Casa del Tercero

Sujet: Casa del Tercero Dim 16 Mar 2008 - 6:37

La visite du coin fini, il se rendit à l'endroit nommé pour voir sa demeure. En effet ce n'était pas magnifique. L'extérieur était fait de pierres délabrées, qui menaçaient de tomber au prochain coup de vent. Il se hasarda à rentrer... la porte grinça, mauvais signe, cependant il en fit abstraction. L'intérieur était rangé mais petit. Seulement un espace de trois pièces : chambre, cuisine, sale d'eau. Le nécessaire pour vivre vous me direz, mais bon il ne pourrait inviter personne dansce lieu. La pièce était claire, d'une lueur verte, les murs étaient tapissés d'un vert foncé, le carrelage était blanc, assez moche mais bon faudra s'y faire. La cuisine était restreinte, une petite table se trouvait en son centre, haute comme trois pommes, il pris un pied derrière la cuisine pour la monter. La cuisine vue, il se dirigea dans la salle d'eau. Un bain s'y trouvait, propre, grand ce qui le surpris, vu lataille de la maison. Un lavabo blanc s'y trouvait quand à lui il était plutôt petit. Le tour de la salle faite, il se dirigea dans la pièce principale : la chambre. Et oui dormir est une chose importante. Le lit était assez long et large, un bureau se trouvait à sa droite, fait d'un bois clair et solide. A sa gauche se trouvait le placard, petit mais haut.

...

Civil Nombre de messages : 106 Age : 31 Date d'inscription : 20/01/2008

De par la nature de leur chakra, les Arrankars sont facilement localisables pour quelqu'un qui a un peu d'expérience... C'est encore plus facile pour les Arrankars eux-mêmes. Il reconnaissent rapidement leur camarades. Certes, les Arrankars n'existaient plus - à une ou deux exceptions près. Mais leur chakra n'était pas redevenu totalement normal. Ils gardaient des traces de ce que le Hogyôku leur avait fait. Une faible trace, mais qui pouvait simplement bousiller leur existence : ils n'avaient plus leurs pouvoirs, mais on pouvait deviner qu'ils étaient passés par l'organisation. Cela dit, Rakurai se foutait qu'on sache qu'il avait été un Vasto Lorde. Il n'avait pas l'intention de se réintégrer bien gentiment à la société, devoir obéir aux ordres d'un Kage... Non, il avait déjà été assez manipulé, par Kérézan, pour le restant de ses jours. Finalement, il ne regrettait pas la mort du démon. Elle lui avait permis d'ouvrir les yeux et de se détacher de sa dépendance à une puissance plus grande que la sienne. Et maintenant, il commençait à profiter de sa liberté nouvelle, qu'il comptait bien exploiter le plus longtemps possible. Et, pour commencer, il allait se hisser au niveau d'un Kage. Le Kage de Ryoko Owari.

Il savait que c'était une entreprise très risquée. Les ennemis, les assassins, les mercenaires... On ne peut faire confiance à personne dans cette ville qui n'inspire que de la peur à ceux qui ne la connaissent pas. C'est pour cela qu'il ne comptait pas tout faire tout seul. Le seul moyen d'y arriver, c'était de rallier des shinobis à sa cause. Il se donnait pour but de les persuader qu'il faisait ce qu'il fallait faire. Si ça marchait, le reste marcherait. Le début du projet allait être le plus dur. Une fois cette première épreuve passée, les engrenages qui mèneraient son groupe au pouvoir s'enclencheraient seuls. Et, même s'ils rouillaient à un moment ou à un autre, il avait prévu chaque étape de sa prise de pouvoir. Il ferait face, à l'aide de ses hommes, à toutes les difficultés. Des hommes qu'il n'avait qu'à convaincre de le rejoindre. Pour commencer, il recherchait les Arrankars. Tous ceux qui avaient fait partie de la même organisation que lui, dans le passé, avaient certainement, comme lui, un goût amer de défaite qui ne voulait quitter leur bouche. Il voulait remédier à ça en leur proposant la gloire à laquelle lui aussi aspirait, ainsi que sa saveur agréable qui faisait oublier les échecs...

Le premier homme qu'il cherchait, c'était Kaito. L'ancien Tercero Espada était certainement l'Arrankar en qui Kérézan avait placé le plus de confiance. Il devait y avoir une raison. Rakurai, lui, n'avait jamais vu cet homme en action. En fait, il l'avait juste aperçu une fois, vaguement, dans le château du démon. Mais il ne doutait pas qu'il pouvait avoir confiance, lui aussi, en Kaito. Au pire, s'il se trompait, il l'apprendrait au cours de l'entretien qui allait avoir lieu juste de l'autre côté la porte devant laquelle il se tenait, et à laquelle il venait de frapper trois légers coups. Il avait quand même, au cas où, la main gauche dans le dos, sous son manteau, le poing fermement serré sur le manche de Kamiryû. Il ne voulait pas avoir à s'en servir, mais on ne sait jamais...

