Les Arts Oubliés

Shizune avait attendu à l'endroit indiqué vaguement par son maître, dans la forêt de Konoha. Elle espérait ne pas s'être trompée d'endroit, connaissant encore mal les lieux qui entouraient le village de Konoha. Soudain, elle ressentit une aura non loin d'elle, elle se tourna vers cette présence, puis la personne en question l'interpella.

- Le quatorzième ange est venu me dire qu'ici on avait besoin de moi...

Il n'y eut plus aucun doute pour la jeune kunoichi, la personne semblait parler de son maître, Angel Hyûga, cet homme ne pouvait être que le dénommé Kabuto dont lui avait parlé l'ancien Hokage du village.
Shizune s'avança vers lui, un sourire aux lèvres assez timide. Elle n'avait pas l'habitude de faire la conversation à une personne totalement étrangère mais il fallait bien qu'elle engage le dialogue avec lui, par politesse et surtout pour être plus à l'aise par la suite pour son entrainement.

- Enchanté, vous devez être Kabuto, je suis Shizune... heu... Angel-sama m'a parlé très rapidement de vous sur sa missive, il semble avoir beaucoup d'estime pour vous... C'est donc vous qui allait m'apprendre les techniques de...

Mais avant qu'elle puisse finir sa phrase une autre silhouette se démarqua dans le paysage. Angel Hyûga n'avait pas prévenu la jeune kunoichi qu'elle ne serait pas la seule à s'entrainer auprès de Kabuto.
Cependant, en observant son nouveau sensei, elle apperçut un sourire se profiler sur son visage. Apparemment, la nouvelle venue semblait être une de ses élèves, prête également à s'entrainer à leurs côtés.

Après s'être arrétée à leur niveau et avoir échangé quelques mots avec Kabuto, la jeune fille esquissa un sourire à Shizune qui le lui rendit aussitôt, suivit des formules de politesses.

Kabuto écouta la voix quelque peu mal assurée de shizune, celle-ci semblait hésitante mais il espérait que cela allez vite passer. Son élève, Road, venait d'arriver. A présent que tout le monde était là, l'entrainement allait pouvoir commencer. Laissant les deux jeunes femmes parler entre elles, il posa son sac à terre et prit quelques parchemins chiffonés et vieux. Ceux-ci étaient de vrai reliques pour Kabuto qui les conservaient depuis son départ d'Oto; elles représentaient à ses yeux l'un des derniers souvenirs de son village et de son enfance. Il les déplia en silence et on put bientôt apercevoir des dessins de corps humains. Sur chaque parchemin, des élèments différents étaient représentés; sur l'une on pouvait voir les reseaux sanguin, sur l'autre les reseaux de chakra, sur une troisième on voyant les différents muscles, os.

Il y avait sur une dizaine de parchemins la descriptions complète du corps humains, d'ailleur Kabuto kes connaissait par coeur car, c'était lui même qui les avait dessiné après avoir opérer des cadavres. Une fois le tout déballé, les kunoichi le regardèrent attentivement et celui-ci s'éclaircit la gorge.

- Merci d'être venu et à l'heure, je n'aurai pas à attendre... D'abord je voudrai que vous preniez connaissance de la composition du corps humains, celui-ci est assez complexe aux premiers abors mais on s'y fait vite. En rouge, sont marqués les points sensibles à la paralysie ainsi que tout un panel d'autres effets.

Il tendit les parchemins à ses élèves et leur demanda d'un ton sobre :

- Pourriez vous me dire à haute voix les endroits que vous pensez les plus fragiles, en vous aidant du plan. Malheureusement, comme vous l'avez peut être devenié, je ne peux pas voir à cause du bandeau que j'ai sur les yeux donc mon cour sera orale.

Voyant une pointe d'intrige dans le regard des deux femmes il dit d'un air moqueur

- Ce n'est pas parce que je vous vois pas que je ne peux pas vous observer. Road, si tu veux bien commencer... Shizune, tu me donneras ton avis sur ce qu'elle suggère.

Kabuto écouta attentivement les deux kunoichis énumérer la liste exhaustive de points sensibles que le corps pouvait compter. Elles avaient toutes deux quelques connaissances et maîtriser des thermes plutôt savant. Mais, bien qu'elles aient mentionnées des parties qui demandaient une certaine approfondissement du sujet, elles avaient oublié quelques parties superficielles. Prenant les parchemins dans les mains, il réussit grâce aux reliefs que la plume avait creusés dans le papier, à montrer les lieux oubliés par ses élèves. Il arrêta son index sur la tête et pointa les yeux.

