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 Ramenez la déserteuse - Ineta Yahiko

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Yahiko Ineta
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Yahiko Ineta


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MessageSujet: Ramenez la déserteuse - Ineta Yahiko   Ramenez la déserteuse - Ineta Yahiko Icon_minitimeLun 21 Jan 2008 - 0:38

Code:
[b]Mission de Rang S

Titre :Ramener la déserteuse[/b]
[b]Type : Capture
Description : Une déserteuse du village caché de Suna rôde dans le pays du riz, sa fuite à fait grand bruit la bas. Ils aimeraient en savoir plus. Capturez la mais méfiez vous, elle est sûrement dangereuse.
On a rapporté sa présence de manière imprécise entre Taki et Oto, Interrogez les habitants si nécessaires.


Du côté des deux déserteurs:

Voilà quelques jours que les deux ninjas marchaient, Yahiko et Harunaga, coéquipiers durant cette mission, avait pour objectif de traquer, maîtriser, capturer et de livrer à Oto une déserteuse du nom d’Oni Umakaze. Yahiko avait consigné les seules informations que les deux compères avaient pût obtenir en chemin. Déjà c’était une femme, de sexe féminin… Cette chasse ne s’annonçait pas très simple, loin de là. Les deux ninjas n’étaient pas prêts de rentrer chez eux… La difficulté, c’était de la ramener vivante, ils n’ont pas précisé en bon état ou pas, mais avec les deux barbares qu’étaient Harunaga et Yahiko, elle serait sûrement ramenée à l’état de steak trop cuit ou de steak tartare. Enfin, dans tous les cas elle passerait à la casserole ( muahaha chuis trop comique ) ! On discute d’abord, on tape après, car si on pouvait la ramener en bon état… ce serait le must. Par contre, faudrait éviter qu’elle ne prenne la fuite. Il y avait plusieurs techniques reconnues et efficaces, mais certaines étaient moins recommandables que d’autres. La première, c’était de ligoter la déserteuse et de la trimballer sur l’épaule comme un sac à patate… Ce ne serait agréable pour personne. Et puis de toutes façons, ni Harunaga, ni Yahiko n’avait emporté de corde. Donc il y avait l’autre possibilité, moins recommandable, mais efficace, utilisée par les infirmiers et secouristes sur les personnes ayant tenté un suicide… la déshabiller. C’était simple, il y a toujours une part de pudeur en nous, qui va nous empêcher de courir tout nu dans les rues… Sauf quand on est exhibitionniste… Mais on partira de l’idée que les déserteurs ne sont pas des exhibitionnistes. Là y a au moins quelques heureux, à moins que cette déserteuse ne soit un boudin… Et dans ce cas, ils la feraient cramer tout de suite.

Enfin, après ces longues recherches, ils s’accordèrent une petite pause un peu à l’écart d’un village. Profitant pleinement de l’ombre d’un arbre, et de la proximité d’une rivière pour profiter de l’ombre et se désaltérer. Il leur restait quelques heures de repos, qu’ils s’étaient accordés eux même, après tout, personne ne les surveillait, ils pouvaient donc choisir leur temps de recherche et d’investigation et leur temps de repose et de glandouille. Enfin, après tout il suffisait que des villageois parlent de la présence de déserteurs de deux villages différents à proximité du village pour qu’il y ait quelques habitants qui viennent énumérer leurs problèmes, et avec un peu de chance, ils parlent de déserteurs ! Mais avec de la chance hein…

Toujours est-il que durant cette heure de repos qu’ils s’offraient au bord de la rivière, Yahiko avait attaché son sac à une branche, et il s’amusait à taper dedans. Le contenu ne risquait pas grand-chose… D’ailleurs, le jeune homme n’avait toujours pas parlé du contenu de se sac. Mais peu importait… Pour l’instants ils piétinaient, ils n’avaient réuni aucune information sur cette Oni Umakaze ! Absolument aucune… Que faire maintenant ? Ils étaient arrivés à Taki depuis une journée seulement, mais ils n’étaient pas plus avancés, et dire que le déserteurs Kirien avait pensé que les preuves apparaîtraient d’elles même dans le pays de la cascade. Il s’était bien trompé. Mais la sérénité du lieu, le bruit de l’eau, détendait Yahiko. Il se sentait apaisé, reposé… Zen ! D’ailleurs, Harunaga semblait calmé, mais c’était peut être une illusion d’optique. De plus, le visage d’Haru lui disait quelque chose, à chaque fois il l’avait sur le bout de la langue, mais il ne trouvait pas… Où avait-il bien pût voir Harunaga ?! Impossible de s’en rappeler !

Mais pour le moment, attendons que quelque chose se passe…


Ne sont-ils pas mignons nos deux ninjas, ici présents ? Ils glandent et se reposent aux abords d’un petit village du pays de la Cascade qui semble tout à fait calme et paisible. Coincé dans une vallée peu profonde, entouré d’une forêt épaisse, une seul route de terre creusée par les allées et venues peu nombreuses des habitants traverse la petite agglutination de maisons. Le village ne semble pas avoir un taux de pauvreté prononcé. Il est tout à fait banal, en fait. Juste un peu isolé du reste du monde. Mais quand on voit le paysage, on peut s’en douter un peu.

Nos deux déserteurs pensaient que les informations leur tomberaient dans les bras ? Ahah ! … Peut-être. Ils se reposaient. Mais le village était déjà au courant de leurs présences. Il fallait dire que dans le coin, on avait des yeux et que la plaine n’avaient guère caché la singularité du physique des deux jeunes hommes. Un tas de muscles aux cheveux long et brun et un maigrichon aux yeux rouges, à la coiffure noire et blanche et aux tatouages s’accordant à toute cette étrangeté,… Bah ça se remarque ! Surtout qu’ils n’avaient pas vraiment utilisé leurs compétences discrètes pour se cacher.

Bercés par le doux ronronnement de la rivière, l’esprit tourné vers la capture d’une certaine déserteuse de Suna classée comme dangereuse, ils pourront aisément voir arriver un homme dans leur direction. Le paysan, accompagné d’un petit garçon d’une dizaine d’années qu’il tirait derrière lui apparemment contre sa volonté, s’approcha tout droit de leur lieu de repos.

« Papaaa ! Non ! J’veux pas ! »

« Tais-toi ! Tu leur expliqueras ! Je ne veux pas être mêlé à une affaire aussi pourrie que celle-là ! Il est temps d’assumer tes responsabilités, Rory. Ces gens sont des ninjas, ne les prends pas pour des imbéciles ! »

« Mais PAPA !! Ils vont vouloir le tuer ! »

« Hé bien soit. Ils seraient sans doute les seuls capables de le faire, après tout… »

L’homme s’arrêtera avec son gamin à une dizaine de mètres de Yahiko et d’Harunaga. Cheveux noirs, la mine revêche d’un fermier habitué à écumer les bars une fois sa journée de travail terminée, il tenait d’une main de fer un petit garçon aux cheveux clairs et aux grands yeux verts qui exprimaient une détermination sans faille à vouloir garder son secret.

« B… Bonjour », commença l’homme. « On parle beaucoup de votre arrivée dans les environs au village, tout le monde se demande pourquoi. Je me nomme Ian, et voici mon fils Rory. Je crois avoir une petite idée de ce que vous cherchez et je tiens réellement à m’excuser qu’une telle affaire ait pu atteindre des villages tels que les vôtres, mais nous pouvons tout vous expliquer ! »

Il poussa son fils en avant.

