L'escorte du vieux [Rang C -> Arano / Haku -]

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Ordre de mission : Escorte du vieux forgeron de Suna , il a besoin de nouveau matériaux pour refaire les lames des armes de Suna , cependant il est assez agé et ne peut plus porter autant qu'auparavant et a donc demander un coup de main . Cela devrait durer deux trois jours mais il n'y aurait normallement aucun bandit à l'affut , Soyez tout de même vigilant

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Dans une chaleur insoutenable au beau milieu du centre ville de Suna, un androgyne était posté sur le haut d'une bâtisse aux mesures considérables. Cette fameuse bâtisse était en construction : il s'agissait d'une future école pour jeune ninja. Pourquoi l'androgyne en question se situait au dessus de ce bâtiment en construction ? La raison était tout bonnement la suivante : l'être aux traits féminins n'avait pas encore visité le village caché du sable. Depuis tout ce temps, il était resté dans sa cachette, savourant chaque moment du froid qui se promener dans toute la planque.

Les bras le long du corps, il se baissa, et prit une impulsion... Il venait de sauter du haut de la bâtisse afin d'arriver au sol et partir à la recherche d'une chose lui était encore inconnue. Le vent qui venait du dessous soulevait les cheveux de l'androgyne. Mais ? Qui était donc ce protagoniste au visage efféminé ? Il s'agissait de la seule personne correspondant à ces critères : Haku !

Une fois que le cryogène était au sol, un enfant courut en sa direction. Ce-dernier devait avoir que 5 ou 6 ans. Haku l'aperçut justement au dernier moment. Alors qu'il comptait partir, il fût stopper car surprit de la course du jeune garçon. Haku fit quelques peu content d'une visite aussi rapidement que prévu. Le jeune garçon s'exprima alors d'une voix très enfantine.

- Monsieur !!! Monsieur !!! Comment as-tu fais ça ?

Haku fit un grand sourire... Il baissa légèrement son haut de corps tout en mettant sa main sur les cheveux du garçon... Son air était des plus sensibles ! Haku répondit avec ce sourire.

- Et bien, cela demande des années d'entrainement petit !

Haku fit demi-tour, laissant l'enfant perdu dans ses pensées surement en train d'imaginer lui pouvant faire la même chose. Malgré les apparences, Haku espérait tout de même que l'enfant en question ne saute pas dans le vide afin de s'entrainer, car il pourrait peut-être se blesser voir même se tuer. Quoi qu'il en fût, cela n'était plus le problème d'Haku.

Alors qu'il partait en direction de sa cachette, il sentit une présence arriver en sa direction. Il fit sortir un senban d'on ne sait où, prêt à contre-attaquer en cas d'attaque. Bien que la présence n'avait pas l'air maléfique, Haku avait connu trop de situation semblable pour prendre un tel risque.

Restant sur ses gardes, il se retourna, et sa veste bleue fit de même. Cela provoqua un petit vent frais, et le sable qui se situait à ses pieds s'envola. La vitesse de Haku était très méfiante ! Cependant, il s'aperçut qu'il s'agissait non pas d'un ennemie, mais d'un ami. Celui-ci était vêtu bizarrement, munit d'un sac sur le dos.

- Qui... Qui êtes vous ?

L'allure du protagoniste était des plus délirantes ! Il se retourna d'une façon débile, puis il retira son sac. L'ouvrant, un parchemin tomba à terre et augmenta alors la curiosité de l'androgyne ! Celui-ci se hâta de prendre le parchemin, l'ouvrit, et fit une lecture silencieuse. C'est à ce moment qu'Haku comprit...

- Bien le bonjour heu... madame.. Monsieur ?! Je suis là dans l'intention de vous informer qu'une mission de rang C vous a été attribué avec un de nos genin nommé : Arano Yuhei...

***Arano... La personne qui est venu me voir dans ma cachette... Il n'a pas l'air crédible, mais je vais devoir m'y résoudre.***

- ... Votre mission consiste à... Il fut couper par Haku qui semblait être légèrement énervé par le comportement espiègle de celui-ci.

- C'est bon ! Donnez-moi le parchemin et j'irais voir ce ninja ! Merci, au revoir !

Voilà une des rares fois où Haku s'énervait ! Les comportements aussi débiles que celui-ci rendez l'androgyne dans tous ses états. Cependant, deux questions subsistaient : où habitait Arano, et est-ce que celui-ci était au courant ? S'il l'était, celui-ci viendrait indubitablement en direction de la cachette d'Haku... Il ne restait donc plus qu'à patienter calmement.