- Hum... Très bien, vous avez mentionné toutes deux de nombreuses parties justes mais on va approfondir et combler les oublies. Les yeux, sont des points sensibles et mortelles. Si vous crevez l'oeil de votre adversaire, il sera désavantagé, si votre lame va jusqu'au bout, c'est son cerveau qui sera touché.

Balladant ses doigts sur la tête il arriva sur le nez. Il dit alors dans un nouveau souffle.

- Haaaa... le nez... Cassez le nez de votre adversaire peut être vraiment un avantage. Lorsque l'on vous frappe au nez, vous saignez abondamment et vos yeux se remplissent de larmes... Si votre adversaire voit flou, vous gagnerez un avantage, de plus sa réspiration sera saccadée et il aura plus de mal à supporter les grands efforts.

Cette fois-ci, il montra sur les coins de la tête la tempes. Dans un large sourire il dit alors :

- Les tempes, mortelles elles aussi. Elles peuvent causer le déséquilibre de votre adversaire, l'empêchant de vous attaquer et de se défendre correctement, mais peuvent aussi le tuer si vous frappez fort et bien.

Pour finir la démonstration il s'arrêta à la mâchoire et pointa les bords de celle-ci.

- Si vous arrivez à décrocher la mâchoire de votre adversaire, cela peut s'avérer un grand avantage. Il ne pourra plus prononcer les noms de ses techniques s'il en a besoin ou ne pourra plus communiquer avec ses coéquipiers; évidemment, je ne décris pas la gêne occasionné.

Ayant fini de montrer les endroits les plus vulnérables de la tête il se dirigea vers le cou. Bien que cette zone soit petite, elle était l'une des plus sensible du corps humain.

- Dans le cou, les muscles sont très fin et permettent aux aiguilles de pénétrer facilement. Il y à plusieurs zones qui entraînent une mort instantané ou parfois douloureuse. Le larynx, la veine jugulaire qui irrigue le cerveau. Il y a encore quelques autres zones pouvant causer la léthargie mais nous verront ça plus tard.

Se penchant vers les côtes il désigna de nouveau plusieurs parties tandis que ses élèves tenter de comprendre et de mémoriser les informations que leur maître donnait.

- Comme vous l'avez dit, les poumons et le coeur sont vraiment très dangereux, mais nous avons aussi le sternum qui peut causer la mort, d'un simple coup.

Il descendit encore plus bas sur le parchemin, sautant des zones déjà mentionnées, il montra quelques muscles et ligaments. Il arrêta son discours au bout de quelques minutes puis, fit apparaître deux cadavres. Ceux-ci étaient inanimés est recousus de partout. On voyait que sur leur peau, des traces de brûlures avaient dû les tuer. Leur rigidité s'était quelque peu estompé, à cause du temps depuis laquelle la mort les avait pris. Une fois qu'il eut déposait les deux cadavres devant ses élèves il dit dans un large sourire.

- Vous allez me les ouvrir et m'enlever tous les endroits que vous avez dis ou que je vous ai montrés. Vous avez dix minutes, et soyez propre.

Lorsque le temps impartie fut fini, le médecin regarda attentivement le résultat des deux kunoichis qui était à peu près le même. Toutes deux avaient réuçis à enlever nombres d'organes. Cependant, ceux-ci étaient différent de l'une à l'autre. Ainsi, Road avait préféré vidé entièrement la tête, massacrant quelque peu le visage inerte du cadavre, alors que Shizune s'était attaqué au cou et au ventre en profondeur. Le travail de l'ex conceillère du quatorzième avait était quelque peu plus propre que sa compagne mais celle-ci semblait quelque peu répugné, en apparence, à cette exercice. L'odeur des deux cadavres se répendait dans la clairière, celle-ci était forte et quelque peu écoeurante mais Kabuto ne dit rien et continua de sourire. Puis, chassant l'air de sa main comme pour éloigner l'odeur noséabonde il dit alors :

- Plutôt pas mal, vous avez réussit à extraire pas mal d'organes, mais je crois qu'il vaudrait mieux aller se laver les mains, ça pue un peu vous trouvez pas ?