Cela faisait maintenant plusieurs jours que Kaito n'était pas sortit de sa tanière...son repère, sa maison quoi. Il n'avait pas vraiment suivit ce qu'il s'était passé dernièrement au dehors mais il avait compris une chose, ou plutôt il l'avait sentit...la disparition de Kérézan, c'était étrange mais cella semblait tellement vrai...il ne sentait plus le chakra de son maître qu'il vénérait mais detéstait en même temps malgrès qu'il ne l'ai jamais montré.Mais si Kérézan avait disparu cela signifiait que les arrancars aussi ou tout du moins leur puissance nan...et pourtant, Kaito ressentait toujours le pouvoir que Kérézan lui avait offert circuler dans son corps...il devait vérifier ses doutes mais pas immédiatement...pour le moment quelqu'un toquait à la porte, ce qui n'était pas arrivé depuis un bail et il valait mieux qu'il aille ouvrir surtout que quelque chose l'avait choqué dans la personne qui venait de frapper.

Il posa alors son pieds droit sur le sol suivit du pied gauche et se leva pour, d'un pas lent prendre la direction de l'entrée. C'était le bordel dans la demeure du Nukenin mais il s'en contre fichait étant donné que personne ne venait le voir d'habitude.Pour plus de sûreté, il avait pris Mannen'Yuki et le tenait dans sa main droite...peut-être était-ce un déserteur chargé de le tuer donc il valait mieux être prudent.

Finalement il arriva à la porte et l'ouvrit grandement pour apercevoir que la personne était un homme...très jeune apparement, il tenait quelque chose dans son dos, un cadeau...nan sûrement pas, peut être une arme, un katana probablement...mais en regardant de plus près...cet homme, il l'avait déjà vu quelque part il en était sûr et certains...le Château de Kérézan, voilà où il l'avait aperçu pour la première fois. Si ses yeux ne se trompaient pas cela voudrait dire que ce jeune homme était un arrancar, peut être lui aussi dans l'Espada.

Pourquoi venait-il donc ici, chez Inuzuka Kaito...se battre...nan il ne pensait pas...quoi que avec toute cette attente et cette observation peut être qu'il commencerait à en avoir ras le bol et attaquerait donc une réponse serait sympathique.

- Salut. Que puis-je faire pour toi, Arrancar ?

(désolé pas d'inspi ><)

Civil Nombre de messages : 106 Age : 31 Date d'inscription : 20/01/2008

Ils restèrent un moment face à face, les yeux dans les yeux. La tension était palpable entre les deux, même si Rakurai n'avait absolument pas l'intention de s'en prendre à l'homme qui se tenait en face de lui. Il l'avait immédiatement reconnu en tant que l'Arrankar qu'il avait aperçu au château de Kérézan. Kaito, lui, mit plus de temps à se rappeler qu'il connaissait son visiteur. Enfin, une lueur éclaira son visage, la lueur de la compréhension. À ce moment, Rakurai sut qu'il pouvait s'expliquer.

"Ex-Arrankar, s'il te plaît... On a perdu nos pouvoirs... Mais c'est imprudent d'évoquer ça alors que n'importe qui peut nous entendre. Je peux... ?"

Kaito s'écarta pour laisser rentrer Rakurai dans sa "maison". Il l'invita à s'asseoir sur un canapé en cuir à l'image du reste de l'habitation : délabré. Le jeune incrusté décrispa sa main posée, dans son dos, sur le manche de son Kadachi et se laissa tomber sur le canapé. Il comprit immédiatement qu'il n'y avait plus de ressorts. Essayant d'oublier la douleur qui avait envahi la totalité de son postérieur, il éleva la voix devant un Kaito impatient.

"Alors... Ce que je veux ? Je vais faire direct : je veux te faire part de mon projet d'avenir. Je veux oublier le passé et ses défaites. pour moi, il n'y a plus que le présent, et... Le futur. C'est vers là que je veux me tourner. Tu ne dois certainement pas, tout comme moi, vouloir être regardé de haut par ceux qui savent que tu as été Arrankar et qui se moqueront de toi à cause de la cuisante défaite de Kérézan. Moi, en tous cas, je ne suis pas d'accord avec ça. Je veux que les gens me respectent... Me craignent, même. Et pour ça... Rien de mieux que de dominer ce qui leur fait le plus peur : je veux prendre le contrôle de Ryoko Owari !!"