Alors que je commençais à me lasser de mes journées passées à me promener dans Suna, je reçus une convocation. On m'ordonnait de me rendre au palais du Kazekage pour y prendre mes ordres pour ma prochaine mission. C'était inhabituel: d'ordinaire, un messager m'apportait directement un pli scellé contenant les consignes de la mission. De toute évidence, on jugeais que je connaissais désormais suffisamment la ville pour me déplacer moi-même... Les messages du palais n'avaient certainement pas que ça à faire. Je me rendis donc au palais, où un officier de garde me remit mes ordres:

Escorte le vieux forgeron de Suna. Il a besoin de nouveaux matériaux pour refaire les lames des armes de Suna, cependant il est assez agé et ne peut plus porter autant qu'auparavant et a donc demander un coup de main. Cela devrait durer deux ou trois jours mais il n'y aura normalement aucun bandit à l'affut , Soyez tout de même vigilant. Sur cette mission, tu feras équipe avec le genin Haku.

Haku... J'allais donc faire équipe avec l'étrange ninja que j'avais rencontré quelques jours plus tôt. C'était ma seconde mission en duo, mais elle était néanmoins différente de la précédente: cette fois ci, j'étais le plus âgé et le plus expérimenté... J'allais donc devoir assurer une responsabilité supplémentaire, et ce n'était pas pour me rassurer. Je devrais prendre sur moi et ne pas montrer mes doutes. Une source d'angoisse supplémentaire...

Bien sûr, cela faisait des jours que je m'apprêtais à recevoir une mission, et je m'étais donc préparé. Je savais que j'avais gagné en expérience lors de mes précédents combats: j'avais amélioré mes réflexes, et je savais désormais que le temps de réaction était l'élément clé qui mène à la victoire où à la défaite lors d'un duel. J'avais aussi appris que maîtriser la peur qui serrait mon estomac lors d'un combat à mort était absolument nécessaire pour gagner, et je parvenais à présent à mettre mes émotions entre parenthèses jusqu'à ce que l'adversaire soit hors d'état de nuire. Conscient de mon niveau de ninja qui n'avait fait que progresser, je ne pouvais que gagner en assurance.

L'ordre de mission précisait également que c'est moi qui devrait aller chercher mon partenaire. Après être repassé chez moi pour prévenir ma jeune sœur de mon départ pour plusieurs jours, je claquais donc la porte et prenais le chemin de la banlieue à l'extrême nord de Suna, où résidait Haku. En chemin, j'interrogeais quelques passants pour me renseigner sur le lieu de résidence du forgeron du village. Ayant recueilli l'information, je reprenais ma route, et arrivais bientôt dans le canyon qui caractérisait l'habitat du genin au sexe difficilement identifiable. Dans un premier temps, j'eus quelques difficulté à retrouver sa cachette: les dunes de sable donnaient au relief un caractère changeant, et prendre un point de repère dans ce secteur était difficile. Cela faisait d'ailleurs certainement partie des raisons qui avaient poussé Haku à choisir ce lieu pour s'installer: c'était un moyen de défense, tout comme les pièges dont l'entrée de son antre était garnie. Ce comportement méfiant et asocial était très étrange pour un jeune homme de cet âge...

Mais toutefois pas aussi étrange que le froid qui m'assaillit à l'approche de la cachette d'Haku. Comment parvenait il à changer autant le température de son habitat? La question était sans réponse. Haku était vraiment la personne la plus étrange que je connaisse... Grelottant, je frappais à la porte, puis attendit l'arrivée de mon collègue genin. J'allais le voir pour la seconde fois, et pour la seconde fois il allait voir en moi un pauvre type tremblant de froid en attendant stupidement devant sa porte...

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Haku se trouvait sur une petite dune qui se situait juste au dessus de sa cachette. Il était muni de son masque de chasseur de déserteurs, et patientait quant à la visite du genin de Suna qui fera office de partenaire pour Haku. Il était posté sur une dune face au soleil qui réfléchissait sur son masque blanc ! Les deux griffes rouges du côté droit du masque étaient fluo sous l'effet du soleil.

Alors qu'il profitait pleinement de sa détente, il entendit à l'entrée de sa cachette des dents qui claquaient. A l'intérieur de son masque il souria car il était vrai que sa planque était très fraîche par rapport à la température de Suna. Il se leva donc et parti en direction du protagoniste aux tremblements bizarre. Ce fût dans un souffle glacial que disparut Haku de sa position afin d'apparaître derrière le shinobi qui se dressait devant l'entrée de la cachette de l'androgyne.

Ce fameux protagoniste était Arano Yuhei : un genin de Suna. La mission de rang C sera don exécuté par deux genins qui venait de se rencontrer il y a peu de temps au même endroit. Un second sourire apparut sur le visage d'Haku couvert par son fameux masque. Il s'exprima de sa voix douce.

- Arano Yuhei, genin de Suna ! Je suis fier que nous nous rencontrions à nouveau ! Comme tu peux le constater, je suis Haku, munit de mon masque.

