HRPG :
Prénom : Julien
Age : 14 ans
Nom : Naervan.
Âge/Taille/Poids : 15 ans./187 cm./78 kg.
Date de naissance : Huit Janvier. 08/01.
Description physique : Naervan est un jeune adolescent assez chétif. Il ressemble à un épouvantail à moineau. Sous son chapeau rouge se cache une coupe de cheveux en bataille qu’il n’a jamais pris le temps de coiffer. Il porte une paire de lunette assez spéciale, elle lui sert à la fois de protection solaire mais aussi à intimider ses adversaires. Il a un regard assez froid avec ses yeux rouges dont on ne connaît pas la provenance. Il porte un long manteau assorti avec son chapeau. Il a une paire de gants blancs avec dessinés dessus deux pentagrammes. Il a une couleur de peau assez pâle due à sa nature spéciale. Personne ne l’a jamais vu sur son corps, mais il a gravé sur le torse le même pentagramme quintuplé de taille que ceux sur ses gants. Ses dents sont avec ses yeux les choses les plus mystérieuses qu’il possède, sans compter les énigmatiques étoiles sataniques qui lui ont été apposées
Il a des cheveux courts et d’un noir de glace. Ils sont très fins et très fournis. Ils sont toujours coiffés tant bien que mal grâce à son chapeau, avec quelques mèches qui retombent sur son front formant comme une frange et bien sûr quelques mèches rebelles qui se dressent sur sa tête. Leur couleur est vraiment étrange, et pourtant, ce n’est pas une teinture. En fait, cette couleur apparaît toutes les trois générations, et on en ignore la cause. Ils sont toujours d’une propreté irréprochable et sont doux aux toucher. Naervan a les yeux presque aussi rouges que ses cheveux sont noirs, mais un peu plus vifs. Il a un regard plutôt froid, et vide, comme s’il n’était pas vivant. Pourtant, une fois qu’on a plongé ses yeux dans les siens, on ne peut plus s’en détaché. Ses pupilles sont similaires à celles des chats et n’ont pas une couleur habituelle, elles sont violet foncé, ce qui rend son regard dérangeant et captivant. Ses cils sont très fournis et longs.
Ses lèvres sont fines et toujours recouvertes d’une fine pellicule de crème réparatrice, car elles sont la plupart du temps sèches et un peu craquelées. Il a un visage plutôt fin et des traits doux et en même temps fermes. Il un cou très aussi fin, qu’on pourrait étranglé avec la plus grande facilité ou entouré d’une seule main, à condition qu’elle soit un peu plus grande. Il a la peau plutôt pâle, mais pas d’une pâleur cadavérique et il a plusieurs grains de beauté dans le cou, sur les bras et dans le dos. Ses bras sont également fins, mais pourtant musclé. Les poignets de Naervan sont d’une minceur jamais égalée. Il a de grandes mains et de longs doigts, très fins un peu comme les pattes d’une araignée. Son apparence chétive, lui a plusieurs fois sauvée la mise, même si il aurait aimé être plus viril.
Il est très résistant, il peu endurer les pires supplices sans montrer la moindre souffrance. Sa démarche n’est pas vraiment celle d’un homme, elle est plutôt aérienne et il a toujours un léger déhanchement aguicheur pourtant naturel. Naervan est très souple, et peut se faufiler partout. Étant donné sa faible carrure, il passe souvent inaperçu, et on ne lui prête jamais attention, ce qui ne l’ennui pas plus que ça. Comme cité plus haut, il est musclé, mais les muscles sont fins et bien dessiné, il a de légère plaque de chocolat sur son ventre. Tous ses membres sont longs et fins.
Ses vêtements sont un sujet délicat. Il est très difficile, et exigeant. Son style est plutôt jean et chemise légèrement entrouverte, mais cela peut changer au gré de ses humeurs. Il est également difficile sur la texture de ses vêtements. Il ne veut que du naturel, coton, soie, laine, lin pour ses chemises, pour ses pantalons, c’est une autre paire de manche. Ils doivent tous être en jean ou en cuir. Noir, brun ou bleu. Aucunes autres couleurs ou texture n’entre dans sa garde-robe, pour ses chemises, il préfère le blanc, noir, rouge, bleu clair, brun foncé et violet pâle. De plus, ses chemises doivent pouvoir s’ouvrit entièrement, et avec des boutons exclusivement blancs ou noirs et sans ornement. Ses pantalons doivent se fermer avec deux boutons et une braguette.
Description mentale : En apparence, Naervan est un homme froid, hostile et rebel. Ce jeune homme est un as pour cacher ses sentiments et ses pensées quelque soient les situations dans lesquelles il se trouve. Aucune expression ne passe sur son visage ou dans ses yeux, ce qui met souvent ses interlocuteurs mal à l’aise. Il garde toujours un visage de pierre, mais pas totalement fermé, laissant de temps en temps apparaître une expression falsifiée pour ne pas paraître inhumain. Jamais il n’a laissé échappé ce qu’il pensait ou ressentait vraiment. Enfin, il n’a pas toujours été comme ça. Naervan est aussi très farouche, et ne parle quasiment jamais, répondant par geste ou par onomatopées. Il n’aime pas qu’on le prenne en pitié, et lui-même n’a aucun sentiment de pitié ou de compassion pour qui que ce soit. D’ailleurs il n’éprouve que très peu de sentiments. La pitié, la compassion, l’amour, l’adoration, l’envie, le plaisir… Tous ça ne sont pour lui, qu’inventions ridicules et idioties humaines et en semble totalement dépourvu.
