Mission de rang C [Hiya Shimizu]

Oh quel réveil difficile pour la jeune Shimizu… Mais quand on frappe à la porte et qu’on a un petit frère qui n’entendrait pas la fin du monde, pas moyen de continuer de dormir. Se fut à pas lourd qu’elle descendit les escaliers, ses fins cheveux noirs lui chatouillant les épaules, ses mains encore moites frottant ses yeux endormit. Elle ouvrit la porte en soupirant alors que son futur interlocuteur s’acharnait à frapper pour la énième fois la pauvre porte des Shimizu. Découvrant son réveil matin, la jeune femme fit face à un homme à lunettes, qui, à mauvaise pensée, pouvait paraitre très comique. Petit, mais alors très petit, sa tête arriva directement dans le ventre de Hiya, qui ne c’était pas poussée du chemin pour le laisser entrer. Depuis quand laissait-elle entrer les inconnus qui en plus se trouvait être très mal élever de la réveiller à une telle heure chez elle ? Rebondissant du ventre plat de la jeune femme celle-ci se baissa pour lui faire face avec un regard méchant. Oh que oui il était drôle ce petit homme, avec sa barbichette coupée au millimètre près, ses petites lunettes rondes poser sur un nez en pointe. Ses cheveux crépus et marron posés comme une perruque sur sa tête, des oreilles pointues un parchemin sous le bras, Hiya l’aurai facilement comparé à ces petits nains que l’on trouve dans les livres d’enfants.

-Excusez moi mais… Puis-je connaitre la raison de votre venu accompagné de votre identité monsieur ?

Comme ronchon, le monsieur en question se mit à marmonner dans sa barbe… Finalement il lui tendit un parchemin, laissant échapper quelques mots au passage.

-Mission…

Ce fut sur ces mots que le petit homme repartit, laissant apercevoir à Hiya son bandeau de ninja, accroché derrière son bras. Quel drôle d’entrevue, surtout après un réveil difficile, Hiya finie par rentrer en secouant la tête, une mission à cette heure-ci ? Pourquoi pas… Se jetant dans son sofa la jeune femme put alors lire avec enchantement qu’après, les nains c’était avec les fantômes qu’elle avait rendez-vous…

"Nous sommes un peu gêné par cette situation mais n'avons d'autre choix que de la remplir : un homme riche, du nom de Suza, vient de demander à ce que nous envoyions une équipe de shinobi près de son entrepôt de pêche. Apparemment des "fantômes" seraient présents et il aurait constaté que certains de ses meilleurs produits disparaissaient lors de ces apparitions. Il pense que les "fantômes" sont de connivence avec certains voleurs, tandis que certains d'entre nous pensons qu'il est fou. Cependant Kenda-sama a ordonné que nous enquêtions sur ce phénomène...cette mission vous revient de droit Hiya !"

-Des fantômes hein ?

Aujourd’hui était une journée remplie de surprise, mais le temps n’était pas à la philosophie, loin de là malheureusement. Filant se préparer, elle partit pour la côte. Le vent frais et glacé du matin, l’air salé de la mer, marchant rapidement vers l’entrepôt où étaient commit les vols, Hiya réfléchissait vivement à la situation. Des fantômes ? Elle n’y croyait pas, ce genre de fantaisie n’était pas du tout drôle, et si jamais de simples gamins étaient responsables de tout ça, ils passeraient un sale quart d’heure en sa compagnie… Mais tout de même… Comment un homme riche par ses productions pouvait ternirent sa réputation avec de histoires pareil ? Cela méritait tout de même vérification… Hiya passa devant l’entrepôt en question, noté au nom de Suza. Il était banal et ressemblait à tous les autres entrepôts l’entourant. Pourquoi n’était-ce que dans celui-ci que l’on remarquait des faits étranges ? Hiya dut interrompre ses réflexions, un groupe d’homme venait à elle laissant leur « chef » passer devant afin que celui-ci puisse entamer la discutions avec la jeune femme.

