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| ~*Découverte du Temple *~ | |
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Yahiko Ineta Civil
Nombre de messages : 1907 Age : 32 Nindô : Ne jamais revenir sur ma parole ! Date d'inscription : 17/11/2006
| Sujet: ~*Découverte du Temple *~ Lun 21 Jan 2008 - 16:20 | |
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~ * Découverte du Temple * Partie 1 : L'entrée. * ~
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Il fait tout noir. Plic, ploc, plic… et ploc. Il fait humide. Scrcht, scrcht, scrboum ! [ Ah ! Mais regarde où tu marches, imbécile ! ] * Bruit des végétaux immobiles contre la pierre * [ Ouaah, tu fais super bien la plante ! - Merci... - Nan, nan ! Mais je le pense vraiment ! - Merci du fond du coeur... ] Yahiko s’avance, dans le noir. On ne le voit pas. il est tout seule. La cascade coule derrière lui. Il ne voit rien, ou presque rien. Pas assez pour marcher en tout cas…
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Bon ! Nous y voilà. Ils m’ont enfin payé pour que je vous raconte ce qu’il se passe en détail vu le fiasco que leurs deux acteurs minables nous ont concocté… Je suis désolée que cela vous soit parvenu d’ailleurs. J’y ai jeté un coup d’œil et c’était véritablement… enfin, bref ! Alors, je rassemble mes notes… C’est quoi ça ? « Plan du… post ». Post ? C’est français, ce mot ? Ah c’est ce que je suis en train de commenter ! D’accord. Quand on m’aura tout dit…
Alors… C’est parti !
L’écho de ses pas résonnait contre les parois de pierre suintantes d’humidité. L’air n’était qu’eau : froid et humide. La moisissure couvrait le sol par plaque, comme les morceaux éparses d’un tapis de mousse. Les murs étaient recouverts d’une autre plante, qui lui était totalement inconnue. Il grimpait le long des aspérités dégoulinantes d’eau et de calcaire. Les stalactites menaçaient quiconque osait passer sous ce dangereux plafond.
Il régnait une obscurité profonde. Derrière Yahiko, la cascade présentait un léger manteau bleuté en mouvement permanent éclairé par la lune. Devant, il ne voyait rien. Il imaginait juste le couloir s’allonger et s’agrandir mais aucun indice suffisant pour lui indiquer seulement si un mur attendait son prochain pas où non, mis à part le faible bruissement de l’eau qui se répercutait sur les parois jusqu’à environ 5 mètres devant lui. Au delà de cette limite : rien. Comme si il avançait vers le vide… Et pourtant le déserteur continua d’avancer.
Yahiko ne pouvait décemment pas faire demi-tour. Il avait tout sacrifié pour venir ici. Et le pire était sans doute qu’il n’avait plus rien eu à sacrifier. Il s’était lancée dans cette aventure sans réfléchir parce qu’il n’avait pas eu d’autre choix logique à prendre. Faire demi-tour ne faisait pas partie de l’option. Blessée, gelée et fatiguée, il ne pouvait plus espérer qu’il y ai quelque chose au bout de ce tunnel… et d’y survivre.
Ses pas s’arrêtèrent. Le bruit de l’eau ne parvenait plus à ses oreilles et les ténèbres l’entouraient profondément. Il prit une longue inspiration et relâcha son chakra au niveau de sa main. Fermant les yeux, il sentit son sceau la chatouiller un peu, un instant avant qu’il ne cède. La marque, en disparaissant, lui procura une sorte de « nouvelle force » qui apaisa quelque peu la douleur de son dos et de son épaule. Ensuite, ses sens s’ouvrirent au monde avec la rapidité d’un éclair : le léger frémissement devint écho prolongé, les odeurs l’envoûtaient totalement, et il sentait plus que jamais la douceur de la mousse sous ses pieds et la douleur de son épaule. Petit paradoxe au milieu de tout ça.
Le jeune Homme sentit plus qu’il ne vit le couloir s’élargir devant lui. Il distinguait quelques traits et contours des pierres et des plantes qui les recouvraient bien que leur population à ces dernières s’amenuisaient au fil de ses pas. Oui, car Yahiko venait de reprendre sa courageuse marche à la recherche de la Vérité ! Pourquoi avait-il fait ce rêve et que voulait-il lui montrer ? La curiosité l’emportant sur la peur et le désespoir, le corps de l'Ex kirien fut englouti par les ombres, qui cachèrent alors le magnifique tatouage qui venait d’apparaître sur son dos. Le buffle cabré, dans une dernière révérence, saignait sous les blessures de son porteurs.
