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 Rencontre Chô et Ouja (Texte de Ayame)

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Arashi Natsuko
Chûnin de Suna
Chûnin de Suna
Arashi Natsuko


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MessageSujet: Rencontre Chô et Ouja (Texte de Ayame)   Rencontre Chô et Ouja (Texte de Ayame) Icon_minitimeLun 8 Oct 2007 - 17:56

Après son retour à la grotte Kurokage, malgré l’heure tardive, Chô décida d’explorer un peu les tréfonds des boyaux sans fin de l’antre des loups, à la manière d’un spéléologue aguerri. Au bout d’une heure, après s’être tortillé dans tous les sens dans nombre de galeries étroites, et cela à la seule lueur d’une lampe torche fixée sur son petit front d’enfant, il déboucha sur un immense théâtre, presque aussi grand que l’intérieur d’une cathédrale. Au plafond, entre des stalactites aux dimensions irréelles, se trouvait une large fenêtre sur le monde extérieur, de laquelle s’écoulait une cascade d’eau miroitante. Le fracas de sa chute sur le sol de calcaire grondait avec une résonance grave et une suavité si agréable aux oreilles de l’enfant, qu’il ne put s’empêcher d’esquisser un sourire discret. Au fond de l’antre se trouvait un lac aux eaux scintillantes, diffusant de la lumière tamisée sur toutes les parois humides et apparemment glissantes de la grotte.

-C’est… Magnifique… Souffla-t-il, la respiration coupée.

Soudain, la fraîcheur de l’endroit et l’heure passée à se faufiler au contact de pierres glacées dans les boyaux de la Terre le prirent à la gorge, et il éternua avec une force et une puissance tout bonnement surprenantes pour la si petite carrure à laquelle il appartenait.
Une larme perlant au coin de son œil, et essuyant son nez avec le revers de sa manche, il entendit du bout de ses oreilles de loup un craquement dans le passage par lequel il était arrivé. Paniqué, il fit dos à la cascade et contempla avec des yeux emplis d’espoir les bruits cesser. Cependant… Au bout de quelques secondes, un fracas aussi cinglant qu’une craie sur un tableau noir à l’ouïe de Chô vînt illustrer ses craintes : le passage s’effondra sur lui-même, obstruant sa voie de sortie.

-Non… Il courut vers les rochers bouchant le passage, et plaqua ses deux petites mains dessus, frissonnant à leur contact glacé. NON ! Avec un espoir vain, il poussa contre les pierres, mais la seule conséquence de ses actes fut qu’il s’était épuisé pour rien. Non… Ce n’est pas vrai…

Il se laissa glisser à terre, les joues humides de larmes. Ses genoux prirent contact avec le sol humide la grotte, et il sentit en quelques secondes son pantalon devenir aussi mouillé que ses joues. Et il se mit à pleurer, le front appuyé sur ces pierres symbolisant toute sa vie : À chaque fois qu’il tentait quelque chose, un élément venait à sa rencontre pour le bloquer et le renfermer encore plus sur lui-même… Au sens propre du terme cette fois-ci.
Ne trouvant rien d’autre à faire que de gémir sur son propre sort, il s’effondra au bout de quelques heures au sol, la face contre-terre, endormi par la fatigue et la crainte.