-Vous devez être un des ninjas envoyé par Kiri no kuni ?
-Oui, mais… Je suis seule à venir.
-Hein ?! Kiri surestime trop ses ninjas ma parole…
-Si cela vous dérange, je peux repartir et vous laissez vous débrou…
-Non non non, maintenant que vous êtes là, vous feriez mieux de nous aider ! Cet entrepôt m’appartient, je suis Suza Harô. J’ai récemment vu des… Fantômes… rodés autour de mon entrepôt puis mes produits les plus vendus disparaissent comme part magie !

Ne laissant Hiya placer un mot, il l’entraina à l’intérieur de l’entrepôt, laissant au passage l’odeur malfaisante du poisson envahir les narines de la kunoichi, chose qu’elle n’exprima que part une grimace et qui ne semblait pas déranger le propriétaire. Tout semblait normal… A part quelques métalliques qui étaient ouvertes malgré elles… Se furent ses boites que lui montrèrent Harô et les employés, elles ne semblaient pas avoir été forcés, mais une bonne parties de leurs contenances semblaient avoir disparus… Chose vite confirmé par les employés qui juraient les avoir vu pleine le soir où ils avaient quittés et fermés l’entrepôt.

-Existe-t-il un double de ces clés ?
-Bien sur ! C’est Monsieur Suza qui la possède.
-Vous l’avez toujours sur vous ?
-Bien sur que oui ! Vous ne me croyez donc pas quand je vous parle de fantôme !
-Euh… J’avoue ne pas croire aux spectres tout comme aux restes de la liste d’êtres fantaisistes…

Sur un coup de rage, le propriétaire fit partir tout ces employés, les priant de revenir le lendemain. Hiya put donc parler seul à seul au directeur, chose qu’elle attendait vivement afin de lui posé de questions bien plus personnelles qui pourraient nuire à sa réputation si elles venaient aux oreilles de personnes malintentionnées…

-Monsieur Suza… J’aurai voulus savoir…
-Oui ?
-Vous droguez-vous ?
-Pardon ?!
-Vous savez certaines drogues donnent des effets totalement hallucinogènes et… vous pourriez en prendre sans connaitre les risques encourus et…
-Comment pouvez-vous imaginer cela ?! Jamais je… ne toucherai à ces choses grotesques ! J’appartiens à la haute gamme madame !
-Mademoiselle.
-Je ne veux plus vous revoir sans que vous ayez plus d’éléments !

Un claquage de porte fut suivit laissant une jeune femme toujours aussi calme et insensible aux colères sur place. Susceptible, voilà le mot qu’emploierait volontiers Hiya, mais il semblerai que le client soit déjà bien assez en colère pour qu’elle en rajoute… Il n’avait fait que s’énerver alors qu’elle lui posait calmement des questions… Quelque chose ne collait pas chez les personnes de « la haute gamme » Hiya soupira, il fallait bien qu’elle trouve une solution… Déjà, resterai-t-elle bien ici pour examiner les fait d’elle-même… Mais avant, c’était l’heure du dîner et le soleil ne se couchait que dans quelques heures. Décidant que quelques boulettes de viande suffiraient à faire plaisir à son estomac elle se dirigea calmement vers la sortie de l’entrepôt… Et surprise, oh combien mauvaise surprise ! Adieu boulettes de viande… Après avoir marmonné un vague « abruti » en lâchant la poignée, Hiya alla s’assoir calmement derrière quelques caisses métalliques, près d’une des petites fenêtres qu’elle entre-ouvrit afin de pouvoir avoir de l’air frais. Cherchant quelques brioches au citron au fin fond de son sac, destiné à son voyage retour, Hiya fini par regarder la petite fenêtre avec envie, si elle avait été de l’âge de son frère, elle serai aisément passer mais à vingt ans, impossible… Puis le temps passa, laissant la kunoichi fermer les yeux son sac à côté d’elle, quelques brioches posés dessus, une main les piochant une à une au fur et à mesure… La nuit commençait à tomber quand elle entendit des bruits de pas courant vers la porte proche, des bruits de clés que l’on sortait précipitamment puis la porte qui s’ouvrit en un éclat. La personne qui venait de l’ouvrir se trouvait maintenant avec un kunai sous la gorge… Malheureusement pour Hiya, ce n’était que le propriétaire qui venait sûrement de se rendre compte de son erreur… Mais avant que celle-ci ne put placer un seul mot il l’attirai par le bras en dehors du bâtiment.