Il semble toujours distant et méfiant, observant longuement la personne avant de lui parler, ce qui parfois frise les limites de l’impolitesse tant il la regarde fixement, sans la lâcher du regard. Naervan, n’est pas forcément poli, et répond souvent à une question par une autre question ou en répondant à côté, ce qui a le don d’énerver la plupart des gens. Pourtant, lorsqu’on lui donne un ordre, il l’exécute sans discuter. Enfin, cela dépend des personnes. Il peut aussi bien ne rien faire et rester planter sans bouger (ou même protester), que de se mettre en quatre pour remplir sa tâche. Il est hostile envers les gens qu’il ne connaît pas, leur jetant des regards vide et dérangeant, sa façon de les rendre mal à l’aise et de se rendre invivable, fronçant les sourcils dès qu’ils croisaient son regard. Il évite aussi tout contact physique comme si cela l’écoeurait. Et souvent sa voix est remplit de mépris et de haine, mais même si elle est chargée de sentiments négatifs, son visage reste impassible. Mais tout cela n’est qu’extérieur, c’est une couverture qu’il a endossé pour se protéger.
Naervan est bien différent en vérité. C’est quelqu’un de particulièrement émotif. Mais ses véritables sentiments, n’apparaissent que lorsqu’il est seul ou avec quelqu’un en qui il a totalement confiance, autant dire personne. Sa confiance, il ne la donne pas à n’importe qui. Déjà pour franchir sa barrière d’hostilité, pour qu’il vous tolère un minimum, est quasiment impossible. Mais pourquoi donc ne laisse-t-il pas sa « véritable identité » prendre le dessus ? En vérité, il s’est tellement habitué à dissimuler tout ce qui ce passe à l’intérieur de lui, qu’il ne sait plus comment faire. Le fait de sourire lui est impossible, son visage ne connaît plus cette émotion. Mais on parle de vrai sourire, il lui arrive d’étirer sa bouche, ce qui apparaît comme un sourire, mais il est totalement factice.
A part cela, Naervan est quelqu’un de très sensible, assez expansif et d’une gentillesse inégalable. Même en surface, il laisse échapper une gentillesse, mais un peu plus difficile à comprendre, et ensevelie sous une tonne de méchanceté. Peu de personnes ont eu l’occasion de le voir sous son vrai jour. Et la plupart sont morts, d’autres vivent encore, mais il a peu de chance de les rencontrer une nouvelle fois. Et dans cette catégorie ils ne sont que deux. Il est aussi très obéissant, mais il ne l’est que très rarement en apparence. Il voudrait toujours dire oui à tout, mais il se réfrène et dit non. C'est extrêmement fatiguant pour lui de réfréné ses envies et ses sentiments, c'est pour cela que lorsqu'il est seul, il laisse tout exploser.
Même si parfois, lorsqu’il est animé d’un sentiment très fort et très violent, il se transforme brusquement et se laisse submergé, criant, tempêtant, ou pleurant et se laissant aller, Naervan est très compliqué à comprendre et la plupart du temps, personne n’essaye de mieux le comprendre.
Histoire du personnage :
Le soleil brillait dans le ciel. C’était une journée caniculaire et les gens s’affalaient dans leurs maisons, mettant la climatisation à fond et s’éventant de tout ce qui pouvait leurs ôté cette impression d’étouffement. Dehors, il n’y avait pas un chat, il faisait bien trop chaud et les températures avoisinaient les quarante-cinq degrés. Mais, il y a des gens qui s’agitent. Car un évènement important va se produire. Une file de voitures stationnent devant une maison. Une maison d’une richesse incroyable. Construite en pierre blanche, de la meilleure qualité qui soit, elle s’élève en trois étages et est entourée d’un jardin magnifique. Une herbe verte et tendre malgré la sècheresse qui sévit en ce moment, et des plantes, des arbres, des fleurs et des arbustes partout, partout. Les oiseaux chantaient, roucoulaient et soudain des cris d’enfants viennent troubler ce calme agréable. Bientôt des cris d’adultes en colère résonnèrent en écho.
« Femme : - Hyuzu ! Viens ici ! »
« Homme : - Lisa revient ici ! NON ne touche pas à ça ! Lisa ! »
Puis, enfin, le calme est revenu. Tout le monde est rentré à l’intérieur. Les enfants se sont tus. Ils sont réunis dans une salle au carrelage étincelant semblant attendre quelqu’un ou quelque chose. Brusquement une porte s’ouvrit et laissa entrer un homme en blouse blanche, sûrement un médecin. Un jeune homme qui semblait particulièrement tendu se précipita sur lui.