Harunaga regarda d'abord le déserteur Kirien puis regarda tour à tour le père et son fils, qu'il venait de pousser vers l'avant. Qu'est-ce que ce petit pouvait-il bien avoir à cacher? Ils allaient vite le savoir... Harunaga fit craquer ses doigts et s'avança vers l'enfant puis commença à lui lécher la joue avec sadisme.

" Hummm... Délicieux ton goût mon garçon... " dit Harunaga en redonnant un bou coup de langue. "


Pauvre gosse… Il avait reculé de peur devant le sadisme et la cruauté du regard rouge d’Harunaga. Déjà que son physique ne devait pas inciter à la confiance, on pouvait dire que le gamin était prêt à faire dans son bermuda. Même son père s’était écarté un peu en maintenant de sa grosse main son fils près de lui.
On zappe un instant sur le père qui se demande soudain s’il a bien fait d’amener le seul gamin qu’il a pu tirer de sa femme pour reposer notre attention sur celui qui détient un « lourd secret ». Encore que nos chers futurs membres d’organisation ne connaissent pas la nature de ce secret…
Le petit jetait de regards partout où il pouvait. Son père… contre qui il allait certainement tenir une rancœur indescriptible pendant des mois et des mois ; Yahiko… qui restait de marbre… resta chose immobile et totalement inutile.

« Je… D’a… D’accord ! Mais s’il vous plait ! Jurez-moi que vous ne le tuerez pas ! Il n’a rien fait de mal ! Il voulait juste… juste… »

Et le petit fondit en larmes devant les trois hommes, tombant à genoux dans la terre, l’herbe et la boue.

« C’est Sheitan… Il… il a attaqué quelqu’un il y a une ou deux semaines… Il est revenu couvert de bosses et d’égratignures avec plein de sang séché qui n’était pas à lui… Mais je vous jure ! Il n’attaque jamais personne ! Je ne sais pas ce qui lui a pris ! Ne lui faites pas de mal ! »

Le petit s’était rapproché et accroché au pantalon de Yahiko, l’observant comme s’il pouvait le sauvé d’un terrible malheur, ayant terriblement peur désormais d’Haru.

C’est au père de prendre la parole…


« Nous avons organisé une battue pour retrouver la victime car notre médecin disait que cela pouvait être du sang humain mais nous n’avons rien trouvé… Personne ne manque à l’appel au village alors nous avons soupçonné qu’il avait attaqué un animal d’une force impressionnante… jusqu’à ce qu’il nous confirme qu’il s’agissait bien d’un homme… »

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Yahiko Ineta
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MessageSujet: Re: Ramenez la déserteuse - Ineta Yahiko   Ramenez la déserteuse - Ineta Yahiko Icon_minitimeLun 21 Jan 2008 - 1:23

Et bien… ? Cette histoire prenait vraiment une tournure étrange. Yahiko posa le petit garçon à terre en lui frottant doucement la tête. Comme quoi, même s’il passait pour un géant, il pouvait faire preuve de délicatesse, ses grosses pattes pouvaient briser une nuque comme une brindille mais tout aussi bien tenir un papillon sans l’écraser… Et oui, le Yahiko Ineta, il avait un cœur, sous tous ses muscles… xD

« Je ne comprends pas trop… Qui est ce Sheitan ? Votre fils à l’air de tenir à cette… personne. Et quel est son état de santé actuel ? Pourrions nous le… questionner ? »

Le déserteur parlait d’une voix calme et douce, il était loin d’essayer de se faire passer pour la brute à laquelle il pouvait ressembler, si on pouvait régler ça en douceur et rapidement, ce serait parfait. Par contre, il profita d’un instant de calme pour glisser un avertissement Harunaga. Pas qu’il n’aimait pas ses méthodes, mais il se doutait qu’il avait des idées derrière la tête, et ça ne lui plaisait pas.

« Mission d’aspect diplomatique ou pas, si tu essayes de faire du mal au gosse, je te brise les bras et les jambes… Je te laisse agoniser une heure ou deux, et si t’es encore vivant après ça je t’achève à coups de pieds… »

Elle était rudement bien bonne celle là!! Le match du siècle: l'enfant de coeur VS le savant fou!! Comment Harunaga avait-il fait pour ne pas éclater de rires à cet instant? Il était balèze dis donc parce que là il y avait de quoi pouffer de rire!

« Et ta soeur, elle bat le beurre à cent kilomètres heures, sur l'dos d'un aviateur toi? Si ça nous avance je lèverais pas le petit doigt mais si on perd notre temps je te jure que ce gosse j'en fais de la marmelade! Alors lâche-moi et écoutons ce que ces deux clodos ont à dire de plus! »

Rory reposa ses pieds au sol, son père sembla partagé. D’un côté, il y avait la « grosse brute » qui semblait plus douce qu’un agneau et de l’autre le « maigrichon » plus cruel qu’Orochimaru. Le gamin reprit un peu de poil de la bête sans toute fois oser s’approcher plus d’Harunaga.

« Je crains qu’il vous soit difficile de le retrouver » Marmonna le père. « Il s’agit d’un tigre des forêts que mon fils a recueilli quand il était bébé… Il s’est sauvé en direction du nord-ouest lorsque nous avons voulu l’abattre, dans une zone où beaucoup d’entre nous n’osent pas mettre les pieds… »

Il s’approcha et prit son fils dans ses bras.

« Nous espérons que vous retrouverez la victime de ce monstre. Mais s’il se trouvait sur sa zone de chasse, j’ai bien peur que le pauvre homme n’ait aucune chance. Cela fait des siècles que l’on constate des disparitions parfois très étranges dans ce coin… »

Et l'homme commença à rentrer chez lui, ne désirant pas exposer son fils plus longtemps à un homme aussi étrange et cruel que ce déserteurs !


Yahiko fit un au revoir discret avec sa main au petit bonhomme, il retourna sous l’arbre pour récupérer son sac. Ils avaient encore du temps avant le coucher du soleil… ils se mettraient donc en route tout de suite, quelque soit l’avis d’Harunaga. Si la victime de ce tigre était encore vivante, il fallait la retrouve au plus vite ! Non, Yahiko n’était pas un justicier, il se disait juste que s’il était gravement blessé en train d’agoniser quelque part, il ne cracherait pas sur un peu d’aide. Une fois son sac épaulé, le jeune homme jeta un regard froid à l’Ex Otonien.