-Venez vite ! Ils sont là je les ai vu en vous apportant votre diner ! Regarder là-bas ! Là-bas ! Ils s’enfuient !!
-Sans vouloir vous manquez de respect monsieur… Tout ce que je vois « là-bas » C’est un crabe qui s’enfonce doucement dans la mer accompagné d’un magnifique couché de soleil…
-Hein ?

En effet l’endroit montré par le doigt de Harô était la mer. La mer et encore la mer et bien sur, son petit crabe qui partait faire trempette dans une mer arroser par les rayons rougeâtres du soleil. Laissant blaser l’homme, la jeune femme se permit de se poser devant lui, les bras croisés, comme mécontente bien que son visage soit plutôt soupçonneux qu’autre chose.

-Maintenant expliquer ce que signifie tout cela ! D’abord vous vous permettez des réflexions désobligeantes au sujet de mon village, ensuite vous piquez une crise et m’enfermez volontairement dans votre entrepôt, mais à quoi jouez-vous ?
-Vous êtes là pour faire fuir ces fantômes et pas pour me faire la morale, mademoiselle !
-Mais il n’y a pas de fantôme ! Vous pointez la mer du doigt en me les montrant !
-Et bien… En entrant dans l’entrepôt j’ai fait un tour sur moi-même et j’ai été désorienté voilà tout.

Mauvaise foie surtout. Mais Hiya finit par soupirer, cette discussion ne mènerai à rien si l’homme n’y mettait pas un peu du sien… N’empêche… L’histoire des drogues paraissaient de plus en plus plausible… Les hallucinations n’ont vraiment l’air réel que lorsqu’il y a une source de lumière et de quoi la refléter… Autrement dit, un coucher de soleil sur une magnifique mer bleu… Mais malheureusement pour Hiya, un bruit interrompit sa réflexion. L’homme étouffait des jurons par dizaines en agitant les bras puis la prit par les épaules pour la secouer, ne comprenant le calme absolu dont faisait part la jeune kunoichi. Ola on se calme, il râlait oui, mais Hiya ne pouvait rien comprendre tellement c’était embrouillé, elle fini par se laisser secouer tel un sac à pattes tenant par miracle debout jusqu’à que l’homme lâche une de ses épaules broyer pour pointé du doigt l’entrepôt d’où sortaient des hommes silencieusement, avec des sacs, dont un sac de toile, sur le dos. Hiya resta insensible, un sac de toile parmi d’autre sac ? Pourquoi ? Ne comprenant le propriétaire fini par montrer du doigt l’homme qui s’enfuyait par les toits avec le sac de toile. Hiya n’y fit aucune attention, ce qui l’intéressait c’était la dernière personne qui sortirai. Mais l’homme prononça alors une phrase beaucoup plus intéressante que ces précédentes bêtises…

-C’est pas votre sac ça ?

Et en effet… l’homme s’avérai utile cette fois-ci, c’était bien le sac empli de brioche au citron de la kunoichi qui se faisait sauvagement embarquer par l’homme, le sac en toile, tiens donc voilà pourquoi il n’allait vraiment pas avec les autres… Ni une ni deux, la kunoichi ne fit qu’un bond pour rejoindre les toits, courant après l’homme en question, faisant fuir les autres qui criait qu’une ninja était présente. Hélas pour le voleur de sac aux brioches, la kunoichi était de loin plus rapide qu’un misérable rat qui hésitait à sauter à chaque toit par peur de tomber. Quand le face à face fut venu, l’homme se retrouvé confronté à affronter la kunoichi ou à se rendre… Et bien il trouva de lui-même une troisième solution, malheureusement pas très très efficasse… Ce fut un "Zwiiiiip" accompagné d’un magnifique cri suivit d’un "Scratch !" et d’un "Bwoum" qui durent l’objet de son "échappatoire" qui ne l’amena qu’en bas de la maison sur laquelle il était précédemment perché… Laissant blaser la kunoichi en haut du toit en question… Elle finit par soupirer avant de descendre à son tour mais de manière plus délicate, plus professionnelle et surtout bien moins brutale et bruyante que le voleur… Hiya récupéra son sac, le frottant de toute la poussière dont il était recouvert à cause de la chut avant de soulever l’homme à peine conscient pour le prendre sur son dos et rejoindre l’entrepôt où le propriétaire continuait d’hurler au vol.