Se rappelant de son passé, ayant oublié la majeur parti. Il retira légèrement son masque laissant apparaître un coin de son visage. Le mettant dans sa veste de Kimono, il reprit par ses courtes paroles.

- Le forgeron sera donc notre chef ! En cas d'attaque, je me permets de prendre le contrôle de la situation, dans la mesure où anciennement, je faisais parti des chasseurs de déserteurs ! Je m'y connais donc. Puis il reprit en baissant le timbre de sa voix. Ce que je viens de te dire doit rester entre nous ! Personne ne doit pas être au courant !

Haku prévoyait déjà les choses en cas de coup dur. Il est vrai qu'il faisait parti de l'élite dans la division des chasseurs de déserteurs, et il mettait toute cette expérience à profit afin de mener à bien cette mission.
Cela le dérangeait particulièrement car une mission de rang C était fort simple par rapport à ses missions d'il y a quelques années. Cela le troublait grandement, mais il gardait son calme. Une chose aussi était à préciser : Haku avait littéralement changer de comportement depuis qu'il avait trouvé les sous-sols de sa cachette...

- Le forgeron habite pas loin d'ici ! Lors de mon arrivée je l'ai croisé et il parlait de se faire escorter ! Il habite précisément la 13éme maison proche de la porte Est de Suna.

Il releva la tête l'ayant baissé pour ce gratter la tête et attendit une réponse de la part de son partenaire.

Hé bien, et dire que jusque là je considérais Haku comme un personnage étrange... Je n'avais encore rien vu! Alors qu'il était auparavant froid comme la glace qui recouvrait le sol et les murs de sa cachette, il était désormais d'un caractère enjoué et souriant. Je commençais à soupçonner mon interlocuteur d'être victime d'un dédoublement de personnalité... Seul son timbre de voie toujours aussi doux et peu expressif témoignait de l'identité du genin qui me faisait face.

Cette conversation me rassurait pour deux raisons: tout d'abord mon compagnon pour cette mission me paraissait à présent beaucoup moins inquiétant et plus fiable. Et secondement, j'appris que malgré son statut de jeune genin de Suna, il avait déjà une expérience, certainement plus riche que la mienne, en tant que chasseur de déserteur. Sa volonté de discrétion quant à ce dernier point suggérait qu'il souhaitait qu'on le sous estime en le prenant pour un genin normal.

Après ses explications durant lesquelles il ne m'avait pas laissé le temps d'ouvrir la bouche, je lui rendait son salut, hésitant tout de même face à cette personne au caractère instable:

- Bonjour à toi, Haku... Je suis moi aussi très heureux de te revoir, et de coopérer avec toi pour cette mission. J'espère que nous ferons du bon travail!

La réponse parfaitement inutile et ridicule que je venais de baragouiner me plongea dans l'embarras. Je passais pour un imbécile... Mais enfin, dans un froid inhabituel pour moi, déstabilisé par ce jeune homme au caractère incompréhensible, on ne pouvait pas en attendre beaucoup plus de moi!

Ces salutations terminées, nous prenions la route de la forge qui servait de logement à celui que nous allions devoir protéger et aider dans les prochains jours. Haku me guidais, et nous descendions vers le Sud-Est de notre position. Nous rejoignions bientôt la ville plus civilisée, milieu dans lequel j'étais bien plus à mon aise que dans la cachette glacée d'Haku. Mon compagnon, en revanche, semblait moins apprécier les rues bondées en ce jour ensoleillé. A voir son mode de vie, il semblait naturel qu'il n'apprécie pas la vie citadine. Néanmoins, il semblait tout aussi vigilant qu'à son habitude, ne se laissant pas déstabiliser par le milieu. Ce qui me donnait à réfléchir quant à ma propre conduite dans le froid quelques minutes plus tôt...

Après un long moment de marche, Haku s'arrêta devant un petit bâtiment en briques rouge sombre équipé d'une grosse cheminée qui fumait à plein régime. A entendre les bruits métalliques assourdissants qui provenait de la petite bâtisse, il s'agissait de la forge que nous cherchions. Nous tapions à la porte à plusieurs reprises, avant que les bruits métalliques ne s'interrompent, remplacés par un bruit de pas. La porte s'ouvrit, laissant place à un grand et large gaillard arborant une moustache et une barbe impressionnantes. Le mélange de sueur et de suie qui couvrait sa peau, ainsi que ses larges mains calleuses en faisaient sans aucun doute possible le propriétaire de la forge. Difficile de deviner le caractère du personnage, la majeure partie de son visage étant cachée par cette opulente barbe... Impressionné par l'homme pour le moins charismatique, je préférais attendre et laisser Haku parler le premier, puisque lui connaissait déjà le forgeron.

