Toute une histoire

Chapitre I

Son poux battait lentement tandis qu'un filet de sang coulait au coin de ses lèvres pâles. Ses yeux, clos tremblaient comme pris dans un cauchemar. Son teint était livide, sa respiration haletante tandis qu'il gisait sur le sol, étendue sur le dos. Ses cheveux argentés étaient maculés de sang, de son sang... Sous le shinobi on pouvait voir une marre importante de ce liquide pourpre qui n'avait de cesse de grandir et qui ne semblait pouvoir s'épuiser. Pour lui, chaque battement de cœur était douloureux mais ceux-ci étaient rares et devenaient de moins en moins fort au fil du temps. La journée était belle et ensoleillée, comme pour se moquer du destin tragique de se jeune homme de seize ans qui se vidait dans une clairière isolée du monde. Tout autour de lui, les arbres avaient été aplatis par un fûton très puissant tandis que d'autres avaient été coupés ou déracinés. Un violent combat s'était déroulé ici mais on ne voyait pas la présence de l'adversaire du shinobi étendu sur le sol.

Son sang commençait à sécher, sous le soleil ardent, et formait une croute sur la surface de sa peau et de la marre. Soudain, au bout d'on ne sait combien de temps l'ombre d'une femme se dessina sur le corps amorphe du blessé, celle-ci appliqua des soins de secours primaire sur le malheureux avant de l'emmener dans un lieu plus propice à son opération, le jeune adulte inconscient semblait mort bien que battait encore son cœur.

Après un long trajet dans la forêt, ils arrivèrent dans un chalet en bois. Le soleil était presque couché laissant ses derniers rayons d'un orange velouté caresser la cime des arbres aux alentours. Une faible lumière scintillait dans la maison. La jeune femme ouvrit la porte passa en vitesse dans le couloir pour descendre à la cave. Là, il y avait tout un panel d'équipements médicaux. Sur les murs avait été appliquée une peinture blanche éclatante tandis que le sol était recouvert de carrelages tout aussi blancs que les murs, des tables d'opération étaient encore occupées par des cadavres inertes et déchiquetés. La kunoichi posa le blessé sur une des tables libres et sortit des lotions de l'un des placards qui se trouvaient sous les escaliers. Après plusieurs heures, la kunoichi sortit de la salle, laissant son patient seul, se reposer sur sa table d'opération au milieu des cadavres.

Le visage de la femme était clair mais quelque peu masqué par ses cheveux d'un noir pure et envouteur. Celle-ci ce tenait près de la fenêtre, les rayons de la lune éclairés son visage blanc. Ses lèvres pulpeuses avaient la couleur du sang et ses yeux étaient parcourus d'une fente comme ceux des chats. A son cou, un petit pendentif doré représenté un serpent autour d'un glaive. Derrière elle, dans l'antre de la cheminé, le feu crépitait et vacillait tandis que le vent soufflait fort au dessus du toit. La belle kunoichi était en plein songe mais soudain elle fut prit de sursaut, le shinobi qu'elle venait de soigné venait d'ouvrir la porte et un sourire se déchiffrait sur son visage masqué par l'ombre de la porte. Le voyant, elle tourna de nouveau la tête vers la fenêtre et l'ignora, on eut dit qu'elle avait été vexé mais cela n'inquiétait pas le jeune ado qui sourit de plus belle. Il se dirigea doucement vers elle et posa ses mains sur son ventre avant de glisser son menton sur son épaule et il dit d'une voix enjouée :

-Je ne suis pas mort et puis, je le sais maintenant, je serai Kage et toi tu seras ma femme !
-Ne dit pas de bêtise, toi ! Kage, laisse moi rire
-Ne m'en veut pas, il fallait que je le fasse...
-Nan tu n'étais pas du tout obliger de le faire ! Il y avait...