Le commandant des forces armées se tourna alors vers sa droite et pointa dans le noir un lieu que lui seul pouvait voir. Ses élèves se turent et on put entendre, depuis la première fois, le bruit d'un ruisseau qui coulait non loins de là. Se dirigeant lentement entre les arbres, Kabuto suivis des kunoichis arriva au pied de ce petit cour d'eau. Dans un grand tissus blanc tâcheté de rouge on pouvait y voir les organes soitant, recouvert de poussières. Le médecin les trempas dans l'eau, en avale de l'endroit où les deux jeunes femmes se lavaient les mains, afin de ne pas les déranger. Une fois les organes épurés et quasiment inodorant, il retourna vers elles et dit :

- Vous avez réussit la première partie de l'examin, bravo ! Maintenant que vous comprenez quels sont les points sensibles, je suppose que vous comprenez comment ils marchent, ou sinon vous me poserez les questions au fur et à mesure. On va tout d'abord apprendre à créer le "chakra de soin".

Concentrant son chakra dans sa main droite, Kabuto réussit à faire apparaître un long fil vert, qu'il réussit à étendre et qu'il rabattit finalement sur sa main.

Biensur au début vous n'arriverez pas à l'étendre mais essayé déjà de le créer. Les signes sont...

Après leur avoir donner toutes les indications Road fut la première à commencé, suivit de shizune

Le sensei de Road allait leur montrer comment créer le "chakra de soin". La kunoichi observa attentivement les signes formés par Kabuto, puis une forme verte apparut dans sa main, qui devint étendue. Elle était fascinée par ce jutsu, qui avait l'air quand même complexe à réaliser. Maintenant, c'était au tour de la kunoichi et de sa co-équipière de montrer de quoi elles étaient capables. Road avait très bien retenu les signes que lui avait montré son maître, elle les imita et concentra son chakra dans la main. Elle se concentra... mais une aura bleue apparut dans la paume. Cela n'allait point, il fallait qu'elle soit verte.

*Ahhhhh bon sang... J'ai reproduit les mêmes signes pourtant... Je ne vois pas ou peut être le souci... Certainement de la concentration... Oui... Je ne concentre pas assez de chakra dans ma main.*

Road recommença de plus belle, et le chakra bleu refit son apparition. Mais cependant, elle n'abandonna pas pour autant. Elle tenit sa main avec l'autre, en forçant plus. C'est quand elle commencait à fatiguer, qu'elle ressentit une sensation particulière, une sensation qu'elle n'avait pas l'habitude de ressentir. De plus, elle avait un peu mal à sa paume: l'aura dans sa main rétrecissait, et prit une couleur turquoise, pour ensuite virer au vert: c'était certainement le chakra de soin. La forme de chakra était petite, mais c'était déjà un bon début.

[Désolée, c'est un peu petit mais j'ai pas le temps et je ne tiens pas à retarder le rp]

Kabuto fut étonné de la rapidité avec laquelle ses deux élèves réussirent à maîtriser le chakra de soin. Même si ce chakra était l'un des plus simples à réaliser, étant la base de tout, il n'était néanmoins pas évident de comprendre le mécanisme complexes de la nature de cette energie. Elles savaient maintenant promulgués les premiers soins aux sinistrés mais, tant de chose leur été inconnu. Certes elles avaient mémorisé les points vitaux et sensible du corps mais elles ne savaient pas les atteindre. La médecine se divisait en deux branche : défensive et offensive. De son expérience, Kabuto maîtrisait parfaitement les deux sections mais, d'autres médecins préféraient se concentrer sur une branche plutôt que sur l'autre. Le Yakushi préférait que ses élèves se sentent à l'aise dans les deux avant de choisir leur spécialité ; c'est pourquoi il n'approfondie pas immédiatement les soins avant de passer à l'exercice suivant.

Très bien, très très bien. Maintenant que vous connaissait la base de défense, vous allez apprendre la base de l'attaque. Les soins sont séparés en deux parties, les soins offensifs, et les soins dits défensifs. Beaucoup de médecin préfèrent se spécialiser dans l'une des deux branches, mais j'aimerai que vous arriviez à maîtriser les deux.

Kabuto reprit sa respiration, le vent froid de la nuit était tombé sur la forêt tandis que les branches d'arbres vascillaient doucement. Une odeur fraiche d'hétre fit sourrire le commandant des forces armées puis il dit d'un ton joyeux.

Vous allez apprendre le scalpel de chakra !

Sans faire le moindre signe, le chef médecin leva son bras en l'air et un long scalpel bleu sortit de son bras droit. Celui-ci était transparent et en pleine agitation, son rayonnement illuminé le visage du shinobi et les alentours.

