Un nouveau-né :
Il y a quelques années, durant une nuit fraîche de Kiri. Une jeune femme, très belle, hurlait sur son lit. Cette jeune femme était d’une beauté étonnante, elle possédait un visage fin, dénué de tout défaut, de toute cicatrice, de lèvres finement dessinées posées sur un petit menton, ce visage encadré de joues rosies aux pommettes hautes rosies par la douleur dégageait un charme particulier, ses deux petits yeux bleus allait très bien avec des cheveux, à la couleur plutôt unique. Des cheveux bleu-acier.
Cette femme était posée sur un lit très grand et très beau. Couchée sous des draps de soies, la tête posée sur des coussins de velours. Baignant dans une opulence bourgeoise, cette chambre était grande et bien décorée, les murs tapissés de toiles de grands peintres et des meubles des plus grands menuisiers. Un grand homme vêtu de blanc était assis au chevet de la demoiselle, les magnifiques draps étaient tâchés de sang, et cette femme commençait à tourner de l’œil, la douleur était trop forte, mais un autre homme était agenouillé à ses côtés, lui serrant la main avec tendresse. C’était un homme grand, très bien bâtit. Cet homme était habillé de vêtements orientaux spécifiques, tandis que sa femme, nue, continuait de souffrir dans son lit. Il ne pouvait à son plus grand malheur, rien faire. Il ne connaissait pas cette douleur qui torturait sa femme, et ne la connaîtrait jamais. Car cette belle jeune femme était en train d’accoucher.
Le médecin faisait de son mieux pour atténuer la douleur de la femme, mais cela ne semblait pas marcher. Mais après toute cette douleur, le bonheur arriva, frappant à la porte du couple et entrant dans leur vie, ce bébé allait marquer un tournant dans leur vie.
Le bébé était magnifique, sauf un détail qui choqua le médecin, et qui déstabilisa les parents. Un étrange tatouage se trouvait sur la nuque du nouveau-né. Un symbole aux formes tribales et agressives laissant vaguement penser à la tête d’un taureau ou d’un buffle. Ce symbole effraya les parents, mais, qu’importe ce qu’il représentait, qu’importent les présages que cela annonçait, c’était leur enfant. Leur premier enfant.
La jeune femme pris son enfant dans ses bras, elle l’avait porté durant neufs longs mois, avait souffert des heures avant de le mettre au monde. C’était son fils. Puis la jeune femme glissa quelques paroles à l’oreille de son mari.
- Akimitsu ? Voici… ton fils !
L’homme, nommé Akimitsu Takamura, attrapa l’enfant dans ses bras. Il était beau, et avait toute la vie devant lui, ce tatouage ne pourrait rien y changer.
- Akiko… Il est magnifique. Je suis fier de toi mon ange !
Akiko Takamura rougit du compliment. Mais il restait une chose à faire, donner une identité à leur fils, et lui donner un nom. Ils avaient longuement réfléchit.
Le docteur qui observait passivement la scène, partit silencieusement, laissant le couple à leur bonheur, il avait déjà été grassement payé, même plus qu’il ne le fallait, et en sortant, il posa la partie de la somme qui était en trop sur un des magnifiques buffets.
Akimitsu souleva son fils, pendant qu’Akiko émue observait silencieusement, elle avait tellement attendu ce moment.
- Kendo! Bienvenue dans la famille, mon fils ! Deviens un homme bon ! C’est tout ce que nous te demanderons !
Cela semblait insignifiant, mais ce geste marqua le bébé, c’était peut être juste inconscient mais ces paroles lui resteraient durant toute sa vie. Un souvenir de sa première heure, n’était ce pas exceptionnel ? Non, juste un hasard. Son avenir commençait là !