Alors que jusqu'à présent il n'avait cessé de sourire, le jeune shinobi prit un air grave et dit d'une voix énervée

-Tu sais très bien que je ne pouvais plus attendre !
-Je ne voulais pas... Pardonne moi Kabuto
-Excuse moi d'avoir crié Sakuya...

L'ambiance était tendue et un silence s'installa entre eux, tandis que les vitres et la cime des arbres tremblaient sous le vent. Près du feu, sur la table des assiettes avaient été mises en attendant le repas qui chauffait dans la cuisine. Le fait de s'être vidé de plus de sang qu'un homme normal le pouvait l'avait épuisé et donné vraiment faim. Sakuya devina bien comprit les pensées de Kabuto et elle lui dit d'un ton bas que le repas serait bientôt prêt. Alors que le shinobi de seize ans se dirigeait vers la table, quelqu'un frappa à la porte.

-T'attend un visiteur ?
-Nan.

Réalisant que c'était peut-être un piège, Kabuto créa de long scalpel de chakra et se cacha derrière la porte tandis que Sakuya alla ouvrir. Tous ses gestes étaient assurés et lorsqu'elle eut ouvert la porte, un homme, un Uchiwa qui plus ait. Ses traits été dissimulés dans la pénombre de la nuit mais les yeux de Sakuya lisait son visage avec facilité.

-Bonjour mademoiselle, je suis Sasuke, je souhaiterai m'entretenir avec Kabuto.
-Il n'est pas là, répondit elle très agressivement mais Sasuke resta calme et dit
-Kabuto, sors de derrière la porte et vient, on à des choses importantes à se dire.

Celui-ci sortit de derrière la porte surpris de s'être fait découvert. Méfiant, il garda ses scalpels à la main et dit :
-Qui me prouve que tu es le vrai Sasuke ?
-Hum... On à pas vraiment le temps pour ce genre de choses, viens avec moi...
-Tu peux parler ici, tu n'as pas d'ennemie en ce lieu si tu es bien la personne que tu prétends être.
-Et celle-là avec son Nekogan...
-Parle bien d'elle ou je crois que toutes discussions seraient compromises par ton sang.
-De toute façon, comme je te l'ai dit je n'ai pas vraiment le temps.

Le shinobi entra et observa la pièce attentivement, lorsqu'il vit les assiettes prêtes à être servie. Sakuya referma la porte derrière cet invité indésirable à ses yeux et Kabuto lui demanda gentiment de finir de préparer le repas on ne sera pas long, dit il. Courroucée, la kunoichi alla dans la cuisine et quelques secondes plus tard des éclats métalliques se firent entendre dans tout le chalet.

-Pas commode, dit Sasuke
-Tu veux quoi ?
-On est en danger, Aka va bouger
-Qu'est-ce qui se passe, Aka veut attaquer qui ?
-Oto...
-Et qu'est-ce que j'ai avoir dedans moi ?
-Tu veux être Kage nan ?

Kabuto fut frapper de voir que son interlocuteur puisse le connaître aussi bien. Les visages des deux shinobis étaient faiblement éclairés et leur voix ne portait pas plus loin que le bout de la table mais pourtant, quiconque se serait trouvé dehors et aurait observé la scène à travers la fenêtre aurait compris que quelque chose de grave se passait. Car même s'il ne le montrait pas, le fait qu'Akatsuki veuille attaquer Oto Gakure no Sato l'inquiétait au plus haut point. En face de lui, un verre en étaint attira son attention puis il chercha des yeux la bouteille de sake. Il enleva le bouchon de liège avec ses dents et se servit un verre avant d'en proposer à son compagnon qui accepta. Tous deux vidèrent leur verre d'une gorgé puis, voyant que son interlocuteur ne se décidait pas à répondre Sasuke reprit :

-Crois-tu vraiment qu'un shinobi peut devenir Kage s'il n'est pas prêt à se sacrifier pour son village ?
-Crois-tu vraiment qu'on peut être Kage si on est mort ? Répondit sèchement Kabuto. Si je m'engage, je veux savoir vos forces et les leurs, je tiens à ma vie...
-Nous avons de grande chance de les battre, avec ton appui, sans toi ce sera plus dur, évidemment.
-Hum...
-Je te laisse jusqu'à demain midi, rendez vous au jardin, je t'attendrai en haut de la cascade.

