Une semaine qu'il traversait ce désert, une semaine et cela se ressentait sur son humeur devenu exécrable. La chaleur étouffante commençait à le gêner de plus en plus et il nerêvait que d'une chose : être enfin chez lui. Ce shinobi qui avançait péniblement était vêtu d'un kimono sombre, il ne portait aucunes armes visibles et une petite cape brune était posé sur ses épaules et en partie sur son visage, lui permettant de se protéger des bourrasques qui envoyaient de sacrées quantités de sables autour de lui.
Il s'arrêta un instant et plongea son regard dans l'immensité désertique, un sourire se dessina alors sur ses lèvres tandis qu'au loin l'ombre de Suna se dessinait enfin. Il rentrait au pays, enfin, après de si long mois d'absence il revenait. Certaines avaient probablement changées et il le savait, mais ce voyage lui avait apporté toute la maturité nécéssaire pour lui permettre de grandir, tant en puissance qu'en dextérité dans son propre art, un art qui étaut quasiment unique. Oui...Yukimura Kaguya revenait chez lui. Il sortit de son sac une petite gourde d'eau et s'abreva longuement, prenant de longues gorgées d'eau qu'il laissait descendre doucement le long de sa gorge : il savait qu'il n'en aurait plus que pour à peine une heure, voir deux maximum et la proximité de son village lui redonnait courage et force. Il reprit la route pour se diriger vers cette forme lointaine, comme si Suna l'appelait de tout son être, de toute son âme.
Plus d'une heure passa lorsqu'enfin il arriva aux bord du ravin, il s'agissait de l'étape obligatoire pour entrer au sein de Suna et cette unique entrée était protégé par de nombreux shinobis. L'un d'eux s'approchait de Yukimura qui avait baissé sa cape pour découvrir son visage, tandis qu'il montrait son avant bras droit où était accroché son bandeau. Un rapide examen permit de constater qu'en effet il était bien natif du village et l'homme porta son regard sur Yuki.
- Heureux de ton retour Yukimura !! Bon retour parmi nous, allez mon gars tu peux y aller.
Un sourire accueillit cette bonne nouvelle, un sourire chaleureux qui effaca sans peine toutes les difficultés par lesquelles il était passé pour revenir ici. Il remercia l'homme et s'engouffra dans le tunnel sombre...il était à la maison !