Le couloir n’en finissait pas. Long et large, il avait à la fois l’impression de marcher vers le vide et qu’un mur l’attendait à une dizaine de mètres de lui. Mais une fois que les 9 mètres cinquante étaient atteints, cela recommençait encore et encore. Il découvrit une porte, à ce qu’il pensa être plus ou moins la moitié du chemin : une vieille porte en pierre. Il s’en approcha mais resta coi devant le battant. Blessée, fatiguée, il n’avait aucune chance de l’ouvrir. Il avait beau sembler ridiculement petite par rapport à tout ce qui l’entourait, Il semblait lourde, vieille et bien encrée au milieu de ses gonds.
Depuis combien de temps ces lieux n’avaient-ils plus été foulés par les pieds d’un être humain ?
Yahiko décida de continuer sa route. Le couloir s’étendait encore bien plus et cette porte ne disparaîtrait pas. Il pourrait toujours y revenir si il ne découvrait rien de plus intéressant au bout…
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Bang !
Il s’est pris la porte. Le jeune Homme se retrouva le cul par terre. Ses fesses nues heurtèrent la pierre douloureusement. il venait de trouver le bout du tunnel. Il aurait préféré marcher encore un peu, quand même. En plus, il se sentit soudainement observée. Et ce n’était pas qu’une impression.
Il releva la tête. Droit devant elle, une porte gigantesque restait close. Au milieu des deux battants était gravé l’immense signe du Yin et du Yang, de l’équilibre… Il était bien là où elle devait être… Il se releva lentement, son regard parcourant l’espace qui l’entourait. Et il se figea d’effroi lorsqu’elle vit ces quatre yeux la fixer durement : deux à droite, et deux à gauche.
En fait, ces « yeux » n’étaient que des lumières de très faible intensité qui brillaient au fond du regard de deux énormes statues, tant en largeur qu’en hauteur. Des sortes de gros hommes tout en rondeurs, que l’on nommait bouddha, du moins si elle s’en souvenait bien. L’un d’eux affichait un sourire chaleureux, tandis que l’homme portait une mine pleine de colère et de haine. Noir / blanc. Mauvais / Bon. Gentil / Méchant… Il resta immobile, comme figée dans la glace. Que devait-il faire maintenant ?
Au centre de la petite lumière, Yahiko eut l’impression que les secondes devenaient des heures. Du coup, ce fut pour lui « deux heures » plus tard qu’elle entendit enfin un boucan qui faillit la jeter à nouveau par terre. Les portes s’ouvrirent face à lui, sur une lumière qui, après les ténèbres du couloirs, ressemblaient à la grande lumière du paradis que l’on empresse toujours les mourants de ne PAS suivre. Et pourtant, c’était tellement tentant. Les yeux u jeune Homme étaient écarquillés par l’émerveillement, la peur, la surprise, l’envie et le désespoir ravivé soudainement par un brasier.
il fit un pas, puis deux et sous le regard, bienveillant, des bouddhas, il pénétra dans le temple qui deviendrait bientôt sa seule et unique maison…
~ * Découverte du Temple * Partie 2 : Rectangle ! * ~
Une petite touche de piano pour accompagner cette scène… Comment la décrire ? Car j’ai parfaitement la scène sous les yeux, mais décrire une telle splendeur me laisse soudainement muet. Essayez donc de décrire une scène sous un magnifique ciel étoilé en tentant en même temps de rendre exactement la sensation que vous éprouvez en cet instant même… Cela relève de l’impossible, et cela même si l’on dit parfois que « Rien n’est impossible »… Et pourtant, il me faudra quand même réussir ! Ah ! La vie est tellement injuste… Ou pas.