Alors que Sakuya ressortit de la cuisine avec une marmite à la main Sasuke se leva puis s'en alla en disant au revoir au jeune shinobi et à sa concubine. Lorsque Kabuto leva les yeux pour voir la kunoichi poser la marmite sur la table il sentit qu'elle voulait engager la discussion mais il savait très bien qu'il fallait éviter ce sujet, pour le moment, et décida donc de se taire gardant ses yeux rivés sur le feu. Il ne prononça pas un mot durant le repas et toucha à peine à son assiette, alors que la faim l'envahissait mais, il était perdu dans ses pensées. Sakuya savait mieux que quiconque qu'il ne fallait pas le déranger dans ses moments. Après avoir débarrassé la table, elle le prit dans ses bras et l'embrassa doucement avant de l'emmener se reposer. Ils montèrent à l'étage, laissant le feu se consumer seul dans la cheminé et allèrent se coucher. La nuit fut agitée pour le shinobi et lorsqu'il se réveilla le soleil était déjà levé, ainsi que Sakuya. Toute la nuit avait été comme un grand cauchemar et il se rappela tout ce qu'il avait fait. Il avait frôlé la mort contre un adversaire puissant et, le soir même alors qu'il s'était rétabli, on lui proposait de jouer avec sa vie pour défendre son village, suis-je vraiment fait pour le combat ? Se demandait-il sans cesse. Après une longue toilette, il descendit dans le salon avant de regarder l'heure, il était déjà onze heures et son choix lui faisait peur. Cherchant Sakuya des yeux, il ne vit personne et se demanda où elle avait put passer lorsqu'il vit dans la cuisine un message de sa part.

« Tu as eu le sommeil agité ta journée d'hier t'as drôlement remuée, je suis allez chercher des plantes dans la forêt vu que hier j'ai presque tout utilisé pour te remettre sur pied. Je serai de retour ce soir, prend soin de toi, je t'aime. »

Kabuto replia la lettre et la mit dans la poche arrière de sa tenue. Il prit quelque reste pour manger avant de se diriger vers les jardins d'oto. Le shinobi les connaissait bien vu qu'il avait lui-même aidé à leur élaboration. Comme il s'était un peu pressé en chemin il put arriver en avance ce qui lui permit d'observer les lieux et de constater que ce n'était pas un piège. En haut de la cascade, la silhouette de Sasuke se dessinait. Le shinobi du son escalada la chute d'eau mais lorsqu'il fut en haut il ne vit personne puis, soudain, une boulle de feu fondit sur lui. Réagissant au quart de tour, Kabuto créa une lame on'kyou qui dissipa les flammes avant de frapper son adversaire mais celui-ci l'évita. C'était Sasuke qui venait de l'attaquer et l'hypothèse du piège était maintenant plus que probable mais alors qu'il se préparait à une autre offensive du membre de Konoha celui-ci sourit et dit :

-Très bien, je n'en attendais pas moins de toi. Alors, quel est ton choix ?
-Très bien je...

Le soleil brillait de tout son éclat tandis qu'une guerre allait s'annoncer. On ne pouvait pas encore prévoir ce que répondit Kabuto mais on pouvait déjà savoir qu'il avait ses raisons...