« On part vers le Nord-Ouest, si t’es trop fatigué pour continuer tu n’as qu’à rester ici, mais je te préviens qu’à partir d’ici on va se bouger. Il faut choper ce tigre, et sa victime, pour lui fournir des soins ou, dans le pire des cas, une sépulture décente. »

C’est après cette annonce faite sur une voix autoritaire, que Yahiko partit direction Nord-Est… Oups, de l’autre côté, Direction Nord-Ouest ! Il avait le sentiment, que s’il ne suivait pas cette piste, ils n’étaient pas prêts d’en trouver une autre…

Le déserteur de Kiri commença à avancer vers le nord-ouest, sans se soucier de si Harunaga le suivait ou pas. Au départ, il le regarda marcher puis il courut le rejoindre mais précisa quelque chose:

« Dis donc, je crois que tu vas cessé ton cinéma! Tu as l'air d'oublier qu'au départ cette mission est pour les déserteurs de oto donc c'est la mienne, toi t'es juste là pour renforcer les liens avec les déserteur d'oto par la même occasion, alors à ta place j'arrêterais de me prendre pour le chef! »


Donc, nos deux zigotos s’enfoncent dans le pays de Taki… Taki ! Avec ses plaines, ses falaises, ses cascades, ses forêts… ses animaux sauvages… en très grand nombre… ses kilomètres carrés… de forêt et de… de plein d’autres choses… de petit chemin qu’ils suivent… La nuit tombe et évidemment, ils n’ont toujours rien trouvé, vu qu’ils ne savent pas ce qu’ils doivent chercher. Sauf un tigre. C’est très drôle, imaginez seulement combien il peut y avoir de tigre dans la région…

Mouhahaha…

Heureusement, au détour du petit chemin qu’ils suivaient depuis l’après-midi… Car oui, il est à noter que il fait nuit maintenant. Cela fait plusieurs heures qu’ils marchent depuis le village sans avoir découvert une seule trace qui puisse dénoter le passage d’un tigre.
Donc au détour du petit chemin… ils trouvèrent… han ! un tigre ! … nan ! Papa Noël ! … Encore mieux !…
Oui bon d’accord, c’est pas drôle…
Ils trouvèrent donc ( on y arrive, on y arrive ) une petite chaumière ( comme dans le Petit chaperon rouge ? ) avec une chevillette ! Dedans la chaumière, quelqu’un, qui les observait depuis une fenêtre grande ouverte. Ses énormes yeux verts tout ronds fixaient les deux ninjas … Vous voyez l’image d’un fou complètement jeté qui fixe une proie avec avidité ? Ha bah c’est ça qu’ils voient… Et soudain, la voix cassée et aiguë de l’homme parviendra à leurs oreilles tandis que ce dernier commence à secouer les bras et la tête en faisant une mimique atroce à observer
.

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!! Mécréants ! Que venez-vous faire sur mes terres ??? Partez ! Partez avant que la folie ne vous prenne et que les animaux ne vous dévorent, que la terre ne vous enferme et que la cascade ne vous submerge ! Partez avant que les gardiens ne vous écrasent sous le poids de leur châtiment divin ! Partez ! Partez ! N’allez point plus loin !!! »


Yahiko ne put s’empêcher de reculer d’un pas sous la menace… Alors là ! C’était la fin ! La masse de muscles qu’était le Buffle avait reculé ! Ce type était un fou ! Un malade mental de tout premier ordre ! Bon à interner avec une camisole de force et un masque de hockey ( Bizarre il me fait penser à moi en plein délire ) ! Yahiko regarde Harunaga, les deux hommes se partagèrent un regard noir… Ils étaient d’accord… Ils allaient travailler… Ensemble !!! Il ne savait pas son nom, ni son âge, ni sa vie privée mais dans tous les cas, c’était un homme mort.

Harunaga s’arrêta, tandis que le déserteurs Kirien continuait d’avancer vers la chaumière, sans se parler ils avaient élaboré un plan, et pas des plus tendres. Une fois arrivé devant la maison, Yahiko ne se fatigua pas à passer par la porte, il fit voler un pan de mur en éclat à l’aide d’un bon coup de poing… Dans la poussière, on ne voyait que sa silhouette imposante et son regard assassin. Il fit craquer ses articulations, tant pis pour l’arthrose. Et vida la maison de ses habitants… Absolument tous… De l’homme au poisson rouge, en passant par la femme. Une fois toute la population dehors, Yahiko fit un signe à Harunaga. C’était bon !


Harunaga ferma ses yeux rouges un instants et les rouvrit alors qu'il commençait à enchaîner toute sorte de signes avec les mains, des signes que ces pauvres civils ne devaient pas comprendre. Il prit alors une grande respiration en reculant la tête et souffla d'un seul coup de toute ses forces.

Une longue flamme fine quitta dès lors sa bouche, entra dans la maison par le mur effondré et, sans que personne ne s'y attende, les flammes formèrent une grosse boule qui explosa, laissant la maison s'écrouler. Tout tomba, cheminée et murs sans laissa quoi que ce soit debout, levant un nuage de poussière bien plus important que celui qu'avait créer l'homme au cheveux bruns juste avant. Ce qui était précédemment une résidence, était devenu, en l'espace de quelques minutes, des ruines. Fier de lui, se redressa et se dirigea vers son équipier et les, désormais, SDF.

« Hebi no Hi... J'adore cette technique, qu'en penses-tu Yahiko? En tout cas je suis bien content, voilà ce qu'il en coûte de crier après des déserteurs mon gars... Alors tu t'expliques? C'était quoi ce délire tout à l'heure? Parle! Ah et temps que j'y suis, j'ai faim... »

Harunaga se pencha sur le bocal du poisson rouge qui tournait rapidement et regarda à travers le verre en souriant. Il passa alors sa main dans le récipient et attrapa le petit animal qui frétillait dans sa main, il manquait déjà d'eau. Mais est-ce que la salive comptait? Haru le prit alors par la queue et le mit au dessus de son visage, ouvrit la bouche et le lâcha, et put en suite le manger avant de se lécher les babines.

« Miam, It's delicious! »

« Pourquoi vous avez fait ça ?! »

Voix tout à fait normale et stable, si ce n’est sa mimique effrayante.

« Je n’ai plus de maison à cause de vous ! Toutes mes affaires, tous mes biens ! Comment allez-vous réparez ça ? Aaaah ! Les ninjas ! Ca se croit vraiment tout permis ! Dites leurs uniquement de ne pas marcher sur vos radis et ils viennent vous faire exploser la baraque ! Et ma femme ! Regardez dans quelle état elle est ! Et mon pauvre poisson ! Comment avez-vous pu en faire votre déjeuner !? Aaaaaaaaaaaah que vais-je faire désormais ?! Les loups vont venir nous dévorer ce soir et je n’ai plus rien pour me défendre ! Si ce maudit tigre revient, qu’allons-nous faire ? Nous serons morts… Ah ! Alors commençons à creuser notre tombe… »

Et l’homme, titubant, l’œil hagard, se mit à chercher une pelle dans les décombres sans faire plus attention à Yahiko et Harunaga.

Vous saviez que les loups étaient une espèce protégée ? Et que les tigres sont en voie de disparition ?... Enfin passons, à force de vivre à l’écart, il ne devait plus être au courant de l’actualité… Et pas moyen de l’arrêter, enfin si, un ! Yahiko mit une droite digne de Mike Tyson dans la tête du malade mental. Qui tomba juste à côté de sa femme, inconscient lui aussi. Et voilà, ça leur faisait une belle jambe aux deux déserteurs. Enfin… quand je dit jambe hein…

« Harunaga… Désolé de mon comportement, mais j’ai le pressentiment qu’il se passe des choses bizarres ici, mieux vaudrait se faire des amis parmi la population… Car je sens qu’on va passer beaucoup… beaucoup de temps dans les environs. »

Le déserteur de kiri farfouilla dans son sac en forme de sac de frappe et en tira une pilule de chakra qu’il lança nonchalamment à Harunaga. Il s’assit en tailleur devant les pieds du couple, de façon à ce que si l’un d’eux se réveille, il serait la première chose qu’ils voyaient, quitte à retomber dans les vapes, mais après un coup de Yahiko, le fou serait sûrement le dernier à se réveiller… Mais il se réveillerait ! Promis ! Dans une heure ou deux… Sa femme fut donc la première à se réveiller. Et l'Ex Kirien ne la laissa pas broncher, si elle devait s’évanouir, se serait devant le nombre de zéros que comporterai le chèque de dommages et intérêts que le Ineta lui ferait.