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Tes pas s’étaient soudain stoppés. Après la sensation de la pierre taillée sous tes pieds, à la fois lisse et rugueuse, parfois coupante, venait la sensation d’un dallage parfait. T’as failli glisser, mon beau. Tu commences à avoir du mal à tenir sur tes propres jambes, tant la fatigue et tes blessures t’épuisent. Le bruit sourd des portes se refermant dans ton dos ne te fait même plus sursauter. Il n’y a personne ici, tu le sens. L’air est lourd et quasiment irrespirable. Ca pue le renfermé. Tu sais que tu te retrouve dans un lieu solennel qui n’a plus été foulé depuis des lustres. La poussière, par terre, se soulève au rythme de tes pas et s’infiltre dans les égratignures de tes pauvres pieds maltraités avec une perfidie vénéneuse. Mais ce n’est pas le plus flagrant indice. C’est le silence qui y règne. Comme si le léger bruit de ton souffle était l’un des premiers à venir froisser l’air lourd de l’immense pièce. Réapprendre à l’air à irriguer tes muscles et à répercuter tes sons, c’est ce que tu as l’impression de faire en ce moment. A cela, sur tes épaules, vient s’ajouter son poids et sa chaleur. Car il y fait plus chaud que dans le couloir. Etrange sensation que tu ne peux guère expliquer d’ailleurs. Pas de feu, aucune source calorifique en vue… Et pourtant, tu sens peu à peu la chaleur t’envelopper et détendre tes muscles sur le point de craquer. Encore quelques pas… La pièce est immense, rectangulaire, large, longue, haute… Le plafond est soutenu par des centaines de colonnes. T’as même peur de lever les yeux pour voir à quelle hauteur se trouve la fin de ce gouffre sombre qui t’entoure. Pourtant, tu le fais. Parce qu’à l’intérieur de cette pièce, règne une légère lumière. Pas assez pour y voir tout dans les moindres détails mais assez pour avancer sans se prendre l’un des piliers en pleine face. Et te voilà avec l’impression d’avoir le ciel au dessus de ta tête, un ciel soutenu par les colonnes. Des millions de petits points lumineux… tels des étoiles… Ca te fait tourner la tête tellement c’est irréel. Tu te retiens à l’un des piliers mais ton épaule blessée s’y heurte alors et t’arraches un gémissement de douleur répercuté en sourdine. Tu n’en peux plus, Yahiko. Mais tu n’oses pas t’arrêter ici. Ton regard se perd dans la contemplation de la pièce. Il n’y a rien de réellement intéressant, en fait. Des dalles, des piliers, un plafond étoilé… Ah si ! Ca y est, tu le vois. Dans un trai de lumière un peu plus intense : un escalier. Il s’enroule, tel un serpent, autour du pilier central, plus imposant que les autres. Soupire, Yahiko. Tu lâches ton nouveau copain « Colonne de pierre n° 34 », pour t’approcher. Il y a quelque chose d’important là haut, tu le sais. Tu as envie d’aller voir, mais t’en es totalement incapable pour le moment. Tes pieds bougent seuls sous l’impulsion de ton cerveau fatigué lui aussi. Mais ta raison hurle « Repos ! ». Et tu le sais aussi bien qu’elle. La terrible ascension qui t’attend t’arracherait tes dernières forces. Or tu n’as guère envie de mourir d’épuisement au bout de cet escalier. T’auras parcouru la moitié de la distance qui t’en séparait avant de donner enfin raison à ta capacité de réflexion. Le pauvre, il se demandait quand est-ce que tu allais enfin l’écouter. Et tes grands yeux noirs injectés de sang cerclés du bleu de tes cernes se mettront à la recherche d’un autre endroit. Derrière toi, c’est la sortie, le froid, l’humidité et la nuit. Le danger aussi. Et tout autour de toi, tu entrevois des « portes ». Enfin, ce ne sont guère réellement des portes. Cela ressemble plus à des trous rectangulaires percés dans la roche. Entourées de pierres stylisées, tout cela semble de facture humaine. Mais tu n’essayes même pas d’imaginer combien de temps il aurait fallu pour creuser un tel édifice. Cela relève du surnaturel. Et pourtant, tout ce qui t’as mené ici, depuis le rêve jusqu’à cette pièce, relève pour toi du surnaturel. Alors pourquoi t’étonnes-tu encore, mon beau ? Question qui restera sans réponse. Tu t’avances vers l’une des portes, la première à sa gauche. Et t’arrête. A tes pieds, encore une dalle. Mais pas lisse cette fois. Cette sensation te fera faire un pas en arrière et baisser les yeux. C’est un dessin qui est gravé là dans la pierre. Et t’essayes de trouver ce à quoi il correspond. Puis tu te demandes pourquoi on a bien pu dessiner une chèvre au pied d’une porte… Le pire, c’est peut-être qu’elles sont toutes