Chapitre II

Quelques jours plus tard des changements eurent lieu avec l'arrivée de Sasuke à Oto. Etant l'un des premiers Hokage et ayant combattu plusieurs fois Kyûbi, cela faisait de lui un shinobi respectait de tout le village mais, dans son laboratoire Orochimaru voyait les choses d'un autre œil. Alors que, le serpent d'Oto pratiquait encore ses expériences macabres sur des cadavres de villageois, Kabuto l'assistait et regardait avec attention les nouvelles techniques de son sensei. Le laboratoire était une salle vaste et lugubre où l'odeur de mort était imprégnée sur les murs et le sol. Ces-derniers étaient en granite sombre et rugueux ce qui donnait un aspect encore plus agressif aux lieux. La pièce était éclairée de torche enflammées qui vacillaient lorsque le vent soufflait en provenance du couloir. Ce couloir était long, mais assez étroit afin d'empêcher une invasion massive dans le laboratoire. Cette allée faisant la jonction entre le monde extérieur et les bas fonds d'Oto était lui aussi du même granite que le reste du laboratoire mais, la lumière y était plus rare. Enfin, au bout du corridor, une grande porte protégé le laboratoire pour empêcher les vermines indésirables de rentrer.

Mais, alors qu'Orochimaru opérait un corps, celui-ci semblait différent et nerveux. Ses incisions étaient imprécises et il laissait souvent Kabuto finir le travail. Ce dernier soupçonnait fortement son sensei d'avoir peur de Sasuke car, il avait adopté ce comportement dès qu'il eut appris sa présence. Pourquoi, le fait qu'un membre de Konoha soit à Oto, le dérangeait-il autant vu les circonstances actuelles. Alors qu'ils étaient en plein milieu d'une opération, Orochimaru s'en alla laissant Kabuto ranger le corps et le matériel une fois de plus. Tous les jours à cinq heures le Kage d'Oto s'en allait prétextant avoir un travail laborieux à effectuer et qu'il ne devait pas être dérangé. Cette manie de disparaître inquiétait de plus en plus le jeune shinobi du son qui soupçonnait son maître de manigancer quelque chose contre Sasuke. Une idée folle lui était venue à la tête mais elle était si dangereuse que Kabuto attendit bien des semaines pour la réaliser mais, entre temps, il allait voir Sasuke sans que son sensei le sache car il se doutait que si un jour Orochimaru apprenait sa relation avec le chef de Konoha, il le tuerait sans le moindre ménagement.

Dans les jardins d'Oto, deux ombres s'affrontaient au-dessus de l'eau sans répit. Les kunai volaient, les lames sifflaient tandis que les deux adversaires se tenaient droit sur l'eau. Sasuke et Kabuto s'entrainaient au pied de la cascade tous les jours ou presque pour préparer le genin d'Oto à la guerre. Durant leur entrainement on put entendre les eternels lames de son ravager le décor à leur passage, mais on put voir aussi des clones capable d'exploser et de s'adapter à l'élément utiliser par l'adversaire ce qui était vraiment dangereux pour la personne qui avait à faire à ces clones kamikaze. Les entrainements était violent mais n'était rien comparé à la réalité de la guerre car, ici, ce n'était que des combats amicaux sans conséquences tandis qu'à la guerre, la vrai, on y joue sa vie. Après cet entrainement, alors que le soleil se couchait et que les shinobi étaient masqués par l'ombre de la cascade, tout deux discutèrent sur les plans et sur le village en lui même. L'attitude d'Orochimaru intrigua fortement Sasuke et celui-ci partageait les soupçons de Kabuto sur une éventuelle traitrise de sa part. Leur discussion fut finie lorsque le soleil avait entièrement disparu derrière les arbres qui entouraient Oto Gakure no Sato.