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Une fois arrivé à destination, le forgeron s’était dressé devant les deux genins de Sunagakure No Sato. Le forgeron, certes massif, montrait une masse imposante, ainsi que sa barbe montrant une hygiène peu conforme. Haku était assez « dégouté » par cela, car il était du genre a aimait la beauté. Il avait gardé son masque sur son visage pour ne pas paraître trop « connu » par le forgeron. En effet, l’anonymat était important aux bons yeux d’Haku. Montrait son visage en mission montrait une certaine célébrité et il détestait cela !

Il observait donc de derrière son masque la corpulence écœurante du protagoniste forgeron ! Avec un certain air de dégout il se demandait comment l’aborder et engagé une conversation expliquant les modalités de mission. Sans retirer son masque il finit par prendre la parole.

« Bonjour ! Nous sommes deux shinobis envoyé ici dans le but de vous escorter dans votre quête aux matériaux ! Selon les probabilités de notre donneur de mission, les ennemies ne risquent pas d’attaquer, mais il faut tout de même rester vigilant ! Je vous prierais donc de vous dépêcher pour ainsi éviter toute offensive »

Le forgeron semblait être surprit du tempérament de l’androgyne. Il le prenait à la légère et cela tapait quelque peu sur les nerfs d’Haku qui était des plus sérieux. Lorsqu’une mission est prise à la légère, cela implique de lourdes conséquences se disait-il intérieurement. Cependant, ce que pensait l’androgyne n’était pas réellement prit en compte. La vie de shinobi se résumait à : obéir aux ordres des clients, et le protéger en cas d’attaque, et ne jamais discuter les ordres du client. Comme disait le donneur de mission : le client est roi. Une politique qui ne plaisait pas vraiment à Haku étant donné que celui-ci aimait donner son mot.

Le forgeron respira donc un grand coup et prit une pipe dans sa petite sacoche accroché à la hanche de sa salopette. Il y mit du tabac pur dedans, laissant un silence macabre ! Tirant une bouffée de sa pipe, il souffla toute la fumée sur les deux shinobi intentionnellement. Peut-être cela mettait en valeur sa force mentale ! Haku se montrait totalement indifférent à ses provocations ! Celui-ci prit la parole d’une voix rauque et grave qui énervait aussi Haku.

« Ooooh ! Vous êtes des genins de Sunagakure No Sato ! Ne croyez-vous pas que je serais capable de vous mettre hors d’état de nuire ? Je vous conseil de ne pas me chauffer sinon j’irais me plaindre au bureau du Kazekage est-ce que c’est clair ? »

Haku, derrière son masque, lança un petit « pff » et le forgeron fronça les sourcils mettant en valeur son mécontentement ! Soudainement, le forgeron pût ressentir une certaine lourdeur dans l’atmosphère. Sa respiration se coupa, et son corps devint des plus lourds. Arano et Haku étaient pourtant tranquille, sans même se soucier du problème du forgeron : du moins, en ce qui concerne Haku. Alors qu’une goutte de sueur assez grosse fit apparition sur la tempe du forgeron, il dénoua son nœud de sa chemise pour mieux respirer. Il s’appuya sur le côté de sa porte, et tentait tant bien que mal à respirer… Que se passait-il ?

C’est alors que tout revint comme avant. Le client secoua sa tête, et observa là où il se trouvait. Il n’avait guère changé d’endroit, mais toute sa fatigue était bien là. Il se montrait las, dressé devant les deux shinobi inconscient de ce qui lui était arrivé… Inconscient ? Pas tant que ça ! En effet, c’était Haku qui lui avait lancé un genjutsu spécifique à ses effets. C’est derrière son masque que le sourire apparut, et profita de ce moment pour prendre la parole.

« Que se passe t-il monsieur le forgeron ? Vous êtes fatigué tout d’un coup ? Humpf déplorable ! Arano, partons de suite avec ce vaut rien… »

L’énervement d’Haku était dû à une chose encore inconnue à ses yeux. Cependant, il avait une tension certaine et c’est à cause de cela qu’il ne put se contenir. C’est sur ces mots désagréable qu’Haku et son partenaire parti en mission, accompagné du forgeron arrogant.

Nous venions de quitter le village. Haku et moi marchions dans le sable, suivant le forgeron qui nous guidait vers la mine où il avait l'habitude de se fournir en matières premières pour son travail. Tout en parcourant l'immense espace brûlant du désert, je réfléchissais aux évènements qui venaient de se dérouler: j'avais été surpris par l'audace d'Haku face au grand barbu. Non pas par sa réaction face à l'arrogance déplacée du forgeron, je me savais moi même capable de battre un homme de sa carrure. Non, ce qui m'avait choqué c'est le ton qu'avait employé mon partenaire vis à vis de celui qui était censé être notre client. L'usage voulait que les shinobis montrent un grand respect face à ceux qui les employaient: les méthodes d'Haku ne plairaient certainement pas à nos supérieurs. Quoique, il était finalement peu probable que ces derniers soient jamais mis au courant de son comportement.