La surprise apparut subitement sur le visage de Kaito, aussi visible que des phrases écrites en noir sur des pages blanches. Rakurai en fit abstraction et continua.

"Nous allons commencer par nous faire un nom dans Ryoko. Je pense que si nous sommes trois ou quatre, ça suffira. Ensuite, on recrutera et on égalera les grands et les boss de la ville. Puis, on les dépassera. Et on prendra le contrôle de la ville. Monter en puissance, être craints... C'est le statut auquel j'aspire pour moi et tous ceux qui me suivront. La question, c'est : est -ce que tu feras partie de ce "on" ? Réfléchis-y bien. Je ne t'oblige à rien. Je te propose juste."

Rakurai laissa le doute planer un moment. Dans le silence, Kaito semblait réfléchir. L'ancien Vasto Lorde avait réussi à ne pas s'enflammer et avait su garder pour lui les informations les plus importantes. Ainsi, si l'homme qui lui faisait face refusait, il ne compromettrait pas ses plans, à long terme.

"Au fait, sache que tu es le premier à qui je propose de me rejoindre. Si tu acceptes, tu auras une place privilégiée... Normal. Et... Si tu as des questions, je pourrai certainement y répondre pour effacer tes doutes."

(Vraiment désolé du retard Rakurai ça arrivera plus>.<)

Le face à face avait dû durer quelques minutes...mais ces quelques minutes rien ne s'était passé. Le vent avait un peu soufflé soulevant mes cheveux et les recoiffant un peu par la même occasion. Au final l'homme que j'avais raconnu comme étant un arrankar...enfin selon lui un ex-arrankar commença la discution.

- Peut-être as tu raison...mais il est rare que des espions trainent près de chez moi. Après tout je n'ai rien à cacher. Oui entre.

Ouvrant la porte de ma demeure entièrement je laissa passer l'arrankar donc je ne connaissais d'ailleurs pas encore le nom...il ne semblait pas offensif mais je devais tout de même être sur mes gardes, peut être était-il un très bon acteur. Après son entrée le jeune homme alla s'installer dans mon fauteuil...un peu amoché je dois l'avouer mais ce n'était pas le plus important. Après s'être un peu toucher le fessier pour voir si il n'avait rien, mon invité pris la parole d'un ton sérieux.

"Alors... Ce que je veux ? Je vais faire direct : je veux te faire part de mon projet d'avenir. Je veux oublier le passé et ses défaites. pour moi, il n'y a plus que le présent, et... Le futur. C'est vers là que je veux me tourner. Tu ne dois certainement pas, tout comme moi, vouloir être regardé de haut par ceux qui savent que tu as été Arrankar et qui se moqueront de toi à cause de la cuisante défaite de Kérézan. Moi, en tous cas, je ne suis pas d'accord avec ça. Je veux que les gens me respectent... Me craignent, même. Et pour ça... Rien de mieux que de dominer ce qui leur fait le plus peur : je veux prendre le contrôle de Ryoko Owari !!"

Contrôler le Ryoko Owari...cela ne serait pas une mince affaire...mais c'était tout de même intéressant. Je ne mis pas vraiment longtemps pour tenter de lui répondre mais il avait tout de même fallu que je réfléchisse...un choix comme celui ci ne se faisait pas à la légère même si ses raisons étaient bonnes. Contrairement à lui, moi ce que je convoitais n'était pas vraiment le faire de pouvoir dominer le Ryoko Owari mais surtout d'augmenter ma force en reignant sur celui ci...sans me laisser le temps de répliquer, l'homme continua tandis que je le regardais l'air surpris.

"Nous allons commencer par nous faire un nom dans Ryoko. Je pense que si nous sommes trois ou quatre, ça suffira. Ensuite, on recrutera et on égalera les grands et les boss de la ville. Puis, on les dépassera. Et on prendra le contrôle de la ville. Monter en puissance, être craints... C'est le statut auquel j'aspire pour moi et tous ceux qui me suivront. La question, c'est : est -ce que tu feras partie de ce "on" ? Réfléchis-y bien. Je ne t'oblige à rien. Je te propose juste."

Cette fois-ci je ne pris pas le temps de réfléchir...un petit sourire s'afficha au coin de ma bouche montrant en quelques sortes le fait que j'étais avec lui pour ce projet...qui plus est j'étais le premier avec lequel il parlait de cela et surtout le premier auquel il avait proposé ce projet.

- Je marche. Je ferais partit de ce "on" bien évidémment...je pourrais acquérir puissance et respect et en même temps et comme tu l'a dis faire disparaître cette honte que nous avons subis à cause de la disparition de Kérézan...mais es tu sûr que trois ou quatre personnes seront suffisantes pour prendre le contrôle ? Aussi as tu déjà réflechi à qui seront les deux prochain ou le prochain ?

