Kumo no kuni. Village ninja de la foudre, ayant quelques différents avec els autres villages mais rien de bien méchant pour l’instant. Une forêt entoure le village, les vieux chênes témoignent de combats menés il y a longtemps, mais aussi de combats très récents. Au loin du village, près de la sortie de la foret, une flaque de sang où trempent des feuilles d’érables, des traces de pas ayant marché dedans sont très nettes au sol et le liquide, lui, est encore frais. La nuit ne tarda pas à tomber, masquant le rouge, ne laissant que le reflet de la lune l’effleurer à travers les arbres touffus. Le vent sifflait, laissant entendre un chant effrayant, les paroles de celui-ci étaient semblables à des quolibets aux oreilles de l’unique humain encore en vie dans la foret.
Adossé à un vieux chêne, près duquel on pouvait apercevoir une rabouillère vide, un ombre est immobile. Seuls les mouvements spontanés et rapides de sa cage thoracique se soulevant avec entrain pouvaient prouver que cet humain était en vie. Les nuages hauts dans le ciel se poussèrent alors du chemin de la lune. Laissant la lumière de celle-ci filtrer à travers les branches des chênes et autres arbres, ainsi, elle put éclairer de toute sa splendeur la kunoichi, les yeux mi-clos, de multiples taches de sang la recouvrant sans laisser trace de la moindre blessure. Le seul témoignage encore présent n’était sûrement que le sang qui coulait des deux coins de sa bouches, la gênant pour respirer. Elle toussa pour recracher celui-ci, laissant apparaitre sur ses vêtements encore plus de rouge qu’il n’en n’était déjà. Le reflet blanchâtre de la lune axentuait sa pâleur naturelle, ses cheveux roux détacher étaient emmêlés et, par ci et là le sang sécher les collaient en mèches inégales. Sur sa joue qui semblait la faire souffrir à chaque inspiration, un symbole finissant en pointe juste en dessous de son œil, laissait couler le sang de la femme. Il sécha doucement, ne disparaissant pas cette fois-ci, il semblait relié à son cou où des tracés semblables étaient apposés pour continuer sur tout son corps. Un hématome de sang à grande ampleur était posé sur la poitrine de la kunoichi, juste à l’endroit où se trouvait son cœur. Et sur bras, ses jambes, son cou, et toutes autres parties de son corps alors visibles, des tatouages noircis comme celui-sur sa joue laissaient couler le sang avant de se refermer définitivement sans non plus disparaître.
C’est sur cette scène sanglante et inexpliquée que le crépuscule avait posé les pieds laissant la noirceur de la nuit le manger peu à peu. Dans la main droite posé à terre, comme incapable de se soulever sans aide, le bandeau rayé de la kunoichi. Dans son autre main, un petit ruban violet, serré avec force comme ci le vent était capable d’ouvrir la main pour l’emporter dans son souffle. La respiration saccader de Tempo fut interrompu par un nouveau rejet de sang. A cause des tatouages, son organisme se reconstituait trop vite, le sang qui avait déjà coulé dans ses poumons devait être recraché. En un ultime effort, elle baissa la tête pour regarder le ruban posé dans sa main qu’elle ouvrait en tremblant. Le petit ruban flotta au gré du vent, retenu par le pouce et l’index… Fermant les yeux en laissant sa tête partir en arrière contre l’arbre, Tempo laissa un soupir lui échapper…
-Yuko…
Comment en était-elle arrivée là ? Elle avait reçu un ordre de mission lui ordonnant de secourir la fille d’un conseiller qui refusait catégoriquement de payer la rançon demander par le ou les ravisseurs. Une fois à Kumo, ayant interrogé plusieurs personnes, elle apprit que le groupe se cachait au fin fond de la foret, bien caché. Bien cacher certes, mais mettre des gardes à l’entrée de leur cachette était particulièrement stupide… Tempo dut leur engager le combat afin d’entrée pour aider la jeune femme…
…
-Merde… Quatre gardes…
Tempo regarda les hommes qui semblaient clairement aux hagèts, comme attendant la kunoichi de pied ferme. Aucun moyen d’entrée sans être vue, mais l’éloignement de l’un d’entre eux lui donna une idée… Suivant discrètement le garde tout en restant en retrait, elle s’arrêta en souriant en voyant celui-ci ouvrir son pantalon. Tempo ouvrit sans bruit son sac d’où une petite tête de peluche sortie. Celle-ci dessina un sourire entre les fils reliés qui lui cousaient la bouche La peluche sortit discrètement du sac pour s’enfoncer dans les broussailles… Tempo referma celui-ci et le remit à son épaule attendant l’échéance… Quand l’homme tendait sa main vers son sabre posé sur le côté, des dizaines de fils foncèrent sur lui tels des aiguilles, sans le laisser dire le moindre le mot, les fils se croisèrent après avoir dépassée le corps… Le coupant en une grande dizaine de morceaux… Tempo sauta de son perchoir pour rejoindre la peluche qui soulevait un bout de bras avec amusement…
-Merci Dadakko.
La peluche esquissa de nouveau un sourire monstrueux avant de sauter dans le sac tendu de Tempo. Celle-ci regarda la tête, seul morceau entier –ah non, il manque une oreille- Laissant transparaitre un sourire sadique et malveillant, et prenant un regard empli de folie, elle attrapa d’une main la tête du garde et de l’autre fouilla son sac pour en sortir un objet ovale…
Les trois autres gardes continuaient à discuter sans savoir ce qu’il était arrivé à leur compagnon. Un bruit dans le feuillages des buissons attira leur attention. L’un d’eux prononça ce que Tempo consigna comme le nom de l’homme tuer mais ne recevant de réponse, les trois homme sortir leurs armes, près à se battre contre un éventuel ennemi. Quelques secondes plus tard, un objet rond leur tomba dessus, faisant sursauter les trois hommes qui pointèrent de suite leur arme dessus. Ne voyant qu’une boule de poil, l’un d’eux tendit son sabre afin de la retourner. Des cris d’horreur se firent alors entendre alors que les hommes visionnaient la tête couper de leur équipier, mais quand ils ne purent s’échapper quand l’objet tenu dans la bouche ouverte de celui-ci explosa, les tuant à bout portant. Le mot « grenade » avait put se faire entendre juste avant l’explosion, leur réflexe et le choc n’avait put les sauver. Ils étaient restés là, sans bouger esquissant quelques malheureux pas en arrière comme pour s’échapper. En vain. A présent le sol était couvert d'une flaque de sang eclaté, comme un dessin. Par ci et là, re rare morceau de corps ou de vêtements...
-Finalement, dégagé l'entrée n'était pas si difficile...
(A finir bien sur =o)