« Madame, vous me semblez être la plus saine d’esprit, et la personne la plus capable de comprendre mes exigences… Je m’excuse de notre attitude extrêmement belliqueuse, même s’il n’y a pas d’excuses… », le Jeune Homme en profita pour pousser le bocal du poisson rouge près de la dame. « Je vous propose une colossale somme d’argent si vous acceptez de vivre dans le village non loin au Sud Ouest, si vous précisez que vous venez de ma part, je suis sûr que vous serez bien accueillis !... Et si vous acceptez de faire suivre médicalement votre mari… », et c’est à ce moment extrêmement délicat que Yahiko sortit un bon au porteur d’une somme défiant l’imagination. Avec ça il y avait de quoi vivre une centaine de vie de petits paysans, mais juste une de multi millionnaire… bon ça suffit non ?

Il laissa alors la femme réfléchir à son offre, si toutes fois elle y réfléchissait. La famille Ineta serait délestée d’un peu d’argent, mais cette somme ne ferait pratiquement aucune différence sur le total de la fortune qui leur est estimée ( car oui dans ce cas on l’estime, ça coûterai trop cher de payer une armée de comptable pour donner un chiffre précis ). Une personne normalement constituée n’aurait JAMAIS put refuser une telle offre. Mais ce couple n’était pas normalement constitué…

« J’aimerais aussi savoir tout ce que vous savez sur ce tigre… Celui dont parlait votre mari ? Sheitan ? Et sur sa victime. Si ce n’est pas trop vous demander, évidemment… »

« Le… Le tigre ? Il est parti… Oui, Sheitan était gentil, il protégeait notre maison des animaux qui nous menaçaient parfois. Mais un jour, il y a quelques semaines, il n’est plus revenu. Au village on disait qu’il avait attaqué un humain. Je n’y crois pas, il était vraiment adorable, même avec les enfants. Mais mon mari avait peur alors il est parti à sa recherche. Mais il est revenu quelques jours plus tard … Il était bizarre. Les gens d’ici, ils appellent ça la malédiction. Mais j’ignore de quoi. Oh, il ne ferait pas de mal à une mouche, mais il ne sait plus ce qu’il dit et il divague sur des pierres et des cascades … et il a commencé à faire pousser des radis partout ! … »

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MessageSujet: Re: Ramenez la déserteuse - Ineta Yahiko   Ramenez la déserteuse - Ineta Yahiko Icon_minitimeLun 21 Jan 2008 - 2:09

Que disais-je donc ? Ah oui, reprenons un peu la description des lieux. Parce que les gens parlent, parlent mais où se trouvent-ils ? Hé bien, ils sont dans une forêt très sombre. La nuit est totalement tombée, la lune est invisible derrière de lourds nuages. Autour d’eux, les arbres forment comme une minuscule clairière toute ronde. L’air est frais malgré le peu de vent et le chant des grillons et autres bestioles chassent le silence loin de là.
La femme assise par terre dans la terre encore humide des dernières pluies à correctement allonger son époux inconscient. Il semble dormir à point fermé à même cette froideur inconfortable. Elle vient poser le bocal d’Homer le poisson rouge non loin de lui, pas trop près toutefois afin d’éviter un mouvement brusque du monsieur. Voilà, c’est bien là.

Et puis elle se retourne vers les ninjas, comme si elle n’avait pas entendu ce qu’ils venaient de dire. Elle regarde sa maison, en ruine. Il ne s’agit plus que de morceaux de bois et de pierre formant une petite butte recouverte de cendre, qu’elle distingue à peine dans le noir.

« Vous y conduire ? ! Il fait nuit noire ! Je ne pourrais jamais vous indiquer le chemin ! Et quand bien même je le pouvais, j’ai bien trop peur d’y aller et je ne me souviens pas de l’exactitude de la route à prendre. Je sais juste qu’il a suivi cette route jusqu’à la 3e intersection et qu’il s’est ensuite enfoncé vers le nord-est vers une région que tout le monde évite en général… Le terrain y est accidenté et traître… »

Elle montrera une direction, un chemin qui s’enfonce parmi les arbres menaçants.

« Je ne viendrai pas avec vous. Mon mari non plus. Je REFUSE qu’il vous accompagne. Je l’ai déjà perdu à moitié, je ne tiens pas à le perdre totalement cette fois ! Laissez-nous ! Partez à la recherche de votre carcasse et fichez-nous la paix. Vous avez déjà assez foutu le souk comme ça et je n’ai plus rien à vous dire. Au revoir, messieurs les ninjas ! »


Que faire d’autre à part suivre les indications données ? La femme ne semblait pas mentir, et elle n’avait aucun intérêt à le faire. Quand on sait qu’Haru a faim, et qu’il mange tout ce qui passe trop près de sa bouche, ben justement, on s’en éloigne ! Il ne restait plus qu’à repartir en suivant les indications de la bonne dame. Laissant le bon au porteur entre les mains de la femme du… fou. Sac à l’épaule, ils n’avaient plus qu’à suivre la route.

Eh, regardez celui-là on dirait qu'il se curre le pif, excellent!!! xD!!! Bon allez assez discuter... Harunaga avala la pillule de chakra que lui avait gentiment offert Wazzdaka avant de reprendre la route, attrapant au passage à nouveau le poisson rouge et le réavalant, prenant cette fois soin de le mâcher avec de l'envoyer vers son estomac.

« C'est parti mon kiki on y va!! »

Nos jeunes héros font désormais route vers une zone redoutable, mais que va-t-il donc leur arriver encore? Et bien vous le saurez bien assez trop, et même bien trop tôt... Dans le prochain épisode de... « A la poursuite d'Oni »!!!

Ils suivront donc avec confiance et avec raison les indications de la femme pendant toute la nuit et tout le lendemain et le surlendemain aussi, sauf s’ils ne comptaient pas dormir. Etrangement, aucun signe de tigre dans les environs. D’ailleurs, les animaux sont plutôt calme, le gibier règne en abondance malgré leur peur des humains qui les font s’enfuir avant même d’apparaître dans le champ de vision des ninjas.

Au petit matin du deuxième jour de marche, il découvriront une rivière au beau milieu d’une immense clairière recouverte de hautes herbes. Pas loin de la rivière, des traces effacées depuis le temps, mais encore vaguement présentes : sabots et griffes.

L’eau coulait tranquillement, mais une petite cascade laissait un son cristallin emplir l’air. Le soleil se lève dans le ciel et le vent est frais. Mais rien ne semble indiquer la présence d’un tigre ou quoi que ce soit d’autre…

Jusqu’à ce que vous aperceviez un éclat de lumière au bord de la rivière. Vous vous approchez, et vous découvrez une pièce, abandonnée sur un rocher. Un Ryo. En plein milieu d’une forêt. La terre a été retournée à cette endroit, signe d’une chute violente dans l’eau après une glissade dans la boue désormais sèche à cet endroit.