« Jeune homme : - Alors ? Comment va-t-elle ? »
« Médecin : - Il faut l’emmener à l’hôpital d’urgence, M. Mannheim »
Le jeune homme blanchit et ses yeux se remplirent d’inquiétude et de tristesse. Il demanda d’une voix tremblante.
« Jeune homme : - Que ce passe-t-il ? C’est grave ? »
« Médecin : - Il faut que je vous prévienne. Nidavellir risque de mourir. Sa constitution est très fragile. De plus elle a un début d’hémorragie interne. »
« Jeune homme : - …. D’accord. Je viens avec. »
Le docteur hocha la tête et fit signe à deux autres hommes en blancs, sûrement des infirmiers, d’aller chercher l’ambulance. Il retourna alors dans la chambre suivit du jeune homme. Sur un lit est étendu une jeune femme. Il est entouré d’infirmier et du sang s’écoule lentement d’entre ses jambes. Elle était pâle comme un linge et respirait difficilement. Ses cheveux étaient blanc et ses yeux violet. Elle tourna la tête vers la droite et murmura
« Mère de Naervan : - Samuel… »
« Jeune homme : - Nidavellir, je suis là. »
Samuel s’approcha rapidement et prit sa main. La porte s’ouvrit une nouvelle fois et les deux infirmiers arrivèrent avec un lit à roulette. Samuel s’écarta, lâchant la main de Nidavellir. Les infirmiers la soulevèrent et la posèrent avec délicatesse sur le deuxième lit. Nidavellir gémit de douleur et respira précipitamment. Le médecin ainsi que tous les infirmiers et Samuel se dirigèrent vers l’ambulance qui attendait dehors.
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Cette fois, c’est un hôpital. Les murs sont blancs, et le silence règne. C’est un long couloir avec beaucoup de portes. L’une d’elle est le numéro 976. Des éclats de voix et des bruits de verre brisé s’en échappèrent, troublant la tranquillité.
« Jeune homme : - Non ! Non et non ! Je refuse d’y croire !? »
« Médecin : - Samuel, calmez-vous ! Je vous en prie, nous sommes dans un hôpital. »
« Jeune homme : - Mais ne comprenez-vous pas ? »
Samuel avait les yeux rougis par les larmes et la fatigue. La nuit a été fatigante. Le médecin en face de lui a l’air mal à l’aise et penaud. Il prit la parole et dit :
« Médecin : - Samuel, vous devez comprendre, Nidavellir était dans un état critique… Nous avons pu sauver l’enfant, mais elle est tombée dans le coma et nous ne pouvons rien faire à part attendre. La science à beau avoir beaucoup progresse, le coma garde toujours une part de mystère. »
« Jeune homme : - …. Mais…. »
Et Samuel fondit en larme. Le médecin soupira et lui tapota légèrement le dos avant d’ajouter.
« Médecin : - Mais sait-on jamais, elle va peut-être se réveiller. Vous avez un fils Samuel… »
Samuel releva la tête et eu un mince sourire. C’est vrai, rien n’était fixé. Et puis il avait un fils. Il se dirigea vers le berceau et effleura le petit être humain de ses doigts. Un mince duvet bleu était posée le crâne du bébé qui dormait, et il était recouvert d’une couverture blanche. Samuel se retourna vers le médecin, lui jetant un coup d’œil significatif. Celui-ci reprit la parole.
« Médecin : - C’est un porteur du gène Eva. Mais sa couleur d’yeux est étrange. Pour l’instant tout va bien, nous ne connaissons pas encore son pouvoir, mais je pense qu’il va bientôt se révéler. Savez-vous quel nom lui donner ? »
Samuel sourit, un peu réconforté et hocha simplement la tête. Il ajouta :
« Jeune homme : - Il s’appellera Naervan. Naervan, c’est le nom qu’aurait voulut lui donner Nidavellir. Vous pouvez disposer docteur. »
Le médecin hocha simplement la tête et sortit de la chambre, laissant le père et le fils seul.
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Les années passèrent lentement. Et Nidavellir ne se réveillait toujours pas. Samuel n’avait plus beaucoup d’espoir et se raccrochait à la prunelle de ses yeux, Naervan. Cet enfant très calme, babillant dans son coin, riant aux éclats et jouant avec les autres enfants de la famille, était son étincelle de vie. Ses yeux rouges qui brillaient au soleil, et son rire pur et enfantin, faisait sourire Samuel. Naervan avait déjà deux ans, et on ne connaissait toujours pas son pouvoir, mais cela n’inquiétait pas trop Samuel. Par contre, la famille s’en inquiétait, priant pour que Naervan ne soit pas né avec un problème génétique, même si les médecins étaient formels.
« Médecin : - Cet enfant est en très bonne santé, physique et psychologique. Même le gène Eva ne le fragilise pas ou très peu, sa mère avait très certainement passé un contrat avec le diable. Mais cela ne lui fut que bénéfique, pour l’instant en tout cas. »
Village Natal et Actuel : Kiri
Sujet: Présentation Naervan 
Dim 24 Fév 2008 - 5:28