Dans le chalet en bois, Sakuya s'inquiétait des fréquentes disparitions de son amant. Il était plongé dans des plans dont elle ignorait tout et il y consacré tout son temps. Lorsque la nuit avait baissé son manteau sur le village, Kabuto frappa à la porte trois coups secs et attendit. Un cliquetis de clefs se fut entendre et la porte s'ouvrit laissant apercevoir la kunoichi à moitié cachée dans l'ombre. Un grand sourire aux lèvres, le jeune homme leva une bouteille de saké dans sa main droite et dans sa main gauche quelques fleurs. La porte s'ouvrit pleinement et on put voir sur le visage » de la kunoichi, s'y on faisait attention, qu'elle avait pleuré. Lorsque le regard de Kabuto se posa sur ses joues, celle-ci tourna la tête et fit mine d'aller mettre la table. Le genin alla chercher un vase pour entreposer les fleurs et les posa, avec la bouteille de saké, sur la table. Cette fois-ci ils mangèrent du sanglier avec quelques herbes qu'avait cueilli Sakuya dans la journée. Celle-ci était infirmière à l'hôpital et était aussi herboriste. Kabuto raconta sa journée en faisant attention à ne pas dévoiler le moindre ressentiment sur Orochimaru et ses actions. Les traits de l'infermière étaient marqués par la fatigue car, à l'hôpital, ils n'avaient jamais eut autant de blessés. Tous avaient été victimes de jutsu impardonnable et dangereux ce qui appuyer encore les soupçons de Kabuto sur son maître. Celui-ci regardait passionnément les yeux de chats de son amante et ne pouvait s'empêcher de penser à leurs pouvoirs. Sasuke les connaissaient bien car, étant Uchiwa il connaissait toutes les formes du sharingan et de ses voisins. Ce dojutsu s'appelait le Nekogan et était vraiment éclatant de beauté. Son iris était doré tandis que la pupille était d'un noir absolue, deux virgule de la même couleur se faisaient voir de par et d'autre de la fente que décrivait cette pupille. Je crois ne pas me tromper en affirmant que c'est en rencontrant Sakuya que les idées de Kabuto de posséder un Nekogan lui son arrivée, comme on pourra la constater plus tard.

Les jours étaient épuisant et Kabuto avait de plus en plus de mal à assumer sa double vie. Tromper la vigilance d'Orochimaru n'était pas facile mais était surtout très dangereux. L'hiver approchait à grand pas lorsque les évènements devinrent de plus en plus menaçants pour le genin. D'après Sasuke, Akatsuki serait en marche pour conquérir les villages les plus faibles et même que certains de leurs Kage seraient prêt à vendre leur villageois pour plus de pouvoirs. Ceci inquiétait vraiment Kabuto car, connaissant la nature d'Orochimaru, il se dit que celui-ci devait sûrement traité avec ce Kyûbi qu'il ne connaissait que de nom. Les pouvoirs du shinobi du son s'étaient vraiment améliorés grâce aux entraînements de son compère venant tout droit de Konoha. Partout dans le village la tension se faisait sentir car Orochimaru devenait de plus en plus répressif et éliminait tout contestataire de l'ordre. Les nuits étaient porteuse de massacres sanglant où les milices tuaient tous opposant de l'On'kyoukage. La crainte et le chao s'installait petit à petit dans ce village qui était autrefois si paisible.

Un soir, alors que Kabuto avait été retenue par le travail à finir de son senseï, il tomba dans une armoire sur une pile de parchemin scellé par un sceau de cire rouge. En eux même, les parchemins ne représentaient rien pour Kabuto mais les sceaux eux, été bien étrange et il ne les avait jamais vu avant. Pensant que cela pouvait être un indice important, le genin du son alla chercher une feuille de papier et un crayon gras puis posa la feuille sur le sceau et griffonna les contours et les reliefs grâce au crayon gras. Ainsi, il obtenu une réplique du sceau sans avoir à en emporter. Tout allez bien jusqu'à ce qu’au moment où Kabuto refermât la porte de l'armoire, la feuille dans sa poche, Orochimaru arriva. Ce-dernier regardait son élève d'un air suspicieux et affichait sur ses lèvres un sourire qui était presque sadique. Si Kabuto paniquait, il signerait surement son arrêt de mort, il fallait donc qu'il mise sur la ruse.

On'kyoukage-sama, bien le plaisir de vous revoir. Ne seriez-seriez vous pas où sont les feuilles de noisetier, je crois qu'il a eut la colique avant de mourir.

