Salle d'entrainement de Kanto.

Kanto avait décidé d'avoir un endroit où il pourrait s'entrainer avec d'autre personnes. En se baladant, il avait trouvé cet hangar au bord de la route, avec un bout de terrain. Il avait donc investi ce vieux hangar désaffecté (murs nus en bois, pas de porte, fenêtres cassées... et un tas énorme d'objets en touts genres, un vrais bazar), l'avait un peu nettoyé (quelques coups de balais, beaucoup de ferraille jetée et de sueur versée) et y avait créé une grande salle "d'entrainement" ( c'est a dire pour kanto une grande salle tout court. L'endroit ne payait pas de mine de l'extérieur mais kanto trouvait qu'il était très approprié pour l'usage qu'il en ferait).
Le lendemain, il fit le ménage a fond. Retournant tout sans dessus dessous, mettant tout ce qui lui serait inutile au bord de la route. Il garda un banc en bois qu'il mit dans un coin, une table (il y en avait trois mais il avait démonté les deux autres pour avoir des planches à sa disposition), une armoire fine et tout en longueur qu'il avait calée contre un mur (à l'intérieur, il avait cloué des crochets pour pouvoir y acrocher ses futures armes). Avant que kanto arrive, il y avait, dans cette armoire, des oreillers et des polochons. Il avait vidé trois polochons de leurs plumes d'oie, avait garni l'un de sable, avait emballé celui-ci dans le deuxième et le tout dans le troisième ( par mesure de sécurité, pour éviter que le premier ne craque). Il l'avaient ensuite suspendu au plafond avec une corde (il avait préalablement cloué un crochet sur celui-ci). Avec les planches de bois qu'il avait récupéré en démontant les tables, il confectionna un grand panneau (juste bonne a empêcher la plus de s'engouffrer à l'intérieur car sans gonds et sans serrure) qu'il calla devant l'entrée. Il sécuriserai l'accès plus tard se dit-il.

Quelques jours plus tard, il revint au hangar pour s'entrainer car il commençait à manquer de place chez lui. Et puis il ne tombait presque plus de son arbre et sautait de plus en plus haut sans perdre son équilibre. Il poussa le panneau et entra. Il chercha un moyen de s'entrainer efficacement. Il commença à marcher sur le mur grâce à son chacra. Il se demandait quel hauteur avait son hangar. Il tendit le bras et lorsqu'il toucha enfin la plafond, il évalua la hauteur à 4m. Il se demanda alors si tel qu'il marchait sur les murs il pourrait marcher sur le plafond. Il essaya et réussi sans aucune difficulté. Et le fait d'être pendu ainsi au plafond lui fit penser aux chauves souris. Elles aussi étaient aveugles mais elle envoyait des ultrasons et selon le temps que ceux-ci mettaient à revenir, il pouvaient évaluer les distances, se repérer, reconnaitre, en gros, elle voyaient. Il se demanda alors s'il ne pourrait pas faire pareil avec son chacra.
"OUI!! c'est ça"
Il n'avait qu'a faire en sorte que son chacra, à la place d'être englouti par les murs, s'impreingnent de lui tel un feuille s'impreigne d'eau, rebondissent et reviennent à lui. Il 'avait qu'à modifier la texture, la forme de son chacra. Il consentra celui-ci dans ses mains en faisant un signe pour que celui-ci puisse mieux circuler en lui. Puis kanto écarta ses mains gavées de chacra et envoya tout ce qu'il put en pensant à une onde pour qu'elle lui revienne. Elle revinrent très vite. Il y eu un retour, oui, mais pas celui auquel s'était attendu kanto. Il attendais des ondes de chacra revenant à différents intervalles alors que ce qu'il perçu, ou devrais-je-dire: vit, fut une vision claire (mais en bleu) et au combien nette de la pièce dans laquelle il se trouvait. Il en fut si déstabilisé ( c'était la première fois qu'il "voyait" de sa vie) qu'il s'évanouit et fit une chute de 4m la tête la première. Il s'écrasa au sol dans un bruit sec. Il se réveilla quelques minutes après avec un affreux mal à la tête. Celle- ci saignait. Elle était fracturée. Il alla s'asseoir sur le banc, mais, en marchant, la tête lui tourna. Il réussit tout de même à attendre celui-ci.
" bordel de me***!! ça fait mal!! "
Il se leva tout de même décidé à réessayer. Voir pour la première fois à 16 ans était une expérience que les gens normaux ne pouvaient même pas conçevoir. C'était si fantastique!
Il refit la même chose que lorsqu'il était suspendu au plafond. Il réussit. Il était en cet instant plus heureux qu'il ne l'avait jamais été. Il recommenca jusqu'à ne plus avoir de chacra.
Il savait que voir à l'extérieur serait plus difficile car le chacra des autres pourait le perturber mais, avec le temps il saurait reconnaitre le sien, le différentier de celui des autres et alors, ce jours là, il verrait et profiterai enfin du monde qui l'entourai.
Obtenu: le regard de chacra