pareilles : elles donnent toutes sur un long couloir noir. Tu fais le tour, Yahiko, curieuse. Après la chèvre, à ta droite, vient le singe. Tu le trouves plutôt mignon, le singe. Puis c’est au tour du coq. Enfin, ça y ressemble. Ou alors un oiseau ? Ca a des plumes en tout cas. A côté, le chien paraît plutôt banal… Quant au cochon… Et bien, c’est un cochon. Rat… Buffle, tigre… T’as déjà parcouru plus de la moitié du périmètre de la pièce. Après, y a un petit lapin, à côté d’un dragon. Etrange cohabitation… Voilà le serpent… Et en dernier lieu vient… Stop. Tu fixes ton propre tatouage gravé dans la pierre sous tes pieds, Yahiko. Ton sang ne fait qu’un tour. La chaleur qui était venue te dire bonjour te quitte tout à coup. Ca te fait peur et ça t’émerveilles en même temps. Il est parfaitement reproduit, tellement parfait que tu regardes ensuite ta main pour essayer de comparer. Mais voilà, ton tatouage a quitté ta main un peu plus tôt pour migrer vers ton dos lorsque tu as activé le sceau qui reposait dans ta paume. Alors la comparaison attendra, hein? Et ce couloir qui t’attire, noir mais pas froid. Il y fait sombre, comme si le temple et ses lumières artificielles ( ou pas ? ) suivaient le même rythme que la nuit extérieur. Tu passeras la porte, Yahiko, de ce lieu qui t’es consacré et destiné, ignorant tout de ce que tu pourrais y trouver, et n’aspirant désormais plus qu’à une chose : le repos
Dernière édition par le Lun 21 Jan 2008 - 18:05, édité 3 fois | |
| | | Yahiko Ineta Civil
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| Sujet: Re: ~*Découverte du Temple *~ Lun 21 Jan 2008 - 18:01 | |
| ~ * Découverte du Temple * Partie 3 : Dodo ! * ~ Ta main glisse lentement… Tu t’es encore arrêtée, Yahiko. Là, tu viens de passer la « porte » sans porte. Le couloir dans lequel tu te trouves te met à la fois en confiance et mal à l’aise… Car, évidemment, ce n’est pas un simple couloir, non. Ils n’auraient pas pu creuser un simple couloir. Il faut qu’il y ait des images, des gravures, des fresques tout autour de toi. T’as l’impression d’être entrée dans une histoire… Une histoire qui te glace, qui te prend les tripes tellement tu te sens concernée. T’ignores totalement combien de buffles sont représentés là, tous différents et si ressemblants… Les plus infimes des détails t’échappent mais le reste est à ta portée. Tu ne sais pas comment réagir, tu ne sais même pas comment décrire tout ça, en fait. Et moi non plus du coup. T’es là, debout, nue et blessée, et en même temps, tu sens ton esprit vagabonder d’image en image à la recherche des liens, et des éléments cachés. Et tu les trouves. Tu te sens envahir par l’esprit de ton animal fétiche, qui t’emporte avec lui dans les déserts, dans les mers, dans les montagnes... Partout : tout endroit qu’il aurait pu fouler un jour, tu les explores à ton tour en quelques secondes seulement. Puis, soudain, tu t’en arraches. Tu reprends ta marche. Les yeux clos, tes doigts frôlent le mur pour te guider. Tu sens de temps à autre les lignes d’un dessin sous ta peau. Mais tu as peur d’y retourner, dans ce rêve éveillé, tu as peur de ne pas pouvoir en sortir. Tu le sens, là, aux bords de ta conscience, mais tu fais ton possible pour l’ignorer. Rêve ou réalité ? Tu n’as pas le temps de trouver la réponse, Yahiko. Voilà que sous ta main, il n’y a plus rien. Alors tu t’arrêtes à nouveau, et tu ouvres les yeux. En face de toi, encore un rectangle. Beaucoup plus petit, cette fois. Il possède les dimensions d’une pièce normale, un peu plus grand que ton appartement des deserteur de kiri… Tu clignes des yeux, parce que tu ne crois qu’à demi ce que tu vois : une chambre ! Oui, une chambre ! C’est en général comme cela que l’on appelle l’association d’un lit, d’une pièce et de quelques meubles. Encore et toujours de la pierre, soit dit-en passant. Enfin, cela n’a rien de vraiment étonnant. Il fallait quelque chose qui résiste au temps, aux années, aux siècles, voire aux millénaires. Et c’était là l’élément tout dévoué à cette tâche… Même s’il est froid et sombre… Ca donne une touche lugubre. Pourtant, à la vue du lit, tu te sens soudainement bien. Encore quelques pas et tu pourras s’y allonger, et dormir : en sécurité. Oui, voilà le nom de la sensation qui t’es venue, mon beau. Tu te sens en sécurité, ici. C’est ta chambre, la tienne. T’ignores pourquoi et comment, mais tu sais que cette pièce te revient à toi et à personne d’autre. Tu n’y as toujours pas vraiment trouvé de lien avec ton rêve non plus, mais