C’était… c’était… UN RYO !!! À peine eut il remarqué la pièce qu’Harunaga la tenait déjà entre ses mains, dans une position bizarre, en train de baver dessus et de marmonner des phrases incompréhensibles en parlant de lui à la troisième personne. Mon dieu… les déserteur Oto devait être bien dur à vivre… N’empêche, c’était Yahiko qui avait vu la pièce en premier !... Normalement elle aurait du lui revenir… Mais un autre élément attira son attention. Des traces de luttes, au bord de la rivière… Des traces de sang, assez peu… Des traces de griffes ! Et de sabots ? En tout cas le tigre avait attaqué un animal. Mais ? Ce n’était pas un être humain sa victime présumée ? Un homme monté sur un cheval peut être ? En tout cas… ce Cheval, était tombé dans la rivière… Mais… Rivière… Eau… Froid… Mouillé…

« Harunaga, faisons une pause ici… »

Yahiko se déshabilla complètement et se jeta à l’eau. Armé d’un kunaï, il profita de la clarté de l’eau et de son reflet pour se raser. Décidemment… Les personnages de mangas ont tort de se laver si rarement ! C’est vrai quoi, ça fait un bien fou. L’eau fraîche, rien de mieux pour se revigorer, se sentir une peau agréable à souhait. Dans ces moments, c’est agréable d’avoir une peau ! =D Mais le devoir avant tout… Yahiko sortit de l’eau, se sécha, se rhabilla. Appela Haru qui était hors de son champs de vision, et après quelques secondes de réflexions, ils suivirent le courant pour trouver, la victime présumée de ce tigre, ou le tigre lui-même. Dans tous les cas, il allaient trouver quelque chose ! Et ça, c’est moi qui vous le dit !

Du Côté D'Haru

Cette bonne eau froide lui avait permis d'etre revenu à la raison, enfin ce qui pour lui reste quand même un degré plus étrange que pour les autres...


Il plongea le ryo au fond de sa poche et y sentit quelque chose. oO. Il attrapa une sorte de long collier qu'il sortit de sa poche. Il le regarda attentivement. On aurait dit une mini fiole montait en pendentif, très jolie. Il le regarda de plus près et remarqua à l'intérieur une eau très clair. Il chercha alors à se souvenir d'où il le sortait mais n'y parvint pas. Se disant qu'il chercherait plus tard, il le passa autour de son cou et regarda le géant sortir de l'eau. Le psycho le rejoignit finalement et la route reprit.




Le matin… Ah ! Le matin ! Le soleil est apparu par dessus le trait d’horizon depuis deux bonnes heures déjà et nos fatigués déserteurs sommeil, soif, marre de tout ça, envie de retrouver une déserteuse dont ils ignorent tout. Et si elle était belle ? Intelligente ? Puissante ?! Et oui, avec des « si », on peut refaire le monde, surtout lorsque l’on mijote des joueurs. Quel magnifique perception du pouvoir que de contrôler votre destin ! Mouhaha…

Reprenons notre sérieux un peu…

Donc, après la découverte d’un pré… d’un simple et inoffensif ryo dans les herbes près de la rivière, ils avaient décidé de suivre le cour de celle-ci en espérant trouver d’autres indices. S’il ne font pas demi-tour après deux bonnes heures de marche ( oui, les arbres nous aiment bien, je ne vais pas leur ôter ce plaisir qu’est notre simple présence voyons ), si toutefois vous n’avez pas fait demi-tour avant pour rentrer chez vous, dormir, boire un p’tit chocolat, vous mater un bon film, et tout ça…, et bien vos oreilles percevront le léger gazouillement d’une énorme cascade non loin.

Yahi et Haru continueront donc d’approcher, sans encore se douter que c’était au pied de cette même cascade que les attendait leur cible… Mais tout ce qu’ils verront d’elle s’ils arrivent au bord du précipice, c’est une chevelure sombre, une peau dorée, un corps parfait, et nu qui plus est, en train de se baigner sous le soleil chaleureux. Et un tatouage dans son dos, représentant un cheval se cabrant dans toute sa splendeur, au milieu des cicatrices laissées suite à la mauvaise guérison de son combat contre le tigre dont on vous parle depuis le début de la mission.


Un tas de vêtements noirs sont roulés en boule sur la rive, par dessus lequel repose le bandeau de suna orné d’une ligne en travers du signe.

Ils l’avaient trouvé. Cette Oni Umakaze. Enfin… une femme en tout cas. Et d’un geste strictement militaire, l'Ex Kirien invita l’Ex Otonien à se taire, et à observer en silence.

En plus du petit tas de vêtements, ils pouvaient observer la demoiselle… Après quelques secondes passées à baver ( Ouais ! Je suis un hommes, merde ! ), Yahiko essaya d’établir un plan d’attaque avec Harunaga, une femme, nue, déserteuse de Suna se douchait sous la cascade. Il y avait de très grandes chances pour que ce soit l’Oni Umakaze qu’ils recherchaient. Le déserteur fit donc part de sa tactique d’une voix basse mais un peu stricte et tendue ( juste la voix, vous faites pas d’idées ), ça se sentait.

« Harunaga… J’ai pu remarquer ta maîtrise parfaite des Katons, mais sachant que je suis un spécialiste du Taïjutsu, il serait intéressant que tu me laisser passer devant cette fois. Je m’occupe des sommations, si elle ne se rend pas, j’attaque… et en cas de problèmes de mon côté, tu te tiens prêt, tu fonces dans le tas pendant que je recule… okay ? »

Le plan de Yahiko n’était pas tout à fait complet, on pouvait notamment lui demander comment il allait descendre en bas sans se faire repérer ? Et qu’allait faire Haru pendant que l'Ex Kirien parlementait ou entamait le combat ?... Enfin… Yahiko s’approcha du bord, essaya d’évaluer la hauteur… Bon c’était haut. Un pas, deux pas en arrière. Et il se jeta dans le vide… Pour finir sa chute au beau milieu du lac. Une sorte d’explosion se fit, l’eau giclant dans toutes les directions. Et, sortit de l’eau, pour apparaître à quelques mètres d’Oni, dans un endroit où il avait pied, mettant toute sa taille en avant. Sans prêter attention à la tenue actuelle de la déserteuse.

« Oni Umakaze ? », lâcha-t-il d’une voix forte. « Rendez vous immédiatement, ma mission est de vous ramener au repère des déserteurs d'oto, morte ou vive. Et j’aimerais que le voyage se fasse avec un être encore animé, de préférence. », il laissa un blanc de quelques secondes avant d’enchaîner. « Je n’ai aucune envie de vous tuer, alors si vous pouviez coopérer… »

Le déserteur était on ne peut plus sérieux, au final, il ne jouait pas la carte de l’intimidation, ça serait seulement si elle voulait entamer le combat. Et seulement dans ce cas. Bon… Il était trempe jusqu’aux os, ses cheveux dégoulinaient… Ce n’était pas le mieux les semonces pour une première rencontre, mais il ne parlait pas méchamment, de façon autoritaire, oui, mais ce n’était pas méchant. Tout ce qu’il désirait, c’était en finir au plus vite, même si cet endroit lui disait vaguement quelque chose. Il tendit la main vers la jeune femme aux cheveux couleurs jais, espérant qu’elle l’attrape et se rende bien gentiment. D’autant plus que, même s’il évitait de regarder, l'Ex Kirien avait remarqué la blessure de la demoiselle… Et c’était quoi cette impression de déjà vu ?! Il en avait presque l’impression d’avoir déjà vu cette Oni quelque part. Mais où ? Peut être le narrateur qui fait des siennes ?


Euh… One second please !