Comme je l'avais précisé j'étais prêt à travailler avec lui...après tout il ne semblait pas menteur ou traître et son visage ne montrait pas une bonne de naturel fourbe...mais bon, comme dit le proverbe, l'habit ne fait pas le moine...il valait mieux que je reste sur mes gardes au cas ou et au fil du temps la confiance s'installera.

Civil Nombre de messages : 106 Age : 31 Date d'inscription : 20/01/2008

Malgré l'expression enthousiaste qui s'était étalée sur le visage de Kaito, le peu de méfiance résidant dans ses paroles et dans le timbre de sa voix n'avaient pas échappé à Rakurai qui était resté, lui, impassible. Mais celui-ci ne s'en souciait que très peu : la réaction de son nouvel allié était tout à fait naturelle, et il s'étonnait même de n'avoir pas été agressé dès son arrivée devant la porte. En tout cas, c'est ce que lui aurait fait. Heureusement, il n'avait pas eu à convaincre Kaito par la force. Mais la question qui planait dans les airs l'obligeait à se concentrer sur tout autre chose que le service d'accueil de la maison : c'est vrai, avait-il déjà réellement réfléchi aux personnes qu'il souhaitait prendre avec lui ?

"Je suis sûr qu'avec trois shinobis compétents, se faire une place parmi tous les petits dealers du bas de la pyramide sera plus qu'aisé. Pour l'instant, je me concentre surtout sur cet objectif, on verra pour la suite... Quant à ce troisième homme... Eh bien, bonne question. Je compte solliciter les anciens Arrankars, certains sont peut-être intéressés. Mais il n'y a pas qu'eux. Parmi les shinobis déserteurs, il doit y en avoir un bon nombre qui ne veulent pas finir leur vie en tant que simple Nukenin. Après, je compte aller visiter certains villages, peut-être y trouverai-je des shinobis dignes d'attention..."

Rakurai s'arrêta, laissant à Kaito le temps de réfléchir un peu à ce qu'il venait de dire, et à lui-même le temps de repenser à quatre des mots du déserteur... "acquérir puissance et respect". Cette phrase resterait gravée dans sa mémoire. C'était ce que cherchait Kaito en le suivant. Eh bien, Rakurai ferait en sorte que son premier allié ne soit pas déçu...

"Si tu n'as pas d'autres questions, je pense qu'on peut se mettre en route... Je sais déjà où on pourra établir notre quartier général. C'était ma planque dans Ryoko Owari quand j'étais encore Arrankar... J'avais qu'un seul appartement dans tout un immeuble, mais on aura pas de mal à déloger les autres habitants de l'endroit. Et en plus, y'a un sous-sol... Rakurai se leva, pas fâché de quitter cet inconfortable canapé. Tu viens ?"

- Tu sembles très sûr de toi, c'est rassurant. Je préfère ne pas m'embarquer dans un complot ou je n'aurais rien à gagner d'habitude mais là tu me donnes confiance et en plus de ça les gains seront là...règnons sur le Ryoko Owari...je t'aiderais dans ta quête et en échange tu me donneras ce que je veux, quoi de plus intéressant ici lieu où il n'y a rien à faire à part se prélasser.

Donnes moi juste le temps de préparer quelques affaires...enfin non pas nécéssaire. Je te suis, je viendrai récupérer tout ceci dans quelques jours...et après avoir vu ce qui semble être notre "Q.G"

Maintenant j'étais prêt à réellement le suivre ainsi qu'à l'aider dans son but. Un bref sourire prit place au coin de mes lèvres avant de disparaître comme il était apparu...la porte s'ouvrit et tout en suivant l'homme connu sous le nom de Rakuraï...je réfléchissais à mes futurs agissements...et à tant d'autres choses... et parmi toutes ces pensées il y en avait une qui me trottait dans l'esprit plus que les autres...pourquoi est ce que j'avais choisi de devenir un déserteur...pourquoi est ce que j'avais quitté mon village natal, Kumo Gakure no sato alors que mon nindo consisté à le protéger...mais en m'éloignant de lui, je ne créeais pas une baisse d'envie de le défendre...et pourtant...

Avant de sortir je pris le temps de me retourner pour voir ce que faisait Madarao...je savais qu'il avait entendu toute la discution et qu'il avait un avis à donner...et pour moi son avis comptait assez.

- Alors qu'en penses tu toi ?

~ Toutes tes histoires ne m'intéressent pas...je te suis et combat avec toi mais autrement tu fais ce qu'il te plaît, jeune homme.

- Très bien, allons y alors.
Le chien en grognant se leva et à l'aide de ses quatre pattes marcha en ma direction...

Bon même si j'ai énormément de retard je répond quand même, désolé -_-'

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