l’exploration du bâtiment devra attendre. Un pas, et te voilà arrivée. Tu t’écroules dans les draps froids et sentant le moisi et la poussière. Tu t’en fous, iYahiko. Seule compte la sensation de douceur qui s’empare de toi, et la chaleur qui revient peu à peu. Tu te roules en boule contre toi-même et tu laisses enfin le repos t’envahir. Le sommeil t’emportera lentement mais sûrement vers les bras d’un être divin nommé Morphée. Et tu te laisses envoûté par des rêves de sables et de buffle, de cascades et d’aventures étranges. Enfin ! Tu n’as jamais dormi aussi bien depuis que tu as quitté kiri, Yahiko. Ton corps en avait besoin, ton esprit aussi. T’ignores totalement combien de temps tu es restée là, voguant parfois entre le sommeil et l’éveil, entre les rêves et la réalité. Un jour ? Deux ? Une semaine, peut-être ? Ton sceau, bienveillant, est revenu sur la paume de ta main, posée à côté de ton visage. Tes cheveux sales reposent sur tes épaules, ta joue et par dessus tes yeux. Ton épaule blessée s’est lentement cicatrisée, ton dos aussi. Les griffures ne sont plus que des traces plus sombres sur ta peau douce. La morsure, elle, tiraille encore tes muscles et ton épiderme, mais elle ne te procure plus la sourde douleur qui te faisait serrer les dents à chaque mouvement. Lorsque tu ouvres les yeux, tu les refermes aussitôt. La lumière est trop forte. Il doit faire jour. Quelle heure ? Ca, t’en sais rien. Mais ce qui ressemblait à un ciel étoilé avant, lâche désormais une lumière bien plus vive dans la pièce. Tu laisses ton regard s’y habituer, avant de te redresser lentement dans un bâillement à t’en décrocher la mâchoire. Ton corps est reposé, ton esprit aussi, Yahiko. Tu te sens mieux, pas encore au sommet de ta forme mais mieux tout de même. T’as un peu froid, et t’essaye de dérider tes muscles engourdis par un long sommeil. Tu as faim aussi, mais ça, t’as l’habitude. Manger, ce n’est pas ta priorité pour l’instant. Ton sommeil t’as donné assez d’énergie pour un temps. Tu reprends l’étude de la chambre. Pareille que quand tu t’es endormie, en fait. Le couloir est là, l’étagère creusée dans la roche aussi. Il n’y a rien dessus. Le lit sur lequel tu as dormi est rustique. Une chambre bien impersonnelle, comme si elle n’attendait que ta présence pour se faire cajolée et décorée. Tu poses tes pieds à terre. Pas le temps pour ça. Tu es curieuse de découvrir tous les secrets de cet endroit, de chercher pourquoi tu te retrouves ici, toi, mon p'tit jounin deserteur.
~ * Découverte du Temple * Partie 4 : La Vérité. * ~ ~ Note ~ Arf désolée, j’ai fais ce que j’ai pu mais j’avais franchement pas d’inspi pour cette fichue scène… Je la modifierai peut-être… il se leva donc, ses pieds nus retrouvant la douce fraîcheur du sol. Il regarda autour de lui, comme dans un monde irréel. Ce n’était pas le soleil qui déployait sur lui cette lumière, ainsi il ne se réchauffait pas sous les rayons. Il fit le tour de la pièce alors, pour l’examiner plus en profondeur. Les murs étaient nus et froid. L’étagère, elle, avait servi, mais il y a de ça bien longtemps. La poussière s’était accumulée. Mais on voyait ça et là des traces de vie. Ce lieu avait une histoire, il le sentait sans pouvoir la saisir. Un brouillard la séparait encore de toute la signification de ce lieu, un brouillard qu’elle voulait percer, traverser, pour arriver à compr… Chbang ! Décidément… Soit Yahiko est réellement maladroite, soit le joueur prend un malin plaisir à torturer ce pauvre gamin déjà perdue dans un temple tout froid et qui ne lui donne pour l’instant aucun indice sur la voie qu’elle doit suivre… Pourquoi j’ai l’impression de savoir exactement quel opinion vous avez de moi ? Vous oubliez mon pauvre Yahiko, allongée maintenant sur le sol froid de sa chambre, le visage tordu dans une grimace à la fois douloureuse et dépitée. Il s’est pris l’orteil dans une aspérité de la pierre. Lentement, il se relève. Franchement, c’est pas son jour… Ou peut-être que si : son regard vient de tomber sur la dite « aspérité » alias un gros carré découpé dans le sol. Une trappe, qu’on appelle ça. il vient s’agenouiller à ses côtés, l’étudiant. Etrange… Il glissera ses doigts dans les fentes et soulèvera le couvercle d’un tunnel en pente raide. La plaque est lourde, faite de pierre elle aussi, mais moins qu’il ne l’aurait cru. Il la fera glisser sur le sol, dans un sourd grincement, et plongera son regard dans le gouffre. | |
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