En pleine nuit, Chô fut réveillé en sursaut. Il croyait avoir entendu un bruit suspect ; pourtant, tout était calme. Pas rassuré, il ouvrit très légèrement les yeux, distinguant entre ses cils l’eau ruisselant du trou situé à une centaine de mètres du fond de la cathédrale de stalactites. Il attendit ainsi quelques minutes, puis, peu à peu, sombra à nouveau dans le sommeil.
Un couinement troubla le silence, réveillant Chô une deuxième fois. Il empoigna sa lampe torche et se leva. Il l’alluma en tremblant, et s’en saisit comme d’un gourdin, prêt à frapper. Le passage était toujours bloqué. Le couinement qu’il avait perçu était bien trop puissant pour qu’il s’agisse d’une chauve-souris ou d’un rat. Prudent, il scruta toute la grotte du regard, au cas où. Rien.
Il s’assit le dos contre les pierres et se frotta les yeux pour chasser la fatigue. Un autre couinement s’éleva. Le garçon tressaillit violemment.
D’où le bruit pouvait-il provenir ? Pas des parois ou du sol, c’était du calcaire… L’eau ne pouvait faire de tels bruits, même dans toute son originalité. Quant au plafond de la grotte, Chô savait bien qu’il était grouillant de chauve-souris, mais doutait très fort que même si elles s’étaient toutes mises à hurler elles eues pue créer un tel son aiguë. Ses yeux errèrent dans le théâtre de la Terre et s’arrêtèrent sur une minuscule crevasse dans une paroi juste annexe à celle contre laquelle il était appuyé. Il s’en approcha à petit pas, veillant à ne pas glisser sur le sol glissant, brandissant avec une poigne de fer le manche de la lampe. Il n’était plus qu’à quelques centimètres du trou qu’un troisième couinement lui vrilla les tympans, fit vibrer ses doigts et lui retournèrent l’estomac dans l’autre sens. Cela venait de la crevasse !
La grotte ne lui avait rien apporté, sinon un sentiment de peur inexorable, et voilà qu’elle l’empêchait même de dormir ! Insensible au regard implorant de Chô, la crevasse continuait de couiner sporadiquement. À un moment, elle poussa un cri plus fort que les autres ; puis le silence retomba. Chô abaissa sa lampe, et retourna dormir. Le secret de la crevasse, quel qu’il fût, attendrait bien demain matin !

Dans l’encadrement du trou dans le plafond de la grotte, la lune se découpait encore dans le ciel lorsque le garçon se réveilla. Tout autour de la crevasse, de longues fissures se formaient d’un seul coup, craquelant les parois de calcaires de la grotte. Elle était parcourue de soubresauts, et une lueur argentée émanait des entailles dans la pierre.
Il bondit sur ses pieds, la lampe à la main. Le mouvement cessa, mais il resta sur ses gardes. Peu après, les secousses et le scintillement de lumière reprirent de plus belle.
Chô commença de nouveau à pleurer. Dehors se trouvaient peut-être sa mère et Griffin en train de le chercher désespérément ; il s’en moquait désormais. Sa décision était prise, il allait hurler de toutes ses forces et se laisser dépérir ici, tout seul, ou avec cette chose qui tentait de sortir de sa prison de pierres et de rochers. Le garçon recula de quelques pas : la pierre principale ornant la crevasse venait tout juste de se fendre en deux. Puis une autre craquelure. Puis une brèche. Fasciné plus que terrifié, Chô s’avança alors sans lâcher pour autant sa lampe. Sur le dessus du rocher, à l’endroit où les zébrures se rejoignaient chacune sans exception, un morceau se souleva tout doucement, de quelques malheureux centimètres, avant d’être littéralement expulsé à plusieurs dizaines de mètres, et cela sous les yeux ébahis de l’enfant. Après une nouvelle série de gémissements, beaucoup plus graves cette fois, comme si les sons avaient précédemment été modifiés par la paroi rocheuse, une splendide tête blanche émergea du trou occasionné par l’ouverture de la pierre, suivie par un corps aussi blanc que neige et trois immenses queues d’une la même longueur que le corps et la tête additionnés. Bientôt, la créature s’extirpa totalement de sa prison, se figea un moment, puis abaissa son regard vers le bas de son perchoir, scrutant avec des yeux d’un bleu acier scintillant au halo lunaire l’enfant dont les doigts avaient blanchi sur le manche de sa lampe torche.
Chô regardait la créature avec des yeux exorbités, sous le choc. Devant lui, en train de se secouer pour retirer une couche de poussière de sa fourrure épaisse, se tenait une louve. Une majestueuse louve à trois queues !

Le corps de la louve devait faire deux fois la taille en hauteur de l’enfant. Pourtant, elle semblait le regarder avec des yeux emplis d’un amour sincère, et arborait une dignité sans pareille.
La louve étira ses pattes et releva sa tête, le recourbant vers son torse aussi poilu qu’une crinière de Lion, et elle bâilla de toute l’amplitude de sa gueule aux dents aussi grandes qu’un majeur de Chô. Au premier mouvement de ce dernier, elle commença à descendre avec une lenteur insoutenable vers l’objet de toute son attention, mais son regard bleu acier le cloua sur place, tétanisant chacun des muscles de son corps malingre. La prudence la plus élémentaire lui indiquait de ne pas bouger. Si l’animal décidait d’attaquer, il serait, malgré son regard tendre, un adversaire redoutable.
Cependant, la créature continua d’approcher avec une douceur émanant de toute sa splendeur floconneuse et immaculée. Et, lorsqu’elle ne fit plus qu’à quelques centimètres de lui, elle expira un souffle chaud et rassurant dans le visage blanchâtre de Chô, avant d’enrouler ses trois queues autour de son petit corps et de s’en servir comme d’un manteau pour l’enfant. Et c’est ainsi que Chô s’endormit, enroulé dans une chaleur si rassurante qu’il ne prit même pas le temps d’avoir peur.