-Oh mon Dieu !! Est-il mort ?
-Euh… Avec un peu de chance non.
-Et s’il n’a pas de chance ?
-Bin… Traumatisme crânien, multiple fractures des côtes, hémorragie inter…
-Attendez ! Il bouge ! Il est vivant Dieu soit loué !

Oui il bougeait, mais seulement son bras qui tirait désespérément la cagoule dont il était recouvert. Hiya l’allongea par terre et enleva la cagoule avec une telle douceur que le voleur se tenait maintenant le nez en grommelant sa douleur. Ce fut alors à monsieur Suza d’étouffer un cri. Pointant l’homme du doigt, comme s’il le reconnaissait, laissant Hiya se demander qu’elle était cette sale habitude de tout montrer du doigt à chaque fois qu’il devait montrer quelque chose…

-Korô !! C’est... C’est toi qui me volais !!
-Ouai moi, moi et le cuisiner qui mettait je ne sais quoi dans votre laitage pour que vous voyez des fantômes à l’heure où vous venez ici ! Moi et votre femme qui nous a donné cette idée ! Moi et vos employés que vous ne payez que quand bon vous semble ! Moi et tous les habitants qui en ont marre de votre avidité ! Sale égoïste !
-Vous le connaissez ?
-C’est le chef de ma garde !!
-Parce que vous avez une garde ?
-Comment avez-vous tous osé me trahir !!
-Euh… Bin, maintenant que tout est découvert, on remet les méchants au service de l’ordre et les gentils rentrent chez eux faire la fête.

Sur ces sages paroles dites sur ton d’amusement, la kunoichi prit le propriétaire par l’épaule l’emmenant vers le centre de la ville où, alerter par les bruits occasionnés, quelques policiers (des habitants qui connaissait les lois par cœur habillés en ninja) vinrent chercher le « méchant » afin de le juger ainsi que Korô, mais avec un passage par l’hôpital pour lui. Tous deux allaient devoir s’expliquer devant la cour exclusivement composée d’habitant (les même qui jouent les ninjas) Etant remerciée par la police villageoise, Hiya finit par partir, un peu tard certes mais pressée de rentrer manger et de retrouver son frère, une brioche au citron à la main, son sac sur l’épaule, au final cette mission n'aura pas été bien longue...



Mission terminée ! ^^ Et correction réservée à Kenda-sama !! *-*

Pardonnez mon retard jeune fille ^^

Mission validée et parfaitement réussie !!

Je t'accorde donc la totalité pour cette mission à laquelle je n'ai strictement rien à redire, tant dans la facon de mener la mission que dans l'écriture j'ai été charmé.

--> Stats = 5 000

- Synthaxe : Parfaitement maitrisée, rien à redire, pas ou peu vu d'incohérences: que dire à part t'accorder le maximum comme expliqué précédemment.

10/10 -> +32 000

- Orthographe : Très très peu de fautes...celle qu'il y a sont tellement minimes que cela n'a vraiment pas choqué le moins du monde donc pour cela tu mérites une très bonnes notes, mais pas le maximum puisque après tout quelques unes ressortaient quand même !!

09/10 -> +8 000


- Interêt de l'histoire : Je t'avais volontairement donné une mission peu facile à mettre en place, car j'avais vu lors d'une autre mission une imagination très interessante, je souhaitais donc voir comment tu allais t'en sortir sur le coup et je dois dire une chose : GENIAL. Il en faut beaucoup en général pour me permettre de donner le maximum à l'intérêt d'une histoire, bien que cette note soit très subjective, mais là je pense que je pourrais mettre d'accord tout le monde sur le fait que tu as brillamment amené ta mission à son terme en amenant une petite touche d'originalité vraiment très plaisante !!

10/10 -> +24 000

- Mise en page : Mise en page parfaite, agréable à lire, espacé, couleur visible, nous faisons largement la différences entre les différentes partie --> très bonne !!

10/10 -> +1 000


GAIN TOTAL DE LA MISSION --> + 70 000