Après près d'une heure de marche harassante sous une chaleur de plomb, nous arrivions devant une petite colline percée d'un tunnel dont l'entrée était fermée par de solides portes de bois. La mine de fer de Suna no Kuni. Comparé à l'air surchauffé de la surface du désert, l'atmosphère dans la mine était plutôt fraîche, et de nombreux ouvriers y travaillaient pour fuir la brûlure des rayons du soleil. Les salaires étaient plutôt élevés, la mine étant à l'écart de la ville, et y travailler était souvent vu comme un privilège par rapport aux petits boulots difficiles que l'on pouvait trouver dans le centre de Suna.

Alors que nous approchions des portes, l'une d'entre elles s'écarta, et un petit homme en sortit. Il fit un signe de la main au forgeron, auquel celui-ci répondit. De toute évidence, notre visite était attendue: le forgeron venait probablement ici à horaire fixe toutes les semaines. Tandis que nous suivions le petit homme à l'intérieur de la mine, le changement de température se fit sentir. Pour ma part, j'étais plus à l'aise à l'extérieur: notre marche m'avait habitué à la chaleur, et l'air de la mine vicié par les vapeurs d'oxyde de fer n'était vraiment pas à mon goût. Nous fûmes guidé jusque dans un grand hall, quelques mètres sous terre: de toute évidence cette pièce servait d'entrepôt, et de nombreux lingots de fer y trônaient. Tandis que le forgeron discutait de la pluie et du beau temps avec le petit homme, mon compagnon et moi entreprîmes de remplir les sacs que nous avions prévu à cet effet du plus grand nombre de lingots possibles. Bien sûr, un chariot aurait été plus pratique, mais des roues étaient très peu efficaces dans les dunes de sable: nous allions donc devoir porter notre chargement à la main.

Nos sacs chargés, nous attendions le forgeron qui finissait de remplir le sien, cherchant à le charger plus que les nôtres, probablement dans le but de prouver sa virilité. En attendant, je discutais à mon tour avec le petit homme qui nous avait amené ici. J'appris rapidement qu'il se nommait Rihel, ce qui me rappela que nous n'avions même pas demandé son nom au forgeron, pas plus que nous ne nous étions présentés... De toute façon, au vu de nos relations avec le client, cela ne lui faisait probablement ni chaud ni froid. Rihel, en revanche, était un personnage gai et enthousiaste, malgré son teint pâle qui témoignait d'une vie passé à travailler sous terre. A voir son sourire, je pensais que finalement les rumeurs évoquant le luxe du travail à la mine étaient peut être fondées. Seul son dos courbé par les tunnels bas de plafonds témoignait de la difficulté de son travail ici.

Finalement, notre employeur termina son chargement puis nous fit signe de le suivre en se dirigeant vers la sortie. Je hochais la tête en signe d'adieu en direction de Rihel, puis nous prîmes le chemin du retour. A l'instant où nous passions les portes de la mine en sens inverse, je regrettais déjà le grand hall que nous venions de quitter: le poids des lingots de fer me faisait déjà suffisamment transpirer pour que la chaleur du désert ne s'y ajoute pas en plus. Alors que je peinais pour porter mon sac, j'aperçus quelques mètres devant moi le forgeron de Suna qui marchait gaiement. A cet instant, l'arrogance qu'il avait manifesté quelques heures auparavant paraissait justifiée: mes talents de ninja ne m'aidaient pas à porter mon sac, contrairement à la musculature du grand barbu. Regardant au loin, j'apercevais les murailles de Suna, qui semblaient tout à coup très lointaines. Le trajet de retour allait être long, très long...

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Haku et Arano venaient de partir de la mine. Haku transpirait assez derrière son masque. Le forgeron, lui, marchait devant les deux genins portant les sacs qui chargeait son matériels ! L’androgyne se demandait comment le forgeron pouvait porter tout cela sans même transpirer ne serait-ce qu’un peu. Cependant il ne fallait pas céder maintenant ! La mission était quasiment finie ! En tout cas c’est ce que pensait Haku jusqu’à ce moment. En effet, alors qu’une pensée telle venait d’apparaître dans la tête de l’androgyne, il vit des ombres au loin s’avancer vers eux. Qui cela pouvait-il bien être ?

Cinq minutes s’étaient écoulé, pas plus ! Les ombres étaient désormais devant le forgeron, Arano et Haku ! Mais que voulaient ces renégats ? Voler le matériel ? Cela était une probabilité à ne pas négliger ! Le prix des pierres qui se trouvait dans les sacs étaient très coûteuses, et cela alléchait les bandits en tout genre. Haku mit le sac par terre, et allait prendre la parole.