Elle cligna des yeux, fronça les sourcils. Sur ses gardes, elle était prête à tout. Ou pas… Elle recula d’un pas.
Il avait le bandeau de Kiri barré, la même tenue,… bon, il était sale et fatigué mais c’était lui… et son copain là en haut, c’était le gosse et déserteur d’Oto bizarre.

« Euh… Attends… Yahiko ?… »


Il lui tendait la main. Elle ne la prit pas. Elle se contenta de le regarder, sans méchanceté ni attitude agressive. Seulement de la prudence.

« Ineta Yahiko ancien Shinobi de Kiri… Venu arrêter une déserteuse de Suna en perdition au pied d’une cascade dont il a rêvé un beau matin… Je pensais devoir venir te chercher mais finalement, c’est toi qui est venu ici… »


Harunaga fit une tête crispée avant de s'en rendre compte que Yahi et la fille parlaient, mais de quoi? Il n'entendait rien... Pas de chance...

Il se redressa et s'assit sur un rocher sur le côté et ferma les yeux. Tout fut alors silence, seulement le bruit de l'écoulement de l'eau, la sensation du vent sur sa peau, tout cela lui semblait si familier tout à coup... Il rouvrit les yeux et regarda tout autour de lui, il connaissait tout ça il en était convaincu maintenant: il était déjà venu, d'une manière ou d'une autre mais quand et pourquoi? Il ne s'en souvenait vraiment pas, bizarre... Et enfin ça lui revint: c'était ici qu'il était venu voir Yahi et son cirque!!! XD.
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MessageSujet: Re: Ramenez la déserteuse - Ineta Yahiko   Ramenez la déserteuse - Ineta Yahiko Icon_minitimeLun 21 Jan 2008 - 2:58

« Ineta Yahiko Ancien Shinobi de Kiri… Venu arrêter une déserteuse de Suna en perdition au pied d’une cascade dont il a rêvé un beau matin… Je pensais devoir venir te chercher mais finalement, c’est toi qui es venu ici… »

Re-Boum, re-plouf. Son nom de famille aussi lui était connu, et elle comptait venir le chercher… ? Mon dieu ! 0_0 ! Bon que faire maintenant ? Rester calme, se relever, rester distingué et lui demander qui elle est bien gentiment, ou l’autre possibilité, lui sauter dessus la plaquer au sol, lui faire une clé ou une immobilisation quelconque et lui demander qui elle est avec un peu plus d’agressivité. Puis, pris d’une espèce de déclic, il se retourna, ces arbres, ce lac… ces rochers. Il se retourna vers Oni, détaillant son visage, sa marque. Puis il fouilla son esprit, ces images, qu’il s’était gravé, juste après ce rêve… Ces cheveux noirs, ce sceau… Par contre la couleur blanche dans sa chevelure ne correspondait pas. La rencontre avec Reira et Mia l’avait convaincu que ce rêve n’était pas un hasard, et qu’ils avaient trop en commun… Et, prit d’un éclair de lucidité Yahiko se releva, il était trempe, ses cheveux dégoulinaient.

« Vous… Vous étiez dans mon rêve… Qui êtes vous ?... »

Les yeux du jeune homme brillaient de ce brun bestial qui les caractérisait si bien, et il serrait les poings. Les paroles qu’il avait entendu à la fin du rêve lui revenaient en tête, il ne comprenait plus trop ce qu’il se passait. Mais cette femme qui lui faisait face, n’avait pas le profil d’une criminelle. Pourtant, elle avait tué, déserté son village. Le devoir de Yahiko était de l’arrêter, et la ramener morte ou vive. Mais c’était plutôt la curiosité qui s’emparait du déserteur, il s’approcha d’Oni et posa ses mains sur ses épaules, il ne forçait pas, mais il avait de la poigne et il serait sûrement très difficile pour la déserteuse de se dégager. Il chercha ses mots durant de longues secondes…

« Depuis combien de temps êtes-vous ici ?... Et… Qu’est ce qui se cache derrière cette cascade ?... Cette marque… Vous en avez une aussi ? Ces traces d’un cheval… c’était vous ? Vous ne ressemblez pas à cet animal… Vous avez la capacité de vous transformer ? Vous aussi ?! »

Les paroles du déserteurs étaient confuses, et ce n’était pas dans son tempérament de laisser s’échapper un tel débit de paroles et de questions. Tellement de personnes… qui partagaient tant de points commun. Pourquoi apparaissaient elles toutes si soudainement ? Pourquoi juste après ce rêve ? Tant de questions…

Perturbé, le déserteurs laissait aller les mots sans les contrôler. Cela amusa quelque peu notre cheval national qui retrouva son sourire. Son regard toujours figé dans celui de Yahi, elle décroisa les bras et posa sa main sur sa joue, son tatouage noir niché au creux de sa paume étant plus chaud que toute autre partie de son corps actuellement. Elle commençait d’ailleurs à trembler de froid sous la brise, trempée jusqu’aux os.

« Calmez-vous donc… Je vais tenter de répondre à vos questions, une par une… »

Oui, bon, elle n’avait plus eu de véritable conversation avec quelqu’un depuis un LONG moment. Faut l’excuser.

« J’étais dans ce rêve, oui. Nous l’avons tous fait. Tous… Les douze élus d’une organisation nommée Kamitsûrei no Onjin. Je me nomme Oni UmaKaze, jounin, dix-sept ans et je porte le sceau du Cheval. J’ai déserté Suna il y a de cela plusieurs semaines, voire mois, … je l’ignore. Cela s’est produit si vite… Lorsque j’ai su que mon village m’avait reniée, je suis venue à la recherche de cette cascade. Et je l’ai trouvée. Mais j’étais en piteux état… Les jours ont défilé sans que je ne les comptes… Tandis que j’explorai le temple creusé dans la pierre qui se trouve juste derrière vous. »

Elle s’interrompit un instant, laissant Yahiko diriger un peu avant de reprendre, non sans jeter un coup d’œil à Harunaga. Elle sourit de nouveau.

« Et enfin, oui. J’ai la capacité de me transformer en cheval. Ce qui m’a valu cette rencontre fortuite avec un tigre affamé… Alors, vous êtes venus pour me ramener ? »

Sa main quitta la joue du déserteur de Kiri, une lueur de douleur dans le regard. Elle se dégagea calmement de la poigne de ses mains et recula d’un ou deux pas, son regard allant désormais de l’un à l’autre.

« Sachez que je ne me laisserai pas faire. J’ai une nouvelle mission à accomplir, et vous en faites partie. Je vous montrerai le temple si vous le désirez, je vous expliquerai, mais je ne vous suivrai pas si vous ne tenez qu’à me mener à la potence. Suna m’a envoyé droit dans la gueule du loup et ne veut pas le reconnaître. Ce village a déjà détruit mon existence précédente, il ne me prendra pas ma vie. Et vous non plus. Pas sans que je me défende. »

Regard farouche du cheval qui se sent acculé, prêt à se battre s’il le faut, à fuir si l’occasion se présentait ou encore à aider s’ils acceptaient d’être curieux juste un instant. Le temple finirait par les convaincre, du moins elle l’espérait.


