(HRP : Vu que cette grande courge de Sasuke ne m'a pas dit où RP, je le fais ici et pis qu'il se débrouille avec, NA ! >< Oh et pis zut ! C'est court mais j'ai pas le temps d'en faire plus/FINHRP)
Kyoko s’avança vers le portique, la gorge nouée. Elle avait sentit par grand malheur son Sharingan se sceller de lui-même le jour de son cinquième anniversaire, le plongeant au plus profond de ses yeux noirs. Yeux qui, en grandissant, ressemblaient de plus en plus au regard froid de son père, et cela bien malgré elle… Itachi Uchiwa semblait vivre au travers de l’enfant, la guidant à chacun de ses pas. L’obscurité s’enivrait d’elle, bien que personne ne pouvait encore prévoir ce dont elle sera un jour capable de faire. Ainsi, elle se présenta devant le portail en bois de Chine, et s’inclina profondément envers un garde aux yeux laqués d’une couleur rouge vermeil.
-Je me nomme Tenchu Kyoko, et j’eu ouï dire que je pouvais rencontrer un responsable du clan Uchiwa ici. Elle leva les yeux vers l’homme, qui éclata de rire et pointa l’enfant du doigt.
-Toi ? Rencontrer un responsable ? Mais tu n’as pas plus de cinq ans !
-Uchiwa Itachi est mon paternel biologique. Déclara Kyoko
Le rire laissa place à un cri étranglé entre deux hoquets. Une lueur de crainte scintilla quelques instants dans son regard vermeil, et Kyoko cru même un instant qu’il marqua un mouvement de recul devant elle. C’est alors qu’il saisit une radio, cachée sous l’épaisseur de son manteau, un éventail brodé dans le dos. Il appuya sur un bouton et parla en langage codé dans le micro. Il ne fallu pas plus de trente secondes à la jeune fille pour en percer la moitié de ses secrets, distinguant des mots tels que ‘Itachi’ et ‘ne pas savoir’, mais il en coupa trop vite la transmission.
-Je vais prévenir quelqu’un de votre arrivée. Puis-je connaître la raison de votre visite, honorable sans doute ?
-Je veux libérer mon Sharingan.
Un frisson parcourut le dos de cet homme, et il recula d’un pas. Et si cette minuscule petite fille reproduisait un jour la même atrocité que celle qu’à autrefois commise son père ?