Biensûr, vous n'arriverez pas à un tel niveau de maîtrise tout de suite, cela vous prendra des mois ; commençons par les signes. Vous devez les faire dans l'ordre et assez rapidement. Vous devrez essayer de concentrer le chakra dans une seule main, votre main directrice de préférence.

Kabuto se tourna vers l'arbre le plus proche et lui donna un coup. Celui-ci trembla et, une énorme fente se fit, longue et fine. De la sève coula doucement sur le scalpel, avant de coller à sa peau.

Bon commençons par une main, tentez déjà de créer le scalpel, on verra par la suite.

Le Yakushi regarda attentivement ses deux élèves et se demanda quelques instants s'il n'avait pas placé la barre un peu trop haut. Après tout, le scalpel de soin était fait pour les médecin confirmés et elles ne faisaient que débuter. De l'extérieur, toujours souriant et à plaisanter, Kabuto semblait un maître gentil et un peu fou mais, de près, on se rendait vite compte qu'il était stricte et indéniablement ambitieux. Il avait pour projet de faire de ses élèves les meilleurs ; meilleurs en soins , en ninjutsu et quand leur prédisposition naturelle leur permettait, les meilleurs en taijutsu ou gengutsu. L'echec et la peur était des valeurs qui répugnait Kabuto. Voyant ses deux élèves démoralisées et fatiguées le chef médecin décida de réagir. Sortant des senbans des poches externe de son pantalon, il s'approcha doucement de la première Kunoichi à avoir rater le test. Il s'approcha d'elle et lui sourit. Ce sourire, toujours le même qui voulait tout dire mais en même temps qui n'avait aucune fonction propre, un passe partout tentant de rassurer les personnes autour de lui.

- Road, je vais te planter quelques aiguilles dans le corps, ne t'inquiète pas je ne vais pas te tuer, quoique je suis en manque de cadavre, mais je préfère t'aider à réussir l'exercice. Bon je ne vais pas te mentir, des aiguilles dans le bras ça fait mal mais bon voila, ça partira, d'ici quelques jours.

Toujours dans le même sourire le commandant des forces armées regarda son élève paniqué et, alors qu'elle le regardait intensément, il utilisa une technique de gengutsu : les plumes du nirvana. Son élève s'endormit sans un bruit, sans une seule remarque et Kabuto en profita pour lui planter les aiguilles dans les avant bras. Une quantité incroyable de chakra passa dans les deux aiguilles puis disparu, assimilié par le corps de la jeune fille. Cet aflux de chakra perturba le flux de contrôle du cerveau et la libéra de son emprise hypnotique. Une fois réveillé, elle fit comme-ci rien ne s'était passé car, en fait, elle ne s'en souvenait pas. Il se dirigea alors vers Shizune, le sourire encore plus radieux. Il dit alors d'une voix forte pour que Road puisse entendre :

- Je dois aussi t'hypnotiser ?

La kunoichi fit non de la tête puis, tendis doucement son bras vers lui. Kabuto prit le bras de la jeune fille et lui planta doucement l'aiguille. Au contact de sa peau, des gerbes de chakra jaillirent avant de s'enfoncer dans les méridiens. Au bout de cinq minutes, après avoir fait les deux bras, il se rassit au milieu du cercle que décrivait les arbres. Road semblait s'exciter, tous ce chakra avait dut leur donner une dose de courage et de force.

- Bon, je crois que j'ai placé la barre assez haute. En fait, il peut y avoir des signes pour les scalpels de chakra ces signes sont ceux du... Il passa une minute à leur expliquer les signes et repris. Une fois que vous avez fait les signes, vous tendez votre bras vers l'horizon, comme si vous vouliez le jeter, et normalement une trainée bleue et difforme apparaîtra. Il étouffa un petit rire moqueur et dit : mais peut être que vous m'impressionnerez. Bon go !

Kabuto se tenait debout les bras croisait et sondait l'espace autour de ses deux élèves, rien ne devait lui échaper. La concentration de chakra qui résidait dans les deux scalpels que ses élèves avaient créés était assez faible cependant, lors de l'execution de la technique elles avaient libéré beaucoup de chakra et donc le medecin se doutait qu'elles avaient du en perdre beaucoup en route mais pourquoi ? Le scalpel de road avait réussi, pendant un cour instant, à prendre la forme d'un vrai scalpel, mais malheureusement, la canalisation de son énergie était trop hasardeuse et pas assez contrôlée. Plus il y réfléchissait et plus il se disait que le fait de contrôler cette technique en peu de temps, comme lui l'avait fait, était belle est bien un exploit. Depuis tout petit le Yakushi avait été doué pour les soins, son père adopitf était tout de même un ilustre médecin de Konoha.