------------------------------------------------BIEN APRÈS------------------------------------------------



(Pensée de ? : Chô…)Une voix très typée féminine, aussi douce que du miel, résonna avec une suavité toute particulière dans l’esprit de l’enfant.
(Pensée de ? : Chô…)
-Hum ?

Ouvrant les yeux avec une paresse non dissimulée, Chô entraperçu au travers de ses cils une truffe énorme se présenter sans ménagement. Il les ouvrit alors complètement, surpris mais étrangement pas apeuré pour un sou. Au contraire, il se mit à sourire comme rarement il osait le faire, et sous ses yeux émerveillés se dessina une tête blanche et poilue, ornée d’une paire d’yeux bleu acier dans lesquels se trouvaient deux fentes écrasées. Une teinte noisette estompait légèrement le blanc immaculé de l’animal au niveau de ses oreilles, ainsi qu’au bout de ses pattes et de ses trois queues immenses et magnifiques, voire irréelle tant elles irradiaient de beauté et de grâce à chacun de leur mouvement, balayant un sol parsemé de paille et de feuilles mortes.

-Je… Commença-t-il, avant d’être coupé par un mouvement de la tête de la louve, elle semblait le prier de d'essayer autrement. C’est alors qu’hésitant, il tenta quelque chose qui gonflait son cœur d’une joie incommensurable.

(Pensée de C : Tu es… Ouja.)
(Pensée de O : Oui.)
(Pensée de C : Et tu es… Une louve Kurokage n’est-ce pas ?)
(Pensée de O : Oui.)
(Pensée de C : Et comme je peux parler de cette manière avec toi, ça veut dire que tu m’as… Choisi ?)
(Pensée de O : Oui.)
(Pensée de C : Et à part mon prénom et ‘oui’, tu sais dire autre chose ?)
(Pensée de O : Oui.)

L’enfant étouffa un rire, et était tellement heureux qu’un loup l’ait enfin choisi comme Griffin avait choisi sa mère qu’il ne se rendit pas compte qu’Ouja, sa partenaire au sein du clan aussi bien qu’amie liée avec son sang pour leurs vies entières, l’avait sauvé de sa prison de pierre et d’eau. Elle avait senti au plus profond de sa chair un petit homme appeler à l’aide, et avait fouillé toute la grotte à la recherche de l’enfant. Par chance, elle l’entendit pleurer au-delà de la paroi maintenant détruite par sa puissance bestiale, et avait usé de toutes ses forces pour briser la porte la séparant de son ‘lien’. Et cela, Chô avait l’impression de l’avoir su depuis le début, qu’elle était là pour lui et rien que pour lui, et qu’il ne devait pas avoir peur.
Au lieu de cela, il s’assit devant la tête aussi grosse que son corps de la louve, et saisit entre ses deux petites mains son museau doux et chaud, avant de lui déposer un baiser sur sa truffe humide et froide. Pendant une seconde, Chô aurait juré voir dans les yeux de l’animal des larmes embuer son regard bleuté.

(Pensée de O : Bienvenu parmi nous petit homme.)








-------------------------------------------Informations sur Ouja-------------------------------------------


Ouja >>> Vous aimez les loups sans nul autre pareil ? En tout cas, celle-ci (eh voui c'est une louve) ne devrais pas vous décevoir. Possédant trois queues à cause d'une malformation génétique au niveau des gênes responsables de l'organisation schématique du corps, cette louve Ouja est vraiment belle à croquer ! Attention aux loups dragueurs car ils adorent les deux queues supplémentaires... Heureusement qu'elle possède un caractère de chien ! >>> stats de départ 15.000, niveaux supérieur requis pour maîtriser son caractère fort et dominant.

Rencontre Chô et Ouja (Texte de Ayame) Ouja_by_kankakanka


Partenaire de Chô Tenchu, louve fermée aux adoptions au sein du clan Kurokage !!
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