Utiliser les propriétés vasoconstrictrices de la feuille de noisetier... Remarquable, mais elles ne sont pas dans ce placard.

Oui j'ai remarqué Orochimaru-sama, est-ce qu'il nous en reste ?

Nan, mais ce n'est pas grave, je finirai l'opération, soit là demain matin, à dix heures, nous avons plein de choses à nous dire

Hai ! A demain.

Sur ces mots, Kabuto alla prendre le reste de ses affaires et partit par le couloir sombre et interminable. Lorsqu'il eut ouvert la porte, il entendit des sifflements à l'autre bout du couloir. Qu'est-ce que pouvez manigancer Orochimaru ? Ce soir là, il n'alla pas voir Sasuke car il faisait déjà nuit noir, et il décida donc de retourner dans son chalet. Lorsqu'il arriva, il ne vit aucune lumière dans la maison de bois et en conclue que Sakuya dormait déjà, elle aussi épuisée par son travail. Mais, lorsqu'il ouvrit la porte, il entendit encore des sifflements, les mêmes que dans le laboratoire d'Orochimaru. Se retournant brusquement, Kabuto pensait tomber sur son adversaire mais il ne vit rien. Après tout c'est peut-être une hallucination se disait-il. Une fois rentré, il ferma la porte à double tour et alla directement se coucher, trop fatiguer pour préparer à mangé, et encore plus pour manger. Il vit en effet Sakuya allongeait sur le lit, encore habillé un livre à la main. A côté d'elle, la lumière était encore allumée. Celle-ci avait du veiller pour attendre son amant mais s'était probablement endormis, trop épuiser pour continuer. Le genin d'Oto n'avait pas vu la lumière depuis l'extérieur car les rideaux avaient été tirés et la retenaient avant qu'elle puisse sortir. Kabuto éteignit la lampe et s'allongea avant de tomber dans le royaume des songes. Cette nuit fut encore très agitée, des sifflements incessant prirent place dans ce que le genin pensait être un rêve. Il voyait dans son cauchemar, Orochimaru se battant contre Sasuke. Il voyait la mort de son amante mais aussi sa mort. Au réveil, il était en sueur et ne se sentait pas du tout reposé, à ces côtés Sakuya dormait encore. Se levant doucement pour ne pas la déranger, Kabuto alla ouvrir les rideaux et s'aperçus alors que le soleil ne dépassait pas encore la cime des arbres. Il devait être vraiment tôt car, ils étaient déjà à la fin du printemps. La vision qu'il avait de la forêt était magnifique. Les arbres étaient grands et majestueux, leurs feuilles étaient d'un vert éclatant tandis que leurs fleurs roses faisaient penser à du miel blanc. La vie avait repris mais pourtant, cette vision d'harmonie ne calma pas les nerfs du shinobi car, il savait que dans cette forêt, toutes les expériences ratées d'Orochimaru étaient jetées sans vergogne ni remord. Aucunes funérailles pour ses cadavres mutilés, aucun deuil pour ses shinobis torturés. Une rancœur insupportable envahissait Kabuto, son maître était un monstre.