Shizune semblait avoir une maîtrise bien plus grande de son chakra mais n'avait pas l'ardeur nécessaire pour développer ses propres capacités. Elle semblait attentiste et plutôt hésitante. Cet exercice semblait maintenant décisif aux yeux de Kabuto, avaient-elles assez de talent pour être ses élèves. La réussite de cette exercice permettrait de débloquer leurs pouvoirs et ainsi, leur permettre de progresser plus vite. D'un grand sourrire il tendit la main vers le scalpel de chakra de Road et y insufla du chakra. Soudain, sa forme changea et prit l'aspect d'un fin scalpel, plutôt long et tranchant. Il ne tremblait plus, son éclat iluminait le visage souriant de son seneï. Comme il le pensait, Road n'arrivait pas à donner forme à son chakra de manière fixe.

Lorsque Kabuto retira sa main, le scalpel se brouilla d'un coup avant de disparaître. Après tout cela faisait plus de cinq minute qu'elle tenait comme ça. La kunoichi sembla soupirer et perturbé par l'eternel sourire de son senseï. Lentement, le commandant des forces armées baissa sa main et un flux bleu y glissa comme de l'eau avant de prendre la forme d'un long scalpel, frôlant le sol. Tout en marchant vers Shizune il dit à son autre élève :

- Ta tâche sera de te concentrer sur ta main, tu dois visualiser la lame, et ne gaspille pas trop de chakra dans l'exécution, tu n'as pas besoin de temps d'energie pour le créer, garde tes réserves pour le modeler ; compris Road ? C'était bien la première fois que Kabuto lui parlait sérieusement sans ironie dans la voix, si elle n'y arriverait pas, elle ne serait plus son élève. A cette pensée il dit : J'oubliai, si tu échoues, je ne t'enseignerai plus rien.

Un grand sourrir sadique était à présent gravé sur ses joues blèmes. Il était maintenant assez prêt de Shizune pour la toucher avec son scalpel. Une fois en place, il s'arrêta et tendi la lame vers le ciel.

- Shizune, tu manques de motivation et d'ardeur, ça me donne vraiment envie de mourrir... Je crois que si tu continues comme ça je vais devoir t'achever... Si tu veux résister à mon attaque tu devras former un vrai scalpel de chakra, pas cette miche de pain difforme.

Les mots de Kabuto était dur et sévère mais c'était par ce qu'il attendait beaucoup d'elle qu'il la traitait moins bien que sa camarade. Il savait qu'une grande source de talent se cachait dans ce corps si frêle. La lame qui faisait la prolongation du bras du chef médecin s'agrandit encore, éclairant les arbres autour et le sol comme en plein jour.

- Prépares toi à mourrir !

D'un coup sec, il abbatit la lame sur le bras de Shizune, là où se trouvait le scalpel

Cela faisait plusieurs heures que les deux jeunes kunoichis s'entrainaient avec leur sensei Kabuto. Mais ces heures restaient une misère face aux jours inombrables qu'il fallait normalement pour arriver au niveau que leur demander leur sensei sadique.
Malgré les réussites qui semblaient pourtant laborieuses aux yeux de Kabuto, elles ne parvenaient ni l'une, ni l'autre, à executer comme il fallait la technique du scalpel.

Qui plus est, leur precepteur ne faisait rien pour les motiver, pire encore il les poussait à bout jusqu'à ce qu'elles craquent et montrent leur faiblesse.
De caractère, Shizune n'etait pas une personne à se mettre en travers du chemin des autres ou à tenir tete, surtout à un sensei, mais face à Kabuto, l'envie était difficilement réprimable.
Cette frustration l'empécher de se concentrer comme il le fallait pour maitriser la technique du scapel.
Plus elle ecoutait cet homme et plus elle perdait pacience, la rage et l'envie de faire ses preuves prenait peu à peu le dessus sur sa nature pacifiste.

- Shizune, tu manques de motivation et d'ardeur, ça me donne vraiment envie de mourrir... Je crois que si tu continues comme ça je vais devoir t'achever... Si tu veux résister à mon attaque tu devras former un vrai scalpel de chakra, pas cette miche de pain diforme.