Après ces quelques paroles, le déserteur resta les bras ballants, le long de son corps, la tête basse. Son regard insondable, légèrement caché par ses cheveux tombant. Il était temps de réfléchir. Jusqu’à maintenant elle n’avait dégagé aucune agressivité, elle était restée polie. Voilà un bon point en sa faveur. Mais elle pouvait parfaitement mentir, si elle était déserteuse et recherchée, c’est qu’elle avait dû commettre des crimes impardonnables. Deux mauvais points. Et apparemment elle n’avait pas l’intention de se laisser faire… Encore un mauvais point. Même s’il n’avait pas très bien compris, le Buffle savait qu’elle saurait se dégager encore et encore, il n’arriverait pas à l’immobiliser… Mais, elle avait su attiser sa curiosité. Cela faisait trop d’arguments en la défaveur du cheval… Dommage.

Yahiko serra les poings, et, tout en relevant son visage, laissant apparaître dans ses yeux cette lueur animale qui lui était caractéristique. Il avança une nouvelle fois sa main vers Oni. Il n’aimait pas avoir à faire ça, pas du tout, cela allait presque à l’encontre de ses principes, de son éducation. Ce geste lui vaudrait peut être de nombreux regrets, et après, il serait difficile de faire marche arrière. Il ouvrit sa main, son regard se fit plus doux, et un petit sourire éclaira son visage.


« Je veux bien vous laisser le bénéfice du doute. Menez moi à ce temple, je vous en prie. »

Je vois qu’en réalité, le Buffle n’a aucune prudence.


Du côtés de Harugane


Une brise légère... Un couler silencieux et apaisant... Un air frais et non pollué... Un silence rare... Tant de bonnes choses qui faisait des lieux un endroit de repos, un endroit zen, un endroit où il fait bon vivre. Harunaga ferma à nouveau les yeux pour savourer ces instants si précieux, bien assis sur un rocher. Il prit une petite inspiration puis expira, en prenant soin de ne pas troubler le silence environnant. Il se sentait bien, il se sentait léger, il se sentait heureux... L'impression d'avoir découvert son avre de paix l'envahissait un peu plus à chaque bouffée d'air qu'il prenait. Ce rocher, ces foret, cette cascade et surtout ce calme, rien ne lui avait jamais apparu aussi beau. Il eut la soudaine envie de ne plus jamais vouloir repartir, mais c'était impensable, les déserteurs était sa maison... Son village... Une légère larme vint quitter le coin de son oeil et parcourir sa joue dans une caresse délectable avant de s'écraser sur le rocher, ne laissant que pour seul souvenir d'elle un point plus sombre sur la pierre d'un gris clair, il avait le sentiment que plus rien ne lui paraîtrai si beau après avoir connu cet endroit...

Mais ça ne serait que trop éphémère, l'adolescent le savait bien... Dans quelques minutes, voire secondes, tout serait perturbé par un combat... Un combat inévitable... Malheureusement... Mais il fallait profiter de l'instant présent, pour l'instant c'était le calme avant la tempête... Et ce n'était pas si mal... Cette tempête trouverait sûrement naissance dans le corps d'Oni UmaKaze, lorsque Yahiko y aura laisser la trace de son poing, car Yahi et Haru le savaient bien tout les deux même si ils refusaient de l'admettre: cette déserteuse n'accepterait jamais de venir gentiment avec eux... Rien n'était plus évident que cette affirmation...

Le jeune déserteur Otonien se décida à quitter son siège de pierre pour venir se pencher vers le gouffre de la cascade, il devait surveiller la progression de Yahiko, pour savoir quand allait débuter le combat, un combat qui se finirait sûrement par une des techniques pyromane du jeune homme. Le premier coup ne semblait pas encore être partit, le nuke-ni kirinien avait juste la main sur l'épaule de la Nuke-nin, mais sa position ne lui permettait pas de voir si il faisait pression avec sa main ou non, apparemment non puisque la jeune femme n'eut aucun mal à se reculer, faisant perdre son emprise au buffle.

Harunaga eut alors un sourire plutôt crispé: si il n'avait pas appuyé, cela se présentait donc comme un geste amicale, alors qu'Oni était une ennemie pour l'instant! Pourquoi avait-il donc fait cela? Était-ce les formes généreuses du cheval qui l'avait ainsi amadoué? Ou son craquant sourire? Quelqu'en soit la réponse, Yahiko n'aurait jamais du faire cela... Il devait la combattre et non faire d'elle son ami. Harunaga remarqua les lèvres d'Oni remuaient, que pouvait-elle dire? Impossible de le savoir. Les gestes et les paroles semblèrent en suite défiler avant que les deux ne se tournent vers le pied de la cascade, entreprenant tout les deux de marcher vers celle-ci...

Le sourire crispé du shinobi laissa place à une grimace d'horreur face à cet immonde spectacle... Non, pas le corps d'Oni évidemment qui lui était plutôt à l'origine de la montée fulgurante d'un membre plus bas, mais bel et bien le fait de les voir ainsi marcher comme de bons amis le ferait... Le missionnaire devait empêcher que le buffle ne se détourne de leur but. Il se releva rapidement et recula de quelques pas.

* Si il peut le faire, pourquoi pas moi? Oui parce que j'ai les boules mais bon faut pas le dire... Allez... 1... 2... 3... *

Il inspira une dernière fois et se mit à courir tel un déjanté vers le bord et sauta juste avant, entreprenant une chute fulgurante vers le bas, saloperie d'attraction terrestre. Il remua les bras dans tout les sens en même temps, ce qui lui amena une grande impression de liberté. Quand il arriva en bas, il se remit droit et fit un signe, Suimen Hokou no Gyou!! Sa plante des pieds se posa alors à la surface et il n'eut rien, il l'annula juste après et laissa ses pieds tombés sous l'eau. Il leva la tête et regarda Yahiko et Oni, son regard rouge faisait alors froid dans le dos.

« Yahiko... Pousse-toi de là... Je ne le redirai pas... ECARTE-TOI!! »

Harunaga secoua ses bras sur le côté et se mit à avancer vers eux, le regard mauvais, méprisant... Il joignit ses deux mains et composa plusieurs signes avec rapidité puis cligna des yeux très fort et envoya sur les deux un nuage de cendres, qui ne tarda pas à exploser avec bruit...

« Voilà qui devrait t'apprendre à me trahir Yahiko, et toi à te faire nous suivre... Oni... UmaKaze... »
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MessageSujet: Re: Ramenez la déserteuse - Ineta Yahiko   Ramenez la déserteuse - Ineta Yahiko Icon_minitimeLun 21 Jan 2008 - 3:55

Et soudainement, le corps brûlé du Kirien émergea de la fumée juste en face d’Harunaga, son bras suivit de près, dans une trajectoire circulaire, pour décocher un uppercut dévastateur dans le menton du Dragon. Si le coup touchait, il aurait suffit à foudroyer sur place n’importe quel être humain normalement constitué, mais, les ninjas ne sont pas des êtres humains normalement constitués…

D’un bond, la jeune fille toujours presente se redressa et fonça sur les deux hommes avec la vélocité de son animal préféré. Oni glissa sur la surface de l’eau à côté d’Harunaga, sortant tout comme Yahiko en un éclair du nuage de cendres et de fumée. Elle n’avait pas la carrure du buffle, encore moins sa taille, mais sa force atteignait presque le même niveau que la sienne, et son sceau encore actif lui donnait un léger avantage sur lui.

Elle asséna un coup sur la nuque du dragon, l’assommant sur le coup, le laissant s’écrouler dans l’eau.


Quelle honte, il avait été si simplement battu, son honneur était souillé, à nouveau... La dernière fois que cela avait eu lieu cela avait amené son village, Suna, et aujourd'hui à nouveau l'humiliation le rattrapait... A son réveil, la honte allait sûrement le faire désespérer...