Fatigué, il descendit les escaliers un à un, lentement, et alla dans la cuisine prendre du thé. On pouvait entendre des craquements de bois au plafond, Sakuya venait de se réveiller et d'après ce que pouvait déduire Kabuto sur la résonnance de ses pas, elle se dirigeait vers la douche. Le genin décida donc de l'attendre avant de partir voir Orochimaru mais, dehors, les bruits d'une lutte faisaient rage. Sasuke, son katana à la main combattait fermement un serpent long de cinq mètres et assez gros pour avaler un sanglier. Au bout de plusieurs échanges de coups, Sasuke réussit à lui trancher la tête mais, une multitude de petits serpents en sortirent. Kabuto reconnu bien là l'art de son maître et décida d'intervenir. Ouvrant la porte avec fracas, il concentra du chakra dans ses mains et lança une étonnante lame de son sur les reptiles invertébrés. Tous furent tués sous le choc tandis que Sasuke rangeait son sabre, maculé de sang. Au premier étage, les volets s'ouvrirent et on put y voir le jeune kunoichi, toujours aussi belle mais inquiète. Celle-ci regarda d'abord Kabuto, Sasuke puis les cadavres de reptiles qui gisaient sur le sol. Elle n'eut pas de haut le cœur comme aurait eu une femme banale, son métier l'obligeait à supporter la vue du sang mais cette vision de massacre ne l'enchantée pas. Elle referma les fenêtres sans un mot et descendit les escaliers deux à deux avant d'ouvrir la porte calmement. Sasuke la regardait toujours d'un air étrange mais il ne fit pas de commentaire. Tous savaient qui avait envoyé ce serpent et tous savaient ce qu'il en retournait. Orochimaru surveillait Kabuto et avait sûrement découvert qu'il collaboré avec Sasuke. Maintenant, tout était une question de temps pour le genin mais, cette fois-ci tous deux parlèrent devant Sakuya.

Je suis mort...

Hum... On verra bien... Tu dois le revoir quand ?

Dans deux heures.

Il faudrait l'attirer en dehors de son labo...

Ou qu'il m'attaque à découvert, sans que vous sachiez que vous êtes là.

Très juste.

Comment ?

En attendant devant la porte mais sans rentrer. Il saura que t'es là mais tu lui diras qu'il faut qu'il vienne et que ce n'est qu'une question de minutes.

Peut-être bien...

C'est alors que Kabuto se retourna vers Sakuya et la fixa dans ses yeux de félins. Ils étaient si beau que le genin perdu le fil de ses pensées, homnibulé par eux. Au bout de quelques secondes de rêveries il reprit la raison et dit :

Je vais donc servir d'appât, de toute façon j'allai mourir...

Tu peux fuir !

Et laisser les shinobis d'Oto se faire massacrer, Sasuke à raison, si un jour je veux être Kage, je dois commencer à défendre mes convictions maintenant.

Un shinobi mort ne pourra jamais être Kage !

Et un lâche non plus !

Sakuya allait fondre en larme et décida de rentrer plutôt que de pleurer devant eux. Kabuto avec un léger pincement au cœur se retourna vers Sasuke et hocha la tête. Il était prêt à courir le risque. Mais, avant, il avait quelque chose à lui montrer. Il sortit de sa poche arrière le papier sur lequel était griffonné le sceau et Sasuke le reconnu tout de suite.

Le genin alla donc vers dix heures devant la porte du laboratoire de l'On’kyoukage et attendit que celui-ci dédaigne se manifester. Le temps passé tandis que le soleil brillait de tout son éclat. Alors qu'il était assis sur un petit muret de pierre depuis maintenant une demi-heure, la porte s'ouvrit et Orochimaru apparu, droit comme un i, les cheveux emmêlés et un regard plus meurtrier que jamais. Dans sa main, il tenait un kunai, dont du sang goûtait encore. Kabuto le regardait en souriant et lui dit d'une voix claire

Orochimaru-sama, ravi de voir que vous prenez le soleil, j'aurai une faveur à vous demander.

Je t'écoute Kabuto

Pourquoi avez-vous rejoins Akatsuki ?

Le Kage le regardait calmement et ne semblait pas être surpris, il lui répondit alors du même ton calme :

J'avais raison de ne pas douter de ton intelligence mais, comment sais-tu ça ?

C'est lui qui me l'a dit !

Kabuto pointa du doigt Sasuke qui avait déjà abattu son sabre sur le Kage...

» ses régle son toute nul
» A LIRE DE TOUTE URGENCE !!
» Grapheurs de toute urgence!
» Toute bonne chose a une fin ...
» Le topos représentatif de toute les règles