kazekage. Voilà exactement le type de comportement dont il ne pouvait passer outre. Le regard de Jonas, quelques minutes auparavant, était gentil. A présent, il était quelque peu menaçant. En effet, il n'aimait pas trop qu'on se foute de sa gueule. C'est alors que le jeune garçon, avec un ton beaucoup plus digne, et moins hautain, prit la parole, pour ainsi répondre à son interlocuteur, haut placé dans la hiérarchie du village du sable

- Monsieur, j'accepte votre proposition mais je pense que vous vous trompez sur mon compte, je n'ai aucun potentiel. J'ai passé mes examens Genins avec de la chance, c'est la seule raison qui me permet d'arborer ce bandeau. Vous allez vite être déçu sur mon compte. Suivez-moi, on a une salle d'entrainement au fond du jardin. J'ai oublié, je vous présente mon père, Takamura Akimitsu, ancien conseiller du Sous-Mizukage pendant le règne des 4 premiers Kage de KiriGakure no Sato. Père, pourriez-vous préparez un panier rempli de votre meilleur vin de Kiri et quelques mets que Mère a préparé. Nous pouvons y aller.

Il n'avait écouté que quelques mots dans le long discours qu'avait prononcé ce gamin. Il n'avait retenu qu'il se dénigrait totalement, et, qu'il lui présentait son père, qui avait été un des conseillers de quelqu'un important de Kiri. Soudain, le jeune garçon tourna les talons, et commença à monter la pente, qui menait à sa luxueuse maison. Quelques instants plus tard, les deux individus pénétrèrent dans un long et large couloir, où était disposé sur une magnifique tapisserie toutes sortes de tableaux. Jonas s'arrêta même pour les contempler. L'auteur de ces toiles était vraiment quelqu'un de doué, de part la finesse et la légèreté de son coup de pinceau, qui était donc retranscris sur ses œuvres. Ce ne fut qu'à l'instant même où celui qui venait à peine de décrocher son diplôme de Genin s'arrêta, et jeta un regard vers son supérieur, que ce dernier reprit son chemin, afin d'aller jusqu'à une salle d'entraînement, qui allait sûrement être aussi grandiose que le reste du Manoir, car oui, Manoir était le mot à employer dans ce cas ci.
Quelle beauté! Ce dojo était tout ce qui se faisait de mieux, esthétiquement, mais aussi au niveau des infrastructures. Un nouveau sourire en coin, Jonas regarda autour de lui, et vit une panoplie d'armes, soigneusement dépoussiérées, et rangées par taille. Tandis que le Sous-Kazekage enlevait son haut, Le jeune garçon, qui avait déjà enlevé sa veste, reprit encore une fois la parole, sous l'écoute attentive de son supérieur.

- Si vous avez besoin d'armes, choisissez, s’il y a quelque chose qui vous turlupine dites le moi et ce sera changé. Bon entrainement Monsieur, vous allez voir que je ne ressemble pas à ce que vous pensez.
- Une seule chose me turlupine mon petit: c'est que tu te dénigre. Je n'ai pas l'habitude de me tromper, donc, tout je te demande, c'est de te donner à fond... Pour ce qui est des armes, j'ai moi même ma dague, mais je ne l'utiliserai pas, donc je vais l'enlever... Bonne chance mon cher! A toi l'honneur de lancer les offensives. Byakugan!

Il venait de fermer doucement les yeux, sous le regard de son futur adversaire. Car oui, malgré que ce gamin ne soit pas très puissant, il fallait faire preuve de professionnalisme. Jonas, quand il réouvrit les yeux possédait une pupille aussi blanche que la neige, tandis que des veines étaient apparues tout autour de l'oeil du Hyûga. Soudain, il se mit dans la position ancestrale de son clan: celle du Jûken... Le combat allait enfin pouvoir débuter.

Malgré que Kendo sache que son interlocuteur était un Hyûga, le moment où il découvrit l'œil blanc, le Byakugan, il recula de quelques pas impressionné par le Dojutsu de son supérieur. Il fut impressionné par la puissance de la pupille que possédait Jonas. Le Genin de SunaGakure no Sato reprit son courage entre ses mains et se lançait dans une approche. Problème, la spécialité de Kendo étant le Taijutsu, il serait difficile d'approcher un Hyûga au corps à corps. Le Ninjutsu restait la seule solution au jeune ninja. Kendo tourna autour de Jonas qui semblait attendre paisiblement l'attaque de son adversaire d'un jour.

Kendo se lançait à l'attaque d'une façon brute et surtout pas réfléchi. Il fut renvoyé d'un coup de paume de la part du noble Hyûga. Kendo sentit sa réserve de chakra se vider. Jonas étant un Hyûga voit les cavités de chakra et une de ces dernières avaient étés bloqués par le coup de paume imprégné du chakra de l'utilisateur. Kendo eu une idée, un multi-clonage ferait surement l'affaire puisque son adversaire aurait du mal à savoir qui serait le vrai. Tous les clones se dirigèrent en masse vers Jonas, la plupart furent détruit assez rapidement par la vitesse des coups du noble Hyûga mais Kendo regardait de loin son adversaire. Il avait enlevé son katana de son fourreau et préparait une attaque. Jonas avait fini de décimé la vingtaine de clones puis il vit des lames de vent coupantes comme un rasoir. Ces dernières arrivaient vers lui. Qu'allait être la réaction du Sous-Kazekage de SunaGakure no Sato ?