La rue lui semblait bien longue alors qu'il portait son petit paquetage à la main et ses trois énormes rouleaux de toile sur ses épaules. Son porte rouleau bricolé lui faisait horriblement mal aux épaules et il était pressé de s'en débarasser.
Lorsqu'il arriva devant la porte du palais, il laissa tomber lourdement son paquetage et posa délicatement les trois rouleaux lui déchirant les épaules avant de frapper à l'immense porte. Presque immédiatement, l'habituelle servante vint lui ouvrir.
° Kyûbi ! Futae-sama m'avait prévenue de votre arriver ! Suivez moi ! Je vous montre votre chambre...
Kyûbi ne prit que son paquetage, il avait l'intention de faire plusieurs allé retour, ce qui serait bien plus simple. Ils montèrent au premier étage et passèrent devant la chambre de Futae - la servante fit signe à Kyûbi de faire un minimum de bruit.
Ils longèrent encore une dizaine de mètre avant de s'arrêter devant une seconde porte que la servante ouvrait déjà à l'aide d'une petite clef.
° Voici votre chambre, elle ne sera pas fermé à clef par mesure de sécurité. Il en est de même pour la chambre de Raïkage-sama.
Kyûbi montra sa compréhension par un signe de tête et entra, de toute façon, lui même n'avait jamais fermé la porte de son propre appartement, pourquoi fermerait-il la porte de sa chambre ?
Il posa son sac sans prendre garde à la décoration de la pièce et dévala les escaliers dans un vacarme exaspérant. Il enchaina deux allés-retour sans problème, les parchemins étaient vraiment très lourd ! Et d'ailleur, le troisième allé-retour ne fut pas brillant. Juste devant la porte de Futae, le parchemin glissa des mains de Kyûbi et termina sa course sur son pied.
° AOUHumpf !
Aussi rapide que le plus aguérit des ninjas, la servante se tenait derrière Kyûbi, une main posé sur sa bouche, l'autre tenant un kunaï sur sa gorge.
° Je vous ai dis, pas de bruit !
Elle poussa Kyûbi et son gros rouleau jusqu'à la porte avant de refermer délicatement la porte. Ce ne fut qu'à ce moment que Kyûbi remarqua la pièce.
C'était plutot simple, ou plutot, c'était exactement ce à quoi Kyûbi s'attendait. Le lit était grand, les armoires aussi et malheureusement pour lui quasiment la totalité du mur était déjà recouvert de tableau... Qui finirent tous à terre, sous le lit qui lui semblait déjà bien serviable !
Le jeune médecin ouvrit les trois parchemins remplit des différentes toiles qu'il avait peinte et les fixa au mur à l'aide de son chakra qui remplaissait déjà la pièce. C'était une habitude chez lui, quasiment tout ce qu'il touchait était immédiatement empli de son chakra !
Cependant, beauoup de peinture restèrent dans les parchemins, et tous représentés la même chose : des dragons.
Il glissa toute les toiles restantes dans un même rouleau qu'il appuya contre une armoire et sortit beaucoup plus calmemant du palais. La vision de ces peintures avaient pour la plupart remué de mauvais souvenir.
Une fois à l'extérieur, il remarqua que les cloches de la cathédrale sonnaient lourdement. Il tourna la tête vers le clocher et bondit.
° Quoi ! Onze heures !? Le mec de Konoha !
Il sauta immédiatement sur le toit de la maison la plus proche et continua sa route ainsi jusqu'aux extérieurs du village.