Un doux enfant, ou entrée à l’Académie :
Huit années après cette nuit placée sous le signe du bonheur et de la joie, l’enfant avait grandit et ressemblait à ses parents, les cheveux de son père, les yeux gris et apaisant de sa mère ainsi que sa constitution, et cette petite lueur d’intelligence tenue de sa mère. Cet enfant n’avait rien d’exceptionnel, pas plus intelligent qu’un autre, à peine au dessus de la moyenne de force des autres enfants, tout ce qui le démarquait était ce bandage qu’il portait autour de la nuque et ce à chaque fois qu’il était en présence d’une personne extérieure à la famille. Les Takamura avaient décidés de suivre les conseils avisés du grand père, et d’inscrire leur enfant à l’Académie Ninja de Kiri. Après tout leur famille avait toujours vécue abritée dans le village et jamais un membre de la famille n’avait participé autrement que financièrement aux guerres, cela allait changer, l’enfant était souvent dans les nuages, un petit rêveur qui semblait manquer de motivation… Mais tout le monde ressentait chez lui cette aura étrange, qui disait à tous « Regardez-Moi ! Souvenez-vous de Moi ! J’accomplirais de grandes choses ! ». Simple supposition de la famille… Mais l’enfant fut inscrit de la même façon que les autres, la famille avait décidé qu’il n’aurait pas droit à un traitement de faveur, il apprendrait comme les autres, et dépasserait les autres par ses propres moyens, ou échouerait comme les autres….
Et c’est ainsi que commença son premier jour, il portait un bandage à la nuque, un large pantalon de toile, des chausses renforcée de minces plaques de fer, une paires de mitaines et une espèce de maillot de corps que ça mère voulait absolument qu’il porte pour « mouler » ses muscles naissants.
La classe était grande, et Kendo se sentait un peu ridicule avec ses vêtements, tout le monde le regardait… Mais ce que le garçon ne savait pas c’est que ce n’était pas ses vêtements qui attiraient l’attention mais ce bandage à la nuque. Il s’assit au premier rang, puis une étudiante s’assit à côté de lui, elle était jolie. Elle avait les cheveux roses, un petit visage arrondi et deux grands yeux de couleur cyan. Elle portait une tenue de kunoichi mauve et blanche et une bande de tissu noire autour de la gorge. Cette jeune fille fit aussi la première à adresser la parole.
- Ohayo !! Tu es nouveau ? Je ne t’ai jamais vu ici… Moi je m’appelle Ayane ! Ayane Hiromushi ! Et toi ?
- Euh… Je m’appelle Kendo ! Kendo Takamura ! Enchanté de faire ta connaissance Hiromushi
- Tu peux m’appeler Ayane.
- Hum… Oui excuse-moi…
- Hihi ce n’est pas la peine de t’excuser !
- Euh oui pard… Oui !
Mine de rien, une grande amitié naissait entre ces deux personnages, Kendo venait de se faire sa première amie, avant il ne sortait que très rarement de chez lui, et quand il sortait c’était pour aller courir avec son père et s’amuser avec lui ou faire les courses avec sa mère. Sa maison était tellement grande qu’il avait toujours trouvé des recoins pour s’amuser, il est vrai qu’il s’amusait souvent avec les majordomes et les servantes, ces parents étaient humble malgré leur richesse, et souvent les parents de Kendo aidaient les servant dans leur tâche, il y avait plus une relation d’amitié et de confiance que de rapport maître/valet. Il arrivait que les enfants des servants viennent s’amuser avec le petit Takamura, ce qui faisait qu’il n’avait jamais vraiment cherché à aller se faire des amis. Akimitsu et Akiko n’en parlaient que très rarement mais ils avaient peur qu’on enlève leur enfant pour demander une rançon, l’argent n’était pas le problème, ils auraient tout donné pour leur enfant, mais s’il avait été traumatisé de quelconque manière, les séquelles seraient restées à vie.
Quelques heures plus tard, à la fin des cours, Kendo raccompagna Ayane chez elle, ils discutèrent en chemin, puis petit à petit leur amitié commença à se forger. Différents rendez vous suivirent, pour aller jouer, des invitations à prendre un repas chez l’un ou chez l’autre, les parents étaient très content de cette relation entre les deux enfants. Entre eux tout n’était que joie et insouciance, un monde rose, parfait. Kendo avait beaucoup d’amis, ses résultats à l’Académie étaient convenables, c'est-à-dire qu’il était doué, mais il ne donnait que le minimum syndical de ce qu’il pouvait faire, alors que les résultats d’Ayane étaient excellents. Ayane connaissait parfaitement le niveau réel du petit Kendo qui ne déployait toute son énergie que pour jouer, grimper aux arbres, chasser les lézards, les papillons, faire des ricochets, jeter des pierres sur des cibles taillées dans les arbres.