« Je doute que vous soyez là afin de discuter avec ce forgeron ! Je considère donc votre venue comme la volonté d’un vol ! Qu’il en soit ainsi, je vais tous vous tuer !... Hum… Par qui commencer ? Toi là ! Le jeune blondinet à l’allure frêle ! Je vais d’abord m’occuper de toi ! »

Le petit « mec » tout frêle s’avança en faisant craquer quelques uns de ses membres ! Il avait l’air fier de se battre et de montrait… son talent ? Haku doutait que celui-ci en avait. Par ailleurs, il était sur de ne pas bouger de sa position et donc garder un œil sur le sac afin qu’il ne soit pas voler pendant la bataille. Sans plus attendre, le renégat sortit un couteau, et Haku ne put contenir son silence.

« Crois-tu qu’avec cette lame tu puisses m’atteindre ? Je la casse facilement ne serait-ce qu’avec qu’un doigt, minable ! »

Haku fût surprit de voir aucune réponse de la part du brigand ! Celui-ci s’élança sur Haku dans le but de lui assainir un violent coup de couteau, mais à peine fût-il dans le périmètre, que Haku se baissa, toucha sa lame avec son index et son pouce, et laissa le bandit retomber au sol. Ce dernier retenta un assaut probablement décisif, car Haku en fit de même, sauf qu’il arracha la lame. Que s’était-il passé ? Cela était simple ! Haku avait préalablement touché la lame afin que celle-ci soit suffisamment gelée pour enfin l’arracher. Sa lame dans la main, il souria et dit.

« Humpf ! Que d’effort en vain ! Cette lame ne me sert à rien, je vais te la rendre. »

Maîtrisant parfaitement les senbans, il lui renvoya, mais visa assez bien pour le toucher au cœur. Il tomba à genou, et toucha la partie trouée par la lame tout en regardant ses deux doigts pleins de sang ! Il n’en croyait pas ses yeux, cela se voyait ! Souriant, Haku se retourna pour faire face à Arano, il se baissa, et prit le sac sur ses épaules.

« Arano, je te laisse les deux autres ! Il faut bien que tu t’amuses aussi ! » dit-il tout en rejoignant le forgeron qui avait l’air de trouver toute cette histoire incroyable.

Les brigands venaient de se jeter sur nous. Avant même que j'ai le temps de dégainer mon arme, Haku avait tué le premier d'entre eux avec une virtuosité à couper le souffle. Il s'adressa à moi:

- Arano, je te laisse les deux autres ! Il faut bien que tu t’amuses aussi !

Traduction: il continuait à escorter le forgeron vers la sécurité des murs de la ville, tandis que je restais en arrière pour retenir les deux brigands restants. Ayant eu la démonstration de la force d'Haku, les deux hommes le laissaient partir avec le forgeron, et attendaient qu'ils s'éloignent tout en me jaugeant du regard. Ils semblaient tout à coup moins audacieux, astreints à la prudence par la mort rapide de leur compagnon. Cela m'arrangeait, me donnant le temps de les jauger moi aussi, puisque je n'avais pas le talent de mon collègue.

Entre temps, j'avais naturellement dégainé mon sabre et me tenait en garde face à mes adversaires. Celui de gauche était assez grand mais peu large d'épaules. Il n'avait pas véritablement l'air costaud, mais sa façon de tenir un vieux sabre rouillé dans ma direction indiquait clairement qu'il savait s'en servir. N'étant pas moi même un fin bretteur, je devais me méfier de lui, et éviter de me laisser entraîner dans un duel qui ne serait pas à mon avantage. Le second homme, un peu plus petit mais aussi plus musclé en apparence, ne tenait qu'un gros gourdin, et sa démarche pataude m'apprenait qu'il n'était probablement pas très rapide. Cependant la large cicatrice qui barrait son front signalait une expérience du combat que je ne devais pas négliger.

Examiner les deux brigands me permettait d'oublier la peur qui serrait toujours mon ventre, malgré mon expérience constituée de quelques combats. Se concentrer sur le combat à venir me permettait d'évacuer le stress. Mes opposants, malgré les regards méfiants teintés de crainte qu'ils me jetaient, ne semblaient pas avoir ce problème : ils avaient pour eux l'aspect rassurant de la supériorité numérique. De plus, j'étais immobilisé, contraint de rester près de mon sac chargé de matériaux précieux, tandis qu'eux étaient libres de leurs mouvements. L'homme au sabre me paraissait le plus dangereux, je décidais donc d'éliminer son comparse en premier.

