Des paroles insensées

Sujet: Des paroles insensées Lun 3 Nov 2008 - 16:13

Jiroka se trouvait dans la taverne de KiriGakure no Sato. Il buvait une bière pour oublier ses idées noires. Il faisait sombre, la nuit tombait et la taverne était mal eclairée. Dans une table au coin, un homme se mit à rire d'une voix rauque, un autre suivit et toutela tablée riait ensuite. Ce bruit donnait un mal de crâne étrange à Jiroka. Ces rires ressemblaient à ceux de son père. Des rires narquois, un peu provoquateur. Jiroka posa lentement sa main sur sa tête. Elle glissa jusqu'à son oeil gauche et ouvrit ses paupières. Ses yeux étaient noirs, avides de puissances et de vengeance. Un pouvoir étrange se placa dans ses bras, ses jambes, son corps entier. Il voulait tuer, faire du mal, se venger. Il se leva d'un bond, laissant tomber son verre qui se brisa en quelques morceaux coupants. Il en prit un, prit le tabouret sur lequel il était assis de l'autre main, le lanca sur l'homme le plus éloigner de lui, attaqua. Il était rapide, puissant. Chaque coup porté était lourd, il le ressentait sur sa peau, dans ses mouvements. Chaque coup le transportait vers l'envie, l'avidité, la haine. Il placait le visage de son père sur chaque personnage qu'il frappait, qu'il assomait. Il prit l'un d'eux par le cou, placa le morceau de verre rammassé par terre quelques instants plus tôts. Il le porta au coup de l'homme. Mais son geste s'arrêta là. Une femme venait de crier. Il avait l'impression de la connaître. La voix de sa mère. Impossible, elle était morte. Ses yeux redevinrent normaux, il lacha l'homme et sortit en courant, laissant la taverne sans dessus-dessous, chaque personnes à l'interieur consternées par cette violence. Jiroka avait perdu son sang-froid. Il monta vers les ruines de Kiri. Il se placa sur le point culminant, le visage vers le lac du village, en-dehors des frontières. Il avait envie de liberté et d'insouciance. Il s'était vêtu d'un vêtement noir, un sorte de veste longue qui allais jusqu'aux chevilles. Il avait mit la capuche pour que personne ne le reconnaisse. La lune brillait de milles feux, telle le soleil avec sa force. Jiroka enviait toute chose en ce monde. Ses yeux redevinrent noirs de haine. Il décida de quitter Kiri à ce moment là. Un homme s'approcha. Jiroka parla :

"Kiri....ce village ne peut rien m'apporter. Ni ses habitants, ni ses dirigeants ne peuvent m'aider."

L'homme s'arrêta, fit volte-face à ses paroles et s'en alla. Jiroka redescendit les ruines, les yeux remplis de larmes. Il allait quiitter Kiri, et personnes n'allait l'aider.