L'homme s'approchait d'elle peu à peu, formant sur son bras son scalpel de chakra fin et aiguisé. Arrivé à sa hauteur il levas son bras ou le scalpel s'était formé, un sourire moqueur à ses lèvres...

- Prépares toi à mourrir !

D'un geste vif et rapide il abaissa son bras en direction de la main de la kunoichi. Celle ci prit de panique mais aussi de rage, releva à son tour son bras ou était formé quelques minutes auparavant un scalpel diforme. Puis d'un geste incontrolé, et sans qu'elle s'en apreçoive réellement, elle contra le coup porté par Kabuto. En effet un scalpel aiguisé s'était formé au niveau de sa main, le flux de chakra concentré et controlé avait permis à Shizune de stopper l'attaque de Kabuto.
Une sourire large se forma alors aux lèvres de son sensei, elle avait apparemment réussi cette tehnique, même si ce fut plus ou moins inconsciement.

Son bras se rabaissa en un éclat de lumière bleuté et dans un son aigüe, le bras du jeune homme se stoppa. A présent, la clairière sombre était illuminé par trois points qui n'étaient que les scalpels de Road, Shizune et Kabuto. Les deux scalpels qui s'étaient entrechoqués semblaient se battre mutuellement dans des gerbes de chakra qui s'évanouissaient une fois qu'elles eussent touchées le sol. Le visage de Shizune était comme emprunt d'une haine et rage presque aveugle quant à Kabuto, un long sourire avait chassé son visage si blême. Doucement, il retira son scalpel et fixa Shizune dans les yeux. Non loin, Road les regardés, échanger leur regard mais, sans faire le moindre signe pouvant la prévenir, le Yakushi s'était élancé vers la jeune kunoichi et frappa violemment son scalpel. Une légère fissure se forma mais le scalpel de Kabuto fut stoppé. Le même sourire élargit son visage tandis qu'il recula, dissipant son scalpel dans les ténèbres. Doucement, il tourna les doigts sur le sol et y forma un doux foyer. D'un sac, il y sortit des herbes et des fioles ainsi que des substances liquide. Il n'avait toujours pas parler à ses deux élèves mais on sentait que celles-ci voulaient briser le silence. Avant que l'une de deux put prendre l'avantage des mots, le maître des soins dit alors d'un ton calme et doux :

- Bravo. Vous avez réussit. Tout en parlant il prépara deux potions, émiettant les herbes doucement et les diluant dans les liquide rose pâles. Je n'allais pas te tuer Shizune, je ne suis pas un meurtrier... Je me serai arrêter juste à temps. C'est alors qu'il mit des herbes différentes dans chaqu'une des potions qui changèrent de couleurs. Une fois les potions dilués il les mit sur le feu. Il les fit reposer quelques minutes puis les déversa dans quatre vers. Il en donna une de chaque a ses élèves et repris. La première est une potion de soins, elle guérira vos blessures internes et vous apaisera. La deuxième va simplement vous redonner du chakra.

Kabuto se leva et reforma un scalpel de chakra. D'un geste brusque, il trancha le tronc d'un arbre dont la sève coula. Maintenant qu'elles savaient former un scalpel, elles devaient apprendre a le garder sous les coups.

- Je suis vraiment désolé de vous infligez ça mais, vous ne dormirez pas. Maintenant, buvez, respirez et abattait moi un arbre.

Les deux élèves semblaient dépités et épuisées mais, lorsqu'elles eurent but les potions de leur maître, celles-ci se sentir mieux, comme soulagé et détendu et c'est avec un esprit plus léger qu'elles recréèrent un scalpel comme la dernière fois. En effet, à présent qu'elles avaient récupérées leur forces le fait de créer un scalpel était anodin mais lorsqu'elles tentèrent de frapper l'arbre, leur scalpel se brisa. Et c'est ainsi que l'entraînement se prolongea jusqu'à l'aurore. Lorsque le soleil brisa l'horizon et que la rosée s'était finement déposée dans les cheveux des jeunes kunoichis, elles avaient réussit à abattre deux arbres. Une fois l'exploit réussit, le Yakushi les envoya se reposer avec dans leurs mains des parchemins de théorie sur les technique de soins. Lorsque ses élèves furent parties, Kabuto fit pousser deux nouveaux arbres et ramassa ses affaires avant de disparaître dans une tourbillon de fleur mais avant de partir, une douleur intense le prit au cou.