Trop occupé à examiner le grand homme, je ne captais pas le signe de tête que lui fit son compagnon d'armes. Ils se mirent alors brusquement à courir vers moi. Nous étions séparés d'une quinzaine de mètres, et dès leur premier pas je notais que malgré ses plus grands jambes, l'homme au sabre éprouvait plus de difficultés que l'autre à se déplacer dans le sable. Conformément à mes espoirs, j'affronterais donc le petit en premier. Je devais frapper fort et vite, et prendre l'avantage avant qu'ils n'aient le temps de faire jouer leur supériorité numérique. Alors que quelques mètres seulement nous séparais désormais, je plantais mon sabre dans le sable, formais des signes, puis hurlais:

- Fuuton! Kuro Tatsumaki!

Cette technique consistait à former une tornade noire autour de l'ennemi, visant principalement à l'immobiliser. C'était une technique de Fuuton basique enseignée à tous les genins de Suna, mais je ne l'avais jamais utilisé en combat réel et ne la maîtrisais pas vraiment. La colonne d'air sombre s'éleva autour du plus grand des deux hommes qui s'arrêta, surpris. J'avais cherché à emprisonner les deux hommes, mais ne connaissant pas la portée exacte de la technique, j'avais raté le plus petit. Au moins cette attaque me permettrait elle d'affronter individuellement l'homme au gourdin. Le laps de temps durant lequel la tornade resterait efficace m'était inconnu, mais je savais qu'il était très court. Je saisissais mon sabre et me jetais donc sans perdre de temps sur mon ennemi, encore surpris par le souffle d'air qui entourait son acolyte. Il me vit à la dernière seconde, et leva son gourdin pour parer mon coup de sabre. Mon arme s'enfonça dans l'épais morceau de bois, puis y resta coincé. Tandis que je tirais stupidement dessus pour le dégager, l'autre avait déjà lâché son arme et m'envoyait son poing dans l'estomac, me pliant en deux sous l'effet de la douleur. Alors que notre duel tournait au pugilat pur et simple, la tornade noire s'interrompit brusquement. L'homme à la cicatrice tourna bêtement la tête vers son complice libéré de ma technique, et dans un réflexe de ninja stupide mais efficace, j'envoyais un grand coup de tête dans la sienne. Il tomba au sol, assommé, tandis que je me jetais sur mon sabre pour le récupérer avant que le second homme ne soit sur moi. Encore étourdi par le coup de tête, je me levais et fis face à mon adversaire. Je me trouvais précisément dans la situation que j'avais cherché à éviter : un duel au sabre.

Pas dérangé pour un sou par l'état de son partenaire, le grand type se précipita sur moi, m'assénant un grand coup de taille. Je sautais en arrière et évitais le coup, puis frappais à mon tour. Assez rapidement, l'échange de coups tourna à l'avantage de mon adversaire. Comme je l'avais anticipé, il étais meilleur que moi au maniement du sabre, et j'étais peu à peu obligé de reculer. Il avançait souplement d'un pas à chaque fois qu'il envoyait un coup dans ma direction, me laissant à peine le temps de lever mon arme pour parer.

Ce fut finalement le terrain qui me donna l'avantage : le pied de mon ennemi dérapa dans le sable de la dune ou nous nous trouvions, le faisant chuter sur moi. Nous étions alors allongés dans le sable, lui sur moi. Sa tête avait par chance atterri juste son mon coude, que je lui envoyais violemment dans la nuque. Décidément, la chance était avec moi ce jour là! Laissant l'homme sonné au sol, je saisissais mon sac puis partait en courant rattraper mon collègue et le forgeron, avant que le premier des deux hommes que j'avais assommé ne se relève.

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Alors que Haku marchait tranquillement avec le forgeron, tout en entendant clairement le bruit du combat d’Arano et des hommes, il ne prit même pas la peine de se retourner, étant certain des capacités de son partenaire. Cependant, bien que la mission doive durer plusieurs jours, il n’en fût rien ! Le temps du trajet pour aller à la mine fût plus court que prévu, et le forgeron porté lui aussi beaucoup plus que ce qu’on avait pu imaginer. Ainsi donc, le temps de la mission avait durée seulement un jour et quelques au lieu de deux voire trois jours !

Haku sentit Arano revenir de sa bataille, mais sentit aussi que son adversaire se relevait. Cette fois-ci bien que peu intéressé, il se retourna : curieux ! Il vit alors le fameux protagoniste un kunai à la main prêt à le jeter sur son ennemie ! Par reflexe, il envoya deux senbans. L’un intercepta le kunai qu’avait finalement lancé l’ennemie, et d’autre part, le senban offensif ce planta dans l’œil qui faisait office d’adversaire à Arano. Pourquoi Haku avait-il agit ainsi ? Par pur reflexe en effet !