Puis arriva leurs anniversaires respectifs, le hasard fit que leurs anniversaires tombaient exactement le même jour ! Et les deux étudiants voulaient trouver un cadeau original à s’offrir. Kendo s’attela à la fabrication d’un shuriken ! Il demanda de l’aide à un forgeron, tout d’abord l’homme refusa, mais le garçon insista et revenait tous les jours après les cours pour que le forgeron accepte, puis après une semaine le vieux forgeron accepta, le garçon était attachant et il voyait son amie le matin qui insistait autant que lui ! Les deux avaient parlé du cadeau, et le hasard frappa encore, les deux enfants fabriquèrent leurs cadeaux respectifs chez le même forgeron mais à des heures différentes.
Kendo fabriqua un shuriken à 5 branches, avec gravé au centre un papillon tandis que Ayane fit un kunaï légèrement plus long que la moyenne qui ne pouvait pas être lancé avec gravé dessus un petit soleil. Puis le jour J arrivant, ils s’offrirent leurs cadeaux, Kendo et Ayane en étaient très heureux, tout allait pour le mieux… dans le meilleur des mondes.
Nous ? Des genins ?? :
A la veille de ses 12ans, équipé de son bandeau de Kiri fraîchement décroché, Kendo se rendit à l’Académie pour la répartition en équipes, Ayane était présente elle aussi, c’est d’ailleurs elle qui avait obtenu le meilleur résultat au test tandis que le jeune Takamura était passé de justesse.
Assis cote à cote Ayane et Kendo espéraient secrètement être dans la même équipe, et la formation des équipes commençait déjà.
- Equipe n°1 : Takamura Kendo… Sanada Keï…
Keï, un garçon du même âge qu’eux, à quelques semaines près. De taille moyenne, il avait de long cheveux bruns ramenés en une queue de cheval, il faisait partit des garçons les plus adulés de la classe, et à l’annonce de cette équipe la grande majorité des filles de la classe se mirent à prier pour être dans l’équipe des deux garçons qui étaient des plus populaires de l’Académie. Lorsque le dernier nom de l’équipe fut annoncé…
- Et Hiromushi Ayane !
Ayane fit un bond accompagné d’un cri de joie, alors que la plupart des autres filles se mirent à pleurer plus ou moins… L’équipe était complète, les trois se connaissaient et étaient amis. Et le senseï qui leur fut rattaché était un dénommé Kashikoi, un jounin très avisé et reconnu pour ses élèves qui faisaient rapidement partit de l’élite.
Le premier entraînement fut parfaitement réussis, les trois agissaient en équipe et se complétaient parfaitement. Kendo parfait au front en utilisant le Taijutsu, tandis qu’Ayane utilisait le ninjutsu pour le couvrir et Keï qui utilisait un puissant arc, plutôt petit et équipé d’un système de poulies pour augmenter la puissance, frappait précisément et bloquait la fuite ou l’esquive.
Puis vint la première mission, une mission de routine consistant à retrouver un chat, un chat bien réfractaire… Il leur fallut courir derrière près de 4 heures… Ne devant pas lui faire de mal, il fallait évidemment l’attraper délicatement. Mais pour attraper ce chat… Il fallait le trouver… Après 3h45 d’intenses recherches ils trouvèrent enfin le chat qui se vit recouvrir d’un filet d’acier… Mais leur histoire ne s’arrêtait pas là ! Puisque plusieurs mois plus tard,Kendo fut le seul survivant d'une banale mission de rang C. Ses coéquipiers furent lancés d'une falaise tout comme le jeune garçon mais lui survécu. Après ce drame, il décida d'oublier cette partie de son histoire et de se concentrer au maximum sur son but. Devenir un grand ninja de SunaGakure no Sato, sa nouvelle patrie en l'honneur de ses amis.