« Pardon… »

Un mot que personne n’aurait pût comprendre, était-il destiné à Oni, ou à Harunaga ? Dans tous les cas, il prit le corps inconscient du Dragon sur son épaule pour le sortir de l’eau. Il n’allait pas le noyer non plus… Que faire de plus ? L’empêcher de bouger. Le déserteur Kirien le posa alors sur la rive, au sec… Harunaga avait le bras droit tendu, Yahiko lui maintenait fermement le poignet et l’épaule contre le sol. Il avait une bonne marge pour lui briser le bras s’il bougeait trop. Le visage du déserteur se referma, se délivrant de toute expression humaine pour ne montre que… de l’indifférence. Une indifférence totale… Que feriez vous de plus dans ces cas là ?... Après tout, l’envie de briser le bras du Dragon rien que pour le réveiller tout de suite le démangeait, rien que pour le faire payer. Mais ce serait inutile… Il n’y avait pas d’intérêt à faire un tel geste. Il se contenta de lui tapoter la joue…

« Allez… Réveille toi. »

Peu lui importait désormais, il voulait juste en terminer au plus vite… D’ailleurs, sa chemise, abîmée par le voyage, semblait ne plus trop vouloir tenir sur son dos. Superbe, on voyait encore mieux la peau et les muscles… brûlés.


« Harunaga… Qui traites-tu de traître, ici ? Qui oses-tu juger par le simple biais de tes yeux ? Tu es aveugle, petit dragon impatient et fougueux… Tu n’as même pas regardé autour de toi, ou bien as-tu une mémoire de poisson rouge… Ne reconnais-tu pas cet endroit ? La cascade, le rêve que tu as fait, ton tatouage brûlant comme s’il voulait s’arracher de ta peau si jolie pourtant ? Ne me reconnais-tu pas ? Ne m’as-tu pas déjà vue quelque part ? Mon nom est Oni UmaKaze, je porte le sceau du cheval. J’allais venir te chercher, Harunaga, dans ta tanière impropre à ton rang. Là où tu servais cet homme-serpent contre ton gré, pieds et poings liés à une vie que tu ne désires pas au fond de toi, n’est-ce pas ? »

La main de la jeune fille se retira de ses cheveux, se reposant sur un de ses genoux. Elle le fixa encore un moment, toujours aussi intensément, comme si son regard appuyait ses paroles avec la force des sabots qui claqueraient sur la pierre têtue pour essayer de lui faire comprendre l’évidence.

« Tu es comme nous. Tout ce qui nous diffère, c’est nos caractères. Mais nous tendons tous vers l’équilibre de ce monde… il est en danger. Ne serais-ce pas une merveilleuse aventure que de le sauver ? Cette voix ne vous a-t-elle pas envoûtée ? Une fois ! Une fois encore, levons-nous ! L’aube se dessine au loin ! Mais il n’y aura pas de… »

Elle laissa plâner un instant de silence, se redressant, détendant ses jambes, petites mais fines et longues tout de même. Elle posa son regard sur le coucher de soleil.

« … Il n’y aura pas de crépuscule… Seuls les douzes assureront le coucher du soleil… »

Et elle reposera son regard sur le buffle et le dragon, attendant leur réaction.

Harugane réagissa subitement

« Mais... Mais oui... Ca me revient... Ce rêve avec un long couloir sombre et plein de gens en cercle puis cette phrase et mon tatouage qui brûlait... Mon tatouage en forme de... Dragon... Comment sais-tu tout ça? Et qu'est-ce que cela veut dire? Il y en a d'autres comme moi? Comme... Vous? EXPLIQUE-MOI!!! »

La rage de ne pas comprendre venait se mêler à sa honte...



« Calme-toi !!! »

Le ton était monocorde mais il respirait une certaine autorité. Oni se maîtrisait pour ne pas gifler ce gosse à la tête brûlée. Il avait des cheveux étranges, des yeux étranges, qui attiraient son regard et pourtant, … Il n’était pas si différent. Il était juste… Plus soumis à ses émotions négatives. Plus noirs… ou blanc ? Qu’elle. Il était là, petit et maintenu par la lourde poigne du buffle. Lui, il observait la scène sans rien dire. A quoi pensait-il ? Se souvenait-il lui aussi de cette phrase ? Si Harunaga se souvenait au moins du début, ce devait-être le cas des autres.

« La patience a ses vertus, petit dragon… »

Oni se redressa, et observa autour d’elle. Le soir tombait, oui. Et de gros nuages commençaient à apparaître, annonçant une forte pluie. Elle noua lentement le bandeau de Suna gâché d’une ligne grossière creusée à l’aide d’une pierre autour de son bras gauche et posa une main sur l’une des épaules de Yahiko, légère, pour ne pas attiser la douleur de ses blessures. Elle lui fit silencieusement signe de lâcher Haru, ou du moins de desserrer l’étreinte qu’il maintenait sur son bras. Avait-elle raison de leur faire confiance ? S’il s’avérait qu’ils voulaient toujours l’emmener en prison ensuite, hé bien elle accepterait la sentence… s’ils arrivaient seulement à l’attraper.

« Suivez-moi, je vais vous mener au temple si vous me faites assez confiance pour me suivre et si vous êtes assez curieux pour y chercher les réponses à vos questions. Vous pourrez également vous reposer… et trouver ce qu’ont caché vos ancêtres pour vous… »

Elle les fixa tous les deux puis tourna subitement les talons. Il n’était plus temps à rester à l’extérieur. L’air se rafraîchissait et la pluie ne tarderait pas à leur tomber dru sur la … figure. Oni n’avait qu’une chose à faire : Les mener à l’intérieur, leur indiquer leur chambre – bien qu’ils la trouveraient sûrement comme des grands – et ensuite… La salle de réunion, pour leur expliquer qui ils devraient retrouver.

Cela semblait si simple. Mais Oni avait peur : Peur qu’ils décident de ne pas l’écouter, peur qu’ils l’attrapent et la ramène de force à Suna où elle serait probablement exécutée. Ou autre. Pire… Prisonnière ? Elle ne pouvait se résoudre à y penser. Un frisson lui parcourut l’échine rien qu’à l’effleurement de cette idée. Elle continua de marcher, droit vers la cascade, son costume virevoltant entre ses bottes au gré de ses pas et de la brise. Les deux jeunes hommes pourront alors admirer dans les détails les vêtements qu’elle portait, frappés de l’insigne des Kamitsûrei no Onjin.

Elle arriva bien vite en fait au pied de la cascade, qui grondait toujours à la même intensité. Et elle s’arrêta, hurlant presque au dessus du boucan qu’elle avait appris à supporter, à la longue.

« Oh… Au fait, il fait très noir à l’intérieur. Si vous souhaitez toujours déclarer votre rage en crachant des flammes, faites le sur une torche, très cher… Cela serait bien plus utile que de nous griller l’épiderme encore une fois… Faites attention où vous mettez les pieds… »

Et sur ces paroles, elle disparut à l’intérieur, dans la pénombre entre les roches humides, froides et glissantes.


<< Désolé ! >>

Le jeune fille commença à fermé les yeux et le noir qui commenca à prendre son emprise était comme éternelle. Oni se réveilla dans un grotte sombre emprisonner à des chaines. Elle remarqua qu'elle avait été trahie et aussi qu'elle était fait prisonnières.
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