La ville ensoleillée de Konoha no Kuni s’effaçait loin dans le décor derrière Kabuto. Droit devant lui, des gros nuages surplombés le continent. Les îles de Kiri Gakure No Sato se trouvaient là, dans ce brouillard permanant qui rendait ce village si mystérieux. Alors que le soleil se dissimulait sous les nuages, le froid enveloppait doucement Kabuto, l’endormissent légèrement. Après quelques heures les îles de Kiri se dressaient devant lui. Kabuto s’arrêta aux frontières du village et s’emmitoufla dans une cape noire et commença à marcher. La faune luxuriante permettait au commandant des forces armées de Konoha de se dissimuler aisément. A quelques centaines de mètres se dressait le palais du mizukage et derrière, un grand cimetière où se dressait des stèles et des lanternes suspendues dans le vide. Une longue étendue d’eau le séparé de ce cimetière où il devait retrouver son adversaire. Kabuto s’accroupis au bord de l’eau et posa sa main dessus, des petits tourbillons se formèrent et peu à peu une bulle d’air se forma autour de la main de sa main. Quelqu’un le regardait, il en était sur. Il retira sa main sèche de l’eau et se retourna brusquement mais ne vit rien. Cette fois-ci il plongea le bras entier puis le torse et enfin il s’immergea complètement dans l’eau. Bien que le général de guerre soit entré dans l’eau, la surface de celle-ci restait lisse comme un miroir. Marchant sous l’eau, Kabuto était presque sur de ne passe faire repérer et il alla jusqu’à l’île. Il n’y avait pas ou presque pas d’animation lorsqu’il sortit sa tête de l’eau, l’île était silencieuse. Les oiseaux ne chantaient pas ici et resté les pieds droits dans la boue. Ne voulant pas se salir, Kabuto sortit de l’eau debout et marcha tranquillement vers le cimetière mais avant il se concentra. Le silence pesait lourd et chaque mouvement de cape, chaque pas se faisait remarquer. Fermant les yeux, le shinobi de la feuille fit quelques signes et exécuta une technique on’kyou : un dôme de son invisible et inaudible s’était propagé autour de lui. Des voix résonnaient dans le palais et le bruit d’une plume en train d’écrire intrigua Kabuto. Il y avait donc quelqu’un dans le palais du mizukage : serait-ce lui ? mais un autre bruit le préoccupait. Des bruits de pas raisonnaient au loin et ceux-ci approchaient.
Tu es à l’heur je vois… c’est bien !
Les bruits de pas résonnaient partout autour de lui et il ne pouvait les distinguer avec précision ni savoir d’où ils venaient. Une présence l’observée belle est bien.
Bon… on va commencer bientôt…
Commencer quoi ?! répondit Kabuto sur les nerfs
Notre exhumation, enfin nos exhumations.
Pourquoi ON ! Je ne vais pas toucher à ces tombes
Pourquoi ? Tu l’as déjà fait pourtant…
Arrête de te foutre de ma gueule
Quelqu’un le frôle, on me frôla j’en suis sur ! Une étrange sensation envahit son corps et Kabuto tomba inconscient. La marque d’orochimaru était étendue sur tout le corps du commandant des armées de Konoha no Kuni et un chakra blanc l’entoura. Sa peau était dure comme l’os tandis que des ailes poussaient dans son dos et déchiraient la cape. Ses doigts s’allongèrent et Kaigo se mit à creuser dans le cimetière. Quelques torches éclairées le corps de Kabuto mais sans que l’on puisse deviner son visage. La terre s’accumulée sous les ongles crasseux de Kaigo et au peu à peu il racla une boite creuse.
Mokuton !
Le bois du cercueil s’ouvrit au contact de la main de Kabuto et une jeune kunoichi se présenta au roi des morts. Une jeune felle blanche au teint plus que livide y reposait. Ses cheveux châtains foncés étaient noués en deux couettes rondes. Elle mesurait dans les un mètre soixante. Son visage était bridé et de type asiatique. Kaigo sourit, posa une feuille sur la kunoichi et l’enferma. Le mot Kisei s’inscrit immédiatement sur le bout de papier. Sur la tombe était marqué le nom de la défunte.
Tsss quel nom con, sûrement à cause de ses chignons.
Kaigo recommença sa tâche, cette fois-ci il avait à faire à un jeune homme blond, puis un autre et encore un autre, une cinquième et peu à peu Kaigo vida le cimetière. Le jour commençait à se lever et des trous béant dans les cercueils donnaient à ce cimetière une dimension morbide tandis que l’odeur de mort s’était rependue. Il n’y avait plus personne sur l’île, la brume venait de faire place à la pluie battante. Mais lors du départ du roi des morts on put remarquer que ça peau était claire et aucun chakra étranger ne l’entourait : Kaigo l’avait-il laisser affronter son massacre seul ?