La voila qui arrive.

Sujet: La voila qui arrive. Dim 2 Nov 2008 - 21:17

. La voila qui arrive .

Une jeune fille à la démarche saccadée, aux cheveux serrés et à l’expression nulle. Voila Kimi dans toute sa splendeur. Elle marchait avec dédain, comme incertaine d’avoir fait un bon choix en quitter sa niche où elle était si couvée. Pourtant, rien que le fait de se revoir dans cette vieille et miteuse bibliothèque dessina une grimace sur le visage de celle-ci. De même, la relation entre ses parents et elle n’allait plus, il ne se passait plus un jour où elle n’avait pas éprouvé ce sentiment de colère à chaque réplique qu’ils disaient, qu’elles soient inoffensives où de compliment. Tout compte fait, la solitude aérerait sans doute un peut l’esprit de la jeune fille.

La voila devant les portes de Suna. Ce voyage n’était pas long, Kimi l’avait surestimé. Mais c’était mieux ainsi, au moins, elle était soulagée avant l’heure, et aurait du temps à perdre à Suna. Elle franchi les portes du village, et observa ce à quoi ressemblait le fameux Suna no Kuni. Caché dans son désert, c’était un village certes très intéressant, en particulier au niveau de son architecture, que l’on pourrait comparer à des délires d’un peintre perturbé. Les formes des bâtiments sont tellement irrégulières et différentes de l’architecture moderne que c’en devenait plaisant à regarder. Il serait facile à Kimi de perdre une semaine de sa vie à étudier ne serait-ce que le centre ville. Et peut-être plus d’un mois pour le village entier. Bien sur, il lui faudrait beaucoup .. Beaucoup de patience, mais c’est une chose dont elle ne manquait pas et encore moins lorsqu’elle n’avait rien de particulier de prévu.

Ses yeux voguaient de places en restaurant, d’affiches en lieus divers, jusqu’à ce qu’ils stoppent complètement leurs allers-retours. Kimi avait repéré un petit coin tranquille, non loin de là où elle se trouvait. Là-bas se trouvaient peu de monde, mais tous avaient l’air de se connaître, car il s’étaient réunit autour d’une grande table, festoiement décorée de rouge et de blanc. Des confettis, des coupes de champagnes si bien remplies, des rires abusifs et une ambiance grandement effrontée pour un bistro de cette envergure.

Intimidée, Kimi préféra s’asseoir sur une chaise, au bistro d’à côté, ne quittant cependant pas l’œil du coin de la rue, observant femmes et enfants s’envoyer leurs crêpes au sucre au visage. Quel drôle de village, Suna semblait moins stricte que ce à quoi s’attendait Kimi. Peut-être était-ce simplement mieux pour elle.