« Arano, tu es un ninja digne de ce nom je te l’accorde ! Cependant, pourrais-tu achever tes adversaires ? Surtout s’ils agonisent ainsi humpf ! »

Il se retourna et continua son chemin accompagné de son ami forgeron qui n’avait daigné dévoiler son identité, ou du moins : se présenter. Haku devenait de plus en plus curieux quant à l’identité de celui qu’il escortait depuis tous ce temps ! C’est alors qu’il le questionna.

« Dites, on vous escorte depuis désormais pas mal de temps ! On ne vous connait pourtant pas ! Dites moi comment vous vous appelez ! »

« Et où sera le suspens ? Mon identité ? Nul d’important ! Votre mission n’est pas de savoir comment je m’appelle ! Votre mission était tout simplement de m’escorter chercher du matériel ! »

Haku le regarda et émit un petit « humpf » particulièrement provoquant ! Hélas, le forgeron ne prit pas la peine de répondre à ces provocations et continua son chemin en direction.

Quoi qu’il en fût, la mission venait de prendre fin, laissant derrière les deux partenaires de choc quelques cadavres.

[HRP : peu inspiré pour ce post désolé ^^ !]

Alors que nous marchions, exténues, vers les portes de la ville maintenant toutes proches, je réalisais que notre mission se terminait déjà. Haku avait achevé l'un des brigands de façon toute aussi cruelle qu'il avait tué le premier, et ne semblait pas s'en offusquer.

Nous finissions de ramener notre chargement jusqu'à la forge, puis vint le moment de nous séparer. Le forgeron nous remercia brièvement et avec bien peu de conviction, puis retourna s'atteler à son travail. Au cours de cette mission, j'avais surtout appris que la chance état l'alliée du ninja... Mon combat avec les deux brigands avait été assez déplorable, et désormais je prendrais l'habitude de m'entraîner plus attentivement à l'utilisation de mes techniques: mon erreur dans le maniement du Fuuton avait failli me tuer. Décidément, ne me confierait on jamais une mission où je ne risquerais pas ma vie?

Après avoir salué Haku, je rentrais chez moi, étrangement fatigué. J'avais déjà fait des missions plus longues que celle-ci, pourtant j'avais rarement été aussi exténué. Certainement la marche à travers le désert, portant une lourde charge, m'avait elle fatigué plus que je ne le pensais. Je n'enviais vraiment pas le travail du forgeron qui effectuait cette tâche toutes les semaines...

Le soleil n'était pas encore couché lorsque j'arrivais au foyer, et saluais notre logeuse qui pour une fois ne me cria pas dessus. J'étais pour le moment seul dans le petit appartement, et j'en profitais pour m'allonger et me reposer de cette dure mission...

[Mission terminée]

Mission en groupes

Gain: 10'000
Commentaires: Mission accomplit, pas grand chose d'autre à dire.

Bonus
Note Synthaxe Yuhei: 10/10
Gain Yuhei: 32'000
Note Synthaxe Haku: 10/10
Gain Haku: 32'000
C'est trés bien pour vous deux au niveau de la synthaxe. J'ai malgré tout une préfèrence pour le style à Yuhei mais ce n'est pas pour autant que je te pénaliserais Haku ça reste trés bon malgré tout.

Note Orthographe Yuhei: 10/10
Gain : 16'000
Note Orthographe Haku: 6/10
Gain : 1'000
Yuhei j'ai rien remarqué de flagrant donc je suppose qu'une fois encore tu t'es beaucoup appliqué. Haku y a pas mal de faute genre "vaurien" qui devient "vaut rien" tu confonds aussi "é" et "ai" pour tes terminaisons. Bref rien de bien méchant mais comme le barême sanctionne beaucoup tu te retrouves avec beaucoup moins de stats que lui.

Interêt de l'histoire: 6/10
Gain: 2'000
Si le début de l'histoire est plutôt plaisant la fin l'est beaucoup moins. Le coup des bandits qui se pointent et que vous taulez je crois que je n'ai vu que dans One Piece des histoires aussi banales. Vos ennemis n'ont que seul motivation de vous faire faire un combat et en plus Haku se permet de tuer alors que vous êtes de simple genin et eux des paysans avec des fourches se prenant pour des bandits.

Mise en page Yuhei: 9/10
Gain Yuhei: 900
Mise en page Haku: 8/10
Gain Haku: 800
Yuhei tu perds un point car même si c'est trés agréable à lire je regrette que tu ne fasses pas plus de dialogue. Haku je te sanctionne car tout les PNJ ont la même couleur pour parler et c'est assez chiant, mais ça reste agréable à lire.
Vos choix de couleurs sont bons.

GAIN TOTAL YUHEI: 60'900
GAIN TOTAL HAKU: 45'800

L'escorte du vieux [Rang C -> Arano / Haku *-*]

L'escorte du vieux [Rang C -> Arano / Haku -]